Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
C’est, à trois ans, le taux de défaut implicite pour la dette spéculative des 50 plus grandes entreprises du secteur immobilier chinois. Certes, le marché a intégré le risque : seules 10 % des obligations s’échangent à plus de 90 % de leur valeur faciale, contre 90 % il y a un an. De quoi laisser présager un test à l’acide des ambitions réformatrices de Pékin.
La Chine doit s’attaquer aux risques financiers de «manière claire et coordonnée» et faire passer temporairement sa politique budgétaire à une position neutre, a déclaré vendredi le Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de son évaluation annuelle (article IV). «La reprise de la Chine est bien avancée mais elle est déséquilibrée et la dynamique ralentit, alors même que les risques baissiers s’accumulent», a déclaré le FMI dans un communiqué. L’organisation a imputé ce ralentissement économique au retrait rapide des soutiens à l'économie, à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la consommation, aux récentes pannes électriques dans le pays et au ralentissement des investissements dans l’immobilier.
La Chine doit s’attaquer aux risques financiers de «manière claire et coordonnée» et faire passer temporairement sa politique budgétaire à une position neutre, a déclaré vendredi le Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de son évaluation annuelle (article IV).
Les autorités chinoises ont demandé à Hui Ka Yan, le président du China Evergrande, d’utiliser une partie de sa fortune personnelle pour aider à payer les détenteurs d’obligations, rapportait mardi Reuters. Le fondateur du promoteur en difficulté aurait ainsi vendu certains de ses actifs dont des œuvres d’art, de la calligraphie et trois maisons haut de gamme. De son côté, China Evergrande, au bord du défaut, a accéléré la vente d’actifs ces derniers mois pour faire face à ses engagements de dette. Son passif dépasse 300 milliards de dollars. Hui Ka Yan était l’homme le plus riche d’Asie en 2017 mais sa fortune, estimée alors à 45 milliards de dollars, s’élèverait désormais à 11,3 milliards, loin du montant du passif dû par le promoteur.
La rencontre entre Joe Biden et Xi Jinping a soutenu la devise, qui bénéficie de la solidité de la balance courante chinoise et de la politique monétaire de la PBoC.
China Huarong Asset Management, l’une des quatre grandes banques de défaisance chinoises, sauvée de la faillite par Pékin, a reçu l’autorisation de lever 70 milliards de yuans (11 milliards de dollars) d’obligations sur le marché interbancaire, alors qu’elle continue d’améliorer son profil de crédit et de se recentrer sur ses principales activités de créances douteuses. Les fonds levés seront utilisées pour acheter, céder des actifs non productifs et pour d’autres activités principales telles que les échanges d’obligations en actions, a déclaré mardi la Commission chinoise de réglementation des banques et des assurances (CBIRC) dans un communiqué publié sur son site. La société avait dépassé la date limite du 31 mars dernier pour déposer ses résultats 2020, provoquant la chute du prix de ses obligations libellées en dollars. Les obligations ont ensuite bondi en août après l’annonce d’un plan de sauvetage soutenu par l’Etat, dans lequel un consortium dirigé par Citic Group avait accepté d’investir.
China Huarong Asset Management, l’une des quatre grandes banques de défaisance chinoises, sauvée de la faillite par Pékin, a reçu l’autorisation de lever 70 milliards de yuans (11 milliards de dollars) d’obligations sur le marché interbancaire, alors qu’elle continue d’améliorer son profil de crédit et de se recentrer sur ses principales activités de créances douteuses.
Les autorités chinoises ont demandé à Hui Ka Yan, le président du China Evergrande qui se démène pour honorer ses dettes, d’utiliser une partie de sa fortune personnelle pour aider à payer les détenteurs d’obligations, selon Reuters.
La devise chinoise atteint un plus haut de plus de cinq mois mardi dans le sillage de la réunion virtuelle entre les présidents chinois et américain, Xi Jinping et Joe Biden.
La production industrielle et les ventes de détail chinoises ont progressé en octobre à un rythme plus rapide qu’attendu, malgré de nouvelles restrictions sanitaires pour endiguer des foyers de contamination au coronavirus et les problèmes d’approvisionnement. La première a augmenté de 3,5%, en rythme annualisé, après +3,1% le mois précédent, alors que les économistes anticipaient une hausse de 3%. Les ventes au détail ont progressé de 4,9%, battant le consensus qui ressortait à +3,5% après une hausse de 4,4% en septembre. En revanche, les investissements en capitaux fixes ont ralenti, marquant sur les dix premiers mois de l’année une progression de 6,1% contre un consensus de +6,2%, après une hausse de 7,3% sur janvier-septembre.
La production industrielle et les ventes de détail chinoises ont progressé en octobre à un rythme plus rapide qu’attendu, malgré de nouvelles restrictions sanitaires pour endiguer des foyers de contamination au coronavirus et les problèmes d’approvisionnement qui menacent de nuire au rétablissement de la deuxième économie mondiale.
Le sixième plénum du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), qui vient de s’achever, a adopté jeudi une «résolution historique», la troisième seulement depuis la fondation du PCC en 1921, qui dresse le bilan de ses 100 années d’existence et accorde une large place aux succès majeurs enregistrés sous la direction du président chinois, Xi Jinping.
La Chine a lancé ce mercredi une émission obligataire souveraine de 4 milliards d’euros sur trois tranches. La demande pour cette opération s’élève à 12,2 milliards, selon Bloomberg. Le pays propose une obligation à 3 ans avec un spread à l’émission de 20 points de base (pb) au-dessus des midswaps, une autre à 7 ans à 40 pb, et une à 12 ans à 65 pb. Le pricing de ces trois obligations devrait être annoncé ce mercredi.
La hausse des prix en Chine risque de compliquer la tâche des autorités monétaires. Les prix à la production ont bondi de 13,5% en octobre par rapport à l’année précédente, selon les données publiées par l’institut statistique chinois. Cette nette accélération, à un plus haut de 26 ans, dépasse les attentes des économistes qui attendaient une hausse de 12,3%. L’indice des prix à la consommation progresse, quant à lui, de 1,5% - pour 1,4% attendu, son niveau le plus élevé depuis septembre 2020.
La déroute des promoteurs immobiliers s’accentue en Chine. Les actions de Kaisa Group et trois de ses filiales ont été suspendues vendredi, au lendemain du non-paiement des intérêts sur un produit de gestion de patrimoine.
Urgence. L’approche de la COP 26 a peut-être décidé de sa date de parution. Le plan d’action pour que décroissent, à partir de 2030, les émissions de CO2 chinoises a été rendu public la semaine dernière. Le document est vaste mais quelques éléments sont saillants. Le pays va ainsi imposer une limite à la consommation de carburant fossile : la consommation de charbon devrait décroître à partir de 2025, ainsi que la production et la consommation de brut. La Chine a représenté 42 % de la croissance de la demande en pétrole les vingt dernières années ; si les plans se concrétisent, la demande en pétrole pourrait donc baisser de manière significative d’ici à 2030. En parallèle, la quantité d’énergie issue de sources renouvelables devrait doubler d’ici à la fin de la décennie, à 1.200 GW, et les véhicules électriques ou utilisant du gaz naturel ou de l’hydrogène représenter 40 % des nouveaux véhicules produits en 2030. Les nouvelles routes de la Soie (Belt and Road initiative) prendront aussi une coloration verte, Pékin se proposant de transférer des technologies vertes ou d’aider les parties prenantes dans leur transition énergétique. Enfin, le rapport ouvre la voie à la mise en place d’un programme de prêts verts par la banque centrale, et dont les critères seront déterminés par le gouvernement. L’initiative évoque le programme de crédits PSL (Pledged Supplementary Lending), qui avait permis de rénover une partie importante du parc urbain chinois en prêtant plus de 530 milliards de dollars.
La Chine a appelé les consommateurs à constituer des réserves de produits du quotidien en cas d’urgence, la flambée des prix des légumes entraînée par la résurgence de la pandémie et les pluies diluviennes faisant craindre des pénuries. Les prix des concombres, des épinards et des brocolis ont plus que doublé en octobre selon l’indice Shouguang, qui mesure les prix des légumes sur les marchés. Le ministère du Commerce, qui a indiqué que les autorités locales devraient acheter des légumes pouvant être stockés longtemps à l’avance, prévoit de renforcer les réseaux de livraison d’urgence et de puiser dans les réserves de légumes «au moment opportun», d’après un reportage de la télévision d'État diffusé lundi soir.