L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Réserve fédérale (Fed) américaine a estimé mercredi que les conditions seraient bientôt réunies pour amorcer le retrait de ses mesures de soutien à l'économie, sans toutefois s’engager sur un calendrier précis.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire mercredi tout en se montrant moins optimiste concernant les exportations et la production industrielle.
Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), a maintenu mardi lors d’une conférence en ligne organisée par le Financial Times, le discours selon lequel la poussée d’inflation actuelle reste un phénomène temporaire, tout en soulignant l’existence de risques à la hausse et en avertissant que la BCE devait rester «très vigilante». Le taux d’inflation en zone euro a atteint +3% en rythme annuel en août, et pourrait monter à 3,5% d’ici à novembre avec la hausse des cours de nombreuses matières premières, les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, des effets de base liés à la TVA en Allemagne et quelques signes de pénurie de main d’oeuvre.
La banque centrale suédoise (Riksbank) a laissé, mardi comme prévu, son taux directeur à 0%, et affirmé que sa politique monétaire doit rester expansionniste pour que l’inflation soit durablement proche de l’objectif à l’avenir. Les décideurs politiques ont noté que l’économie suédoise s’était rapidement redressée et que l’inflation devrait dépasser temporairement 2% au cours de l’année à venir, avant de retomber à nouveau. La banque centrale continuera également d’acheter des titres au cours du quatrième trimestre, afin d’utiliser entièrement l’enveloppe de 700 milliards de couronnes suédoises (69 milliards d’euros). Son taux directeur (taux de prises en pension ou repo) devrait rester inchangé jusqu’au troisième trimestre 2024.
La banque centrale suédoise (Riksbank) a laissé, mardi comme prévu, son taux directeur à 0%, et affirmé que sa politique monétaire doit rester expansionniste pour que l’inflation soit durablement proche de l’objectif à l’avenir.
Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), a maintenu mardi lors d’une conférence en ligne organisée par le Financial Times, le discours selon lequel la poussée d’inflation actuelle reste un phénomène temporaire, tout en soulignant l’existence de risques à la hausse et en avertissant que la BCE devait rester «très vigilante».
Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a ordonné un examen approfondi des règles d'éthique régissant les avoirs financiers et les transactions des hauts fonctionnaires de la banque centrale, a déclaré jeudi un porte-parole de la Fed. Le président de la Fed a ordonné cette révision à la suite d’informations selon lesquelles deux des douze présidents de Fed régionales avaient été des investisseurs actifs en 2020, une année particulièrement volatile pour les marchés financiers et alors que le pays luttait contre la pandémie de Covid19. Ces révélations, initialement rapportées par le Wall Street Journal, ont incité des législateurs à exiger des restrictions plus strictes sur les investissements personnels des membres de la Fed.
Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a ordonné un examen approfondi des règles d'éthique régissant les avoirs financiers et les transactions des hauts fonctionnaires de la banque centrale, a déclaré jeudi un porte-parole de la Fed.
L’inflation a augmenté plus que prévu, à +3,2% sur un an en août (après +2,5% en juin et +2% en juillet), pour atteindre son rythme le plus élevé depuis neuf ans (mars 2012), selon les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS). Une partie de cette hausse était attendue, en lien avec les remises sur les repas au restaurant adoptées pendant l’été 2020 (Eat Out to Help Out) et qui causent un important effet de base. L’ONS a confirmé une hausse - probablement temporaire - liée aux prix pratiqués par les restaurants et les hôtels. Mais d’autres facteurs sont venus des pénuries de main d’œuvre et de matériaux, en plus de la flambée des coûts de l’énergie.
L’inflation a augmenté plus que prévu, à +3,2% sur un an en août (après +2,5% en juin et +2% en juillet), pour atteindre son rythme le plus élevé depuis neuf ans (mars 2012), selon les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS).
L’euro numérique à la création duquel travaille la Banque centrale européenne (BCE) devrait dans un premier temps n’avoir qu’un rôle limité en raison des risques qu’il implique pour le secteur bancaire comme pour la BCE, a déclaré mardi Jens Weidmann, le président de la Bundesbank. «Une approche graduelle pourrait avoir du sens étant donné les risques impliqués ; cela signifie un euro numérique avec des modalités bien précises et la possibilité d’ajouter ultérieurement des fonctionnalités supplémentaires », a-t-il dit lors d’un colloque. La BCE a donné cet été son feu vert de principe à la création d’un euro numérique de banque centrale mais le lancement effectif de celui-ci pourrait prendre encore cinq ans environ.
L’euro numérique à la création duquel travaille la Banque centrale européenne (BCE) devrait dans un premier temps n’avoir qu’un rôle limité en raison des risques qu’il implique pour le secteur bancaire comme pour la BCE, a déclaré mardi Jens Weidmann, le président de la Bundesbank.
Pas si colombe que ça, la Banque centrale européenne (BCE)… «Selon toute probabilité, l’inflation (en zone euro, ndlr) va nettement diminuer dès 2022. Mais aujourd’hui, dans le contexte de la hausse des taux d’inflation, particulièrement en Allemagne, il m’importe d’apaiser les inquiétudes sur la possibilité que l’inflation reste durablement trop élevée ou même dérape de manière incontrôlable», a déclaré lundi devant des chefs d’entreprise allemands Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, qui se tient prête à réagir si besoin. La hausse des prix dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique s’est accélérée plus qu’attendu ces derniers mois, de +3% sur un an en août, mais la BCE continue de considérer cette évolution comme temporaire.
Pas si colombe que ça, la Banque centrale européenne (BCE)… «Selon toute probabilité, l’inflation (en zone euro, ndlr) va nettement diminuer dès 2022. Mais aujourd’hui, dans le contexte de la hausse des taux d’inflation, particulièrement en Allemagne, il m’importe d’apaiser les inquiétudes sur la possibilité que l’inflation reste durablement trop élevée ou même dérape de manière incontrôlable», a déclaré lundi devant des chefs d’entreprise allemands Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, qui se tient prête à réagir si besoin.