L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale de Roumanie n’a pas modifié ses taux d’intérêt hier alors qu’une majorité d'économistes s’attendait à un relèvement d’un quart de point. Le taux de référence a été maintenu à 2,5%. Même si le taux d’inflation reste supérieur à sa cible, la banque centrale estime que le rythme de hausse des prix à la consommation devrait ralentir d’ici à la fin de l’année, l'économie du pays montrant quelques signes d’essoufflement après une très forte accélération ces derniers trimestres. L’inflation est montée à 5,4% en juin. La banque centrale publiera ses nouvelles projections d’inflation demain.
La Banque d’Angleterre (BOE) a relevé jeudi son principal taux directeur de 25 points de base pour la deuxième fois en neuf mois, encouragée par le rebond de l'économie britannique après un ralentissement marqué en début d’année. Ce taux se situe désormais à 0,75%, contre 0,5% précédemment. Les neuf membres du comité de politique monétaire ont voté à l’unanimité.
La banque de financement et d’investissement a bien résisté, au deuxième trimestre, et publie un résultat net de 1,16 milliard d'euros, en hausse de 9,3% sur un an.
L’accélération de la hausse des salaires et une économie plus résistante que prévu devraient conduire la Banque d'Angleterre à relever ses taux de 25 pb jeudi.
Des banques ont à nouveau ajusté leurs barèmes à la baisse, avec des taux inférieurs à 1,50 % pour les meilleurs dossiers, Le marché reste très favorable à l’emprunt immobilier, une tendance qui devrait durer jusqu’à la fin de l’année,
L’Iran a désigné hier un nouveau gouverneur pour sa banque centrale, selon les médias locaux, dans un contexte de crise économique et monétaire aiguë et de scandales bancaires. Valiollah Seif, qui dirigeait la banque centrale depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Rohani en 2013, a été remplacé par Abdolnasser Hemati, selon l’agence officielle Irna. Valiollah Seif a été particulièrement critiqué pour sa gestion de la crise monétaire qui frappe l’Iran, dont la monnaie -le rial- a perdu plus de la moitié de sa valeur face au dollar américain depuis près d’un an.
Les marchés anticipent une stabilité durable des taux autour de 3% à partir de mi-2019, même si la Fed prévoit de relever les taux Fed funds en 2020 et 2021.
La Banque centrale européenne ne devrait pas se lier les mains trop tôt sur ses décisions de politique monétaire mais plutôt attendre de voir comment l'économie évolue, a déclaré hier le nouveau gouverneur de la banque centrale finlandaise, Olli Rehn. «Je reconnais l’importance de la communication avancée, mais d’un autre côté, il est sage en politique monétaire de ne pas se lier les mains trop tôt si ce n’est pas nécessaire», a souligné le gouverneur. La BCE a dit en juin qu’elle pensait arrêter son programme de rachats d’actifs fin 2018 et garder ses taux d’intérêt à leurs bas niveaux actuels «au-delà l'été 2019».
L’absence d’accord sur le Brexit aurait des conséquences économiques de taille et provoquerait un réexamen des taux d’intérêt, a déclaré hier Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE). Londres et Bruxelles ont négocié un accord sur une période de transition à partir du premier jour de Brexit en mars 2019 jusqu'à la fin 2020. Mais il n’a pas encore été ratifié et la Grande-Bretagne pourrait ainsi devoir dépendre des conditions commerciales telles que définies par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ceci entraînerait notamment du chômage technique pour beaucoup de banquiers, faute de demande de services, selon Mark Carney.
JPMorgan a donné ce vendredi le coup d’envoi de la saison des publications derésultats trimestriels aux Etats-Unis, avec un bond de 18,3% de son bénéfice net au deuxième trimestre. Une performance qui résulte des baisses d’impôts entrées en vigueur en début d’année, couplées à la hausse des taux d’intérêt et à l’augmentation des revenus de l’activité de courtage du groupe bancaire.
Une première hausse de taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) pourrait intervenir au cours de l'été 2019, a déclaré hier le gouverneur de la Banque de France lors des rencontres annuelles de Paris Europlace. La BCE avait indiqué en juin, à l’issue de sa dernière réunion, que ses taux d’intérêt devraient rester au niveau actuel au moins «jusqu'à l'été» 2019. Les marchés financiers se sont positionnés depuis sur une première hausse vers la fin de 2019.