L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque nationale suisse (BNS) ne peut que s’en tenir aux deux piliers de sa politique monétaire actuelle, à savoir des taux négatifs ( à -0,75%) et des interventions sur le marché des changes, a déclaré son président Thomas Jordan, vendredi. Si la BNS renonçait à sa politique monétaire actuelle et notamment au taux négatif de 0,75% imposé aux réserves des banques au-delà d’un certain seuil, l'économie suisse serait pénalisée par l’appréciation du franc.
La Banque nationale suisse (BNS) n’a pas d’autre choix que de s’en tenir aux deux piliers de sa politique monétaire actuelle, à savoir des taux négatifs ( à -0,75%) et des interventions sur le marché des changes, a déclaré son président Thomas Jordan, vendredi. «Nous n’avons pas des taux d’intérêt négatifs parce que nous les aimons mais c’est la meilleure manière de mettre en oeuvre notre politique monétaire pour l’instant», a-t-il indiqué.
La banque centrale norvégienne a, comme attendu, maintenu inchangé son principal taux directeur et confirmé qu’elle le relèverait probablement en juin. Elle l’avait relevé de 0,75% à 1% en mars, et avait alors indiqué qu’elle le relèverait de nouveau dans les six mois. Ces annonces ont provoqué un petit rebond de la couronne norvégienne face au dollar et à l’euro. Le gouverneur Oeystein Olsen a cependant mis l’accent sur les risques que tensions commerciales et incertitudes politiques font peser sur la croissance mondiale.
La banque centrale norvégienne a, comme attendu, maintenu inchangé son principal taux directeur et confirmé qu’elle le relèverait probablement en juin. Elle l’avait relevé de 0,75% à 1% en mars, et alors indiqué qu’elle le relèverait de nouveau dans les six mois. Ces annonces ont provoqué un petit rebond de la couronne norvégienne face au dollar et à l’euro. « La Norges Bank a donné un signal clair d’une hausse des taux en juin », ont commenté les analystes de Nordea. Le gouverneur Oeystein Olsen a cependant mis l’accent sur les risques que tensions commerciales et incertitudes politiques font peser sur la croissance mondiale.
Un taux de dépôt modulé supposera d'être justifié par des considérations de politique monétaire, a estimé hier Peter Praet, chef économiste sortant de la Banque centrale européenne. La BCE, redoutant que la faible rentabilité des banques entrave la transmission de sa politique monétaire, envisage de les soulager d’une partie de la charge de son taux des dépôts de -0,4% en proposant un taux à plusieurs niveaux. Mais une majorité des dirigeants de l’institution considèrent que la situation des banques n’est pas suffisante pour justifier le recours à ce nouvel outil et ils demandent à être convaincus que cela servirait la politique d’ensemble de la BCE en bénéficiant à la totalité de la zone euro.
La Banque d’Angleterre (BoE) a relevé jeudi ses prévisions de croissance tout en avertissant que le Brexit continuait de brouiller les perspectives de l'économie. Elle prévoit une croissance de 0,5% au premier trimestre, au lieu de la hausse de 0,2% qu’elle anticipait en février, en expliquant que les entreprises ont constitué des stocks en prévision de la sortie de l’Union européenne. Pour le deuxième trimestre, elle prévoit en revanche un ralentissement à +0,2%.
La Banque nationale suisse (BNS) doit maintenir sa politique de taux d’intérêt directeur négatif et rester prête à intervenir sur les marchés des changes pour freiner l’appréciation du franc, a déclaré vendredi son président, Thomas Jordan, rejetant ainsi les appels à un retour rapide à un taux positif. En dépit du ralentissement observé ces derniers mois, l'économie suisse devrait se redresser après avoir stagné au deuxième semestre 2018, a estimé le dirigeant lors de l’assemblée générale annuelle de la banque centrale.