L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale de Norvège a relevé ce matin son taux directeur de 25 points de base (pb) pour le porter à un niveau de 1%, et a même suggéré qu’elle procédera à une nouvelle hausse avant la fin de l’année. « L'économie norvégienne croît à un rythme vigoureux, et l’utilisation des capacités semble désormais légèrement supérieure à la normale (…). Les perspectives et l'équilibre des risques suggèrent que le taux directeur devra probablement être à nouveau relevé dans le courant du prochain semestre », a expliqué le gouverneur de la Norges Bank, Oystein Olsen.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des taux interbancaires. L’ESTR (Euros Shot Term Rate) ne verra pas le jour. Toutefois, il est entendu que l’Eonia n’est plus une référence pour les prêts entre banques au jour le jour. La Banque centrale européenne (BCE) a simplement décidé de modifier l’appellation de son taux à court terme en euros, déjà surnommé « Ester ». C’est « €STR » qui verra le jour en octobre. Nul n’ira ester en justice.
La banque d'Angleterre devrait observer le statu quo aujourd’hui, mais la solidité des chiffres de l'emploi fait écho à l’alerte de Mark Carney, qui juge le rythme de resserrement sous-estimé par les marchés.
L’ancien CEO de DWS, Axa France et Axa IM, Nicolas Moreau, vient d'être nommé au conseil consultatif du robo advisor Alpima. Le futur conseillerde la fintech, créée en 2014 à Londres parPierre Mendelsohn, est aujourd’hui CEO de la société de conseilLadbroke Advisory. Le robo advisors espère pouvoir capitaliser sur l’expérience, l’expertise et les contacts seniors dans l’asset management et l’industrie de l’assurancede Nicolas Moreau pour accélérer son développement.
Salvatore Rossi, 70 ans, directeur général de la Banque d’Italie, a annoncé mardi son prochain départ de l’institution, suite à des pressions du gouvernement. Il présidait par ailleurs Ivass, l’organisme italien de supervision du secteur de l’assurance. Il était le numéro deux de Banca d’Italia derrière le gouverneur Ignazio Visco. Début février, les dirigeants populistes Matteo Salvini et Luigi Di Maio avaient promis de remplacer les principaux dirigeants de la banque centrale, qu’ils accusent d’avoir échoué à éviter des scandales bancaires. Ignazio Visco, lui, a vu son mandat renouvelé en 2017, avant l’arrivée au pouvoir de la coalition formée par la Ligue d’extrême droite et le Mouvement 5 Etoiles anti-système.
Salvatore Rossi, 70 ans, directeur général de la Banque d’Italie, a annoncé mardi son prochain départ de l’institution, suite à des pressions du gouvernement. Il présidait par ailleurs Ivass, l’organisme italien de supervision du secteur de l’assurance. Il était le numéro deux de Banca d’Italia derrière le gouverneur Ignazio Visco.
La Fed, qui devrait maintenir le statu quo lors de sa réunion mercredi, s'inquiète déjà de la faiblesse de ses marges de manœuvre en cas de rechute de l'inflation.
L’incapacité de la Banque centrale européenne (BCE) à atteindre son objectif d’inflation malgré des années de soutien extraordinaire doit l’inciter à revoir la manière dont elle conduit sa politique, a alerté ce matin Olli Rehn, président de la banque centrale finlandaise siégeant au Conseil des gouverneurs de la BCE, et considéré comme un possible successeur de Mario Draghi à la présidence de l’institution. «L’interdépendance entre l’activité économique et les pressions inflationnistes semble s'être réduite ces dernières années (...). Si ce phénomène devait se révéler durable, il impliquerait une diminution de l’impact de la politique monétaire sur l’inflation par le biais de la demande globale», a-t-il expliqué.
La Banque centrale européenne (BCE) lancera le 2 octobre son nouveau taux interbancaire au jour le jour, qu’elle a renommé €STR plutôt qu’Ester, a-t-elle annoncé jeudi. «La BCE (...) fournira le détail du calcul d’un spread entre l'€STR et l’EONIA, à la demande du Groupe de travail sur les taux sans risque en euro», précise-t-elle dans un communiqué. L’€STR est appelé à remplacer l’Eonia comme référence des taux des prêts entre banques de la zone euro et donc à servir de référence pour la fixation des prix de milliers de milliards d’euros d’instruments financiers. La BCE a élaboré ce nouveau taux après l'échec d’une tentative de définition d’un nouvel instrument par le secteur bancaire lui-même.
Le virage accommodant adopté par les grandes banques centrales (BCE, Fed, BoJ, Banque du Canada, RBA australienne,...) depuis plusieurs mois, face aux risques croissants pesant sur l'économie mondiale, a fait grimper le volume d’obligations d’Etat à taux négatifs dans le monde à 9.300 milliards de dollars, selon les données fournies par Bloomberg. S’il reste bien inférieur à ses plus hauts historiques atteints en 2016 et en septembre 2017 (de 12.169 et 10.052 milliards respectivement), il enregistre une hausse de 3.000 milliards depuis son point bas atteint au mois d’octobre dernier, sans qu’aucune banque centrale n’ait encore eu besoin de baisser ses taux directeurs, et sans que la BCE n’envisage de reprendre ses achats nets de titres.
La Banque centrale européenne (BCE) lancera le 2 octobre son nouveau taux interbancaire au jour le jour, qu’elle a renommé €STR plutôt qu’Ester, a-t-elle annoncé jeudi.
Grâce à une hausse de 28% de son bénéfice net et à une réduction de ses dépenses, la banque centrale française distribuera 5,6 milliards d’euros à la collectivité au titre de 2018.
La Banque d’Angleterre (BoE) aurait demandé aux banques britanniques de tripler le montant d’actifs liquides détenus au sein de leurs bilans dans l’éventualité d’un Brexit sans accord le 29 mars prochain, indique le Financial Times lundi, citant des sources proches. Cette exigence permettrait ainsi aux établissements financiers d’encaisser un choc sévère d’après Brexit d’une durée d’environ 100 jours, contre seulement 30 jours avec leur niveau actuel d’actifs liquides.
La Banque d’Angleterre (BoE) aurait demandé aux banques britanniques de tripler le montant d’actifs liquides détenus au sein de leurs bilans dans l’éventualité d’un Brexit sans accord le 29 mars prochain, indique le Financial Times ce matin de sources proches. Cette exigence permettrait ainsi aux établissements financiers d’encaisser un choc sévère d’après Brexit d’une durée d’environ 100 jours, contre seulement 30 jours avec leur niveau actuel d’actifs liquides.
La Banque centrale européenne (BCE) dévoilera les conditions de sa troisième campagne d’opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO) en juin au plus tard, a déclaré Ewald Nowotny, le gouverneur de la banque centrale d’Autriche. Ces TLTRO 3 seront lancées en septembre 2019 et s’éteindront en mars 2021. Elles auront une maturité de 2 ans, contre 4 ans pour la deuxième génération. Le taux auquel les banques pourront profiter des liquidités de la banque centrale sera indexé sur le principal taux de refinancement (main refinancing operations) aujourd’hui à 0,00%. Comme les TLTRO 2, ces nouveaux prêts seront assujettis à des objectifs de production de crédit.
La Banque centrale européenne (BCE) dévoilera les conditions de sa troisième campagne d’opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO) en juin au plus tard, a déclaré Ewald Nowotny, le gouverneur de la banque centrale d’Autriche. « Pour que ce programme soit concluant, il faut bien le préparer », a expliqué le banquier central, membre du conseil des gouverneurs de la BCE.