L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Une issue sera rapidement trouvée au contentieux qui oppose la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe et la Banque centrale européenne (BCE), a estimé lundi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz. Selon Reuters, la nomination lundi d’un nouveau président et juge du tribunal allemand pourrait calmer la situation, Astrid Wallrabenstein, qui a été nommée par les Verts pro-européens, ayant suggéré qu’il devrait y avoir un dégel dans les relations avec la Cour de justice européenne (CJUE), qui avait autorisé le programme de la BCE en décembre 2018. Le 5 mai, les juges de Karlsruhe ont exigé de la BCE qu’elle justifie ses achats d’emprunts d’Etat de la zone euro pour que la Banque centrale allemande puisse continuer à y participer, en dépit d’une décision de la CJUE.
Une issue sera rapidement trouvée au contentieux qui oppose la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe et la Banque centrale européenne (BCE), a estimé lundi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz : «Ce n’est pas un drame sans solution. Nous verrons sous peu une solution sans drame», a-t-il déclaré lors d’une conférence.
La banque centrale de Russie a abaissé vendredi son principal taux directeur à un plus bas historique de 4,50%, via une réduction de 100 points de base, conforme aux attentes des économistes. Elle a en outre prévenu qu’elle pourrait procéder à une nouvelle baisse de taux prochainement dans un contexte de faible risque inflationniste et de crise économique provoquée par la pandémie. L’inflation en Russie était de 3,1% en rythme annuel au 15 juin, a indiqué la banque centrale, sous son objectif de 4%, et l'économie du pays devrait se contracter de 4% à 6% cette année avant de renouer avec la croissance en 2021.
La banque centrale de Russie a abaissé ce vendredi son principal taux directeur à un plus bas historique de 4,50%, via une réduction de 100 points de base, plus massive que d’habitude mais conforme aux attentes des économistes. Elle a en outre prévenu qu’elle pourrait procéder à une nouvelle baisse de taux prochainement dans un contexte de faible risque inflationniste et de crise économique provoquée par la pandémie de nouveau coronavirus.
Les principales banques centrales européennes ainsi que la Banque du Japon (BoJ) vont diminuer la fréquence des opérations de fourniture de dollars menées en partenariat avec la Réserve fédérale américaine, prenant ainsi acte de l’amélioration des conditions de marché.
Plusieurs banques centrales ont annoncé hier un statu quo dans leurs décisions de politique monétaire. La Banque nationale suisse (BNS) a laissé son taux directeur inchangé, à -0,75%. Compte tenu du niveau élevé du franc suisse, elle «reste disposée à intervenir de manière accrue sur le marché des changes en tenant compte de la situation pour l’ensemble des monnaies». La Norges Bank a maintenu son taux directeur à 0%, comme anticipé par les économistes, et répété qu’il resterait probablement à ce niveau «pendant un certain temps». En Asie, la banque centrale de Taiwan a laissé ses taux d’intérêt inchangés aux niveaux diminués en mars : à 1,125% pour son taux d’escompte, 1,50% pour son taux de prêt garanti, 3,375% pour son taux de prêt non garanti.
Plusieurs banques centrales ont annoncé un statu quo dans leurs décisions de politique monétaire jeudi. La Banque nationale suisse (BNS) a laissé son taux directeur inchangé, à -0,75%, en indiquant que sa politique expansionniste demeurait «nécessaire pour assurer des conditions monétaires appropriées dans le pays». Compte tenu du niveau élevé du franc suisse, la BNS «reste disposée à intervenir de manière accrue sur le marché des changes en tenant compte de la situation pour l’ensemble des monnaies», a-t-elle indiqué, avant que son président, Thomas Jordan, précise que la BNS avait procédé depuis mars à un volume «important» d’interventions sur les changes face aux «fortes pressions à la hausse» sur le franc liées à son rôle de valeur refuge.
La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé jeudi une nouvelle hausse de son programme d’achats d’actifs, mais elle a choisi, à l’unanimité du comité de politique monétaire (MPC), de laisser son taux directeur inchangé à 0,1%, comme attendu par les économistes.
La quatrième série des opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO 3.4) de la Banque centrale européenne (BCE) a, comme prévu, rencontré le succès attendu avec 1.308 milliards d’euros levés par 742 banques européennes pour trois ans à compter du 24 juin. Un montant supérieur aux prévisions moyennes, qui se situaient plutôt entre 1.000 et 1.200 milliards selon les sources de marché.
Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, a réalisé sa première grande opération dans l'immobilier logistique en France qui lui servira de marche-pied pour se développer, nous explique Karim Habra, directeur général, Europe et Asie-Pacifique.
L'économie américaine risque toujours de subir des dommages durables en raison de l’envolée du chômage et du nombre de faillites parmi les petites entreprises provoquée par la pandémie, a prévenu mardi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed). La crise actuelle risque également d’accentuer les fractures de la société américaine, alors que les pertes d’emplois et les cas de contamination du Covid-19 ont durement frappé les faibles revenus, les minorités et les femmes, a également pointé le banquier central devant le Congrès. Le niveau d’activité américain reste nettement inférieur à celui observé avant le début de l'épidémie. Les ventes de détail aux Etats-Unis ont rebondi de 17,7% en mai par rapport à avril. La production industrielle américaine a par ailleurs progressé de 1,4% le mois dernier, selon la Fed. Il a réitéré mardi l’engagement de la Fed à mobiliser tous ses outils pour favoriser la reprise, notamment en maintenant ses taux proches de zéro pendant une période prolongée.
Si l'économie américaine donne des signes de stabilisation, elle risque toujours de subir des dommages durables en raison de l’envolée du chômage et du nombre de faillites parmi les petites entreprises provoquée par la pandémie de coronavirus, a prévenu mardi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed). «Une reprise complète restera peu probable tant que le public ne sera pas convaincu que la maladie est contenue», a-t-il déclaré lors de son audition semestrielle devant la commission bancaire du Sénat américain.