Toute l’actualité du secteur automobile et de ses acteurs, les grands constructeurs (Renault, Stellantis, Volkswagen, General Motors, Ford, Toyota, Tesla, Daimler) comme les équipementiers (Valeo, Faurecia, Plastic Omnium). Nos analyses des grandes tendances de l’industrie (véhicules électriques et autonomes, leasing, mobilité partagée).
Les actions PSA et Fiat Chrysler Automobiles reculent en Bourse jeudi matin après l’annonce simultanée par les deux groupes de leur décision de ne verser aucun dividende ordinaire au titre des résultats 2019, qu’ils justifient par l’impact de la crise du Covid-19.
Akwel (ex-MGI Coutier) a annoncé mercredi avoir déposé le 13 mai une offre de reprise sous conditions suspensives du groupe Novares, dont la holding a été placée en redressement judiciaire le 29 avril. «Le rapprochement envisagé entre les deux groupes, qui nécessitera le soutien des banques et des clients du groupe Novares, s’appuierait à la fois sur une forte proximité (taille, clients, technologies, empreinte industrielle mondiale) et sur une forte complémentarité (gammes de produits, portefeuille d’innovations)», a expliqué l'équipementier automobile dans un communiqué.
Volkswagen va réduire la production de sa principale usine ce mois-ci en raison d’une faible demande. Pendant quatre jours en mai, plusieurs chaînes de montage du site de Wolfsburg ne seront pas en production, a déclaré Arne Meiswinkel, directeur des ressources humaines du groupe. L’usine fermera ses chaînes d’assemblage les 15, 20, 25 et 29 mai. Le groupe allemand a redémarré l’usine de Wolfsburg fin avril, après un mois et demi d’arrêt dû aux répercussions de l'épidémie.
Volkswagen va réduire la production de sa principale usine ce mois-ci en raison d’une faible demande, d’après un entretien mis en ligne sur le site interne du constructeur automobile. Pendant quatre jours en mai, plusieurs chaînes de montage du site de Wolfsburg ne seront pas en production, a déclaré Arne Meiswinkel, directeur des ressources humaines du groupe. L’usine fermera ses chaînes d’assemblage les 15, 20, 25 et 29 mai. Le groupe allemand a redémarré l’usine de Wolfsburg fin avril, après un mois et demi d’arrêt dû aux répercussions de l'épidémie de coronavirus.
Les ventes de véhicules électriques en Europe ont bondi de 57,4% au premier trimestre 2020, et elles ont même plus que doublé en France, mais ne représentent encore que 4,3% des immatriculations totales, montrent les chiffres publiés mardi par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Les ventes totales de voitures de tourisme dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et dans les pays de l’Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse) ont chuté de 52,9% sur la même période, marquée par des mesures de confinement contre la pandémie. Sur les 3.054.703 voitures neuves immatriculées au cours des trois premiers mois de l’année, 52% étaient des véhicules à essence et 28% à moteur diesel.
Toyota a annoncé ce matin qu’il prévoyait une chute de 80% de son résultat opérationnel pour son exercice se terminant fin mars 2021, à 500 milliards de yens (4,3 milliards d’euros). Son chiffre d’affaires devrait en parallèle reculer de 20% à 24.000 milliards de yens. Le constructeur automobile n’a pas fourni de prévision de résultat net, en raison des incertitudes liées à la crise sanitaire. Sur son exercice clos le 31 mars dernier, le groupe nippon a publié un bénéfice net en hausse de 10%, à 2.100 milliards de yens, tandis que son chiffre d’affaires a diminué de 1% à 29.900 milliards.
Lesconstructeurs automobiles français devront relocaliser une partie de leur production, en contrepartie des aides que l’Etat pourrait leur apporter pour les aider à surmonter la crise sanitaire du nouveau coronavirus, a déclaré lundi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, sur BFM Business. «Les trois piliers du renforcement de l’industrie automobile française c’est la transition écologique, la relocalisation et l’amélioration de la compétitivité industrielle française», a également indiqué le ministre, qui doit s’entretenir cette semaine avec les représentants de la filière.
La Commission européenne se prononcera d’ici au 17 juin sur le projet de fusion entre les groupes automobiles PSA et Fiat Chrysler (FCA), d’après les informations disponibles lundi sur le site internet du régulateur européen. Les deux groupes ont notifié le 8 mai leur projet de fusion à la Commission européenne. L’exécutif européen peut autoriser la fusion, avec d'éventuels aménagements s’ils sont acceptés par les deux parties, ou ouvrir une enquête approfondie. Le directeur général de FCA, Mike Manley, a affirmé la semaine dernière que les deux groupes restaient déterminés à mener à bien l’opération «d’ici à la fin de cette année ou au début de 2021», et que les conditions financières n’avaient pas évolué.
Novares, équipementier automobile spécialisé dans les pièces en plastique, s’est placé fin avril en redressement judiciaire faute d’avoir trouvé à temps un accord avec ses banques et ses actionnaires pour endiguer l’hémorragie de cash provoquée par l'épidémie. Les négociations devraient être bouclées d’ici le 28 mai. Elles porteront notamment sur la demande du pool bancaire - une douzaine de banques françaises et étrangères - que les deux principaux actionnaires de Novares, le fonds Equistone (72%) et Bpifrance (15%), ajoutent du capital. Sans accord sur un plan de continuation - option habituellement préférée par le tribunal -, celui-ci examinera des offres de rachat de Novares, attendues parallèlement mi-mai. Novares avait tenté, en vain, d’entrer à la Bourse de Paris en 2018.
La Commission européenne se prononcera d’ici au 17 juin sur le projet de fusion entre les groupes automobiles PSA et Fiat Chrysler (FCA), d’après les informations disponibles lundi sur le site internet du régulateur européen.
Novares, équipementier automobile spécialisé dans les pièces en plastique, s’est placé fin avril en redressement judiciaire faute d’avoir trouvé à temps un accord avec ses banques et ses actionnaires pour endiguer l’hémorragie de cash provoquée par l'épidémie de coronavirus, selon plusieurs médias. Cette décision, l’une des premières du genre en France pour une entreprise automobile victime de la chute d’activité liée à la pandémie, illustre la fragilité de la filière, et les difficultés à mettre en place parfois les dispositifs de soutien bancaire prévus par le gouvernement.
Lesconstructeurs automobiles français devront relocaliser une partie de leur production, en contrepartie des aides que l’Etat pourrait leur apporter pour les aider à surmonter la crise sanitaire du nouveau coronavirus, a déclaré lundi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, sur BFM Business.
Tesla a attaqué en justice les autorités californiennes samedi, après que son directeur général Elon Musk, ait menacé de quitter la Californie pour le Texas ou le Nevada, si le comté d’Alameda, où se trouve son unique usine de production de voitures électriques aux Etats-Unis, ne l’autorisait pas à reprendre partiellement ses activités, en raison des mesures de confinement. Le directeur général de Tesla avait annoncé à ses salariés que l’usine rouvrirait de façon limitée vendredi après-midi. Tesla produit 415.000 voitures par an sur le site. Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a annoncé jeudi que les constructeurs pourraient rouvrir. Mais le comté d’Alameda ne prévoyait une reprise des activités qu'à la fin mai.
Renault a suspendu jeudi la production de son usine de Sandouville (Seine-Maritime) après une décision de justice critiquant les modalités de présentation des mesures sanitaires renforcées mises en place par le constructeur automobile dans le cadre de la pandémie. Cela fait suite à la procédure en référé portée par la CGT Sandouville le 24 avril. Le groupe entend faire appel de la décision de justice, qui ne remet pas en cause le référentiel sanitaire présenté le 7 avril aux représentants du personnel. L’usine, qui employait l’an dernier environ 1.900 personnes, avait été la deuxième usine française de Renault à reprendre une activité partielle fin avril.
Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a réitéré son engagement à boucler son projet de fusion à parité avec PSA « d’ici à la fin de cette année ou au début de 2021 ». Les modalités financières prévoient que FCA versera un dividende exceptionnel de 5,5 milliards d’euros à ses actionnaires, tandis que PSA distribuera à ses porteurs sa participation de 46% dans l'équipementier automobile Faurecia. Sur les trois premiers mois de 2020, FCA a accusé une perte nette de 1,69 milliard d’euros en données IFRS pour un chiffre d’affaires en baisse de 16% à 20,57 milliards d’euros. Sur une base ajustée, la perte nette s’est établie à 471 millions d’euros, tandis que le résultat opérationnel a plongé de 95%, à 52 millions d’euros. La marge opérationnelle ressort ainsi à 0,3%, en baisse de 410 points de base.
Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a annoncé mardi une perte nette au titre du premier trimestre, une période marquée par les premières répercussions économiques de la crise sanitaire, et réitéré son engagement à finaliser son projet de fusion à parité avec PSA « d’ici à la fin de cette année ou au début de 2021 ».
PSA a annoncé hier le début du redémarrage de ses usines, qui avaient été mises à l’arrêt en raison de la pandémie de coronavirus et des mesures de confinement. «Le redémarrage progressif et sécurisé de la production s’effectuera au cours des prochaines semaines avec une première vague de réouvertures partielles de l’activité industrielle entre le 4 et le 11 mai en tenant compte du contexte commercial (déconfinement, réouverture des concessions et situation commerciale de chaque modèle)», a expliqué le groupe. En France, ce redémarrage progressif débutera le 11 mai.
PSA a annoncé lundi le début du redémarrage de ses usines, qui avaient été mises à l’arrêt en raison de la pandémie de coronavirus et des mesures de confinement.
Le premier grand procès allemand contre Volkswagen lié au scandale des moteurs diesel truqués (Dieselgate), regroupant des centaines de milliers de clients, s’est formellement achevé jeudi après un accord à l’amiable qui devrait coûter plus de 750 millions d’euros au constructeur. L’association de consommateurs VZBV, qui menait la bataille judiciaire similaire à une ‘class action’ américaine, a retiré le dossier. Volkswagen a, à ce jour, accepté 235.000 dossiers de clients et leur a présenté une offre ferme pour un paiement entre 1.350 et 6.250 euros en fonction du type et de l'âge du véhicule. Volkswagen reste visé par des dizaines de milliers de requêtes individuelles en indemnisation.