La Libre Belgique raconte que la chaîne néerlandaise de supermarchés Jumbo est en train de déployer des « kletskassa », ou « caisses de bavardage », dans 200 de ses magasins. Intéressant à l’heure où les enseignes de grande distribution seraient plutôt dans une course aux caisses automatiques, voire à la disparition pure et simple des caisses. L’objectif est de prévenir la solitude en proposant des caisses où l’on peut tranquillement discuter avec le caissier ou la caissière, cette personne ayant été spécialement formée à cet accueil. Le concept arrive également en Belgique, et il paraît même que l’Hyper U de La Montagne en Loire-Atlantique et le Carrefour de Dijon l’expérimentent aussi sous le nom de « bla bla caisses ».
Neuf cents salariés de la fintech américaine Better.com ont été licenciés d’un coup lors d’un webinaire organisé sur Zoom le 1er décembre, raconte Courrier International. « Si vous êtes à cette réunion, c’est que vous faites partie des malchanceux qui vont être licenciés et que votre poste est supprimé avec effet immédiat », a déclaré Vishal Garg, le président-directeur général de la société qui vient de lever 750 millions de dollars par le biais d’un Spac (special purpose acquisition company) introduit en Bourse en mai dernier. Un moment bien choisi, quelques semaines avant Noël. Néanmoins, il faut souligner qu’une telle décision a été douloureuse pour le dirigeant. Il a même expliqué : « C’est la deuxième fois de ma carrière que je fais ça et je n’aime pas ça. La dernière fois, j’ai pleuré. »
Les représentants de grands acteurs des cryptomonnaies se sont dits ouverts mercredi à un renforcement de la régulation de cet univers, lors de leur audition devant la commission aux Services financiers de la Chambre des représentants américaine. La plateforme FTX, par exemple, est déjà sous l’autorité de la CFTC, le gendarme des produits financiers dérivés aux États-Unis, pour une partie de ses produits, de même que Coinbase, un autre acteur majeur des échanges de cryptomonnaies. Le PDG de Circle, émetteur de l’USDC, une devise numérique stable (stablecoin) dont le cours est à parité constante avec le dollar, a rappelé que son groupe allait, lui, déposer une demande de licence bancaire, ce qui le soumettrait ainsi aux régulateurs bancaires, la FDIC et l’OCC.
A la suite de la liquidation judiciaire de la néobanque Swoon, qui avait fait grand bruit l'été dernier, une action collective conjointe d’anciens clients a été lancée ce mardi, avec le soutien de l’association France conso banque, a annoncé dans un communiqué Myleo, une plateforme de mise en relation entre particuliers et avocats souhaitant mener une action collective conjointe. «Cette procédure s’adresse à toute personne ayant souscrit un contrat avec cette «néobanque» et se trouvant dans l’impossibilité de récupérer tout ou partie de son argent», précise le communiqué. Swoon ne disposait pas des agréments bancaires et autres autorisations délivrées par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) pour opérer. Le préjudice de plusieurs millions d’euros est toujours en cours d'évaluation.
La fintech tricolore Lydia a bouclé un tour de table de 103 millions de dollars (91,3 millions d’euros), revendiquant une valorisation supérieure au milliard de dollars. Les investisseurs Dragoneer et Echo Street rejoignent au capital les investisseurs historiques Tencent, Accel et Founders Future. Le fondateur de Lydia n’a pas souhaité s’exprimer auprès de L’Agefi sur ce sujet.
A la suite de la liquidation judiciaire de la néobanque Swoon, qui avait fait grand bruit l'été dernier, une action collective conjointe d’anciens clients a été lancée ce mardi, avec le soutien de l’association France conso banque, a annoncé dans un communiqué Myleo, une plateforme de mise en relation entre particuliers et avocats souhaitant mener une action collective conjointe.
Lancée en 2016, la société spécialisée dans la transparisation des fonds compte quinze clients parmi lesquels BNP Paribas Cardif ou encore CNP Assurances.
La banque en ligne de la Société Générale a annoncé jeudi un renforcement de son offre à destination des 12-17 ans. Nommée Kador à son lancement en 2018, l’offre s’appelle désormais Freedom Boursorama. Elle propose plusieurs nouveautés: carte, application, notification en temps réel pour une demande d’argent urgente à ses parents... Cette offre est en concurrence avec celles d’autres acteurs français qui ciblent les adolescents, comme la néobanque Xaalys, WeStart de ma French Bank! Boursorama revendique 340.000 clients mineurs à fin novembre 2021, en hausse de 50% en un an.
Deux jours après que le directeur général et cofondateur de Twitter Jack Dorsey a quitté ses fonctions, son autre société Square a changé de nom pour devenir Block. Le changement effectif s’effectuera autour du 10 décembre. Parmi les significations associées à ce nouveau nom, la société évoque des «communautés», une «blockchain», une «section de code» ou encore des «obstacles à surmonter». Les activités de Square, notamment Cash App, TIDAL et TBD54566975 conserveront leur nom, tandis que Square Crypto s’appellera Spiral. Square a été lancé en 2009 aux Etats-Unis pour rendre l’acceptation des paiements par carte accessible à tous, mais au fil des années, la société a développé une offre plus large autour du paiement.
La banque en ligne de la Société Générale a annoncé jeudi un renforcement de son offre à destination des 12-17 ans. Nommée Kador à son lancement en 2018, l’offre s’appelle désormais Freedom Boursorama. Elle propose une série de nouveautés : carte, application, notification en temps réel pour une demande d’argent urgente à ses parents...
Deux jours après que le directeur général et cofondateur de Twitter Jack Dorsey a quitté ses fonctions, sont autre société Square change de nom pour devenir Block. Le changement effectif s’effectuera autour du 10 décembre.
Autorité. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé qu’elle élargissait le cadre de sa supervision concernant la sécurité et l’efficacité des paiements électroniques : elle y inclut désormais les portefeuilles électroniques et les services liés aux crypto-actifs. L’institution supervisera donc les entreprises émettant ou promouvant l’usage de cartes de paiement, de virements, de prélèvements, de transferts en monnaie électronique, mais aussi de jetons de paiement numérique incluant les portefeuilles électroniques (ou wallets). Elle couvrira également les services sur crypto-actifs : l’acceptation par des marchands dans le cadre d’un réseau de cartes et l’envoi, la réception ou le paiement en crypto-actifs via un portefeuille électronique, incluant les stable coins. Les entreprises déjà sous supervision de l’Eurosystème devront intégrer ces nouveaux principes d’ici au 15 novembre 2022. Les autres auront un an pour s’y conformer à compter de la notification par la BCE de leur intégration dans ce nouveau cadre de régulation.
Le règlement européen encadrant le crowdfunding pourrait contraindre les prestataires de services d’investissement à changer de statut pour continuer à exercer.
Pascal Gauthier, autodidacte français de 45 ans et dirigeant de Ledger, numéro un mondial des portefeuilles numériques sécurisés, entre dans le Who’s Who in France 2022. Il est le premier acteur du secteur des cryptoactifs à intégrer le prestigieux dictionnaire biographique des personnalités et chefs d’entreprises.
David Marcus, à l’origine du projet de cryptomonnaie chez Facebook, est sur le départ. Celui qui est actuellement en charge du groupe F2 (Facebook Financial) chez Facebook (Facebook Pay, Novi, paiements et services financiers), et co-créateur de diem, a pris «la difficile décision de démissionner et de quitter la société à la fin de l’année», annonce-t-il mardi dans une suite de tweets. Il a pourtant un poste clé, étant en charge du groupe F2 (Facebook Financial) chez Facebook (Facebook Pay, Novi, paiements et services financiers) et co-créateur de diem, alors que Facebook pousse encore ses pions dans les services financiers. «Il y a encore beaucoup à faire juste après le lancement de Novi - et je reste toujours aussi passionné par la nécessité de changer nos systèmes de paiement et financiers», souligne-t-il, mais il se dit rattrapé par son «ADN entrepreneurial», sans en dire davantage sur ses prochains projets. Il annonce en outre qu’il sera remplacé par Stephane Kasriel, à la tête du projet Novi depuis un an. Il est passé auparavant par la start-up Upwork, et a cofondé PayPal.
Natixis Payments, la filiale de BPCE, annonce ce jeudi le lancement de Bimpli, une plateforme qui veut « réinventer » le marché des avantages salariés. Elle regroupe les solutions existantes de Natixis Payments en matière d’avantages salariés : Apetiz, Le Pot Commun, Titres Cado et Comitéo.
A la veille de la décision de lancer la construction d’un réseau de paiement européen, Martina Weimert, directrice générale de la compagnie intérimaire European Payment Initiative, explique la complexité d’un tel projet.
Les commerçants vont-ils enfin ne plus subir pieds et poings liés les frais facturés par les réseaux de cartes ? Voilà qu’Amazon passe à l’action pour se libérer de ces coûts excessifs : le géant du commerce par internet a demandé à ses clients de ne pas utiliser les cartes Visa au Royaume-Uni pour les transactions en Union européenne, alors que les frais sont passés de 0,3 % à 1,5 % depuis que le Brexit a fait sauter le plafond prévu par l’Europe pour ces frais... L’annonce sonne comme une bonne nouvelle d’autant qu’elle n’est pas isolée. Amazon s’attaque aussi à Visa et Mastercard aux Etats-Unis, en proposant la solution PtoP Venmo. En Europe, les virements progressent avec l’initiation de paiement. Dommage que la mesure de rétorsion contre l’oligopole des paiements par carte vienne d’un groupe qui lui-même écrase de sa taille la vitalité du commerce de détail…
La néobanque Shine, filiale de Société Générale , installe fin novembre un «corner» au sein de Station F, le campus de start-up installé dans le 13ème arrondissement de Paris. Une quinzaine de salariés de la néobanque seront présents en permanence sur le campus, sur les 130 qui composent à ce jour l’effectif. Certains seront là pour répondre aux questions des entrepreneurs qui travaillent à Station F. La filiale de Société Générale s’engage aussi à organiser des masterclass dans l’enceinte de Station F sur différentes thématiques de développement des entreprises. L’accès à tous ces services comme aux experts de Shine est gratuit pour l’ensemble des résidents de Station F, qui abrite un millier de start-up.
Klarna a annoncé mardi avoir lancé son service «Pay now» aux États-Unis pour permettre aux clients de payer immédiatement et intégralement chez n’importe quel détaillant en ligne où son service de paiement est disponible en option. La fintech suédoise a également annoncé son intention d’introduire la carte Klarna aux États-Unis, apportant dans son escarcelle son service de paiement différé (‘Buy now pay later’ ou BNPL) dans un format de carte physique. Klarna, soutenu par le géant des paiements Visa, la société de capital-investissement Permira et la société de capital-risque Sequoia Capital, est surtout connu pour son service de BNPL «Pay in 4» aux États-Unis. Le service permet de diviser les achats en quatre paiements sans intérêt, les utilisateurs étant tenus d’effectuer un paiement toutes les deux semaines.
L’assurtech française Leocare a annoncé mardi une levée de fonds de série B de 110 millions de dollars menée par le fonds international Eight Roads et ses investisseurs historiques (Felix Capital, Ventech et Daphni), totalisant un montant de 133 millions de dollars levés cette année. Avec cet argent frais, la fintech compte proposer un contrat tout en un. Dès 2022, l’assurtech ambitionne d’accélérer son développement en Europe, en commençant par l’Espagne. Leocare ambitionne également de créer 150 emplois afin d’atteindre 240 collaborateurs fin 2022. Fondée en 2017, la néoassurance revendique plus de 3 millions d’euros de nouvelles primes par mois. En 2022, elle vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros et espère conquérir, d’ici 2025, 1 million de clients en France et en Europe.