La fintech tricolore Lydia bloque les comptes de dizaines de clients, avec à la clé des montants allant jusqu'à 100.000 euros, évoquant des doutes sur la provenance des fonds échangés, rapportait vendredi le Journal du Net. 101 clients ont rejoint un recours collectif contre la société, précise le site. Déjà à la manœuvre dans la class action contre OVH, c’est le cabinet Ziegler & Associés qui porte cette action. Spécialisée à l’origine dans les transferts d’argent instantanés entre particuliers, la licorne parisienne est désormais présente sur le marché des comptes courants, de l’épargne, des cartes de débit, du trading ou encore des cagnottes en ligne. En décembre 2021, elle annonçait avoir bouclé un tour de table de 103 millions de dollars, portant à 200 millions le total des fonds levés depuis sa création en 2013.
Circle, l’émetteur du stablecoin USD Coin, va entrer en Bourse via une fusion avec un special purpose acquisition company (Spac), le véhicule d’investissement coté Concord Acquisition. Tous deux ont bouclé leur accord de transaction, a annoncé Circle dans un communiqué jeudi. La société indique viser désormais une valorisation de 9 milliards de dollars (7,91 millliards d’euros), deux fois plus que les 4,5 milliards annoncés en juillet dernier. La fusion était censée se clôturer au quatrième trimestre 2021 mais Circle n’était visiblement pas satisfait de son accord financier initial. L’entreprise n’a pas attendu la date de résiliation du 3 avril 2022 pour l’abandonner et signer un nouvel accord.
Circle, l'émetteur du stablecoin USD Coin, va entrer en Bourse via une fusion avec un special purpose acquisition company (Spac), le véhicule d’investissement coté Concord Acquisition. Tous deux ont bouclé leur accord de transaction, a annoncé Circle dans un communiqué ce jeudi.
Haut. Le financement participatif augmente le rythme de la collecte avec une croissance de 84 % en 2021, pour 1,9 milliard d’euros. Le Baromètre Mazars-Financement Participatif France évalue à près de 5 milliards d’euros les financements réalisés depuis l’instauration de ce nouveau mode de financement dans l’Hexagone. Seul bémol, la collecte de dons baisse de 10 % à 196,8 millions d’euros. Mais les prêts-obligations, en revanche, sont multipliés par deux, dépassant 1,5 milliard d’euros, et l’investissement augmente de 73 % à 102,5 millions. Le Baromètre souligne que la diversification progressive des mécanismes de collecte (placements, privés, fonds d’investissement, souscriptions réservées…) contribue à cette tendance haussière. Et la constitution par certaines plateformes de fonds commun de placement à risques (FCPR) ou de fonds professionnels spécialisés pour accueillir de grands investisseurs illustre l’imbrication croissante entre crowdfunding et asset management.
C’est le montant de la nouvelle levée de fonds bouclée par le spécialiste français du paiement différé et fractionné, Alma. Il se répartit entre 115 millions d’euros en fonds propres et 95 millions d’euros de dettes. Outre ses investisseurs historiques (Cathay Innovation, Eurazeo, Bpifrance…), Alma accueille en plus Tencent, GR Capital et Roosh Ventures. Objectif : l’international. Déjà présente en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique, la fintech veut conquérir les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal, l’Irlande et l’Autriche. Alma compte 6.000 marchands parmi ses clients, dont les Galeries Lafayette, le Printemps ou Etam. Elle a traité un milliard d’euros de transactions en un an.
Facebook ne s’attendait sans doute pas à une telle réaction. Après avoir déploré la politique de protection de données de l’Union européenne, le groupe a prévenu : si le transfert de données personnelles aux Etats-Unis devenait impossible, Meta quitterait l’Europe. Menace ou promesse ? La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, ne s’est pas prononcée, se contentant de remarquer que la suppression d’Instagram lui donnerait 20 minutes de temps libre par jour. Et de conclure « qu’en politique, il ne faut jamais brandir la menace de son départ ». Au risque, comme Meta s’y expose, d’être pris au sérieux.
De nouvelles règles sont nécessaires de toute urgence pour donner aux banques la certitude de gérer les cryptoactifs pour le compte de gros clients qui souhaitent entrer sur ce marché, a déclaré, mardi, Debbie Toennies, responsable des affaires réglementaires de la banque de financement et d’investissement JPMorgan Chase, citée par Reuters. Le secteur des crypto-actifs est actuellement peu réglementé : il n’existe aujourd’hui aucune règle sur mesure sur le montant de capital que les banques devraient mettre de côté pour couvrir les activités du secteur. Cela laisse les banques internationales dans les limbes. Les grandes institutions comme les fonds spéculatifs et les fonds d’investissement s’intéressent de plus en plus aux cryptomonnaies et se tournent vers les banques pour agir comme intermédiaires.
Une filiale de la société de prêts de cryptomonnaies BlockFi a accepté de payer 100 millions de dollars (88,5 millions d’euros) à la Securities and Exchange Commission (SEC) et à 32 Etats fédérés. Elle réglera les frais liés à un produit de prêt de cryptomonnaies de détail qu’elle a offert à près de 600.000 investisseurs, a déclaré le gendarme boursier américain lundi. L’amende inclut 50 millions de dollars pour les régulateurs et 50 millions de dollars pour la SEC, la plus grosse amende jamais infligée par les autorités à un émetteur de cryptoactifs, a-t-il déclaré. BlockFi Lending, la filiale, a enfreint les règles en proposant un produit de prêt avec intérêt sans s’inscrire auprès de la SEC, a indiqué l’agence. BlockFi, qui n’a ni admis ni nié les conclusions de la SEC, a accepté de se conformer en proposant un produit alternatif qui sera enregistré auprès de l’autorité.
Le gendarme français des données personnelles a publié une note sur son site ce lundi, où il rappelle les enjeux du projet d’euro numérique en matière de protection de la vie privée. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) appelle aussi à un débat démocratique à ce sujet. La Banque centrale européenne (BCE) mène actuellement des expériences internes avec l’euro numérique et prévoit de commencer à travailler sur un prototype fin 2023. La Commission européenne a l’intention de proposer un projet de loi pour un euro numérique début 2023. La Cnil rappelle que les utilisateurs doivent avoir la liberté de choisir leur moyen de paiement, pour conserver, notamment, la maîtrise de la quantité de données collectées lors d’un paiement. Elle souligne aussi qu’il n’est pas certain que l’anonymat des paiements – soit «l’absence de traçage des achats effectués et de risque pour la vie privée» – sera garanti par l’euro numérique, contrairement aux espèces. Notamment parce que «les conditions d’émission et de distribution en ligne de l’euro numérique apparaissent difficilement compatibles, d’un point de vue technologique, avec un anonymat total dans l’usage».
Le gendarme français des données personnelles a publié une note sur son site ce lundi, où il rappelle les enjeux du projet d’euro numérique en matière de protection de la vie privée. La commission nationale Informatique et libertés (Cnil) appelle aussi à un débat démocratique à ce sujet.
Une filiale de la société de prêts de cryptomonnaies BlockFi a accepté de payer 100 millions de dollars (88,5 millions d’euros) à la Securities and Exchange Commission (SEC) et à 32 Etats fédérés. Elle règlera les frais liés à un produit de prêt de cryptomonnaies de détail qu’elle a offert à près de 600.000 investisseurs, a déclaré le gendarme boursier américain lundi.
Affirm a plongé de près de 21%, à 46,55 dollars l’action, en clôture vendredi. La fintech spécialisée dans les solutions de paiement a accusé une perte plus importante que prévu au dernier trimestre 2021 malgré des revenus qui ont bondi de 77% sur la période.
La fintech française Alma, spécialisée dans le paiement fractionné, annonce une levée de fonds en série C de 210 millions d’euros, dont 115 millions d’euros en equity et 95 millions d’euros en dette.
La finance décentralisée, fondée sur les usages sur blockchain, montre ce que pourrait être la finance débarrassée de ses contraintes mais pas de ses risques.
C’est le taux de fraude constaté sur les paiements par carte à distance au premier semestre 2021. Un plus bas historique, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France. Il a perdu 2,5 points de base (0,174 % en 2020) et connaît ainsi sa plus forte baisse grâce au déploiement de l’authentification forte systématique toujours en cours depuis fin 2019. Les transactions passant par le protocole 3DSecure avec authentification forte affichent un taux de fraude de 0,109 %, contre 0,057 % pour les transactions 3DS faisant l’objet d’une évaluation du risque sans authentification forte, preuve que les dispositifs antifraude bien pilotés sont efficaces.
Mastercard dispose assurément d’une montagne de données concernant les utilisateurs de ses cartes. Agrégées et anonymisées, cela va sans dire, le groupe a scruté les ventes au sein de son réseau liées au sport. D’après l’étude du Mastercard Economics Institute, les dépenses 2021 en articles et services de cyclisme, tennis et golf (autant de disciplines compatibles avec les règles de distanciation physique, note Mastercard) « ont dépassé les niveaux observés avant la pandémie ». Les achats par carte bancaire au niveau européen ont progressé de 2,5 % l’an dernier par rapport à 2019. Le groupe ne manque pas de rappeler qu’il sera, au cours des prochains mois, parrain de grandes compétitions, comme la Ligue des Champions de football, Roland-Garros ou la Coupe du monde féminine de rugby.
L’année 2021 s’avère particulièrement riche pour Adyen qui a traité des flux de paiement pour 516 milliards d’euros, soit une augmentation de 70% par rapport à 2020. Son revenu net est en hausse de 46% et atteint le milliard d’euros. Le bénéfice avant impôts est également en forte hausse à 630 millions d’euros (+57%). Pour Ingo Uytdehaage, directeur financier d’Adyen, «la pandémie a accéléré la croissance de l’activité, mais celle-ci est également le résultat d’un investissement de long terme dans notre technologie, de notre expansion internationale mais aussi de l’adoption croissante du commerce unifié, une tendance de fond qui permet aux marchands de piloter leurs encaissements en ligne et en magasin sur la même plateforme.» Parti de la gestion des paiements en ligne, le prestataire de services de paiement néerlandais développe depuis plusieurs années son offre pour les points de vente physique qui s’est enrichie récemment d’une gamme de terminaux de paiement Android tout-en-un. Présent dans 27 pays, Adyen a obtenu des licences bancaires aux Etats-Unis, au Japon et aux Emirats Arabes Unis. En France depuis dix ans, Adyen compte plus de 400 clients pure-players ou grandes enseignes, dont Monoprix, Go Sport ou Boulanger.
La fintech allemande Vivid Money, lancée en juin 2020 sur le marché allemand, annonce une levée de fonds en série C de 100 millions d’euros, menée par Greenoaks Capital avec la participation de Ribbit Capital et de SoftBank’s Vision Fund 2 - Softbank rejoint à cette occasion ses investisseurs. Ce tour de table «double la valorisation de l’entreprise, qui atteint désormais 775 millions d’euros», affirme celle-ci dans un communiqué lundi. Elle avait déjà réalisé un premier tour de table de 15 millions d’euros en novembre 2020 et un second de 60 millions d’euros en avril 2021. Son application mobile bancaire permet aux utilisateurs de dépenser, d’épargner ou d’investir depuis la plateforme. Le nombre d’utilisateurs a été «multiplié par 5 depuis la dernière levée de fonds opérée en avril 2020 pour franchir le cap des 500.000 clients», indique la fintech.