Victime d’un hack évalué à environ 100 millions de dollars le 24 juin, le Bridge Harmony, sorte de passerelle qui permet de faciliter la circulation de cryptos entre blockchain, en l’occurrence ici entre Ethereum, la Binance Chain et Bitcoin, propose d’indemniser les utilisateurs ayant perdu des crypto-monnaies avec son jeton, le ONE. Une proposition moyennement appréciée par les détenteurs du jeton puisque cette création ex-nihilo augmenterait le nombre en circulation et donc ferait baisser sa valeur. Les victimes du hack pourraient aussi se retrouver lésées, ne retrouvant pas leurs actifs d’origine, perdus dans l’attaque. Indemniser les victimes d’attaques avec son jeton est une pratique assez courante pour les bridges.
Troisième plus gros actionnaire de Coinbase derrière Brian Armstrong et Andreessen Horowitz (a16z), Cathie Wood a vendu plus de 1,4 million de ses actions Coinbase à travers trois de ses fonds pour un total d’environ 75 millions de dollars, en accusant une perte de 82%. Les actions avaient été achetées à un prix moyen de 254 dollars l’unité et revendues à 53 dollars. Mardi, l’action du géant américain clôturait à -21%, le marché réagissant à l’arrestation d’un ancien cadre accusé de délit d’initié. Depuis le début de l’année, Coinbase subit de plein fouet la baisse des cours des cryptomonnaies avec une action qui a chuté de plus de 80%. Les résultats du premier trimestre ont été décevants et l’entreprise dirigé par Brian Armstrong a annoncé mi-juin qu’elle allait se séparer de 18% de ses effectifs.
Dans un document officiel relatif à son placement sous le régime des faillites américain, Voyager Digital a accusé la plateforme FTX et Alameda research, deux structures contrôlées par le crypto- milliardaire Samuel Bankman-Fried aussi surnommé SBF, d’être des prédateurs en ne respectant pas la procédure des faillites. En réponse, SBF a accusé sur Twitter les entités en charge de la restructuration de faire volontairement traîner la procédure pour « saigner lentement à blanc les actifs gelés du client avec les honoraires de consultation [...] Vous vous souvenez de Mt. Gox ? ». Il assure que sa proposition de reprise aurait permis aux clients de Voyager de retrouver « rapidement » la valeur de leurs actifs. Dans le document, Voyager affirme que FTX et Alameda voulaient proposer à ses clients de récupérer leur mise en dollars américains pour ouvrir un compte sur la plateforme FTX.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) ont annoncé vouloir créer « un module spécifique au secteur financier du certificat de l’influence responsable lancé en 2021 par l’ARPP avec l’objectif de présenter de façon pédagogique les bonnes pratiques et les règles s’appliquant dans ce domaine ». Directement cité dans le document, le développement des cryptoactifs est visé par les deux entités qui veulent instaurer plus de transparence notamment vis-à-vis des contenus rémunérés diffusés par les « influenceurs ».
C’est le constat de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement. Toutefois la vigilance s’impose sur la progression des fraudes par manipulation.
En concluant un partenariat avec les fintechs suisse et américaine, la banque française va notamment continuer à avancer sur la conservation d’obligations et d’actions tokenisées sur la blockchain.
L’affaire remonte à avril dernier, lorsque des rumeurs faisaient état d’un potentiel délit d’initié au sein de la plateforme américaine Coinbase. Après une enquête interne menée par le géant américain de la crypto, il s’est effectivement avéré qu’un employé communiquait des informations confidentielles à des proches sur des crypto-actifs, avant que ces dernières ne soient listées sur la plateforme. C’est «Cobie», un influenceur crypto, qui avait mis en lumière cette affaire en repérant l’activité suspecte d’un portefeuille qui avait acheté certains crypto-actifs pour des centaines de milliers de dollars, un jour avant son listing sur Coinbase. L’enquête estime que les faits se seraient déroulés entre juin 2021 et avril 2022, générant une plus-value d’environ 1,5 million de dollars.
Fintech française spécialiste des solutions logicielles de paiement mobile et sans contact, Dejamobile propose une nouvelle application pour SoftPOS ou terminal de paiement électronique mobile compatible avec le réseau CB. Ce logiciel permet de transformer smartphones et tablettes Android en terminaux de paiement sans contact et donc, pour les commerçants, d’accepter les paiements par carte ou les paiements mobiles sur ces appareils, tout en préservant la sécurité garantie par les normes du Groupement CB. Ce dernier a d’ailleurs accompagné Dejamobile dans l’intégration du système d’acceptation des cartes CB dans la solution de paiement sans contact de Dejamobile. Une fois l’application installée sur le smartphone ou la tablette du commerçant, celui-ci peut accepter les paiements sans contact quel que soit le montant. Le SoftPOS permet ainsi de réduire les coûts et les contraintes d’installation et de maintenance des TPE classiques tout en apportant de la flexibilité dans les usages en magasin ou en mobilité.
C’est ce qui s’appelle le juste à temps ! Le 13 juillet dernier, les conseillers en investissements financiers ont appris officiellement que l’obligation d’évaluer l’appétence de leurs clients pour des produits de finance durable était repoussée au 1er janvier 2023. Cette règle devait être mise en œuvre pas plus tard que… le 2 août prochain. Certes, faute de détails, les acteurs se préparaient surtout à un premier pas mais quel dommage pour l’image du régulateur que ces calendriers européens tellement de guingois ! Le cas le plus criant concerne le reporting des fonds sur leur durabilité – le fameux SFDR – qui s’impose avant que les entreprises investies aient elles-mêmes l’obligation de livrer des informations sur leur politique environnementale, sociale et de gouvernance. Et la réalité semble encore plus difficile à capter quand on pense que l’accord MiCA de fin juin dernier sur l’encadrement des crypto-actifs, un marché aux mille rebondissements, sera applicable dans dix-huit mois…
BNP Paribas Securities Services vient de sélectionner deux partenaires fintechs, Fireblocks et Metaco, afin de développer une offre de conservation de titres dédiée aux actifs digitaux réglementés. La filiale titres de BNP Paribas a pour ambition de proposer à ses clients une plateforme multi-actifs, qui, quand le cadre réglementaire le permettra, offrira à ses clients une vue unique et complète de tous leurs actifs, traditionnels et digitaux.
Un document émis par les autorités en charge de la liquidation de la société révèle le manque de coopération des deux fondateurs avec les autorités et une potentielle utilisation frauduleuse des fonds.
Selon des informations de Bloomberg, la plateforme d'échange de crypto-actifs FTX ainsi que sa filiale américaine FTX US seraient actuellement en discussions pour lever de l’argent frais à un niveau de valorisation équivalent à celui de janvier dernier. A l'époque, le groupe co-fondé par Sam Bankman-Fried avait obtenu 400 millions de dollars (autant d’euros) sur la base d’une valorisation de 32 milliards et FTX US avait levé le même montant pour une valorisation de 8 milliards de dollars.
La plateforme américaine qui promettait des rendements parfois à deux chiffres à ses clients a multiplié les erreurs stratégiques pour aujourd’hui se retrouver sous le régime des faillites américain.
Selon une information de CoinDesk, la plus grande banque française a décidé de s’associer avec la firme suisse Metaco, spécialiste de la conservation des crypto-actifs et qui aide les acteurs bancaires traditionnels à s’installer dans l’écosystème crypto. Récemment, l’entreprise a annoncé avoir conclu des accords avec une autre grande banque française, la Société Générale mais aussi avec Citigroup ou encore l’espagnol BBVA.
La banque centrale néerlandaise a indiqué avoir infligé une amende au géant des crypto pour non-respect du règlement d’enregistrement de ses activités.
Celsius Network a annoncé mercredi avoir déposé son bilan à New York. La société, dont le siège social est établi dans le New Jersey, avait gelé les retraits de ses clients le mois dernier en arguant de conditions de marché « extrêmes », privant les investisseurs de tout accès à leur épargne. Dans le dossier déposé mercredi au tribunal des faillites du district sud de New York, Celsius estime son bilan entre un et 10 milliards de dollars (autant d’euros) et le nombre de ses créanciers à plus de 100.000. Sa trésorerie représente 167 millions de dollars.
Basé sur Ethereum, ce protocole veut réduire les frais de transaction et optimiser les processus en venant se brancher à des protocoles comme Aave ou Compound.
Bernard Hinault a un nouveau petit vélo. Tout juste après Cristiano Ronaldo, la gloire du cyclisme français se lance dans la course des jetons non fongibles, les NFT. Sa première collection de cinq œuvres numériques, célébrant chacune de ses victoires sur le Tour de France, sera lancée le 23 juillet (veille de l’arrivée du Tour). 156 tokens seront disponibles pour tout simplement « participer à une aventure exceptionnelle » selon ses promoteurs, car, sans rire, les passionnés posséderont « une précieuse œuvre d’art ». Avec à l’horizon des « expériences incroyables »… comme un autographe personnalisé, voire un tour de vélo privé avec le champion. Rappelons que le surnom de « blaireau » du Costarmoricain fait d’abord référence à l’agressivité de l’animal, à sa capacité à « mordre » les adversaires dans le peloton.
C’est une prise de conscience générale : l’Europe doit se doter d’infrastructures techniques propres pour éviter d’être vassalisée. Une ambition nécessaire mais difficile.
Bridge, la version B2B de Bankin’, l’agrégateur de comptes bancaires repris par Casino en mars dernier, lève 20 millions d’euros auprès de Truffle Capital et du groupe BPCE. Il comptee renforcer son offre d’initiation de paiement, ou paiement de compte à compte, et de renforcer son expansion internationale en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et au Royaume-Uni. La somme servira aussi à perfectionner sa technologie d’enrichissement de données pour les métiers de la trésorerie, de la comptabilité et du crédit.
Sans frais. Yavin, solution d’encaissement en magasin pour terminaux de paiement Android, s’allie à Linxo Connect, établissement de paiement proposant des interfaces de programmation (API) d’initiation de paiement (groupe Crédit Agricole), afin de composer une offre de paiement par virement instantané en point de vente. Le commerçant saisit le montant à encaisser sur le TPE Yavin qui génère un QR Code. Celui-ci est scanné par le smartphone du client et fait apparaître une liste de banques. Le client choisit son établissement et s’authentifie sur son application bancaire. Il n’a plus qu’à valider le montant, et le commerçant reçoit les fonds en quelques secondes. Le paiement est instantané et garanti, et surtout gratuit pour le commerçant car Yavin ne prélève pas de commission sur les transactions. En outre, il n’est pas soumis aux plafonds de paiement par carte. Le virement open banking peut entrer en magasin.
Les effets systémiques de la chute du stablecoin de Terra-Luna, début mai, ont mis en lumière les pratiques risquées, voire douteuses, de nombreux acteurs centralisés.