Paiement. Destinée aux banques clientes de Finastra, une nouvelle offre de Banking-as-a-Service développée en partenariat avec Visa vient d’être lancée afin de proposer des paiements transfrontaliers plus rapides. Un bénéfice rendu possible par l’intégration de Visa Direct, qui permet d’effectuer des paiements en temps réel avec les cartes éligibles. Face à une concurrence grandissante sur les paiements internationaux, avec de nouveaux acteurs, de nouvelles réglementations et technologies, les banques qui souhaitent proposer rapidement un service de meilleure qualité pour les paiements internationaux pourront se connecter à la plateforme de développement ouverte de Finastra et accéder au PaymentsHub qui intègre Visa Direct. Ainsi, Finastra et Visa espèrent aider les banques à fidéliser leurs clients grâce à une offre de paiement digital « rapide, transparente et rentable ».
Lors d’une table ronde au Louvre, la BCE et la Fed ont souligné la nécessité de ne pas se laisser distancer par le développement de l’écosystème crypto. Mais n’ont pas prôné les mêmes approches.
Selon un communiqué de presse publié par Celsius Network mardi, Alex Mashinsky a démissionné de son poste de directeur général avec effet immédiat. «Je continuerai à me concentrer sur mon travail pour aider la communauté à s’unir derrière un plan qui offrira le meilleur résultat à tous les créanciers», a-t-il déclaré. Il a cofondé en 2017 l’entreprise de prêts en cryptoactifs qui avait connu une ascension fulgurante en gérant jusqu’à 25 milliards de dollars d’actifs pour le compte de 1,7 million de clients. Mais la chute de l’écosystème Terra-Luna combiné à une gestion hasardeuse ont accentué les difficultés économiques de Celsius Network qui a bloqué les retraits, échanges et transferts entre comptes le 13 juin, avant de se placer sous le régime des faillites américain un mois plus tard. L’entreprise affiche aujourd’hui un déficit de 2,85 milliards de dollars.
La plateforme cofondée par Samuel Bankman-Fried, d’abord éconduite en juillet, a finalement remporté la mise, doublant Binance entré en lice entretemps.
Fondée en 2019, la fintech Joompay a annoncé mardi avoir dépassé le cap des 250.000 utilisateurs en Europe. Ces derniers peuvent ouvrir un compte en ligne en quelques minutes, obtenir une carte de paiement Visa et commencer immédiatement à économiser sur leurs achats auprès d’une sélection de vendeur, tels que la ‘marketplace’ Joom. La fintech a également conclu un partenariat avec Banking Circle, une banque de paiements de nouvelle génération qui permettra à Joompay d’accéder à des solutions de paiements locales à destination de ses clients commerçants.
L’entreprise spécialisée dans la commercialisation de logiciels informatiques dans la blockchain Veritaseum a déposé une action en justice le 22 septembre visant Coinbase, la plateforme d’échanges de cryptomonnaies cotée en Bourse. Elle lui réclame près de 350 millions de dollars pour violation de son «Brevet 566» qui permet de réaliser des transferts de cryptoactifs. Selon la plainte, l’Office américain des brevets et des marques l’a attribué au fondateur de Veritaseum Reginald «Reggie» Middleton et au co-fondateur Mathew Bogosian le 7 décembre 2021. En juillet, l’entreprise avait publié une étude intitulée «Coinbase: Forensic Analysis & Deep Dive» dans laquelle elle émettait l’hypothèse que d’autres «plateformes d'échanges d’actifs numériques centralisées et décentralisées» avaient utilisé leur «Brevet 566» sans autorisation.
Selon le bureau des procureurs d’un tribunal à Séoul, l’un des fondateurs de l’écosystème Terra-Luna Do Kwon, qui le dirigeait au moment de sa chute, est visé par une notice rouge de l’organisation internationale de police criminelle Interpol. L’étau se resserre pour l’entrepreneur de 31 ans déjà visé depuis mi-septembre par un mandat d’arrêt émis par un tribunal sud-coréen. Depuis le krach du stablecoin de Terra-Luna L’UST début mai qui a provoqué des pertes à près de 50 milliards de dollars pour les investisseurs et un effet systémique de 500 milliards de dollars à l’ensemble du marché des cryptoactifs, Do Kwon est introuvable. Mi-septembre, la police de Singapour avait démenti les rumeurs selon lesquelles il se trouvait toujours sur son territoire où il a donné sa dernière interview dans laquelle il reconnaissait avoie eu «tort» après l’effondrement de l’UST.
Le réglementation européenne MiCa (Market in Crypto-assets) destinée à encadrer les cryptoactifs pourrait finalement intégrer les NFT, ces sortes de titres de propriété garantissant l’unicité d’un cryptoactif dans une blockchain. Une information révélée concernant les discussions techniques autour du texte par le média Coin Desk que L’Agefi est en mesure de confirmer.
L’entreprise spécialisée dans la commercialisation de logiciels informatiques dans la blockchain Veratiseum a déposé une action en justice le 22 septembre visant Coinbase, la plateforme d’échanges de cryptomonnaies cotée en Bourse. Elle lui réclame près de 350 millions de dollars pour violation de son «Brevet 566» qui permet de réaliser des transferts de cryptoactifs.
L’entreprise américaine lancée en 2017 s’est placée sous le régime des faillites en vertu du chapitre 11, selon un document transmis aux autorités le 22 septembre. Compute North, l’un des plus grands fournisseurs de centres de données aux États-Unis pour les mineurs de cryptomonnaies et plus généralement pour les sociétés crypto, a indiqué que ses activités allaient continuer à se poursuivre «normalement» pour le moment. Selon les documents, l’entreprise devrait près de 500 millions de dollars à 200 créanciers, alors que le total de la valeur de ses actifs se situerait entre 100 et 500 millions de dollars. La violente chute du cours du bitcoin observé ces derniers mois et l’augmentation du prix de l’électricité aux États-Unis sanctionnent sévèrement de nombreuses entreprises du minage. Compute North rejoint ainsi Voyager Digital, Celsius Network, BlockFi ou encore Three Arrows Capital au rang des principales victimes de l’hiver crypto.
Nomura a annoncé le lancement de Laser Digital, une branche qui sera dédiée aux investissements dans l’écosystème crypto en se concentrant spécifiquement sur «le marché secondaire, le capital-risque et les produits pour investisseurs», précise le communiqué. La première entité opérationnelle sera Laser Venture Capital qui mettra l’accent dans ses investissements sur la finance décentralisée (DeFi), la finance centralisée (CeFi) ainsi que le Web3 et l’infrastructure blockchain. Le fonds sera basé en Suisse, «une destination avec un régime réglementaire robuste pour les actifs numériques et un bassin de talents attrayant», souligne la banque nippone.
Julien Molez, responsable innovation data et IA à la Société Générale, a pour objectif de faire progresser la maturité digitale de la banque en générant de la valeur par l’exploitation massive des données, notamment via l’intelligence artificielle.
Cette fintech propose aux entreprises une plateforme permettant à leurs fournisseurs de choisir la date de règlement et le taux d’escompte correspondant.
Tendance. La finance embarquée, ou embedded finance, pourrait doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2026 et atteindre 7.000 milliards de dollars rien qu’aux Etats-Unis, y représentant alors 10 % des transactions. C’est une étude du cabinet Bain qui le dit, tout en soulignant que les institutions financières ont intérêt à s’adapter rapidement pour rester dans la course. Car la finance embarquée est en train de changer la donne dans le rapport des particuliers, des entreprises avec les services financiers, notamment sur l’expérience utilisateur, rendue plus simple et plus fluide, mais aussi sur la réduction des risques et des coûts. Et ce en premier lieu dans les paiements et les crédits. Les fournisseurs de logiciels et d’infrastructures pour la finance embarquée devraient voir leur marché passer de 21 milliards de dollars en 2021 à 51 milliards de dollars dans quatre ans.
MNBC. Accélération en cours à la Banque centrale européenne (BCE) : la phase de prototypage d’un euro numérique sera lancée sous peu. La BCE vient d’annoncer les partenaires qu’elle a choisis pour développer des interfaces utilisateurs, précisant qu’elle n’envisage pas de réutiliser ces expérimentations lors des phases ultérieures du projet. En attendant, elle a sélectionné Caixabank pour les paiements en ligne de pair à pair, Worldline pour les paiements de pair à pair hors ligne, mais aussi EPI (European Payments Initiative) pour les paiements en magasin initiés par l’acheteur et Nexi pour les paiements en magasin initiés par le marchand, et, enfin, Amazon pour les paiements de e-commerce. Un choix étonnant à l’heure où la souveraineté européenne cherche à s’affirmer également dans le domaine du paiement.
Ambition. BPCE veut devenir « la fintech de référence sur le marché des paiements en Europe » en rapprochant deux des jeunes pousses acquises en 2017 : Payplug, spécialiste du paiement en ligne pour les petits commerçants, et Dalenys, qui s’adresse aux grands commerçants. Réunies sous la marque Payplug, les deux fintechs représenteront 10 milliards d’euros de transactions en 2022, près de 400 collaborateurs et 20.000 PME clientes ainsi que des grands groupes comme Maisons du Monde ou Veepee. Au-delà du e-commerce, les deux acteurs ont développé le paiement omnicanal, intégrant les points de vente, ce qui simplifie les parcours utilisateurs et améliore la sécurité des transactions. Ensemble, elles pourront renforcer pour les commerçants de toutes tailles et pour leurs clients les parcours de paiement sans couture, le paiement fractionné garanti ou le paiement mobile. Et faire de BPCE Digital & Payments un incontournable du paiement digital en France.
Malgré la lourde dépréciation de l’actif, MicroStrategy continue de fonder sa gestion de trésorerie sur la reine des cryptomonnaies. Selon un document transmis le 20 septembre à la SEC (Securities Exchange Commission), l’entreprise cotée a acquis 301 nouveaux bitcoins pour 6 millions de dollars au prix de 19.851 dollars l’unité. L’entreprise incarnée par son cofondateur Michael Saylor, qui a récemment quitté ses fonctions de PDG pour se «concentrer davantage sur bitcoin» toujours chez MicroStrategy, totalise désormais dans ses caisses plus de 130.000 bitcoins, acquis pour un total de 3,98 milliards de dollars à un prix moyen de 30.639 dollars.
Malgré la lourde dépréciation de l’actif, MicroStrategy continue de fonder sa gestion de trésorerie sur la reine des cryptomonnaies. Selon un document transmis le 20 septembre à la SEC (Securities Exchange Commission), l’entreprise cotée a acquis 301 nouveaux bitcoins pour 6 millions de dollars au prix de 19.851 dollars l’unité.
Le dépositaire permettra aux sociétés de gestion de proposer des fonds professionnels de droit français gérés activement et investis en cryptomonnaies.
La plus grande Bourse technologique au monde a annoncé qu'elle va proposer la conservation sur le bitcoin et l'ether pour le compte de ses clients institutionnels.
C’est Evgeny Gaevoy, le fondateur du courtier Wintermute qui a annoncé sur Twitter que son entreprise avait été victime d’un hack sur ses activités de finance décentralisée (DeFi). Les activités de finance centralisée et de gré-à-gré n’aurait pas été affectées par l’attaque. Evgeny Gaevoy a assuré que Wintermute «restait solvable» et que le reste des fonds «était en sécurité». Le montant de ce piratage le place à la 7ème place des plus importants selon le classement du média Rekt, l’une des références en la matière.
La plus grande Bourse technologique au monde va proposer de la conservation d’actifs numériques pour le compte de ses clients institutionnels pour le bitcoin et l’ether, la crypto-monnaie native du réseau Ethereum. D’abord révélée par le média The Block, l’information a été confirmée par le Nasdaq dans un communiqué. «La demande des investisseurs institutionnels pour s’engager dans les actifs numériques a augmenté ces dernières années, et Nasdaq est bien positionné pour accélérer une adoption plus large et stimuler une croissance durable», a déclaré Tal Cohen, vice-président exécutif et responsable des marchés nord-américains.
C’est Evgeny Gaevoy, le fondateur du courtier Wintermute qui a annoncé sur Twitter que son entreprise avait été victime d’un hack sur ses activités de finance décentralisée (DeFi). Les activités de finance centralisée et de gré-à-gré n’aurait pas été affectées par l’attaque. Evgeny Gaevoy a assuré que Wintermute «restait solvable» et que le reste des fonds «étaient en sécurité».
Ils étaient 54 candidats au départ. Finalement, la Banque centrale européenne a retenu cinq entreprises pour participer au prototypage de son euro numérique. Selon le communiqué de la BCE, l’espagnole CaixaBank sera en charge des paiements pair-à-pair en ligne, le Français Worldline s’occupera des paiements pair-à-pair hors ligne. La fintech italienne Nexi travaillera sur les paiements en point de vente et l’EPI (The European Payments initiative), un consortium de banques européennes s’occupera des paiements au point de vente initiés par le payeur. La BCE a également choisi le géant américain Amazon qui sera en charge des paiements électroniques pour le commerce. L’ambition politique de la Banque centrale européenne est de rendre plus interopérables les systèmes de paiement au sein de l’Eurosystème. La décision finale quant au lancement d’un euro numérique est attendue à l’automne 2023.