En des temps moins pacifiques, les souverains faisaient bouillir les faux-monnayeurs en place publique pour les punir du crime de lèse-majesté. De nos jours, ceux qui contestent le privilège de battre monnaie n’encourent plus, fort heureusement, le supplice de la chaudière ; ils sont au contraire fêtés comme des visionnaires. Le péril qu’ils font courir aux Etats ou aux banques centrales, à l’image de Facebook avec son projet libra dévoilé le 18 juin, n’en est pas moins grand.
Les fintech françaises ont récolté 354 millions d’euros de fonds via 39 opérations au premier semestre 2019, réalisant en six mois une performance proche de celle de toute l’année 2018. Le financement des start-up avait en effet atteint 370 millions d’euros l’année passée à travers 74 opérations. La taille des financements continue de progresser avec un ticket moyen passant de 5 à 9 millions d’euros. Ces opérations ont notamment concerné les fintech Wynd (72 millions d’euros), Younited Credit (65 millions d’euros), Shift Technology (53 millions d’euros), Alan (40 millions d’euros) et Lunchr (30 millions d’euros). Si le secteur du paiement et du financement continue à représenter 54% des fonds levés, de nouveaux métiers émergent tels que l’Assurtech (13 %), la Blockchain (5 %) et la Regtech (4 %), d’après KPMG.
Les fintech françaises ont récolté 354 millions d’euros de fonds à travers 39 opérations au premier semestre 2019, selon une étude du cabinet KPMG publiée mercredi. Cela signifie qu’elles ont réalisé en six mois une performance proche de celle de toute l’année 2018. Le financement des start-up avait en effet atteint 370 millions d’euros l’année passée à travers 74 opérations.
Le gouvernement français, par la voix de son ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, souhaite que le G7 encadre Libra, la cryptomonnaie créée par Facebook. «J’ai demandé aux gouverneurs des banques centrales des sept pays membres du G7 de nous faire un rapport pour la mi-juillet [...] pour qu’ils nous disent ‘voilà les garanties qu’il faut fixer sur ce projet de monnaie’», a expliqué le ministre sur Europe 1. Bruno Le Maire juge nécessaire de protéger les consommateurs, car «cet instrument de transaction va permettre à Facebook d’accumuler à nouveau des millions et des millions de données. Ça me renforce dans ma conviction de réguler les géants du numérique, de s’assurer qu’ils ne se trouvent pas dans une situation monopolistique».
Eurazeo Growth a apporté la moitié des fonds. La fintech spécialisée dans l’automatisation de la gestion de paie pour PME compte passer de 3.000 à 10.000 clients en 3 ans.
La société d’investissement Eurazeo Growth a annoncé lundi sa prise de participation minoritaire dans lafintech Payfit à hauteur de 35 millions d’euros. Cette opération a été réalisée dans le cadre d’un tour de table de 70 millions d’euros aux côtés de Bpifrance et des investisseurs historiques, First (ex-Otium Venture), Accel et Xavier Niel.
Smart Lenders AM, société de gestion spécialisée dans l’investissement en prêts en ligne (crowdlending) aux États-Unis et en Europe, a passé le cap des 500 millions de dollars prêtés. L’entreprise dispose de portefeuilles de prêts aux consommateurs et aux TPE/PME. Par ailleurs, un fonds dédié au financement des PME européennes sera lancé dans les prochaines semaines.
Iliad a investi dans le projet de cryptomonnaie de Facebook, rapporte le quotidien Les Echos sur son site internet. Selon le journal, le montant de l’investissement s'élève à environ 10 millions de dollars. Iliad serait le seul acteur français ayant participé au financement du projet, baptisé Libra. « Ce ticket permet de disposer d’une place au sein de la fondation suisse créée par Facebook pour réunir tous les investisseurs du projet. Surtout, ce ticket permet à Xavier Niel de disposer d’un noeud (serveur) de la blockchain de la future cryptomonnaie », expliquent les Echos.
Smart Lenders AM, société de gestion spécialisée dans l’investissement en prêts en ligne (crowdlending) aux États-Unis et en Europe, a annoncé avoir passé le cap des 500 millions de dollars prêtés. L’entreprise dispose de portefeuilles de prêts aux consommateurs et aux TPE/PME.
Axel Springer a pris une participation minoritaire de 44,4 % au capital du robo advisor allemand Oskar, a appris NewsManagers. L’opération a été réalisée via sa filiale Finanzen.de, une plate-forme génératrice de leads financiers et d’assurances en Allemagne. «La coopération entre Finanzen et Oskar est en ligne avec notre stratégie d’offrir à nos clients une gamme de services complète allant d’une recherche indépendante d’informations jusqu’au processus d’investissements», a expliqué à NewsManagers un porte parole du groupe.
Lanéobanque allemande a annoncé ce jeudi avoir passé le cap des 3,5 millions de clients à travers ses 24 marchés européens. Fin 2018, elle revendiquait 2,3 millions de clients, ce qui correspond à une hausse de 52% de sa base de clientèle de janvier à juin. N26 gèrent désormais un volume de transactions de 2 milliards d’euros. Elle compte 1.300 employés répartis entre son siège berlinois, ses hubs de Barcelone et Vienne et ses bureaux à New-York et Sao Paulo.
La fintech Finexkapa annoncé mercredi avoir bouclé une levée de fonds de 39 millions d’euros. Les fonds proviennent notamment d’une injection en fonds propres de 7 millions d’euros de Chenavari Investment Managers, nouvel entrant au capital, et de deux actionnaires existants, le fonds de capital-risque Black River Ventures et le family office britannique Somerston. Lancée en 2012, la fintech spécialisée dans le financement digital de trésorerie pour les TPE/PME et les indépendants a déjà octroyé près de 300 millions d’euros de financement à 1.800 clients.
La néobanque Revolut a annoncé officiellement, mercredi, la prise en charge d’Apple Pay dans seize pays européens: l’Hexagone, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Allemagne, la République tchèque, l’Espagne, l’Italie, la Suisse, l’Irlande, la Belgique, l’Autriche, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande et l’Islande. Les clients Revolut de tous ces pays ont maintenant la possibilité d’enregistrer leurs cartes au sein de l’application Wallet de leur iPhone, et donc de payer directement avec leur téléphone.
La fintech Finexkapa annoncé ce mercredi avoir bouclé une levée de fonds de 39 millions d’euros. Les fonds proviennent notamment d’une injection en fonds propres de 7 millions d’euros de Chenavari Investment Managers, nouvel entrant au capital, et de deux actionnaires existants, le fonds de capital-risque Black River Ventures et le family office britannique Somerston. 32 millions d’euros serviront, par ailleurs, à la croissance du véhicule d’investissement destiné aux professionnels pour financer les factures des clients du groupe.
Jeudi 6 juin, la plateforme Feefty a fait son apparition dans l’univers des fintech françaises. La jeune pousse se présente comme la première plateforme 100% digitale spécialisée sur les produits structurés. Feefty entend «disrupter» cette classe d’actifs quireprésente90 milliards de collecte à échelle européenne dont 13 milliards sur le sol Français. La plateforme a été créée parJulien Marette,Grégory Vial,Guillaume Dumans etMarc Antoine Fonné. « Nous sommes partis d’un constat simple : la digitalisation de l’industrie financière touche tous ses secteurs mais très peu encore les activités de marché. Si on regarde de plus près le marché des produits structurés et tout particulièrement sa distribution, elle n’a presque pas évolué sur les 20 dernières années » explique Julien Marette, co- fondateur de Feefty. La plateforme dispose d’unmoteur de recherche dynamique qui permet d’accéder en instantané à plusieurs centaines de milliers de produits indexés sur les principaux sous-jacents de marché. L’outil permet également de créer sur mesure et en totale autonomie le produit le plus adapté à ses besoins en bénéficiant du conseil et de l’accompagnement d’une équipe de professionnels.La plateforme met à disposition une interface de suivi, totalement gratuite, de son propre portefeuille de produits. La rémunération de la plateforme a été fixée à 0,50% des montants traités.
Le groupe japonais Softbank est en discussions pour investir dans la fintech brésilienne Nubank, selon Reuters. Tous deux en sont aux discusions préliminaires. Softbank pourrait investir jusque un milliard de dollars (890 millions d’euros) dans Nubank, la valorisant 10 millards, selon le blog financier Vox. Depuis son lancement il y a cinq ans, Nubank a déjà levé 400 millions de dollars lors de sept tours de table auprès d’investisseurs tels que Sequoia Capital, Kaszek Ventures, Tiger Global Management et Tencent. Elle compte 8,5 millions de clients au Brésil.
Le Conseil de stabilité financière (FSB) a remis hier aux ministres du G20 Finance qui se tient à Fukuoka les 8 et 9 juin un rapport sur les risques liés aux «technologies financières décentralisées» de type registres distribués ou plates-formes «peer-to-peer». Partant du principe que ces technologies réduisent le besoin d’intermédiaires, il met en gard sur les risques de : concentration de la propriété ou de l’exploitation des infrastructures, procyclicité liée à la prise de risque décentralisée, incertitude quant à la responsabilité juridique, à la protection du consommateur et à la résolution de ces structures. «Un système financier plus décentralisé peut renforcer l’importance d’une approche de la réglementation par activités, en particulier lorsqu’il s’agit de services difficiles à associer à des entités et/ou à des juridictions spécifiques.» Ces préoccupations doivent donc continuer à faire l’objet d’un examen approfondi des autorités et d’un dialogue élargi avec toutes les parties prenantes.
A l’occasion du Forum de la gestion privée organisé par l’Agefi, Niall Bellabarba, director international de la fintech allemande Elinvar, a commenté l'évolution du rôle du conseiller privé au regard de la révolution digitale. Il a également annoncé l’arrivée d’Elinvar en France.
Depuis le 1er janvier 2019, le forfait social a été supprimé sur l’intéressement pour les entreprises de moins de 250 salariés. Seulement 17 % des salariés qui travaillent dans des TPE-PME ont accès à un plan d’épargne salariale : il s’agit là d’un très bon argument pour le chef d’entreprise afin de basculer dans ce partage de valeur, que les grandes entreprises se sont déjà approprié. Selon moi, le salarié est un peu le parent pauvre de l’épargne salariale : il faut l’accompagner dans sa gestion. On ne peut pas juste lui donner des supports et lui demander de choisir, sinon on finit avec ces chiffres : on a entre 25 et 30 % des sommes versées dans les plans d’épargne qui finissent dans des fonds monétaires non rentables, à performance négative. Par conséquent, il faut les accompagner, il faut faire de l’aide à la décision. Les versements volontaires, c’est-à-dire un acte qui vient du salarié, sont en hausse en 2018, selon l’Association française de la gestion financière, donc cela prouve que des salariés ont tendance à bien se les approprier et à comprendre que c’est une poche du patrimoine qu’il faut utiliser. Et pour que ces chiffres continuent de croître, cela nécessite d’être au contact des salariés.
Worldline et Ingenico ont clôturé en hausse de 7,20% et 3,62%, respectivement, mercredi, en réaction à des informations de presse évoquant un rapprochement avec l’italien Sia. Selon Il Sole 24 Ore, la société d’infrastructures et de services technologiques pour les institutions financières Sia étudie plusieurs options «qui mènent toutes à un mariage paneuropéen». Parmi les candidats potentiels à ce rapprochement figurent les français Worldline et Ingenico, précise le journal. Contactée par l’Agefi-Dow Jones, une porte-parole de Sia n’a pas souhaité faire de commentaire.
Worldline et Ingenico ont gagné 7,20% et 3,62%, respectivement, mercredi, en réaction à des informations de presse évoquant un rapprochement avec l’italien Sia. Selon Il Sole 24 Ore, la société d’infrastructures et de services technologiques pour les institutions financières Sia étudie plusieurs options « qui mènent toutes à un mariage paneuropéen ». Parmi les candidats potentiels à ce rapprochement figurent les français Worldline et Ingenico, précise le journal.
La start-up britannique TrueLayer vient de lever 35 millions de dollars (31 millions d’euros) auprès de deux investisseurs asiatiques. Le géant chinois Tencent et le fonds souverain singapourien Temasek ont apporté ces fonds. La société a ainsi sécurisé 47 millions de dollars en levées en trois ans. Cet investissement lui permettra de financer son expansion en Europe, notamment en France, en Allemagne et en Italie. Selon ses derniers résultats trimestriels, elle a assuré un bénéfice record de 2,5 milliards de dollars, en hausse de 44%, rapporte Reuters. TrueLayer a été créée en 2016 par Francesco Simoneschi et Luca Martinetti : la plate-forme fournit un outil en open banking qui permet aux clients de partager ou d’agréger leurs informations financières de différents opérateurs.