Emmanuelle Nasse-Bridier, group chief credit officer, group investment & ALM, Axa Group, et Yacine Saidji, managing director, co-head of European Investing, Morgan Stanley Infrastructure Partners
La France compte 10,7 millions de personnes résidant dans les 4,5 millions de logements sociaux existants, soit 16 % du parc de logements. Moyenne d’âge de 50 ans, niveau de vie médian de 15.100 euros, les locataires sociaux sont des familles monoparentales ou des natifs de l’étranger, explique l’Insee. En Ile-de-France, c’est la petite couronne qui concentre le gros de l’effort, avec 12 % du parc social pour 6 % du total de logements en France. Un effort que l’on ne retrouve pas dans Paris intra-muros ; la Ville lumière doit rester la Ville lumière.
Quelle est la différence entre 10 % et 15 % ? Cinq points de pourcentage, allez-vous dire. Parfois, c’est plus que cela. C’est la différence entre le bruit et le signal sur les marchés actions américains, estime l’équipe de recherche sur les dérivés actions de BNP Paribas à New York. Sur la base des exemples précédents, cette différence permet d’appréhender ce qui va se passer pour l’économie et sur les marchés financiers. Seules des conditions financières neutres (un S&P à 2.500) pourraient arrêter le mouvement de hausse des taux d’intérêt de la Fed.
C’est la surévaluation des prix de l’immobilier commercial dans les sept plus grandes villes allemandes, calculée par Scope Ratings. Elle se réduit à 9 % pour les 120 villes « secondaires ». En termes réels, l’inflation immobilière est trois fois supérieure dans les grandes villes, une dichotomie expliquée par la présence des investisseurs internationaux. Les prix sont au-dessus des niveaux supportables pour faire face à la normalisation de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Des risques de refinancement apparaîtront, indique Scope Ratings.
Jeunisme. Depuis la crise des crédits subprime, il y a plus de dix ans, les ménages américains ont réduit leur endettement. Aux Etats-Unis, ils sont même le seul agent économique à avoir réussi l’opération de deleveraging en purgeant leurs bilans des excès passés du crédit immobilier. Un type de crédit, cependant, n’a pas suivi cette tendance, ce sont les crédits étudiants. Ils ont même flambé, passant d’un stock de 400 milliards de dollars en 2006 à 1.500 milliards aujourd’hui, indique un document de Standard & Poor’s (S&P). Ce quadruplement fait que la dette étudiante représente désormais 11 % de l’endettement total des ménages américains (3 % en 2003). Près de 80 % des « étudiants endettés » disposent de revenus inférieurs à 39.000 dollars (36 % ont des revenus inférieurs à 10.000 dollars). Plus surprenant, 13 % des individus de la tranche d’âge 55-64 ans et un quart de la tranche 45-54 ans remboursent un prêt étudiant. Ce taux monte à 45 % pour les moins de 35 ans. Pour les analystes de S&P, le gonflement de la dette étudiante explique pourquoi l’accès à la propriété de la génération des millennials est à un niveau bien en deçà de celui qui prévalait pour les générations précédentes. Avec la baisse des taux d’intérêt, le service de la dette ne constitue pas un problème pour ce type de prêts, estime S&P, qui évalue l’impact sur la croissance du PIB à moins de 0,1 point de pourcentage l’an. Pas de danger pour ce type de dette attribuée à taux fixe et garantie par l’Etat américain.
Si Donald Trump cite le méga contrat de vente d’armes à l’Arabie saoudite conclu l’an dernier pour 110 milliards de dollars (97 milliards d’euros), promettant «500.000 emplois», un document interne de Lockheed Martin table sur moins de 1.000 postes créés. Lockheed prévoit que cet accord pourrait créer près de 10.000 nouveaux emplois en Arabie saoudite, tout en maintenant occupés 18.000 salariés américains déjà en poste. Un autre gros fabricant d’armement, Raytheon, évoque 10.000 emplois maintenus aux Etats-Unis, et peu créés. Selon les calculs de Reuters, 20.000 à 40.000 emplois durables ou nouveaux pourraient créer entre 64.00 et 128.000 emplois dans les industries connexes.
La confiance du consommateur américain demeure à son plus haut niveau depuis septembre 2000, à 137,9, alors qu’il était attendu à 136,0, selon l’enquête mensuelle du Conference Board, l’organisation patronale. Toutefois, l’indice de septembre a été révisé en baisse à 135,3 contre 138,4 en première estimation. La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle s’est établie à 172,8, en hausse par rapport à septembre. Celle des anticipations s’est inscrite à 114,6 contre 112,5 en septembre.
Douglas Flint, ancien président de HSBC, rejoindra le 1er novembre le conseil d’administration de Standard Life Aberdeen, pour en prendre la présidence à compter du 1er janvier 2019, une fois obtenu le feu vert des autorités. Le premier gestionnaire d’actifs britannique coté a ainsi trouvé un successeur à l’actuel président Gerry Grimstone, dont il avait annoncé en février le départ l’an prochain.
La République des Seychelles est le premier État à émettre une « obligation bleue » (« blue bond »), à 10 ans, un nouveau titre destiné à financer des projets marins et de pêche durables. L’assureur britannique Prudential Financial et les sociétés américaines d’investissement à impact Nuveen et Calvert Impact Capital sont les premiers souscripteurs qui ont permis à l’archipel de lever 15 millions de dollars qui doivent permettre d’aider à l’extension des aires marines protégées, à l’amélioration de l’utilisation des pêcheries prioritaires et au développement de l’économie maritime des Seychelles. Après le tourisme, le secteur de la pêche est la deuxième industrie du pays employant 17% de la population et réalisant 95% des exportations. La Banque Mondiale a aidé l’État à structurer cette émission et lui a apporté une garantie partielle de 5 millions de dollars. En outre, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) apporte 5 autres millions de dollars sous forme d’un prêt préférentiel pour couvrir une partie du paiement des coupons, permettant d’abaisser le taux effectif des coupons de 6,5% à 2,8% pour les Seychelles. La Banque Mondiale espère que cette émission puisse servir de modèle pour le développement d’autres petites îles et des pays côtiers. L’institution a lancé la première «blue bond» en septembre 2018 pour 95 millions d’euros pour une maturité de 7 ans dans le cadre de la Semaine mondiale de l’eau qui se tenait fin août à Stockholm. Les investisseurs institutionnels suédois ont été les principaux souscripteurs. TV
A l’occasion du deuxième comité interministériel de la transformation publique, le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé vouloir mettre en œuvre une nouvelle politique immobilière, nous apprend Business Immo. Concrètement, il s’agirait de sortir «d’une gestion purement administrative et internalisée» en confiant la gestion de certaines parties du parc immobilier de l’État à des foncières. Ces structures pourraient prendre en charge certaines des nouvelles priorités assignées à la politique immobilière de l’État, soit la gestion en «syndic» des sites multi-occupants comme les cités administratives ; la valorisation locative de biens «devenus inutiles, afin de mieux assurer le financement de la politique immobilière de l’État, tout en défendant les intérêts patrimoniaux de l’État et en conservant des actifs» et la gestion du parc résidentiel social de l’État. Les relations des foncières avec les occupants, leur modèle économique de même que l’ouverture à des partenaires extérieurs seront définies d’ici la fin de l’année 2018. En parallèle, de nouveaux outils incitatifs seront mis à disposition des gestionnaires. Le gouvernement étudiera en particulier la création d’un intéressement financier «pour valoriser, par exemple, l’optimisation des espaces occupés ou leur conversion en espaces de travail collaboratifs.» L’ensemble des nouveaux outils s’intégreront dans une nouvelle gouvernance de la politique immobilière de l’État, «grâce à la simplification des instances existantes et à la création d’un conseil d’orientation de l’immobilier.» La nouvelle instance sera chargée de définir les axes stratégiques de la politique immobilière de l’État et d’assurer sa coordination avec les autres politiques publiques. Parmi les trois axes qui constitueront des priorités pour la politique immobilière de l’Etat, figurent la diversification de moyens permettant la valorisation du patrimoine. Cette dernière passera par l’occupation temporaire ou la mise en location plutôt que systématiquement des cessions. En parallèle, la rénovation des cités administratives a été décidée grâce au déploiement d’un programme de travaux d’1 Md€ sur cinq ans (2018-2022). Elle concourra également à la réalisation des objectifs énergétiques et environnementaux du grand plan d’investissement pour le secteur tertiaire. Ces décisions font suite à un triple constat du gouvernement : un essoufflement du modèle de valorisation du parc immobilier par la seule cession, le manque chronique d’entretien de ce patrimoine et le manque de cohérence entre la politique immobilière de l’État et d’autres politiques publiques.
Douglas Flint, ancien président d’HSBC, rejoindra le 1er novembre le conseil d’administration de Standard Life Aberdeen, pour en prendre la présidence à compter du 1er janvier 2019, une fois obtenu le feu vert des autorités. Le premier gestionnaire d’actifs britannique coté a ainsi trouvé un successeur à l’actuel président Gerry Grimstone, dont il avait annoncé en février le départ l’an prochain. Dans un communiqué, Standard Life Aberdeen vante l’expérience internationale du nouvel arrivant.
Fidelity International a nommé Rajeev Mittal en qualité de « managing director » pour l’Asie-Pacifique hors Japon avec effet au 16 janvier 2019, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. L’intéressé succédera ainsi à Mark Talbot, qui a quitté Fidelity International dans le courant de l’année 2018. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Rajeev Mittal supervisera l’activité de distribution de la société de gestion en Asie hors Japon et en Australie.Rajeev Mittal arrive en provenance de PineBridge Investments où il occupait depuis 2011 le poste de directeur général pour l’Asie-Pacifique. Avant cela, il a été directeur général pour l’Europe toujours au sein de PineBridge Investments.
La société de gestion Beyond Advisors, basée à Jersey, a déposé un dossier auprès de la Securities & Exchange Commission (SEC) pour le lancement du US Vegan Climate ETF, un produit qui répliquera le US Vegan Climate Index lancé par Beyond Advisors en juin 2018. Cet indice, calculé et publié par le fournisseur d’indices Solactive, est un indice des grandes capitalisations américaines, sélectionnées en fonction de principes végétaliens et selon leur degré d’implication dans la lutte contre le changement climatique. Le nouveau véhicule, qui pourrait être disponible dès le mois de janvier 2019, sera chargé autour de 0,60%.
La plateforme de gestion multi-boutique américaine Affiliated Managers Group (AMG) a publié des encours en hausse pour le troisième trimestre 2018 à près de 830 milliards de dollars à fin septembre, contre 824 milliards de dollars à fin juin 2018. Ils s’avèrent cependant inférieurs à ceux publiés en septembre 2017 (836,3 milliards de dollars). La collecte nette engrangée par AMG au cours du troisième trimestre 2018 s’est élevée à 900 millions de dollars. Nathaniel Dalton, président et directeur général d’AMG a expliqué que la collecte était tirée par la demande forte des institutionnels pour les stratégies alternatives qui a partiellement compensé la décollecte subie sur le segment actions. Dans le détail, AMG fait état d’une collecte de 4,5 milliards de dollars sur les stratégies alternatives entre juillet et septembre 2018 tandis que les stratégies actions ont décollecté à hauteur de 3,7 milliards de dollars sur la même période. Les flux sortants au cours du troisième trimestre proviennent majoritairement des clients particuliers d’AMG (-4,9 milliards de dollars) alors que la collecte est estimée à 5,7 milliards de dollars chez les institutionnels et 100 millions de dollars chez les clients fortunés.En outre, au cours de ce troisième trimestre, AMG a dégagé un revenu net de 124,9 millions de dollars, en baisse sur l’année écoulée (125,4 millions de dollars en septembre 2017). Sur les neuf premiers mois de 2018 en revanche, le revenu net du gérant américain a connu une hausse d’une vingtaine de millions de dollars, atteignant 394,9 millions de dollars au 30 septembre 2018 contre 374,2 millions de dollars à la fin du mois de septembre 2017.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé ce 29 octobre la mise en place d’une initiative qui a pour objectif d’accélérer la croissance des entreprises détenues par des femmes. La communauté des «Cheffes de file» réunira, sur invitation, des entrepreneures de différentes régions du Québec, «qui se démarquent par leurs réalisations et leur leadership et qui sont à la tête d’une entreprise solide et prometteuse», selon un communiqué. Les Cheffes de file rassemble une cinquantaine de femmes qui jouent un rôle décisionnel et qui sont actionnaires d’une entreprise dont le chiffre d’affaires oscille entre cinq et vingt millions de dollars. L’initiative vise à favoriser le codéveloppement et l’échange de meilleures pratiques entre entrepreneures qui partagent des réalités et des objectifs similaires. Le but est d’alimenter leurs réflexions stratégiques, leur permettre de saisir les leviers de croissance à leur portée et générer de la création de valeur au sein de leur entreprise. "À la Caisse, nous avons la forte conviction que pour générer de la richesse, les entreprises du Québec doivent poursuivre leurs efforts en matière de croissance et d’internationalisation et que nous avons besoin davantage de femmes à la tête d’entreprises prometteuses. Au cours des derniers mois, nous avons pris le pouls des besoins et des défis des entrepreneures. Elles nous ont clairement exprimé leur souhait d’être alimentées en contenu, d’être exposées à des experts et d’échanger sur les meilleures pratiques afin d’accélérer l’expansion de leur entreprise. Nous les avons écoutées en créant une initiative sur mesure», explique Michèle Boisvert, première vice-présidente, Rayonnement des affaires à la Caisse, citée dans un communiqué..
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco vient de recruter Mitchelle Zhou en provenance de BlackRock afin de diriger ses activités commerciales en Chine, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressée est nommée « general manager » à Shanghai et remplace Michael Lu. Selon une porte-parole de Robeco cité par Asian Investor, Mitchelle Zhou sera initialement basée à Hong Kong avant de s’installer à Shanghai au début de l’année 2019 où elle supervisera la société WFOE (wholly foreign-owned entreprise) établie par Robeco en 2016. Mitchelle Zhou était depuis novembre 2015 « director » au sein de l’équipe en charge des clients institutionnels chinois chez BlackRock, société qu’elle a quittée en juillet 2018. Avant cela, elle a officié chez Legg Mason et BNP Paribas Investment Paribas.
Standard Chartered a annoncé avoir obtenu la première licence permettant à des groupes non chinois de proposer des services de conservation aux fonds et gérants locaux. «Nous avons fait partie du premier groupe de banques à offrir en 1992 des services de conservation onshore sur les actions de classe B, et depuis nous avons été activement impliqués dans l’ouverture des marchés de capitaux chinois», a commenté Jerry Zhang, la patronne de Standard Chartered en Chine. La banque est présente dans ce pays depuis 160 ans. Le marché chinois, actions et obligations comprises, représente près de 20.000 milliards de dollars (17.534 milliards d’euros).Outre les services de conservation, StanChart proposera également d’autres services liés à l’administration de fonds, à la compliance ainsi qu’aux aspects comptables et juridiques.
La banque privée allemande Berenberg, basée à Hambourg, veut davantage imbriquer les activités de gestion de fortune et de banque d’investissement afin d’accroître les encours en gestion de fortune, a déclaré à Bloomberg, Dirk Wehmhoener, qui va désormais assumer seul la direction de la division «wealth management». Anela Mueller-Valkyser, co-responsable de la gestion de fortune aux côtés de Dirk Wehmhoener depuis le début de l’année, a récemment quitté Berenberg pour raisons personnelles, indique Bloomberg."Notre objectif est de croître plus vite que le marché dans nos activités allemandes de gestion de fortune», a affirmé Dirk Wehmhoener. Une coopération plus étroite avec les banquiers d’investissement maison devrait contribuer à favoriser cette croissance. «S’il y a une opération en cash au terme d’une transaction, nos collègues du wealth management devraient être impliqués. Si, par exemple, une famille vend sa société, elle devrait pouvoir investir le produit de cette vente chez Berenberg», explique le responsable.Cela dit, Dirk Wehmhoener n’envisage pas d’accroître les encours par le biais d’opérations d’acquisitions. «Nous avons toujours fait de la croissance organique et nous avons eu de bons résultats par ce moyen», a-t-il indiqué. Dans de nombreuses acquisitions, a-t-il ajouté, «ce que vous obtenez ne sont pas nécessairement les perles, mais plutôt les restes»
Le gestionnaire d’actifs allemand MEAG, filiale du réassureur Munich Re a annoncé, hier, la nomination de Wolfgang Wente en qualité de « managing director » au sein de MEAG Munich Ergo Kapitalanlagegesellschaft. La nomination sera effective à compter du 1er janvier 2019. L’intéressé sera en charge de la division Real Estate Fund Management, dédiée à la gestion des fonds immobiliers pour les clients institutionnels.Wolfgang Wente, 54 ans, a débuté sa carrière en 1992 chez BDO Deutsche Warentreuhand. Depuis 1997, il a occupé plusieurs postes à responsabilités dans le domaine de la gestion d’actifs au sein du groupe Munich Re, en charge de l’immobilier, d’abord au sein d’Ergo Trust puis chez MEAG.
La boutique espagnole de gestion d’actifs Horos Asset Management (Horos AM) a décidé de prendre à sa charge les coûts de la recherche liés à la directive Mifid II à partir du mois de novembre, rapporte le site InvestmentEurope. « Parmi les deux options proposées par Mifid II concernant les coûts de la recherche, nous avons décidé de les absorber afin d’exempter nos clients de ces frais », a expliqué José Maria Concejo, directeur général de Horos AM. La société, qui propose deux fonds actions et un fonds de pension, affiche actuellement 38 millions d’euros d’actifs sous gestion.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Tressis Gestion a obtenu le feu vert de la CNMV, le régulateur financier local, afin de procéder à la fusion-absorption du fonds Adriza International Opportunities au sein du fonds Adriza Global, selon le site internet de la CNMV. Le fonds Adriza International Opportunities était géré par Daniel Lacalle, chef économiste au sein de Tressis, tandis que le fonds Adriza Global était géré par Jacobo Blanquer, directeur général de la société de gestion. Ce dernier continuera d’être le gestionnaire du fonds fusionné, qui totalisera un peu plus de 35 millions d’euros d’encours, sur la base des données disponibles sur le site internet de Tressis.
Niklas Nikolajsen, un promoteur précoce du bitcoin qui a créé Bitcoin Suisse il y a environ cinq ans, vient de mettre en place Nikolajsen Capital, un family office et une société d’investissement qui devrait gérer sa fortune, rapporte le site spécialisé finews. Le montant des capitaux gérés n’a pas été divulgué. Les familles fortunées qui montent leur propre family office ont généralement plus de 100 millions de dollars d’actifs, rappelle finews.Niklas Nikolajsen a investi dans le bitcoin avant même que la crypto-monnaie accède à la notoriété à 77 cents l’unité. Le bitcoin se négocie désormais autour de 6.500 dollars.Sa société Bitcoin Suisse, qui emploie environ 70 personnes, vient de déménager dans des bureaux plus spacieux.
Swisscanto Fondsleitung AG et la Banque cantonale de Zurich ont annoncé, le vendredi 26 octobre, une modification du compartiment dédié aux actions asiatiques, Swisscanto (CH) Equity Fund Asia, au sein du fonds ombrelle Swisscanto (CH) Equity Fund qui comprend également des actions européennes et des actions nord-américaines.Plus précisément, le périmètre des actions asiatiques, qui couvrait jusqu’ici l’Asie, est élargi à la région Asie-Pacifique et le fonds prend une nouvelle dénomination : Swisscanto (CH) Equity Fund Systematic Asia Pacific. Comme par le passé, les deux tiers des sociétés en portefeuille doivent avoir leur siège dans la région ou réaliser la majorité de leurs activités dans la région.
Julius Baer a annoncé, lundi 29 octobre, la création d’une nouvelle division dédiée aux gestionnaires de fortune externes et aux conseillers financiers indépendants. Philipp Rickenbacher, membre du comité directeur de Julius Baer, prend les rênes de la division Intermediaries & Global Custody. Nicolas de Skowronski le remplacera début janvier 2019 dans sa fonction actuelle de responsable de l’activité Advisory Solutions et rejoindra le comité directeur, précise la banque privée dans un communiqué."Les gestionnaires de fortune externes et les conseillers financiers sont depuis toujours des clients et partenaires appréciés de Julius Baer», commente le directeur général de la banque Bernhard Hodler, cité dans le communiqué. Selon ce dernier, ce segment «va continuer à profiter d’une demande accrue en conseils indépendants dans la gestion de fortune».Selon Philipp Rickenbacher, qui a rejoint Julius Baer en 2004, le groupe devrait être en mesure «d’augmenter sa part de marché par une stratégie ciblée». «Une amélioration de l’efficacité devrait permettre (à cette activité) de contribuer positivement aux volumes d’affaires et aux résultats», a-t-il ajouté.