Franklin Templeton a recruté Alan Bartlett en tant que directeur mondial des investissementsactions, rapporte Citywire Selector. Cette arrivée compensera le départ à la retraite de Norm Boersma à la fin de l’année, l’actuel CIO. Alan Bartlett,qui rejoindra le groupe au 1er octobre, travaillera étroitement avec Sandy Nairn, présidente du pôle actions depuis mai 2018. Le nouveau CIO actionsa récemment fondé la boutiqueGoodhart Partners et travaillait auparavant chezWestLB Mellon Asset. La société de gestion américaine a également recruté Peter Sartori en tant que gérant et responsable de l'équipe d’investissement actions asiatiques. Il occupait le même poste au sein de Nikko AM et a plus de 29 ans d’expériences dans l’investissement. Il sera basé à Singapour et reportera directement àAlan Bartlett. La firme basée en Californie accueillera également Kyle Denning en tant qu’analyste le 12 août prochain. Il travaillera aux côtés du gérant Harlan Hodes. Par ailleurs, le média britannique indique qu’Heather Arnold, responsable de la supervision de plusieurs fonds actions, prendra sa retraite dans un futur proche.
C’est l’heure du grand chambardement chez Franklin Templeton.La société de gestion américaine a réorganisé plusieurs équipes de gestion et créé le rôle de directeur quantitatif et fintech au sein de son pôlefixed income, a révélé mercredi 24 juillet Citywire Selector. Sonal Desai, actuellement directrice des investissementfixed income, a modifié les priorités du pôle et le processus d’investissement pour intégrer d’avantage d'éléments quantitatifs dans les différentes équipes. L’approche, qui consistait jusqu’ici à avoir des gérants principaux et des gérants supports, a été remplacée par une «philosophied'équipe», explique le média britannique. Roger Bayston, endossera le nouveau rôle de directeur des stratégies quantitativeset fintech au sein du pôle dès le 1er août. Il reportera directement à Sonal Desai et abandonnera sesfonctions de gestion actuelles à partir du 15 octobre. David Yuen va quant à lui diriger les équipes d’investissement quantitatif et multi-secteurs. Il travaillera aux côtés de Tony Pecore, qui dirigera les spécialistes de la data science.Rick Klein, qui reportera à David Yuen, est lui nommé à la tête de l'équipe stratégies multi-secteurs.Ces changements seront tous effectifs à partir du 15 octobre. Par ailleurs, MichaelMaterasso etBetsy Hofman, deux gérants vétérans de la société, prendront leur retraite respectivement en décembre et en octobre.
S&P Global Ratings a passé en revue l’exposition des collectivités locales au marché immobilier dans 14 pays. On ne sait jamais, en cas de retournement un peu brutal. Tout va bien, nous dit l’agence. Avec une exposition moyenne (taxes sur les transaction et ventes d’actifs) de 4,4 % du total de leurs recettes, pas de souci. A deux exceptions près. Les provinces chinoises et les départements… français courent un risque substantiel de contraction de leurs revenus : un ratio de 30,3 % pour les premières et de 16,7 % pour les seconds. Au moins, on sait où se trouvent les « politiques » qui ont intérêt à alimenter une bulle immobilière.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes de voir les investisseurs allemands se ruer à l’émission du 50 ans - 2,8 % de l’Etat italien le 10 juillet dernier. La quasi-totalité de l’émission a été raflée par les non-résidents en quête de rendement et les acheteurs allemands représentaient 35 % d’entre eux. Que l’on songe aux critiques allemandes il y a peu sur le niveau d’endettement de l’Etat italien, le plus gros des « périphériques », relégué dans le club des PIGS au moment de la crise grecque. Après avoir dit pis que pendre de l’Italie, l’épargnant allemand laminé par les taux négatifs chez lui, est bienheureux aujourd’hui de trouver du rendement dans la péninsule.
« Recherche rendement désespérément » est devenu la devise des investisseurs. Cette recherche est « plus problématique que jamais », selon les économistes de La Banque Postale AM. Ils en veulent pour preuve que les flux acheteurs de crédit high yield (HY) sont au plus haut. Comme proxy de ces flux acheteurs, ils suivent les encours des principaux ETF (exchange traded funds) HY et investment grade (IG) Ishares. Ces chiffres sont « imparfaits », ne capturant qu’un seul canal pour les investisseurs d’être exposés à une classe d’actifs. « Toutefois, ils sont disponibles immédiatement en données journalières et ils donnent en général un signal très fiable sur les flux. » Depuis le début de l’année, constatent-ils, les encours sous gestion ont progressé de 61 % pour l’IG et de 73 % pour le HY. Un bond est constaté à compter du 19 juin et le discours de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, a constitué « un point d’inflexion : 16 % et 26 % d’encours supplémentaire sur le mois qui a suivi ». Plus globalement, le quart de l’univers du crédit IG délivre un rendement négatif. Pour « les volumes émis en ‘high yield’, quelque 5 % cotent avec des taux négatifs et un quart du marché offre un taux inférieur à 1 % ». Pour l’instant, les entreprises ne viennent pas en grand nombre sur le marché, et n’augmentent pas « leur levier au-delà du raisonnable ». Le phénomène ne se cantonne pas à l’Europe. Les économistes de Lazard Frères Gestion soulignent que, fin juin, l’encours des obligations à rendement négatif totalisait 13.000 milliards de dollars, « une réalité étonnante car l’inflation n’est négative nulle part », précisent-ils.
POSSIBILITÉ Ce ne serait pas le moindre des paradoxes de voir les Etats-Unis manipuler le taux de change du dollar. Régulièrement, le Trésor américain publie un rapport sur la manipulation des taux de change dans le monde, décrétant quel pays peut être désigné comme manipulateur ou non. Les analystes commencent à étudier le sujet de près. Certes, la politique de change est du ressort du Trésor. Il consulte la Réserve fédérale et doit recourir à la Fed de New York pour l’exécution sur les marchés d’interventions sur les changes. Les économistes d’ABN Amro jugent improbable une intervention unilatérale des autorités américaines pour déprécier leur devise. Ce scénario nécessiterait une puissance de feu hors du commun tant la taille du marché du dollar est imposante. De plus, les interventions unilatérales sont inefficaces sur le court terme et seules les interventions coordonnées entre plusieurs banques centrales parviennent à avoir un impact. Il est donc peu probable de voir les Etats-Unis intervenir sur leur devise. Reste que les volte-face de l’administration et les sorties de Donald Trump en font « quelque chose que nous ne pouvons totalement écarter ».
Après le burn-out, épuisement physique et mental lié au travail, le bore-out, épuisement professionnel par l’ennui, voici le brown-out, lassitude engendrée par le manque de perspectives, de sens et de compréhension du travail effectué. C’est une démission mentale ; les individus en brown-out vaquent à leurs occupations professionnelles sans y porter le moindre intérêt ni se préoccuper de la qualité de ce qu’ils accomplissent. Si les termes anglo-saxons sont d’apparition récente et ont vocation à classifier les problèmes, les symptômes qu’ils décrivent n’ont rien de nouveau. Déprime, m’enfoutisme, indifférence existent depuis que le salariat existe.
Patricia Barbizet, administratrice d’Axa, administratrice référente de Pernod Ricard et de Total, et présidente du Haut Comité pour le gouvernement d’entreprise
Les plus de 40 ans disposent d’un niveau de vie moyen supérieur à l’ensemble de la population. Et alors, me direz-vous, quoi de neuf ? L’équité entre les générations est respectée puisqu’il faut avoir été jeune pour être senior (même si certains seniors prétendent être toujours jeunes !). Sauf que le Conseil d’orientation des retraites explique que dans les années 1970, c’était l’inverse : les plus de 65 ans, qu’à l’époque on appelait « les vieux », avaient le niveau de vie le plus faible. Le COR en conclut que les générations nées vers 1945 sont favorisées car « elles ont été successivement jeunes à une époque favorable aux jeunes puis senior à une époque favorable aux seniors ». Conclusion, les générations ne naissent pas égales entre elles.
« L’Agefi Hebdo » a réuni cinq experts pour débattre des taux négatifs. Tous sont convaincus d’une nouvelle baisse orchestrée par la BCE, mais jusqu’où ?
C’est le taux de revalorisation moyen des fonds euros des contrats individuels d’assurance-vie en 2018, indique l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution). C’est exactement le même taux qu’en 2017 et en deçà de celui de 2016 qui s’était établi à 1,93 %. L’évolution du taux de revalorisation l’an dernier n’a donc pas suivi la baisse de rendement de l’actif (-24 points de base) bien que les assureurs continuent à doter la provision pour participation aux bénéfices, fait remarquer l’ACPR.
La filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank a confirmé son retour à une collecte nette positive pour le deuxième trimestre consécutif, avec 4,2 milliards d’euros de flux entre avril et juin. Hors produits de trésorerie, la collecte nette tombe cependant à 0,6 milliard. Ces flux se sont portés sur des produits peu rémunérateurs, puisque les fonds actifs (hors cash) ont enregistré des sorties nettes de 5,2 milliards sur le trimestre, tandis que la gestion passive a attiré 3,5 milliards. DWS s’est dit en bonne voie pour atteindre son objectif de 150 millions d’euros de synergies cette année, et d’un coefficient d’exploitation de 70% sur la base de revenus stables.
L’European Fund and Asset Management Association (EFAMA) a publié ce 24 juillet ses statistiques de collecte sur les fonds UCITS et AIF pour le mois de mai. Les fonds UCITS ont attiré 12 milliard d’euros, bien moins que les 43 milliards d’avril. La collecte nette s'élève à seulement 1 milliard, contre 27 milliards le mois précédent. Au global, les fonds UCITS et AIF ont vu leurs encours sous gestion baisser de 1,8%, à 16.263 milliards d’euros. Les fonds actions UCITS ont subi une décollecte nette de 21,9 milliards d’euros. Il s’agit du quatrième mois négatif d’affilée. Cette désaffection a notamment profité aux fonds obligataires UCITS (+23,3 milliards). Bernard Delbecque, le directeur senior pour la recherche économique de l’EFAMA, impute ce basculement aux inquiétudes des investisseurs vis-à-vis des tensions commerciales sino-américaines. Sur le segment des fonds AIF, les variations sont modestes sur l’ensemble des typologies de véhicules, à l’exception de la catégorie «autres», qui récolte 8,8 milliards d’euros nets. Au total, les AIF ont enregistré une collecte nette de 11,4 milliards d’euros sur le mois.
Nordea a fermé son fonds Nordea 2-Emerging Markets Akjer Etisk, a appris Citywire Selector. Une note adressée aux porteurs de parts indique que le fonds a subi d’importants retraits ces derniers mois, et qu’il n’avait plus que 8 millions d’euros d’encoursfin juin. Le fonds, domicilié au Luxembourg, et lancé en septembre 2016, était géré par Juliana Hansved et Emily Leveille.
Kempen Capital Management a nommé Andre Keijsers à la tête de son bureau de Londres, rapporte ce 24 juillet Investment Europe. L’intéressé débutera en août 2019. Il se concentrera sur la croissance des stratégies de gestion active et au rôle grandissant de Kempen «en tant que gérant fiduciaire de premier plan au Royaume-Uni». Avant de rejoindre Kempen,Andre Keijsers travaillait pour le multi-family office Vedra Partners. Auparavant, il a travaillé en tant que directeur chez Kings Rock Global Investment Partners et au sein de Gottex Fund Management. La société de gestion néerlandaise a également annoncé le recrutement de Vicky Casebourne en tant que directrice commerciale dédiée à la gestion fiduciaire et celui de Kathy Lewis en tant que directrice de la gestion fiduciaire. Vicky Casebourne arrive en provenance deCharles Stanley où elle travaillait depuis février 2013. De son côté,Kathy Lewis travaillait depuis 2016 chez Legal & General Investment Management.
La Deutsche Bank, plombée par sa banque d’affaires, a présenté des résultats trimestriels en chute libre ce 24 juillet. La perte de 3,1 milliards d’euros est principalement due au processus de restructuration dans lequel la banque est engagée. Si l’on exclut les coûts de restructuration, le résultat net s'élève à 231 millions d’euros (-39% par rapport au T2-2018). Au milieu des difficultés, la gestion d’actifs tient bon avec une progression de 5,7% du revenu à 593 millions d’euros. La progression profite notamment de la hausse des frais de performance, qui passent de 29 millions à 66 millions d’euros entre le T2 2018 et 2019. Les encours sont gestion s'élèvent désormais à 721 milliards d’euros (+2,1%), tirés par une collecte nette positive de 4 milliards d’euros, principalement dans les véhicules passifs et alternatifs. La gestion de fortune, sur laquelle parie également la nouvelle équipe de management, a vu son chiffre d’affaires progresser de 4% (en année glissante, en excluant Sal. Oppenheim), notamment grâce au dynamisme des marchés émergents. Solide trimestre pour DWS DWS a présenté une hausse de 21% de son résultat avant impôt au T2, à 185 millions d’euros. Pour la première moitié de l’année, le résultat corrigé avant impôts s’élève à 338 millions d’euros. Après impôts, le résultat net est de 112 millions d’euros pour le T2, contre 102 millions au T1. Le chiffre d’affaires a progressé de 14%, à 608 millions d’euros au T2 (534 millions au T1). Les frais de gestion et les autres revenus récurrents se sont améliorés, grâce à une meilleure collecte et un effet marché. Le chiffre d’affaires semestriel est de 1,142 milliards d’euros. Les encours sous gestion s’élèvent à 719 milliards d’euros contre 704 milliards trois mois plus tôt, et 662 milliards au début de l’année. L’effet marché et la collecte nette ont participé à cette hausse, tandis que les effets de change ont eu un impact négatif. «La performance positive de nos différentes plateformes, et l’implication de notre équipe, ont permis de réunir une forte collecte et nous positionne fermement sur la route pour atteindre nos objectifs d’ici la fin de l’année», a commenté le directeur général Asoka Woehrmann.
Sébastien Lagarde, gérant microcap au sein de Mandarine Gestion, s’apprête à quitter la société, rapporte ce 24 juillet le site H24 Finance. D’après le site spécialisé,Marie-Claire Marques, directrice développement distribution de Mandarine Gestion, aurait déjà «acté son départ». Les fonds Mandarine Global Microcap et Mandarine Europe Microcap, qui étaient gérés par Sébastien Lagarde, vont être repris par l'équipe de gestion, sans modification du processus quantitatif «mais en ajoutant par contre plus de fondamental dans la sélection de titres», a précisé à H24 Finance la société de gestion française.
Le fournisseur d’ETF et ETP WisdomTree a annoncé ce 24 juillet la nomination d’Alexis Marinof au poste de vice-président exécutif et directeur de WisdomTree Europe. Il intègre également le comité exécutif de WisdomTree. L’intéressé a rejoint la société en juillet 2017 comme directeur de la distribution pour l’Europe, et était dernièrement directeur des opérations Europe de WisdomTree. Il remplace David Abner, qui va créer une société indépendante de conseil dédiée à la convergence entre les actifs traditionnels et digitaux. WisdomTree fait partie des premiers clients sur des projets reliés au marché des ETP.
UBS France a annoncé ce 24 juillet avoir signé un accord de principe en vue de renforcer sa participation dans UBS La Maison de Gestion. La participation d’UBS passerait de 51% à 95% au terme de cette opération. Le gestionnaire de fortune suisse souhaite renforcer ses liens capitalistiques avec cette entité, créée en 2017, et qui gère déjà 5 milliards d’euros d’encours. L’objectif estde poursuivre son intégration au sein des activités d’UBS en France et d’accélérer son développement. «Cette opération telle qu’envisagée nous permettra d’intégrer davantage la société aux activités d’UBS en France et de poursuivre notre stratégie de croissance en enrichissant notre offre auprès de nos clients», a souligné Jean-Frédéric de Leusse, président du directoire d’UBS France, dans un communiqué. «Les actionnaires minoritaires qui ont accompagné avec succès la mise en place d’UBS La Maison de Gestion resteront aux côtés d’UBS France pour continuer son développement dans l’esprit qui a présidé à la création de ce partenariat», a ajouté Michel Cicurel, président de La Maison.
JPMorgan AM a recruté Nick Kim en qualité de spécialiste pour son équipe de stratégies beta asiatiques, a appris le site spécialisé Asia Asset Management. Nick Kim était jusqu’ici vice-président, chargé du développement commercial des ETF chez Mirae Asset Global Investment. Basé à Hong Kong, il reporte à Sean Cunningham, directeur des ETF asiatiques.
Suite à la démission de Ross McEwan, annoncée en avril dernier, laRoyal Bank of Scotland s’est mise en quête de son successeur. SiAlison Rose faisait figure de favorite en interne, c’est finalement vers un candidat extérieur que la banque se serait tournée. D’après une information du Financial Times, RBS aurait approché le patron des opérations d’HSBC au Royaume-Uni, Ian Stuart, pour prendre le poste de CEO. L’intéressé a travaillé pendant plus de 20 ans chez NatWest, racheté par RBS en 2000. En 2007, il a rejoint Barclays puis HSBC en 2014. Aucun commentaire n’a été fait du côté des différents protagonistes, RBS notant que «la recherche du successeur deRoss McEwan est toujours en cours».
La Financial Conduct Authority britannique a infligé une amende de plus de 30,7 millions de livres (34,2 millions d’euros) à Standard Life Aberdeen, pour sa politique de vente d’annuities, des produits de rente. Les téléconseillers du gestionnaire d’actifs étaient fortement incités à vendre ces produits avec des bonus dépassant parfois 100% du fixe, au risque de méventes. SLA, qui s'était engagé dès janvier 2017 à remédier à la situation, a dédommagé depuis 15.302 clients à hauteur de 25,3 millions de livres. L’activité concernée a été cédée dans l’intervalle à Phoenix Group.
UBS a présenté ce mardi 23 juillet des résultats trimestriels et semestriels mitigés. Pour le deuxième trimestre, la banque suisse a enregistré un chiffre d’affaires de 7,532 milliards de dollars (-1% en année glissante) pour un un bénéfice corrigé avant impôts de 1,787 milliard de dollars (-2%). Au niveau semestriel, le chiffre d’affaires s'élève à 14,75 milliards de dollars (stable) et le bénéfice corrigé avant impôts à 3,364 milliards de dollars (-12%). Les départements de gestion de fortune et de gestion d’actifs présentent des encours sous gestion records, mais des dynamiques de profitabilité opposées. Au deuxième trimestre, le département de gestion de fortune, vaisseau amiral d’UBS, a encore souffert, avec un recul de 12% du bénéfice corrigé avant impôts par rapport au T2-2018, à 886 millions de dollars. Les revenus récurrents provenant des prestations de service se sont pourtant améliorés par rapport au trimestre précédent. Les actifs investis ont atteint, en juin, le montant record de 2.486 milliards de dollars. Les Amériques demeurent la principale région de la gestion de fortune, avec une progression de 54 milliards de dollars des actifs investis (+2%). La région représente désormais 34,4% des actifs investis. Cependant, l’afflux net d’argent frais a affiché un solde négatif de 2 milliards de dollars, en raison notamment d’une collecte négative de 5,1 milliards de dollars sur les fonds, que la banque impute à un effet fiscal saisonnier aux Etats-Unis. Sur le premier semestre 2019, l’activité de la gestion de fortune est en berne, avec un bénéfice corrigé avant impôts de 1,759 milliards de dollars (-17% par rapport au S1-2018). UBS impute ces difficultés à une baisse des revenus nets récurrents provenant de prestations de services du fait de la baisse de la moyenne des actifs investis. La banque pointe également la moindre activité du segment des transactions, principalement à cause du ralentissement de ses marchés en Asie-Pacifique et Amériques. La gestion d’actifs a profité d’une hausse des commissions de gestion et de performance, et affiche un bénéfice corrigé avant impôts de 135 millions de dollars (+10%) au T2. Malgré une sortie nette d’argent de 13,9 milliards de dollars (hors produits monétaires), les actifs investis atteignent le niveau record de 831 milliards de dollars. Au total, au premier semestre, la gestion d’actifs voit son bénéfice corrigé grimper de 6% à 244 millions de dollars, grâce notamment à une baisse de 3% des charges d’exploitation. La hausse des commissions de gestion au T2 n’a pas compensé la baisse du T1, mais les commissions de surperformance gagnent, elles, 16 millions de dollars par rapport au S1 2018.
Nouvelle étape pour l’intégration ESG chez OddoBHF Asset Management.Après avoir mis en place l’intégration des critères ESG depuis 2010 dans ses portefeuilles actions Europe puis dans ses fonds d’obligations investment grade, la firme a annoncé ce 23 juillet qu’elle allait le faire pour son fonds ODDO BHF European Convertibles Moderate. «L’évaluation des critères ESG vient compléter l’analyse financière fondamentale de chaque entreprise. Dans le cas de ODDO BHF European Convertibles Moderate, cette évaluation influence aussi la structure du portefeuille en limitant l’exposition aux émetteurs ayant les scores ESG les plus faibles. Le gérant s’assure d’un niveau ESG minimum global du portefeuille, approche qui est unique dans son niveau d’exigence pour cette classe d’actifs», détaille la société de gestion franco-allemande dans un communiqué. «Ce n’est pas un hasard si les derniers défauts sur le marché des convertibles, comme ceux de Folli-Follie et Nyrstaront concerné des entreprises qui rencontraient de graves problèmes de gouvernance», souligneOlivier Becker, responsable de la gestion convertibles et fonds datés chez OddoBHF AM, cité dans le texte. Au 30 juin 2019, près de 6,9 milliards d’euros d’actifs gérés par Oddo BHF AM (soit environ 12% des actifs sous gestion) intégraient des critères ESG. La méthodologie de la sociétés’articule autour de deux piliers: une analyse absolue «best-in-universe» et un dialogueavec les entreprises en ciblant spécifiquement les questions liées au capital humain, à la gouvernance et à l’engagement pour une économie bas carbone.