H2O Asset Management respire mieux. La boutique affiliée à Natixis IM a annoncé vendredi sur son site internet qu’elle remettrait en place des droits d’entrée sur certains de ses fonds. Le mois dernier, confronté à une décollecte massive en raison d’interrogations sur certains investissements obligataires peu liquides liés au financier Lars Windhorst, le gestionnaire d’actifs avait annoncé la suspension de ces droits d’entrée. H2O AM avait accusé environ 8 milliards d’euros de décollecte nette en quinze jours, pour 34 milliards d’euros d’actifs à fin mars. Des droits de 5% sur les parts de classe A seront remis en place sur le fonds H2O MultiAggregate à compter du 1er août. Pour six autres fonds - Largo, Adagio, Allegretto, Moderato, Allegro et MultiBonds - les droits sur les parts retail entreront en vigueur à compter du 2 septembre. La société doit encore fixer la tarification applicable aux parts institutionnelles.
Eiffel Investment Group a annoncé, ce vendredi 19 juillet, le lancement d’un nouveau fonds, et le recrutement de ses trois futurs gérants. Le fonds Eiffel Impact Debt est un fonds de dette privée qui veut placer le «risque d’impact» au même niveau que le risque financier. Il sera géré par Antoine Maspétiol, Marie Bursaux et André Gonçalves, le premier étant managing director et le gérant senior de l'équipe. Avant de rejoindre Eiffel Investment Group le 1er juillet 2019,Antoine Maspétiol avait, à partir de 2014, créé et développé la plateforme dette privée euro d’Aviva Investors, où il était responsable global de l’activité private corporate debt et coordonnait les activités de dette privée corporate, dette infrastructure et dette immobilière en euro, représentant cinq milliards d’euros d’encours. Auparavant, il avait été directeur adjoint des activités de dette privée et des opérations de financement sécurisées à la Banque Postale, qu’il avait rejoint en 2011. Préalablement, il avait travaillé pendant 9 ans chez RBS à Londres et Paris, principalement dans la structuration de financements pour des entreprises, ainsi que sur des opérations de LBO. Marie Bursaux a rejoint Eiffel Investment Group le 1er juillet 2019, après 7 années d’expérience en financement d’entreprises, d’actifs et d’infrastructures. Depuis 2017, elle travaillait pour Aviva Investors afin de gérer les encours des portefeuilles de la plateforme dette privée à travers trois classes d’actifs ainsi que de contribuer au lancement des nouveaux fonds, aux levées de fonds et à la structuration des produits de la plateforme. Auparavant, elle a travaillé en financement d’actifs chez Sumitomo Mitsui Banking Corporation à Singapour puis à Paris. André Gonçalves a rejoint Eiffel Investment Group le 1er juillet 2019, après 7 années d’expérience en structuration, analyse et exécution de transactions en financement d’entreprises. Il avait auparavant travaillé en tant que gérant chez Aviva Investors pendant 2 ans au sein de l'équipe dette privée, en charge de l’origination et exécution de transactions ainsi que du suivi de plus d’un milliard d’euros d’encours pour le compte d’investisseurs institutionnels. André Gonçalves avait également travaillé chez Crédit Agricole CIB en tant qu’analyste crédit, à Sao Paulo puis Paris, ainsi que chez Bryan Garnier & Co où il réalisait des opérations de fusion-acquisition et levées de fonds / IPO dans le secteur des technologies, médias et télécommunications.
Alors que la tourmente semble s’essouffler autour de la liquidité des fonds H2O Asset Management, la société de gestion a publié sur son site internet un communiqué pour annoncer le retour des frais d’entrée sur ses fonds. Une première partie interviendra le 1er août prochain avec le rétablissement des frais d’entrée pouvant aller jusqu'à 5 % sur les parts A dufonds H2O Multi Aggregate. À compter du 2 septembre 2019, les frais d’entrée de 5 % sur les fondsH2O Largo, H2O Adagio, H2O Allegretto, H2O Moderato, H2O Allegro etH2O MultiBonds seront rétablies sur lesparts retail (R). La société précise qu’aucun changement n’interviendra pour lesparts SR et que le comité exécutif d’H2OAM étudie actuellement le cas des parts I etN. Enfin, les frais d’entrée fixes de 5 % sur l’ensemble des parts des fondsH2O MultiStrategies etH2O Vivace vont être remplacés par des frais d’entréepouvant aller jusqu'à 5 %, dès le 2 septembre prochain.
Le géant de la gestion BlackRock a présenté ce vendredi 19 juillet des résultats semestriels en repli, malgré une hausse de 9% de ses encours sous gestion par rapport au deuxième trimestre 2018. Une baisse que le groupe explique par de moindres gains sur le prêts de titres et les frais de performance. Les encours tutoient désormais les 7.000 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires est en baisse de 2% par rapport au S1-2018, à 3,5 milliards de dollars, tandis que le résultat net recule de 7%, à tout juste un milliard. Les revenus ont reculé dans la totalité des activités du mastodonte, à l’exception des services technologiques. Dans ce domaine, qui comprend notamment le puissant système informatique Aladdin, ils ont bondi de plus de 15%, à 441 millions de dollars, grâce notamment à l’acquisition de l'éditeur français en solutions de gestion financière eFront en mai dernier. Les principales baisses se trouvent au sein des frais de performance du département de conseil financier (90 millions, -44%) et des frais de distribution (529 millions, -12,5%). La société explique la baisse des frais de performance par la faiblesse des rendements des produits actions au deuxième trimestre. Les frais de conseil, d’administration de titres et de prêt de titres, la principale activité du groupe, sont eux en baisse de 3,1% à 5,7 milliards de dollars. Dans le même temps, les coûts ont légèrement baissé, malgré une accélération de 19,5% des frais généraux et administratifs au deuxième trimestre. Du côté des encours sous gestion, la plus importante progression semestrielle se situe dans les ETF iShares obligataires, avec une hausse de 20% des encours à 514 milliards de dollars, principalement sous l’effet de la collecte nette (+63 milliards). Parmi l’ensemble des produits de BlackRock, seuls les ETF iShares multi-classes d’actifs ont enregistré une baisse des AUM, à 4,2 milliards (-6,6%). Au total, avec un flux net positif de 151 milliards de dollars, les encours ont progressé de 9% par rapport au deuxième trimestre 2018, à 6.842 milliards de dollars.
Après un regain de la volatilité fin 2018 et dans un environnement de marche chahuté, les attentes de rendement des investisseurs ont augmenté, montre une enquête réalisée auprès de 9 100 investisseurs particuliers à travers le monde (400 en France), et publiée par Natixis Investment Managers.Les attentes de rendement à long terme des investisseurs sont ainsi passées de 10,4% en 2018 à 11,7% (au-dessus de l’inflation). Leur seuil de tolérance au risque est toutefois remis en question. Si près de 86% des investisseurs mondiaux interrogées (81% en France) estiment qu’il est important que leurs placements génèrent des rendements à long terme plutôt que des gains à court terme, près de 77% préféreraient la sécurité au rendement s’ils étaient forcés de choisir. « Les investisseurs ne semblent pas tout à fait se rendre compte que la recherche d’un rendement à deux chiffres signifie qu’il faudra probablement investir dans le haut de l’éventail des risques », décrypte Aurélia Lovadina, directrice de la distribution externe France chez Natixis Investment Managers. L'écart fondamental entre la tolérance au risque et les attentes de rendement, rappelle l’importance pour les investisseurs de travailler avec leurs conseillers en gestion de patrimoine, pour davantage comprendre la réalité du risque et de la volatilité et être ainsi mieux armés pour atteindre leurs objectifs de long terme ». Les auteurs de l'étude indiquent que le sondage a révélé qu’en dépit de la croissance et de la popularité des placements indiciels, les attentes des investisseurs sont davantage en phase avec les attributs des stratégies actives plutôt que ceux des stratégies passives. Les investisseurs semblent également plus exigeants à l'égard de ce type d’investissement et s’attendent à une gestion active pure et simple pour les frais payés. Parmi les résultats de l’étude : − Plus de la moitié des investisseurs mondiaux (56%) sont prêts à payer une prime pour une gestion active de qualité permettant de faire face à la volatilité. − 70% des investisseurs mondiaux (62% en France) estiment qu’il est important que leurs placements leur donnent une chance de battre l’indice de référence de la catégorie d’actifs. − 70% (64% en France) déclarent qu’il est important d’avoir la capacité de tirer profit des mouvements à court terme du marché. − 68% (65,5% en France) s’attendent à ce que leur fonds de placement ait un portefeuille différent de celui d’un indice. − 77% (76% en France) croient que certains gestionnaires de fonds facturent des frais élevés alors qu’'ils ne font que suivre un indice. Pour lire l'étude complète, cliquez ici.
The Carlyle Group a annoncé ce vendredi 19 juillet la signature d’un accord en vue de la cession à 3i Group du français Evernex, acteur mondial des services de tierce maintenance pour les «data centers» et les infrastructures informatiques critiques. La transaction est soumise à l’approbation des autorités légales et réglementaires et devrait être finalisée au quatrième trimestre 2019. Carlyle y était investi via son fonds paneuropéen Carlyle Europe Technology Partners III, spécialisé dans les télécommunications, les médias et la technologie. Durant cette période, Evernex a poursuivi une stratégie articulée autour de trois piliers de croissance : la spécialisation dans les services de tierce maintenance, l’institutionnalisation et la consolidation sectorielle. Au cours des quatre dernières années, le groupe a plus que triplé ses activités dans la maintenance grâce à un plan de développement international offensif portant le nombre de bureaux dans le monde de 17 à 33 et le nombre de ses collaborateurs de 230 à 550. Avec le soutien de Carlyle, Evernex a joué un rôle important dans la consolidation de l’industrie de la tierce maintenance à travers cinq acquisitions réalisées en France, Espagne, Brésil et Argentine, a précisé la société d’investissement.
L’Union Bancaire Privée a annoncé ce vendredi 19 juillet un bénéfice net de 117,2 millions de francs suisses (+1,7% vs S1-2018) pour le premier semestre 2019. Les encours sous gestion sont, eux, en hausse de 6% à 134,4 milliards de francs suisses à fin juin 2019. Les encours ont été tirés par une collecte nette positive en provenance de la clientèle privée, ainsi que de l’apport de 2,1 milliards de francs d’encours suite à l’acquisition de la Banque Carnegie au Luxembourg. Les effets de marché ont joué uniquement en compensation des effets négatifs de la baisse du dollar et de l’euro, ainsi que des prises de profit de la clientèle institutionnelle, a précisé la banque suisse. Le revenus de l’activité sont néanmoins en baisse de 1,3% à 533,2 millions de CHF, en raison du ralentissement de l’activité transactionnelle des clients privés et institutionnels. « L’intégration réussie des deux entités récemment acquises ainsi que celle des nouvelles équipes enAsie commencent à porter leurs fruits. Les bonnes performances de nos solutions d’investissement et la croissance continue de nos actifs sous gestion nous permettent d’envisager le second semestre avec confiance. C’est dans ce contexte porteur que nous poursuivons nos investissements pour l’avenir », a déclaré Guy de Picciotto, directeur général de l’UBP, dans un communiqué.
Retour à la normale pour H2O Asset Management ? La boutique affiliée à Natixis IM a annoncé vendredi sur son site internet qu’elle remettrait en place des droits d’entrée sur ses fonds. Le mois dernier, confronté à une décollecte massive en raison d’interrogations sur certains investissements obligataires peu liquides, le gestionnaire d’actifs avait annoncé la suspension de ces droits d’entrée. H2O AM avait accusé environ 8 milliards d’euros de décollecte nette en quinze jours, pour 34 milliards d’euros d’actifs à fin mars.
Vanguard a annoncé le 18 juillet avoir déposé une demande d’enregistrement préliminaire auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) pour le fonds Vanguard International Core Stock Fund. Ce nouveau fonds géré activement sera piloté par Wellington Management, une société fondée en 1928 et qui gère près de 1.000 milliards de dollars d’actifs, et devrait être disponible pour les investisseurs aux Etats-Unis au quatrième trimestre de 2019. Vanguard, qui se qualifie comme étant l’un des plus importants fournisseurs de fonds activement gérés dans le secteur de la gestion d’actifs, a élargi sa gamme de gestion active au cours des deux dernières années en introduisant notamment une série d’ETF factoriels, un fonds ESG, un fonds de matière premières, deux fonds équilibrés mondiaux, et deux fonds fixed income ( Vanguard Global Credit Bond Fund et Vanguard Emerging Markets Bond Fund).
L’année 2019 devrait se traduire comme une nouvelle année record pour le nombre de deals réalisés par les firmes de private equity, écrit le Financial Times sur la base d’une étude de Bain & Company. Le consultant anticipe 212 opérations pour l’année contre un précédent record à 192 en 2007. La faiblesse des taux d’intérêt permet aux gestionnaires de financer à bon compte des opérations d’acquisition. La valorisation totale de ces opérations est cependant beaucoup plus faible qu’il y a quelques années. En parrallèle, les fonds de private equity n’ont jamais levé autant d’argent auprès des investisseurs, leur mettant la pression pour trouver des deals.
Edmond de Rothschild Asset Management a dévoilé jeudi 18 juillet les arrivées de plusieurs collaborateurs au cours de ces dernières semaines. Cette vague de recrutement vise notamment àdévelopper lescapacités de gestion de la société et à renforcer les relations avec ses clients, écrit-elle.Elle fait également suite à plusieurs départs importantsdepuis la fin 2018, dont le plus récent, celuiPierre-Olivier Masmejean, a été révéléhier par NewsManagers. Laurent Benaroche, a rejoint l’équipe allocation d’actifs et dette souveraine en tant que gérant/analyste. Il intègre l’équipe de gestion du fonds Edmond de Rothschild SICAV START et participera au processus de décision et d’allocation de l’équipe de gestion. Après un début de carrière en tant que gérant quantitatif, il a développé une expertise de gérant global macro au sein de banques d’investissement et de fonds alternatifs à Paris et à Londres (Société Générale, Carmignac, EMD Capital...) Kévin Net, vient renforcer l’équipe actions en tant que gérant de portefeuille. Il prend en charge la gestion du fonds Edmond de Rothschild India et la co-gestion du fonds Edmond de Rothschild Fund Global Emerging. Il a précédemment occupé les fonctions de responsable actions Asie chez Covéa Finance. Lisa Turk, rejoindra le 1er août l'équipe allocation d’actifs et dette souveraine en tant que gérant/analyste dédiée à la gestion du fonds Edmond de Rothschild Fund Emerging Credit, sous la responsabilité de Stéphane Mayor. Lisa a rejoint le groupe Edmond de Rothschild en 2014 en tant qu'économiste. Deux analystes ont également rejoint Edmond de Rothschild Asset Management récemment. Aymeric Gastaldi, intègre la société en tant qu’analyste senior actions européennes. Il a précédemment occupé pendant plus de 10 ans le poste de global equity sales chez Morgan Stanley tout d’abord à Londres puis à Paris. Bartlomiej Szabat-Iriaka, intègre l'équipe actions en tant qu’analyste spécialisé sur le secteur de la santé. Titulaire d’un doctorat en pharmacie, il a notamment travaillé comme analyste fusions et acquisitions chez Laborizon. Enfin, l’équipe « product specialist » a également enregistré un nouveau renfort avec l’arrivée de Maguy Macdonald. Ellea été nommée spécialiste produit senior actions internationales. Elle a plus de 25 ans d’expérience, dont 8 au sein d’AXA IM en tant que senior investment specialist au sein du pôle global equities/ESG and impact solutions.
AllianceBernstein vient de recruter Hardeep Dogra en tant que gérant marchés émergents, rapporte ce jeudi 18 juillet Citywire Selector. L’intéressé arrive en provenance de BNP Paribas Asset Management, où il exerçait la fonction de gérant obligataire sur les marchés émergents depuis 3 ans. Avant cela, il a travaillé au sein du Credit Suisse et de Goldman Sachs. Dans ses nouvelles fonctions, il sera placé sous la direction de Shamaila Khan, directeur des marchés obligataires émergents chezAllianceBernstein.
Bonne nouvelle pour les amateurs du terroir du Sud-Ouest, la Financière Pouyanne lance la commercialisation d’un FPCI dédié aux produits de la région. Vins, armagnac et autres jambons de porcs noirs de Bigorre seront à l’actifs de ce fonds qui s’adresse aux amoureux de la gastronomie du Béarn, à condition qu’ils soient des investisseurs professionnels. Lasociété de gestion lancée en février 2018avec le soutien capitalistique de la famille Pouyanne via la Banque Pouyanne et le groupe immobilier Essor (détenu par David Pouyanne), avait initialement prévu de proposer cefondsbaptisé «Impact Territorial 1» entre mi 2018 et début 2019. Cependant, devant la difficulté de trouver des produits d’investissement intéressants, la société de gestion a dû repousser un peu la période de commercialisation. Elle présentait ce jeudi 18 juillet à Paris la nouvelle mouture de ce projet renommé: Impact Territorial 1 «Valeurs des terroirs». «Notre but est de proposer à des producteurs un portage de leurs actifs», a expliquéJean Philippe, président de la Financière de Pouyanne. En d’autres termes, la société propose aux producteurs de leur acheter une partie de leur production en primeur, de les «porter» pendant une période donnée, puis de leur revendre, avec intérêt, avant la commercialisation. «L’intérêt pour le producteur est triple. Il permet tout d’abord d’augmenter sa production sans avoir à assurer une contrepartie capitalistique. Il offre ensuite une liquidité au début de la chaîne de la production avec la vente initiale. Et enfin, il ne supprime pas la marge de commercialisation puisque nous revendons la production à termes», a détailléJean Philippe. Ce dernier a d’ailleurs expliqué que la logique financière de cette transaction avait tout de suite été compris par les producteurs de vins et de spiritueux, habitués à ce genre de procédés, mais que les producteurs de salaisons ou de fromage avaient été plus difficiles à convaincre. Ainsi, contrairement à d’autres produits de capital-investissement, aucune prise de participation dans les sociétés productrices n’est effectuée. Il s’agit d’une détention d’actifs réels sur des périodes courtes allant d’un à cinq ans selon le type de produits. «Nous souhaitons créer un outil patrimonial éco-responsable en exerçant une influence positive sur l’environnement et le développement économique local», a résuméPatrick Touton, directeur général de la Financière Pouyanne. Pour cela, plusieurs caractéristiques extra-financière seront systématiquement analysésavant un investissement pour mesurer l’impact environnemental, social, sociétal, territorial et les progrès en matière de RSE. «Notre équipe est constituée de cinq personnes. Chaque investissement donne lieu à un vote qui doit obtenir l’unanimité avant d'être réalisé», a préciséJean Philippe. Côté chiffres, le ticket d’entrée est de100.000 euros. La période de souscription, qui vient de démarrer, devrait prendre fin au dernier trimestre 2020. «La période d’investissement commencera à la rentrée et nous espérons collecter 7 millions d’euros sur cette stratégie», a indiquéPatrick Touton. Le portefeuille prévisionnel est composé à 38 % de vins, 12 % d’armagnac, 24 % de salaisons, 8 % de fromages et 18 % d’autres produits régionaux. Il devrait au final être composé de 8 à 15 lignes d’actifs sous-jacents. La durée de vie initiale du fonds a été fixée à 5 ans à partir de la clôture des souscriptions. L’objectif de rendement est de 5 % nets de frais. Interrogé sur les risques de perte ou de détérioration gustative des produits, le président de la Financière de Pouyanne s’est voulu rassurant. «Nous avons sélectionné des producteurs reconnus. Ce sont eux qui assureront le stockage des denrées, leur affinage et même leur commercialisation à termes, ils ont donc tout intérêt à en prendre grand soin.», a-t-il insisté. Malgré tout, le risque zéro n’existant évidemment pas, des précautions assurantielles ont été prises de chaque côté pour assurer la valeur liquidative du FPCI en cas de sinistre.
La banque centrale d’Irlande a annoncé jeudi une enquête approfondie sur 182 fonds d’investissement relevant du «closet tracking», c’est-à-dire prélevant des frais de gestion élevés alors qu’il se contentent de répliquer un indice de référence. Le régulateur avait à l’origine passé au crible plus de 2.500 fonds de droit irlandais. La Banque d’Irlande souhaite que les documents d’information donnés aux clients soient corrigés d’ici mars 2020. Cette initiative visant à démasquer les fonds faussement actifs fait suite à d’autres du même genre en Europe, notamment au-Royaume-Uni.
Les députés britanniques ont voté jeudi un texte prévoyant de rappeler obligatoirement le Parlement pour une session de plusieurs jours en septembre et octobre, ce qui devrait rendre plus difficile pour le gouvernement de faire passer en force un Brexit sans accord, comme menace de le faire le favori au poste de Premier ministre, Boris Johnson, qui souhaite empêcher tout blocage à la sortie de l’Union européenne. Plusieurs ministres opposés à un Brexit sans accord étaient prêts à mettre leur démission dans la balance afin de faire adopter ce texte.
Le graphique ci-contre montre l’évolution du pourcentage des industries manufacturières en récession aux Etats-Unis. Cet indicateur est calculé sur les 18 industries manufacturières des Etats-Unis ayant une croissance négative sur 1 an glissant. Lors de récessions, la part des industries en récession augmente drastiquement pour souvent atteindre 100% (1975, 2001 ou 2008). Depuis la fin 2018, l’indicateur a rebondi et atteint 67% en avril 2019.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur les marchés des fonds actions américaines et européennes en juin 2019, mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
Schroders a annoncé ce jeudi 18 juillet avoir porté sa participation dans Secquaero de 50,1% à 100%. En pleine propriété, Secquaero sera entièrement intégré à l’unité des actifs non cotés de Schroders. La société, basée à Zurich, est dirigée par Dirk Lohmann. L’équipe combinée qui s’occupe des stratégies liées aux Insurance Linked Securities opérera désormais au sein de Schroder Investment Management (Switzerland)et portera le nom de Schroders Secquaero. Schroders avait acquis 30% de Secquaero en 2013, puis avait pris la majorité du capital en 2016.
BNP Paribas Asset Management a annoncé la double nomination d’Ulrik Fugmann et d’Edward Lees en tant que gérants de portefeuilles seniors à Londres. Ils seront en charge d’une nouvelle stratégie de BNP Paribas AM axée sur le long-short en investissement durable. Ils viseront plus particulièrement les sociétés opérant sur les marchés de l'énergie, des matériaux, de l’agriculture et du secteur industriel. Ils auront également pour mission de développer l’expertise de BNPP AM en gestion thématique. Interrogée par NewsManagers, BNP Paribas AM précise que cette stratégie long-short investissement durable n’a pas encore été lancée, mais devrait l'être d’ici fin 2019/début 2020. La capacité cible est de 1 milliard de dollars. Leur prise de fonction date du 17 juin dernier et ils rapporteront à Guy Davies, responsable du pôle de gestion Actions. Ils seront les 2 seuls gérants pour la partie actions thématiques. BNP Paribas AM rappelle qu’en 2012, Ulrik Fugmann et Edward Lees ont fondé ensemble la société de gestion North Shore Partners, spécialisée sur la gestion thématique, qui dispose de bureaux à Londres et à Shanghai. Cette société a par la suite été rachetée par Duet Group, un gestionnaire d’actifs spécialisé en gestion alternative, basé à Londres. Au sein de Duet Group, ils étaient co-responsables des gestions et géraient un fonds de ressources naturelles. Avant d’arriver chez Duet, Edward Lees était CEO de North Shore. Il a travaillé pendant neuf ans chez Goldman Sachs en tant que directeur général, où il a développé et dirigé l’activité de gestion thématique basée sur une approche à la fois fondamentale et quantitative. Il a par ailleurs travaillé chez Morgan Stanley pour la banque d’investissement et le private equity. Diplômé magna cum laude de l’Amherst College, Edward Lees dispose également d’un MBA en finance de la Wharton Business School. Ulrik Fugmann, ancien directeur des investissements de North Shore, a lui aussi travaillé précédemment chez Goldman Sachs. Pendant 10 ans, il a dirigé l’équipe Special Situation Investing au sein du pôle gestion thématique et a travaillé au sein de l’équipe Principal Strategies spécialisée dans les investissements sur les secteurs de l’énergie, des matériaux, de l’agriculture et de l’industrie à l’échelle mondiale. Il possède une maitrise en sciences politiques et en finance de l’université de Copenhague.
La Française Investment Solutions a annoncé ce jeudi 18 juillet le recrutement de Jean-Michel Lévy-Bruhl en tant que gérant de portefeuille senior au sein de son équipe Factor Investing. Il était précédemment gérant de portefeuille et responsable des opérations chez Delebor AM, une société de gestion qu’il avait fondée en 2015. Ce polytechnicien (X98) fut notamment trader actions quant chez JPMorgan (2003-2004) et BNP Paribas (2004-2009), avant d'être responsable de la gestion de portefeuille chez Nomura à Paris (2011-2013), et responsable des activités de market making sur les marchés actions européens chez BAML (2013-2015).
Columbia Threadneedle Investments a annoncé ce jeudi 18 juillet le lancement du fonds Threadneedle (Lux) European Short-Term High Yield Bond Fund, un fonds obligataire total return qui s’intéresse au segment des obligations high yield de courte maturité. Il est cogéré par Roman Gaiser, responsable de la gestion high yield EMEA, et Gareth Simmons, analyste-gérant high yield, tous deux déjà cogérants du fonds European High Yield Bond fund. La gestion applique une approche bottom-up et total return, et se veut agnostique envers les indices de marchés. Enregistré au Luxembourg, le fonds sera distribué en Autriche, en Belgique, en Finlande, en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni, et à Singapour.
La plateforme en ligne d’investissement immobilier commercial BrickVest, installée à Londres, vient d’ouvrir sa première filiale en France. Dénommée BrickVest REIM SAS, la société a reçu l’agrément AMF et bénéficie désormais du passeport européen. Basée à Nice, la société doit permettre à BrickVest de continuer à fournir ses services de gestion d’investissements immobiliers et de liquidité à ses membres à travers l’Europe après le Brexit. Une antenne commerciale à Paris a également été ouverte. BrickVest REIM sera dirigée par Rémi Antonini, directeur général en charge de l’activité de gestion des investissements, et David Mounou, directeur général délégué, en charge des opérations. Emmanuel Lumineau, fondateur et dirigeant de Brickvest, est président de la société. La gamme de fonds immobiliers commerciaux sera distribuée auprès d’investisseurs professionnels, de family offices et d’investisseurs institutionnels. BrickVest a par ailleurs créé BrickVest Technology Europe, une société dédiée à la recherche et au développement technologique pour développer des solutions Fintech pour ses plateformes en ligne européennes et ses partenaires internationaux.
Le média italienMilano Finanza rapporte que Larry Fink se trouvait en Italie ces derniers jourspour une série de réunions à huis clos avec les dirigeants debanques et d’institutions financières. Selon Milano Finanza, le patron de BlackRock a rencontréCarlo Messina, directeur général d’Intesa Sanpaolo dontBlackrock est le deuxième actionnaire à plus de 5% du capital. Larry Fink aégalement eu un rendez-vous avec Philippe Donnet, directeur général de Generali, au cours duquel le plan stratégique à horizon 2021 mais aussi les tensions sur la dette italienne ont été abordés. Larry Fink a également participé à un dîner de travail à Venise, auquel ont pris part des responsables de Mediolanum.
L’affaire des créances de Banco Popular se complique encore davantage pour Banco Santander, qui doit faire face aux poursuites judiciaires des investisseurs ayant perdu leurmise dans la dette de Popular après le rachat de celle-ci par Santander pour un euro symbolique en juin 2017. Pimco, Algebris ou encore Anchorage font notamment partie des plaignants. Le cabinet d’avocats espagnol Fieldfisher Jaunas et le fonds de financement de litiges écossais Ramco Litigation Funding (Ramco) ont ainsi annoncé, en date du 17 juillet,un accord pour le financement des poursuites émanantdeclients de Fieldfisher Jaunas dans l’affaire Banco Popular/Santander jusqu'à 250 millions d’euros (150 millions d’euros minimum). L’accord prévoit que l’ensemble des coûts du litige soit couvert par Ramco qui demande en retour entre 30 et 35% du montant recouvré par les plaignants dans la mesure oùla décision des tribunaux espagnols leur serait favorable. Ramco a également imposé une autre condition, celle que les pertes subies par les plaignants - pour chacun d’entre eux -dans l’affaire des créances de Banco Popular se chiffrent au minimum de 300 000 euros. Selon Jordi Ruiz de Villa,associé de Fieldfisher Jaunas, il pourrait s’agir de la plus grande poursuite judiciaire contre une banque dirigée par un cabinet d’avocats en Espagne si le montant maximum des 250 millions d’euros pour le financement des poursuites est atteint. Cristina Soler, associée chez Ramco, a déclaré que les investisseurs particuliers et professionnels avaient perdu de très grosses sommes dans l’affaire Banco Popular. «Le financement de contentieux va permettre à ces investisseurs de recouvrer leurs pertes sans coût pour eux», a-t-elle dit, ajoutant que cette collaboration avec Fieldfisher Jausas était une nouvelle étape dans la consolidation dufinancement de contentieux en Espagne.