La bourse mexicaine, Bolsa Mexicana de Valores,a annoncé la disparition de JaimeRuiz Sacristán, président de son conseil d’administration, à l'âge de 70 ans, dans un communiqué daté du 12 avril. Celui-ci était atteint du coronavirus Covid-19. Il était en poste depuis 2015.
La chute des marchés observée aumois de mars a donné lieu à des sorties de 5,57 milliards d’euros dans les fonds espagnols, selon les données d’Inverco, l’association de la gestion d’actifs en Espagne. Ce montant représente2% des encours totaux de l’industrie des fonds locale, qui ont fondu de 23,7 milliards d’euros le mois dernier (-8,8%) pour s'établir à 247,5 milliards d’eurosfin mars. La décollecte subie en mars reste néanmoins moins importante que d’autres observées pendant la crise financière de 2008. Les fonds espagnols avaient décollecté 8,1 milliards d’euros en octobre 2008. Les fonds obligataires court termeet globaux ont été les plus impactés par les sorties en mars avec une décollecte respective de 1,6 milliard d’euros et de 1,4 milliard d’euros. Les fonds monétaires ont, eux, collecté à hauteur de 517 millions d’euros le mois dernier.
La société de gestion Manulife IM, filiale de l’assureur canadien éponyme, vient de nommer un nouveau directeur de la recherche et de l’intégration ESG, Peter Mennie. Dans le même temps, Eric Nietsch est promu directeur de l'équipe de recherche ESG pour l’Asie. Le premier, qui travaille au sein de Manulife IM depuis près de vingt ans, est en poste à Londres. ll conserve parallèlement ses fonctions de directeur de la gestion des risques et de l’analyse quantitative. Il est rattaché à Christopher Conkey, directeur des marchés cotés. Il sera également épaulé dans la gestion des risques par Amirali Assef, qui devient son adjoint. Le second est basé à Singapour. Il a intégré la société l’année dernière, et a notamment travaillé chez S&P Ratings et Barclays.
BNY Mellon Investment Management a lancé ses premiers ETF aux Etats-Unis. Il s’agit d’une gamme de huit fonds qui couvre les actions et les obligations. Trois ETF ont déjà été lancés à la Bourse de New York jeudi 9 avril. Il s’agit des fonds actions américaines BNY Mellon US Large Cap Core Equity ETF, BNY Mellon US Mid Cap Core Equity ETF et BNY Mellon US Small Cap Core Equity ETF. Ils répliquent tous des indices de Morningstar. Dans les semaines qui viennent, la société de gestion américaine lancera deux autres ETF actions répliquant des indices de Morningstar: le BNY Mellon International Equity ETF et le BNY Mellon Emerging Markets Equity ETF, sur les actions internationales et les marchés émergents respectivement. Trois autres ETF obligataires répliquant des indices Bloomberg Barclays suivront. Les fonds BNY Mellon US Large Cap Core Equity ETF et BNY Mellon Core Bond ETF seront les premiers ETF à frais zéro des catégories grandes capitalisations américaines et obligataire américain proposés aux investisseurs sans dispense de frais ni autre restriction, souligne un communiqué. Avec cette nouvelle offre, BNY Mellon IM entre à son tour sur le marché très concurrentiel des ETF. La société veut ainsi proposer son offre de gestion à un public plus large et à des frais plus faibles. Elle compte en lancer d’autres, qui répliqueront des stratégies de ses filiales, précise Stephanie Pierce, CEO des ETF et de la gestion indicielle de BNY Mellon Investment Management. Ces ETF ne sont disponibles qu’aux Etats-Unis, mais il n’est pas exclu qu’ils soient un jour commercialisés en Europe, avait indiqué Matt Oomen, responsable mondial de la distribution de BNY Mellon Investment Management, dans une interviewà Newsmanagers réalisée en décembre.
Les hedge funds ont perdu 4,4 % en mars, alors que le MSCI Monde abandonnait 13,99 % sur le mois, selon les données d’Eurekahedge. Une telle «surperformance» des hedge funds n’avait plus été constatée depuis octobre 2008. Au premier trimestre, les encours des hedge funds ont décliné d’environ 110 milliards de dollars. Les pertes de marché se situent à environ 70 milliards de dollars, tandis que les rachats ont représenté 40 milliards de dollars.
BlackRock et Microsoft ont annoncé un partenariat stratégique pour héberger l’infrastructure Aladdin sur la plate-forme cloud Microsoft Azure. «En adoptant Microsoft Azure, BlackRock accélérera l’innovation sur Aladdin en profitant d’une plus grande taille informatique et débloquera de nouvelles capacités pour améliorer l’expérience client. BlackRock tirera également parti du réseau de centres de données et de capacités de Microsoft Azure pour répondre aux besoins localisés des clients Aladdin, tout en maintenant les standards les plus élevés d’Aladdin en matière de résilience et de sécurité», commente la société de gestion dans un communiqué. BlackRock et Microsoft travailleront également ensemble sur des initiatives visant à exploiter la technologie pour améliorer et approfondir les données extra-financières. «Le manque de données standardisées et de haute qualité reste un obstacle important à la compréhension de l’impact du risque lié au développement durable sur les portefeuilles d’investissement et la performance des entreprises. Les mégadonnées, l’apprentissage automatique et l’IA peuvent tous jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accès aux données de développement durable et leur impact et leur qualité», observe BlackRock.
32 % des investisseurs particuliers suédois ont choisi d’investir dans un fonds durable, montre une étude Kantar Sifo Prospera réalisée pour l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Cet intérêt reste stable par rapport à il y a un an, où cette proportion était de 33 %. L’appétit des femmes pour ces fonds est plus important que celui des hommes (elles sont 36 % à en choisir un), mais il a baissé légèrement par rapport à l’an dernier (42 %). Les hommes sont 28 % à privilégier les fonds durables, soit un niveau supérieur par rapport à l’an passé, où ils n’étaient que 25 %. Interrogés sur la raison principale du choix d’un fonds durable, 44% des investisseurs affirment qu’ils veulent exclure certaines entreprises ou secteurs. 15 % invoquent une performance plus élevée, soit 5 points de plus que l’an dernier.
Blackstone a annoncé avoir bouclé son sixième fonds immobilier opportuniste européen, Blackstone Real Estate Partners Europe VI, avec des engagements totalisant 9,8 milliards d’euros. Il s’agit du plus gros fonds immobilier en Europe, souligne un communiqué. En septembre 2019, BREP Europe VI s’est déjà engagé à acquérir le portefeuille d’actifs de bureaux et logistiques en Europe occidentale de Dream Global REIT.
Vineer Bhansali, un ancien gérant de Pimco, a affiché d’énormes gain en mars en pariant sur la réémergence du chaos sur les marchés, rapporte le Wall Street Journal. Son fonds OneTail Hedgehog Fund II a augmenté de 156 % en mars, ce qui lui permet d’afficher un gain de 400 % sur le premier trimestre. Le fonds TwoTail Alpha Fund a progressé de 65 % en mars. Les fonds ont profité de la réaction des marchés à la pandémie du coronavirus et à ses effets sur les économies mondiales. Vineer Bhansali a travaillé 15 ans chez Pimco, en tant que responsable des portefeuilles quantitatifs. Il est parti pour créer sa société, LongTail Alpha, fin 2015.
HSBC Private Banking vient d’annoncer la nomination de Caroline Kitidis au poste de responsable de la clientèle ultra fortunée (ultra high net worth, UHNW) pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Asie) et les Etats-Unis. Elle sera basée à Londres et rattachée à Chris Allen, responsable régional EMEA, HSBC Private Banking. Caroline Kitidis arrive de Deutsche Bank, où elle était directrice du groupe European Institutional Wealth Partners.
Fin mars, la Fed américaine avait annoncé faire appel à BlackRock pour acquérir des obligations et des ETF obligataires, notamment basés sur des obligations notées Investment Grade. Dans le cadre de son nouveau plan de soutien à l'économie et aux marchés annoncé ce 9 avril, l’institution a annoncé qu’elle allait aussi racheter des ETF investis dans les obligations High Yield. Le nouveau train de mesures de soutien à l'économie annoncé jeudi totalise près de 2.300 milliards de dollars en augmentant certains programmes récemment lancés, afin de tenter de limiter l’impact de la crise liée au coronavirus
BlackRock a augmenté de 5 % la rémunération de Larry Fink, son directeur général, à 25,3 millions de dollars au titre de 2019. Cela inclut un salaire de base de 1,5 million de dollars, une partie en numéraire de 4,24 millions de dollars, des actions différées pour 4,25 millions de dollars et un plan d’incitation à long terme en actions de 11,75 millions de dollars, selon le «proxy statement 2020» de la société de gestion américaine. La rémunération de Rob Kapito, le président de BlackRock, a aussi progressé de 5 % à 20 millions de dollars, tandis que celle de Rob Goldstein, le directeur des opérations, a bondi de 25 % à 9,9 millions de dollars. En 2019, BlackRock a enregistré une collecte record de 429 milliards de dollars et ses encours sont ressortis à 7.400 milliards de dollars. La société a aussi dégagé 974 millions de dollars de revenus dans la technologie.
Après plusieurs mois de recherche d’un partenaire stratégique, le fondateur de Salamandre AM, Sébastien Grasset, a finalement trouvé chaussure à son pied avec Auris Gestion. Cette dernière vient d’acquérir la totalité du capital de Salamandre, et compte désormais se développer sur le segment des CGP et des institutionnels.Sébastien Grasset, qui deviendra prochainement associé d’Auris Gestion, intègre pour sa part la structure comme directeur général adjoint. L’ensemble de son équipe le suit, à l’exception de son ex-associé Camille Barbier, qui a rejoint en début d’année leur voisin d’immeuble Roche-Brune AM lorsqu’il a été absorbé par Apicil AM. A l’issue du processus, qui s’achèvera en juin, Salamandre sera entièrement intégrée dans Auris Gestion, sous réserve de l’accord final de l’Autorité des marchés financiers. Auris Gestion conservera néanmoins la marque, sous la forme «Salamandre x Auris». Ce rapprochement apporte à Auris un portefeuille clients fort de 600 millions d’euros d’encours sous gestion. L’entité pèsera alors 2,2 milliards d’euros d’encours sous gestion. Dans le cadre de ce deal, Sébastien Grasset prend la direction de l’activité de gestion collective et de gestion sous mandat, ainsi que la négociation des partenariats, nous a précisé l’intéressé."Cette opération, tout en préservant notre ADN (architecture ouverte, proximité avec nos clients, flexibilité des allocations), nous permet d’accroître nos moyens humains et techniques tant en termes d'équipe de gestion que de services supports», rassure Sébastien Grasset dans un message posté sur LinkedIn ce 9 avril. Le rapprochement des deux sociétés doit permettre à Auris Gestion de diversifier ses expertises et ses marchés-cibles. Dans une interview publiée ce 9 avril par Profession CGP, les dirigeants des deux sociétés ont exposé la complémentarité de leurs activités dans un nouvel ensemble. Nicolas Walther, le directeur général d’Auris Gestion, a ainsi loué la «relation de proximité avec les CGP» de Salamandre AM. «Sur le plan de la gestion, Salamandre renforce nos compétences sur les marchés obligataires et nous apporte des solutions de recherche d’actifs de décorrélation. [...] Auris apporte, de son côté, son savoir-faire au niveau de la gestion actions et diversifiée et en termes de sélection de fonds externes qui représentent 80% des actifs sous gestion de notre gestion privée», a ainsi expliqué le numéro deux d’Auris. En effet, Salamandre a bâti, en trois ans, une gamme de fonds alternatifs externes décorrélant assez inédite dans l’Hexagone. Dans une interview accordée à NewsManagers lors du lancement d’une nouvelle offre de fonds de fonds alternatifs cet été, Sébastien Grasset avait présenté sa méthode de sélection de stratégies aussi variées que le short-term commodity trade finance, ou le rachat de polices d’assurance-décès aux Etats-Unis. L'équipe de sélection de fonds, désormais supervisée par Sébastien Grasset, comprend deux salariés d’Auris Gestion, Stanislas Guérin et Joffrey Ouafqa, et un futur-ex Salamandre AM, Valentin Urrutiaguer.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a annoncé jeudi un assouplissement des modalités de remise des états de reporting du secteur bancaire. Cette décision fait suite à une recommandation de l’Autorité bancaire européenne datant du 31 mars. «L’ACPR a décidé de faire preuve de souplesse quant aux délais de remise en acceptant des retards pouvant aller jusqu’à un mois, sauf en ce qui concerne les états dont la réception dans les délais requis est jugée essentielle dans le contexte de crise actuelle, précise la tutelle dans un communiqué. Il s’agit des états mensuels relatifs au calcul des exigences en matière de liquidité et des états nécessaires à l’élaboration et/ou la mise à jour des plans de résolution les plus importants.»
Trusteam Finance vient de recruter Bertrand Casalis au poste de gérant actions internationales. Au sein de l'équipe de gestion, il rejoint Jean-Sébastien Beslay, président de la société et également gérant d’actions internationales. Auparavant, Bertrand Casalis a passé plus de 26 ans chez Cogefi Gestion en tant que gérant actions. Il a été également gérant de portefeuilles diversifiés et a notamment géré le fonds Cogefi Flex Dynamic.
La société de gestion italienne Pramerica SGR a confié le poste de président du conseil d’administration à Massimo Capuano. L’intéressé a été pendant 12 ans directeur général de Borsa Italiana. Massimo Capuano succède à Sergio Paci, professeur émérite de l’Université de Bocconi, qui a occupé deux mandats de président. Par ailleurs, Mario Cuccia, l’ancien directeur général de Banca Fideuram et d’Allianz en Italie, a été nommé administrateur de Pramerica SGR. Les membres du nouveau conseil d’administration de la société de gestion sont donc: Massimo Capuano, Andrea Ghidoni, Glenwyn Baptist, Mario Cuccia, Rossella Leidi, Luigi Migliavacca, Christopher Sciglitano, Marcella Sivilotti, Giovanni Zanoni. Pramerica SGR gérait 65 milliards d’euros fin 2019.
La société de gestion de fonds immobiliers Greenman a annoncé ce 8 avril l’acquisition de 70% des parts de l’administrateur de fonds luxembourgeois Cofibol (Compagnie Financière et Boursière Luxembourgeoise SA). L’opération, qui a reçu l’approbation du régulateur luxembourgeois, a été réalisée via sa filiale irlandaise Greenman Fund Administration. Cofibol, qui administrait jusqu’ici des fonds OPCVM, va étendre ses activités aux fonds d’investissement alternatifs dans le capital-investissement et l’immobilier. L’entreprise va notamment administrer l’ensemble des fonds de Greenman domiciliés au Luxembourg, soit 860 millions d’euros d’encours.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a annoncé jeudi un assouplissement des modalités de remise des états de reporting du secteur bancaire. Cette décision fait suite à une recommandation de l’Autorité bancaire européenne datant du 31 mars.
Le Conseil de stabilité financière (FSB) publie aujourd’hui un rapport visant à améliorer les paiements transfrontaliers. Remis au G20, ce document souligne les initiatives en cours et pointe les défis à relever. «Des services de paiement transfrontaliers plus rapides, moins chers, plus transparents et plus inclusifs, y compris les transferts de fonds, présenteraient de nombreux avantages pour les citoyens et les économies du monde entier, en soutenant la croissance économique, le commerce international, le développement mondial et l’inclusion financière», estime le FSB.
Crédit Agricole Italia a confié à Fund Channel, une plate-forme de distribution d’OPCVM en architecture ouverte, un deuxième portefeuille de fonds distribués pour un montant de 3,5 milliards d’euros. Le portefeuille a été transféré le 1er avril 2020. Fund Channel assure que ce contrat est une illustration de sa volonté de renforcer sa présence en Italie. La société a ouvert son bureau de représentation à Milan l’an dernier. Créée en 2005, Fund Channel est détenue depuis le 31 juillet 2009 à hauteur de 50,04% du capital par Amundi (une filiale du Crédit Agricole) et 49,96% par BNP Paribas Investment Partners. Elle intermédie plus de 50 milliards d’euros en fonds tiers pour plus de 250 sociétés de gestion sous contrat et plus de 100 clients distributeurs, selon son site Internet.
Eric Tajchman, un ancien d’ING IM, Tocqueville Finance et Actiam, vient de rejoindre Humpact, une agence de notation extra-financière sur l’emploi fondée en juillet dernier par André Coisne, l’ex-patron d’Orange Bank. Cette nouvelle société a comme mission «d’aider les investisseurs responsables à sélectionner des entreprises engagées en fonction de l’impact au niveau local (France) de leurs investissements sur l’emploi», selon un post d’André Coisne publié sur Linked-In lors de la création de la structure. Une méthodologie a été mise au point afin d’identifier les entreprises les plus vertueuses en matière d’emploi. Elle est en train d’être testée sur les valeurs françaises du SBF 250, avant d’être déployée sur d’autres marchés européens. «Le cœur de l’activité d’Humpact tourne autour d’une méthodologie rigoureuse qui permettra de mettre en évidence l’impact des entreprises sur l’emploi local, de définir des univers d’investissement couvrant ces entreprises qui sont proactives dans ce domaine et de mesurer cet impact dans les portefeuilles existants», explique Eric Tajchman, nommé responsable du développement d’Humpact. Cette méthodologie pourra être utilisée par des sociétés de gestion pour créer des produits. Une société est déjà intéressée par ce projet et d’autres pourraient suivre, selon Eric Tajchman. La méthodologie pourra aussi servir aux investisseurs institutionnels souhaitant évaluer leurs portefeuilles sur le sujet de l’emploi. L’emploi est au cœur du travail de la nouvelle agence, mais les autres thématiques sociales et sociétales ne sont pas pour autant délaissées. «Nous nous intéressons à l’emploi au sens large», souligne Eric Tajchman. «Il ne s’agit pas seulement de s’intéresser à l’emploi d’un point de vue macro mais de décliner la problématique sur la formation des jeunes, l’insertion des personnes en situation de handicap, le maintien des seniors dans l’emploi et respect de la parité», détaille encore le site internet de la société. La création de cette agence vise à combler un vide dans l’univers de la recherche ESG (environnement, social et gouvernance). «Les gérants jusqu’ici se sont beaucoup intéressés à la gouvernance et à l’environnement. Mais peu a été fait au niveau socialet de l’emploi », remarque Eric Tajchman. Or cette question est cruciale, et elle l’est encore plus dans le contexte actuel de crise . «La crise actuelle du coronavirus, une fois passée l’urgence sanitaire à laquelle nous faisons face, a des conséquences considérables dans le domaine social», analyse Eric Tajchman. «L’urgence sociale à court et moyen termes se porte dès maintenant sur l’emploi et nous sommes persuadés qu’en tant qu’investisseurs, nous nous devons de travailler sur le sujet et favoriser les flux financiers vers les entreprises qui oseront prendre la trajectoire de retour à une autre forme croissance génératrice d’impact : un développement social et environnemental durable, juste et volontaire», conclut-il.
La BVI, l’association allemande de la gestion actifs, a publié ce 8 avril son décompte annuel des encours administrés par les conservateurs outre-Rhin. Et cocorico ! BNP Paribas Securities Services (BP2S) reste sur la première marche du podium avec 642,5 milliards d’euros d’encours sous administration (+19,4% sur un an) à fin 2019. Cela représente plus du quart des encours de l’industrie de la conservation en Allemagne, qui s'élèvent à 2.406 milliards d’euros (+15,7%). Les deuxième et troisième marches sont occupées par Street Bank International (307 milliards d’euros) et HSBC Trinkaus & Burkhardt (266 milliards d’euros). Un second acteur français, Caceis, se classe dixième, avec 58,4 milliards d’euros d’encours administrés (+9,2%). La première société allemande du classement est la filiale de la banque mutualiste DZ Bank, en quatrième position avec 254,2 milliards. Au total, l’Allemagne compte 39 dépositaires. Parmi eux, 35 sont actifs dans le domaine des fonds ouverts avec 2.152 milliards d’encours administrés. Les fonds fermés représentent, quant à eux, seulement 23 milliards d’euros d’encours, pour 13 conservateurs. En immobilier, onze firmes sont actives, pour 231 milliards d’euros placés dans des fonds ouverts.
Ouverture. La banque JPMorgan a annoncé, le 3 avril, acheter à Shanghai International Trust Co les 49 % de sa participation dans leur coentreprise de fonds communs, China International Fund Management Co. JPMorgan AM n’a pas perdu de temps : le 1er avril, le régulateur chinois avait en effet annoncé un assouplissement des règles dans le secteur de la gestion d’actifs. Il est désormais possible aux entreprises étrangères d’installer en Chine des filiales de gestion financière ou de banque d’investissement. S’ils détenaient déjà des participations dans des coentreprises locales, avec un groupe chinois, les acteurs étrangers peuvent désormais les contrôler à 100 %. Le jour de l’annonce, BlackRock et Neuberger Berman demandaient des licences pour installer une activité de gestion collective en Chine. La concurrence s’annonce féroce.