La société de gestion italienne a enregistré en août des souscriptions nettes de 288 millions d’euros, portant la collecte depuis janvier à 1,1 milliard d’euros. A fin août, les encours sous gestion d’Anima ressortent à 186 milliards d’euros, en légère hausse par rapport au niveau de fin 2019 (185,6 milliards), mais en repli sur un an (187,2 milliards à fin août 2019).
Une nouvelle société de hedge funds a vu le jour en Suède, rapporte Realtid.se. Derrière Antiloop Hedge se trouvent Anna Svahn, Martin Sandquist, Karl-Mikael Syding et Peter Dahlberg, des «stars» de la finance en Suède, selon le site suédois. «Nous nous concentrons, entre autres, sur les métaux précieux et les matières premières, une classe d’actifs dont nous pensons que le secteur financier a longtemps négligée», déclare Anna Svahn à Realtid. Antiloop Hedge a une orientation multi-stratégies avec sept stratégies basées sur différentes idées et thèmes. La société va démarrer avec plusieurs dizaines de millions de couronnes suédoises de fonds d’amorçage de Martin Sandquist et Peter Dahlberg.
Capital Group vient de recruter Alexandra Haggard comme directrice des produits et services d’investissement pour l’Asie et l’Europe. Outre la couverture des produits actions, obligataires et multi-classes d’actifs, elle sera chargée de construire une offre de solutions multi-classes d’actifs. Basée à Londres, elle est rattachée à Guy Henriques, directeur client pour l’Europe et l’Asie. Alexandra Haggard arrive de BlackRock, où elle était depuis deux ans directrice produits actions pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie (EMEA). Auparavant, elle a notamment passé douze ans chez Russel Investments, qu’elle a quitté en 2014 alors qu’elle était directrice produit et marketing pour l’EMEA.
Alcentra, société de gestion du groupe BNY Mellon Investment Management spécialisée dans la dette privée, a recruté Jonathan DeSimone comme nouveau directeur général (CEO) et membre du conseil d’administration. L’intéressé succède à David Forbes-Nixon, qui a démissionné de ses fonctions de CEO pour se concentrer sur ses responsabilités en matière d’investissement. Jonathan DeSimone vient de Bain Capital Credit où il a passé 17 ans et était dernièrement gérant de la stratégie Liquid Credit et membre du comité crédit.
Credit Suisse et Rockefeller Asset Management lancent le Credit Suisse Rockefeller Ocean Engagement Fund, un fonds actions dit à impact car il a pour objectif d’améliorer la santé des océans. Ce fonds, géré par Rockefeller Asset Management, vise à «lutter contre les forces qui détruisent les océans et présentent des risques pour notre environnement, notre santé et notre bien-être économique», décrit un communiqué. Après avoir identifié les menaces qui pèsent sur l’océan, le fonds cherchera des opportunités d’investissement dans des domaines clés de la protection des milieux marins. Des rapports d’impact annuels résumeront ses engagements et leurs répercussions sur les océans. Credit Suisse et Rockefeller Asset Management (RAM), en partenariat avec The Ocean Foundation, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection des milieux marins dans le monde entier, s’efforceront de conseiller et de guider les entreprises du portefeuille dans l’amélioration de leurs pratiques néfastes pour les océans. «Les océans font partie des domaines les moins financés parmi les objectifs de développement durable des Nations Unies alors que plus d’un tiers des investisseurs institutionnels ont exprimé leur intérêt pour des placements dans l’économie bleue», a commenté Marisa Drew, chief sustainability officer et responsable mondiale Sustainability Strategy Advisory and Finance (SSAF) au Credit Suisse. Ce fonds sera lancé le 30 septembre 2020 avec une période de souscription de trois semaines commençant le 7 septembre 2020. Les parts seront émises en dollars américains, en euros, en francs suisses et en livres sterling. L'économie bleue intéresse de plus en plus d’investisseurs et de sociétés de gestion. Mirova a récemment bouclé un fonds sur ce thème, dans le non coté.
Arkéa Capital a annoncé ce 7 septembre avoir bouclé une première levée de fonds pour son véhicule Arkéa Capital 2. Le fonds professionnel de capital investissement aura attiré 60 millions d’euros en provenance d’entrepreneurs, de family office et de grands groupes régionaux parmi lesquels le groupe Arkéa, MACSF et Sofiouest (société d’investissement du Groupe Sipa Ouest-France). L’objectif final s'élève à 80 millions d’euros. Spécialisé dans le financement non-coté dans des PME et ETI françaises, Arkéa Capital 2 a la particularité d’être couplé au fonds de dotation PhiNOE. Chaque souscription au fonds Arkéa Capital 2 abonde ainsi la structure philanthropique, nouvellement créée, à hauteur de 5 % des montants souscrits. Arkéa Capital rétrocède également à PhiNOE 30 % des commissions de gestion perçues.
La société de gestion alternative américaine Oaktree Capital Management et Pierre-Antoine Captonont annoncé, lundi matin, le rachat total du Stade Malherbe Caen auprès des actionnaires du club. L'équipede football de Caen évolue en Ligue 2, la deuxième division française. «Nous nous réjouissons de l’aboutissement de nos discussions avec Pierre-Antoine Capton et les partenaires historiques du Stade Malherbe Caen, un club avec un potentiel de développement important et qui s’appuie sur une histoire et des infrastructures fortes», a déclaré Vincent Catherine, managing director chez Oaktree. Il s’agit du quatrièmeclub français de deuxième division ayant fait l’objet d’investissementsétrangers cet été. En juillet, le Toulouse Football Club, relégué en Ligue 2 à l’issue de la saison dernière, a été racheté par le fonds d’investissement américain, RedBird Capital Partners. Le Paris FC, deuxième club de la ville de Paris,a, lui, vu l’arrivée du fonds souverain du Bahreïn -Mumtalakat - dans son capital à hauteur de 20% alors qu’un autre institutionnel étranger devrait également entrer dans l’actionnariat au cours des prochains mois. Enfin, l’Estac, le club de la ville de Troyes, a été rachetée par la société émiratie City Football Group, propriétaire de Manchester City entre autres clubs. Le journal Le Monde recensait début septembrequatre autres pensionnaires de Ligue 2 aux mains d’investisseurs étrangers ces dernières années(Le Havre, Auxerre, Sochaux, Clermont).En Ligue 1, Lens,Bordeaux, Lille, Lorient et Marseille ont également été reprispar des fonds d’investissements ou de personnalités travaillant dans le domaine de la finance.
H2O a envoyé vendredi une lettre à ses clients dans laquelle la société évalue l’ampleur des actifs qu’elle envisage de cantonner. MultiBonds, un fonds de 3,5 milliards d’euros d’encours, géré par le directeur général et fondateur Bruno Crastes en personne, aura 20 à 30 % de ses actifs cantonnés. La proportion pour le fonds Allegro, dont les encours sont de 887 millions d’euros, sera de 25 % à 35 %.
Le tierce-partie marketeur uruguayen Aiva a recruté Santiago Queirolo en tant qu’associé et managing director responsable de la distribution des fonds de Jupiter Asset Management auprès de la clientèle retail en Uruguay et en Argentine. Santiago Queirolo a auparavant passé neuf ans au sein de Compass Groupoù, en tant que responsable des intermédiaires financiers latino-américains hors Brésil, il a notamment distribué les fonds de Wellington Management et Investec AM. Aiva est le distributeur exclusif des fonds de Jupiter AM en Uruguay et en Argentine depuis mars.
La Luxembourg Private equity and Venture capital Association (LPEA) vient de modifier le périmètre de travail de Luis Galveias, qui sera désormais directeur des opérations (COO, chief operating officer). Ce dernier était jusqu’ici directeur du marketing. Cette nomination fait suite à la prise de poste de directeur général par Stéphane Pesch ce 1er septembre.
Nick Maton, jusqu’ici directeur général des «securities services» chez HSBC Luxembourg, vient de rejoindre la société néerlandaise de services aux fonds Intertrust comme directeur pays à Luxembourg. L’intéressé travaille dans l’industrie des services aux fonds depuis une trentaine d’années. Avant de rejoindre HSBC Luxembourg en 2015, il fut notamment directeur exécutif des solutions produits chez JPMorgan au Luxembourg pendant près de dix ans.
Alors que les commentateurs ont les yeux rivés sur les marchés actions, qui ont atteint des niveaux de valorisation stratosphériques sur de nombreux marchés de part le monde, les fonds obligataires continuent d’attirer de nombreux investisseurs internationaux. Pour la vingt-et-unième semaine consécutive, la catégorie obligataire a enregistré une collecte positive, selon des données du «Flow Show», le rapport sur les flux de collecte de BofA Global Research. Et les chiffres hebdomadaires, qui sont arrêtés au 2 septembre, sont encore une fois de haute volée, avec 22 milliards de dollars collectés. Dans le détail de la collecte de fonds obligataires, on retrouve un fort appétit pour les véhicules de titres d’entreprises de bonne qualité («investment grade»), avec +16,6 milliards de dollars. La quasi-totalité de la classe d’actifs a collecté, avec notamment +1,1 milliard de dollars sur les titres d’entreprises risquées («high yield»), +3,2 milliards sur les obligations émergentes, et néanmoins une décollecte de 0,7 milliard sur les titres souverains. La collecte des fonds actions suit, elle, une trajectoire en dents de scie, avec cette semaine des retraits nets de 1,5 milliard, imputables à des prises de bénéfices sur les marchés américains (-3,9 milliards de collecte nette hebdomadaire). Les fonds indiciels cotés («ETF», exchange-traded funds) ont attiré 3,8 milliards de dollars, contre une décollecte agrégée de 5,3 milliards pour les fonds gérés activement. La plupart des zones géographiques ont souffert de retraits d’encours : -3,9 milliards aux Etats-Unis, -1,3 milliard sur les marchés émergents, -0,5 milliard pour le Japon. Seule l’Europe a enregistré un petit flux positif, de 0,3 milliard. De l’autre côté du spectre du risque, les fonds monétaires, qui ont été massivement privilégiés durant la crise du Covid du deuxième trimestre, continuent de décollecter, avec cette fois 43,8 milliards de dollars de parts retirées. Sur trois mois, la décollecte s'élève à 158 milliards de dollars, précisent les auteurs de l'étude. Les fonds de métaux précieux ont eux continué leur ascension stable et soutenue, avec +1,2 milliard de flux nets pour la semaine.
Mediolanum International Funds (MIFL), la plate-forme européenne de gestion d’actifs du groupe bancaire italien Mediolanum, a recruté Luca Fasan en tant que spécialiste produits senior. Il fera le lien entre l’équipe d’investissement et le réseau de Banca Mediolanum. Son rôle sera de soutenir les distributeurs et les investisseurs institutionnels, notamment les «family banker» de Banca Mediolanum en Italie, pour les aider à connaître les caractéristiques de chaque produit et les stratégies gérées par l’équipe d’investissement. Le nouveau venu travaillera à Dublin dans l’équipe de spécialistes produits, et sera rattaché à Luc Simoncini. Luca Fasan vient de Martin Currie Investment Management, du groupe Legg Mason, où il travaillait depuis 2007. Il y a occupé plusieurs postes dont celui de gérant de portefeuilles. Le recrutement de Luca Fasan fait suite à plusieurs autres, dont ceux de Patrick McKenna, David Whitehead et Terry Ewing.
Danske Bank va devoir payer une indemnité comprise entre 80 millions et 100 millions de couronnes danoises à 900 clients d’un produit d’investissement pour lequel les informations ont été insuffisantes, annonce-t-elle dans un communiqué. Entre le 1er février 2017 et le 5 juillet 2018, les clients de Danske Porteføljepleje n’ont pas été correctement informés des rendements nets négatifs attendus pour ces stratégies à faible risque. La découverte de ce problème fait suite à un premier cas de ce genre (Flexinvest Fri), qui a conduit à un audit des produits d’investissement de la banque danoise.
M&G Investments vient de recruter Marc-André Hug pour prendre la direction de l’activité Wholesale en Suisse. Il sera rattaché à Manuele de Gennaro, le directeur général pays. L’ex-développeur commercial Suisse de EFG Asset Management couvrira les banques, les family offices et les CGP. Avant EFG AM, Marc-André Hug a également travaillé chez Vontobel AM comme directeur de l'équipe des ventes pour la Suisse et l’EMEA, et chez Sustainable Asset Mangement (aujourd’hui RobecoSAM) comme spécialiste ESG.
La société suisse Cité Gestion vient de recruter Patrick Voegeli, jusqu’ici directeur général de la banque d’affaires de BNP Paribas Zurich, comme associé, et intègre la gestion de fortune. Quatre autres nouveaux associés ont également été nommés au sein du groupe. Il s’agit de Christian Hirt, Charles-Aymeric Hainault, Gauthier Merkli et Christoph Enz. Au 30 juin 2020, la firme gérait 4,5 milliards de francs suisses.
Swiss Life Asset Managers sort un nouveau fonds obligataire haut rendement à échéance, le Swss Life Funds (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026. Le portefeuille sera composé d’obligations libellées en euro, dollar et éventuellement en livre sterling et couvert contre le risque de change. Les dettes subordonnées du secteur bancaire et des assurances sont exclues de l’univers d’investissement, ainsi que les titres émis par des sociétés basées dans les pays émergents. Les émetteurs ayant le meilleur couple rendement risque sont privilégiés. La sélection de titres intègre également des filtres ESG. La maturité statistique des titres en portefeuille sera centrée sur celle du fonds. Enfin, l’équipe de gestion veillera à la diversification des titres en portefeuille. «La crise sanitaire sans précédent a provoqué un écartement brutal des spreads sur le marché du crédit high yield. Ces niveaux importants de spreads ont redonné de l’attrait à la classe d’actifs», commente Edouard Faure. Le fonds sera ouvert et accessible aux investisseurs jusqu’à sa maturité en 2026.
La réunion de la Banque centrale européenne (BCE) constituera la semaine prochaine le principal rendez-vous de marchés qui ne se départissent pas de leur optimisme sur la reprise, malgré la pandémie de coronavirus.
Neuberger Berman a annoncé ce 3 septembre l’obtention du label “Towards Sustainability”, décerné par la Feblfin (fédération belge du secteur financier), pour son fonds Global High Yield Sustainable Action. Le véhicule, géré par Chris Kocinski et Joseph Lind, porte une attention particulière aux critères d’investissement durable au sein même d’un portefeuille obligataire high yield. Ce fonds met également l’accent sur un engagement actif auprès de chaque émetteur, avec des objectifs d’engagement alignés sur les objectifs de développement durable (ODD) des PRI.
Le family office et gestionnaire de fonds suisse Sumus Capital vient de recruter Joachim von Buchwald pour développer sa clientèle privée sur Genève. Il est rattaché à Paolo Anastasi, membre du comité exécutif et responsable de l’activité Private Banking. Joachim von Buchwald arrive d’UBS, où il fut banquier privé et cadre de direction entre la Suisse et l’Amérique latine pendant treize ans.
La société de gestion allemande Union Investment vient de suspendre l’un de ses gérants de fonds pour des soupçons de délits d’initié, a appris Der Spiegel. La procédure concerne un des principaux gérants de la filiale de DZ Bank. Il aurait, pendant plusieurs mois, utilisé ses informations professionnelles sur des placements pour compte propre, sans supervision de la compagnie. Union Investment, qui a confirmé l’information à Citywire Deutschland, n’a pas souhaité donner davantage de précisions sur la procédure en cours ni sur le profil du gérant incriminé.
La Banque Richelieu France vient de nommer deux nouveaux membres au sein de son directoire. Il s’agit d’Edouard Madinier et de Jacques-Aymon Lapluye, tous deux co-directeurs de la clientèle privée. Le premier est par ailleurs chargé du management du front office, de l’accompagnement des banquiers dans le développement commercial et des synergies avec les experts, tandis que le second est aussi directeur du département gestion conseillée et produits structurés.
La consolidation du secteur financier en Espagne est en marche. Deux des cinq plusgroupes bancaires espagnols CaixaBank et Bankia ont confirmé, jeudi soir, quedes négociations étaient en cours en vue d’une potentielle fusion, avec l’accord de leurs conseils d’administration respectifs. Ensemble, les actifs sous gestion des deux entités, qui disposent chacun d’une filiale de gestion d’actifs,culmineraient à 650 milliards d’euros et feraient de la société résultant de la fusion le groupe financier numéro un en Espagne.Au niveau des encours des fonds, CaixaBank AM (numéro 1 en Espagne) et de Bankia Fondos (numéro 4 en Espagne) pesaient64,8 milliards d’euros fin juin selon les données d’Inverco. Dans un communiqué, CaixaBank a précisé qu’aucunaccord n’avait pour l’instant été trouvé. Quant à Bankia, le groupe a indiqué qu’une proposition visant à initier une étude et une analyse de faisabilité sur l’opportunité d’une fusion a été soumise à la gouvernance du groupe. Cela permettra au conseil d’administration de prendre la décision appropriée, souligne le communiqué de Bankia. Bankia est actuellement contrôlé à 61,8% par l’Etat espagnol et ce depuis 2012, à travers le fonds de restructuration des banques espagnoles (FROB) qui aura le dernier mot dans la fusion ou non de Bankia avec CaixaBank. Le quotidien espagnol Cinco Dias, qui cite des sources du ministère des affaires économiques, indique que seront étudiés la création de valeur et le remboursement de l’aide du gouvernement. Bankia a reçu 24 milliards d’euros d’aide de la part de l’Etat espagnol qui n’en a récupéré que 3 milliards jusqu’alors. D’après El Confidencial, le gouvernement disposerait d’une part de 14% dans le capital de la nouvelle entité, si la fusion est acceptée, et en deviendrait le deuxième actionnaire. Criteria Caixa, qui détient actuellement 40% de CaixaBank,serait l’actionnaire principal.
Le groupe financier espagnol Beka Finance a annoncé l’arrivée deJosé Miguel Fernández en tant que responsable actions pour la nouvelle unité de banque privée que la société est en train de monter.Il sera en charge de la génération d’idées sur la classe d’actifs et sera impliqué dans l’allocation d’actifs de la firme.
Des procureurs américains ont accusé Dan Kamensky, un gérant de hedge fund, de fraude pour avoir supprimé une offre concurrente pour MyTheresa, l’activité e-commerce du détaillant en faillite Neiman Marcus Group, puis pour avoir tenté de dissimuler la faute lorsqu’elle a été découverte, rapporte le Wall Street Journal. L’homme a été arrêté jeudi. Dan Kamensky avait déjà reconnu devant les services de surveillance des faillites du ministère de la justice qu’il avait utilisé son influence auprès de la banque d’investissement Jefferies LLC, dont il était client, pour la contraindre à abandonner une offre concurrente pour les actions de MyTheresa afin de pouvoir les acheter lui-même à moindre coût. S’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation, M. Kamensky risque jusqu'à 50 ans de prison. La Securities and Exchange Commission a également poursuivi jeudi Dan Kamensky et Marble Ridge pour sa tentative d’éliminer la concurrence pour les actions de MyTheresa.
Le gestionnaire français Inocap Gestion a nommé Xavier de Buhren en qualité de directeur adjoint de la gestion, a annoncé la firme. Spécialiste des actions européennes depuis 17 ans, l’intéressé prendra part à l’animation de l'équipe de gestion collective et gérera le fonds Quadrige Mutlicaps Europe selon un communiqué.Il siégera en outre au comité d’investissement de la société de gestion. Xavier de Buhren travaillait précédemment chez Mirabaud où il était responsable de la gestion actions françaises et supervisait la gestion de fonds actions et de mandats dédiés à de gros clients institutionnels. Ila commencé sa carrière comme analyste financier chez le broker Aurel Leven, puis l’a poursuivie dans le private equity chez Nextstage.
Keys REIM, la société de gestion de portefeuille du groupe Keys Asset Management, lance son nouveau fonds d’investissement dédié au secteur de l’hébergement géré. Ce fonds d’investissement, réservé aux investisseurs professionnels et assimilés, aura pour but principal d’investir dans une joint-venture co-détenue avec le groupe Accor. Celle-ci a vocation à réaliser deux types d’investissements: le développement d'établissements opérés par Accor sous des enseignes/marques de leur portefeuille Lifestyle, principalement en Europe et la reprise d’hôtels existants. «La crise historique que traverse le secteur aura pour effet positif de faire baisser les valeurs qui étaient très élevées et trop homogènes pour refléter la réalité du marché», estime Pierre Mattei, président de Keys AM. «Il y aura des opportunités à saisir à la fois sur de l’existant et du développement», ajoute-t-il.
Schroders a recruté Sofie Zetterlund comme directrice du marketing en Europe du Nord, rapporte le site suédois Realtid.se. L’intéressée sera rattachée à Henrik Jonsson, responsable de l’Europe du Nord. Sofie Zetterlund a précédemment travaillé pour Odin Forvaltning et Blackrock. Elle était dernièrement chez Fogel & Partners. Schroders a été l’un des premiers gestionnaires d’actifs étrangers à s’installer en Europe du Nord, en ouvrant un premier bureau au Danemark en 1989.