La société de gestion d’actifs suisse Bellevue Group, spécialisée sur la santé et la biotech, a annoncé ce mercredi la sortie dela banque helvétique Bantleon de son capital. Bantleon détenait 10,05% des parts de Bellevue, dont la plupart (9,66%) ont été rachetées par Hans Jörg Wyss, homme d’affaires suisse qui a fait fortune dans la vente d’appareils médicaux. Outre le milliardaire bernois,les actionnaires principaux de Bellevuedétiennent 31,6% du capital du gestionnaire et les employés de Bellevue 11,4%, précise un communiqué.
L’ex-directeur général du pétrolier Rosneft, le russe Sergey Bogdanchikov, vient de déposer plainte devant la Cour suprême de New York, et réclame 100millions de dollars à Edmondde Rothschild, a appris Paperjam de la part du plaignant. L’homme d’affaires, qui a déjà entamé des contentieux devant la justice luxembourgeoise en 2017, et qui n’a toujours pas obtenu de jugement, estime avoir fait les frais d’un système opaque de rétrocommissions. En 2016, alors client de la banque depuis 2001, il découvre que son compte n’affichait que 65 millions de dollars, dont 3 millions en cash. Le dernier relevé bancaire reçu de la part du vice-président de la banque privée Carlo Thewes, indiquait pourtant qu’il était garni de 122 millions de dollars, dont 104 millions en cash. En enquêtant, il découvre que la firme aurait réalisé pour plus d’un milliard de dollars de transactions depuis son compte, des opérations dont il dit ne pas avoir été au courant. Ce montage impliquerait deux sociétés de gestion de fortune américaines, Fontanelle Capital et OIMCapita, raison pour laquelle il a déposé plainte outre-Atlantique, ainsi que le célèbre cabinet panaméen Mosseck Fonseca, impliqué dans un scandale d'évasion fiscale. L’homme, qui s’est vu interdire l’accès à la banque par la directrice générale Ariane de Rothschild, selon le journal luxembourgeois, a trouvé refuge à la BIL, et a réussi à récupérer l’an dernier 40 millions d’euros et des titres obligataires et de fonds alternatifs. De son côté, Edmond de Rothschild, qui n’a pas commenté l’affaire, a accumulé 2 sanctions pécuniaires de la part du régulateur luxembourgeois ces dernières années pour des manquements. L’ancien CEO de la filiale locale, Marc Ambroisien, impliqué dans le scandale 1MDB, s’est même vu interdire la pratique du métier cet été.
L’agence de presse espagnole EuropaPress rapporte que les sociétés de gestion hispaniques indépendantes ont fait face à des sorties nettes de 918 millions d’euros entre début janvier 2020 et fin septembre 2020. Dans le même temps, selonles données du fournisseurVDOS, les filiales de gestion d’actifs desbanques espagnoles ontcollecté 805 millions d’euros. A fin septembre, le patrimoine des fonds espagnols se situait à 269 milliards d’euros d’après VDOS.
La société de gestion helvétique Union Bancaire Privée (UBP) a conclu un accord avec l’administrateur et distributeur de fonds Unicorn Strategic Partners pour accélérer le développement de la firme suisse sur le segmentinstitutionnel en Amérique latine. UBP, qui dispose d’un bureau à Madrid pour gérer la clientèle ibérique et latino-américaine, a ainsi trouvé en Unicorn SPun relais pour la distribution de ses fonds de la Sicav Ubam. Le Chili sera le premier pays visé. Plusieurs gestionnaires d’actifs ont récemment scellé un partenariat avec Unicorn SP pour distribuer leurs fonds en Amérique latine, dont BNY Mellon, La Financière de L’Echiquier, Muzinich ou encore Vontobel.
La banque privée luxembourgeoise Quintet (ex-KBL European Private Bankers), qui poursuit une politique agressive de développement et recrutement en Europe, vise désormais les clients fortunés d’Asie. La société va en effet prochainement créer une équipe dédiée à la région, et vient d’embaucher Jing Zhang Brogle pour la diriger. L’intéressée est plus précisément nommée «market head, Asia International», et travaillera depuis Zurich. Elle arrive d’Edmondde Rothschild (Suisse), où elle occupait un poste équivalent. Auparavant, elle a été notamment senior client advisor chez UBS Wealth Management, en Suisse, directrice générale et membre du conseil d’administration de Vontobel Wealth Management (Hong Kong) et directrice Chine chez Vontobel Private Banking International en Suisse.
Le gérant néerlandais NN IP vient de recruter trois spécialistes en obligations vertes, pour renforcer son pôle spécialisé, qui compte désormais six professionnels. La firme de La Haye a par ailleurs indiqué avoir dépassé les 3 milliards d’euros d’encours dans sa stratégie et ses mandats dédiés aux obligations vertes. Douglas Farquhar est nommé gérant de portefeuille clients, tandis qu’Isobel Edwards et Kaili Mao, sont nommés analystes, spécialisés en obligations vertes. Le premier a passé les neuf précédentes années chez Det Noske Veritas. il est nommé comme co-gérant de NN (L) Green Bonds et le fonds NN (L) Green Bonds Short Duration (L). La deuxième était dernièrement analyste au sein du Climate Bonds Initiative, tandis que la troisième était précédemment analyste de performance au sein de NN IP.
La société de gestion cotée Jupiter AM vient de recruter Alex James comme directeur des relations investisseurs. Il prendra ses fonctions le 9 novembre prochain. Alex James arrive de Schroders, où il travaillait depuis douze ans et occupait un poste similaire depuis cinq ans.
Le groupe bancaire suisse UBS a publié un bénéfice net de 2,09 milliards de dollars au troisième trimestre 2020, contre 1,05 milliard de dollars l’an dernier pour la même période. Le bénéfice avant impôts de Global Wealth Management (GWM) s’est élevé à 1057 millions de dollars, soit une hausse de 18% en glissement annuel avec un bénéfice avant impôts record pour le troisième trimestre en Asie et dans la région Amériques. Le groupe indique que le bénéfice avant impôts de cette activité est le plus élevé pour un troisième trimestre depuis 2011. Toujours dans cette activité, les actifs investis ont atteint un record «sans précédent» de 2.754 milliards de dollars, soit une progression de 6% par rapport au trimestre précédent. L’afflux net d’argent frais s’est établi à 1,4 milliard de dollars, avec des sorties de fonds pour des raisons fiscales aux Etats-Unis de 5,5 milliards de dollars. La marge nette est ressortie à 16 points de base. UBS a assuré faire de l’investissement durable sa première recommandation pour les clients de Global Wealth Management dont les activités représentent 2.800 milliards de dollars. Dans l’activité d’Asset Management, le bénéfice avant impôts a été considérablement impacté par la vente d’une participation majoritaire dans Fondcenter ainsi que par les charges liées à la modification de certaines rémunérations différées qui sont en cours. Sur une base corrigée, le bénéfice avant impôts est ressorti à 191 millions de dollars, en hausse de 42%. Le produit d’exploitation corrigé s’est accru de 27% sous l’effet d’une solide performance, avec une progression des commissions de performance de 74 millions d’USD, tandis que les commissions nettes de gestion ont également augmenté pour atteindre leur plus haut record depuis plus de dix ans. Les actifs investis ont progressé de 6% en glissement trimestriel, pour atteindre un record de 980 milliards de dollars du fait de la bonne performance des marchés et des effets de change positifs, ainsi que des afflux nets d’argent frais de 6 milliards de dollars (17,9 milliards de dollars hors flux des marchés monétaires). Le groupe suisse indique par ailleurs qu’il a rassemblé 1 milliard de dollars en prévision du versement de dividendes en espèces qu’il pense proposer à l’Assemblée générale des actionnaires en avril 2021.
Les fonds européens ont su résister à la crise en matière de collecte, selon les dernières données de Morningstar relayées par Les Echos. Sur les trois premiers trimestres, le secteur a reçu 149 milliards d’euros de flux nets, portés par BlackRock qui, a lui seul, représente plus de 44 milliards. La deuxième place revient à JPMorgan, avec 17,7 milliards d’euros, et la troisième à Mercer GI, avec +13 milliards. Dans l’Hexagone, c’est Comgest qui fait la course en tête, avec une collecte positive de 1,3 milliard d’euros. Cela place la société indépendante à la 45ème place du classement global. Le podium national est complété par La Financière de l’Echiquier, +1 milliard d’euros, et Crédit Mutuel, +760 millions. A l’inverse, Amundi est le plus important décollecteur en France, avec -4,9 milliards d’euros, précédé par La Française, -3,5 milliards. Carmignac décollecte 2,2 milliards.
Le gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price a annoncé l’arrivée prévue fin octobre de Raymone Jackson au poste de responsable global de la diversité et de l’inclusion. Basé à Baltimore, il sera responsable de la mise en oeuvre de la stratégie de la firme dans ce domaine. Raymone Jackson travaillait jusqu’alors chez Morgan Stanley en tant que officier national de la diversité pour l’activité de la gestion de fortune du groupe. Dans ce rôle, il a développé une stratégie de diversité et d’inclusion pour augmenter la diversité parmi les20.000 employés basés dans 600 bureaux. Raymone Jackson a également passé 17 ans au sein de Northwestern Mutual, notamment au poste de directeur de la diversité et de l’inclusion.
Ivan Diez, ex-responsable de la péninsule ibérique et de l’Amérique latine chez Groupama Asset Management, a rejoint Lonvia Capital,boutique de gestion récemment lancée par des anciens de Groupama Asset Management et d’Amiral Gestion. En qualité de directeur associé, Ivan Diez aura la responsabilité du développement de Lonvia Capital en Europe du Sud, Amérique latine et sur le marché américain offshore.
Mirova, l’affilié de Natixis Investment Managers spécialisé sur l’investissement durable, a obtenu le label « Relance » pour son fonds Insertion Emplois Dynamique (IED). Lancé ce 19 octobre par la Direction générale du Trésor, ce label a pour objectif d’orienter l’épargne des Français vers des véhicules d’investissement qui soutiennent le plan de relance économique dévoilé par le gouvernement français le mois dernier. Le label « Relance » pourra être attribué à des fonds cotés ou non cotés, à condition qu’ils soient investis au moins à 30 % dans les fonds propres d’entreprises françaises et qu’au moins 10 % du fonds soit consacré à l’investissement dans des TPE (Très Petites Entreprises), des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) dont le siège est situé en France. Le fonds IED est un fonds dit « 90/10 » destiné à soutenir la création d’emplois en France sur tout son spectre d’investissement. La poche actions (90 %) investit dans des sociétés cotées porteuses d’une dynamique de création d’emplois en France, alors que la poche solidaire (10 %), finance, en collaboration avec France Active, des structures d’utilité sociale sur le territoire français. Un rapport d’impact permet de mesurer régulièrement l’impact concret de ce fonds sur la création d’emplois : près de 61 000 emplois en France ont été créés ou consolidés depuis les cinq dernières années. Le fonds est principalement investi dans des actions cotées, à plus de 60 % françaises (données au 14 octobre 2020), bénéficie du label ISR et Finansol et peut notamment être souscrit via l’assurance-vie, le PEA ou l’épargne salariale.
Un ancien dirigeant de Tiger Management, Lee Fixel, est en train de lever 1,4 milliard de dollar pour un fonds de venture capital, moins de quatre mois après avoir sécurisé la levée du premier véhicule de sa société Addition, rapporte le Financial Times pour qui cet écart particulièrement court entre deux levées prouve «l’exubérance» du marché américain pour les investissements dans les start-up. Le quotidien rappelle ainsi des chiffres de PitchBook selon lesquels plus de 220 tours de tables ont été réalisés pour des start-up aux Etats-Unis qui ont levé des montants supérieurs à 100 million de dollars chacune durant le troisième trimestre.
La presse italienne, en particulier le journal Il Messaggero, évoque depuis la semaine dernière un rapprochement entre Crédit Agricole et Banco Bpm, troisième banque du pays. Dans une note du département de recherche de Mediobanca, Gian Luca Ferrari, spécialiste de la gestion d’actifs, a analysé les scénarios possibles pour les sociétés de gestion Amundi et Anima, dont Banco Bpm est actionnaire à près de 20% en cas de fusion des deux banques. Il existequatre scénarios selon Gian Luca Ferrari. Dans le premier, les deux sociétés de gestion resteraient distinctes même en cas de fusion mais cela ne serait pas la meilleure solution en termes de coûts opérationnels. Le deuxième scénario envisageable est une rupture de l’accord de distribution de fonds qui court sur le long terme (jusqu’en 2037) entre Banco Bpm et Anima. L’analyste de Mediobanca précise que cet accord ne peut être cassé que par consentement mutuel et que la compensation à verser à Anima sera forcément très conséquente. Gian Luca Ferrari n’exclut pas dans un troisième scénario, la vente à Anima des 17 milliards d’euros d’encours gérés par Amundi à travers le réseau de sa filiale Cariparma. Enfin, ledernier scénario serait celui d’une intégration d’Anima par Amundi. Après le rachat de Pioneer en 2016 et l’accord de distribution avec Unicredit, Amundi renforcerait de nouveau sa position de force en Italie avec la distribution de ses produits dans les deuxième et troisième plus gros réseaux bancaires du pays. En revanche, l’analyste de Mediobanca pointe le fait que cette option présenterait un obstacle sur le plan politique. Anima gère en effet 92 milliards d’euros d’obligations gouvernementales italiennes pour le compte de Poste Italiane. Un montant qui s’ajouterait à celui déjàimportant récupéré après le rachat de Pioneer et qui suggérerait qu’une entité étrangère figure parmi les plus gros détenteursd’obligations gouvernementales italiennes.
La société de gestion luxembourgeoise Indépendance et Expansion AMa officiellement ouvert un bureau en Espagne dont elle disposait depuis un an, rapporte Funds People. La firme a récemment reçu l’autorisation de l’autorité des marchés financiers en Espagne pour la libre prestation de ses services d’investissement sur le territoire hispanique. Juan Díaz, directeur des ventes et du développement de l’activité d’Indépendance et Expansion AM en Europe, a indiqué au média que le bureau espagnol servira à centraliser et coordonné la commercialisation des produits en France, Belgique, Luxembourg, Monaco et Espagne. La Sicav luxembourgeoise Indépendance et Expansionavaitété enregistrée à la commercialisation en Espagne début octobre 2018.
La Commission européenne (CE) a lancé lundi une consultation publique en vue d’une révision du cadre juridique des fonds européens d’investissement à long terme (Eltif). Prévue pour le 3ème trimestre 2021 dans le plan d’action sur l’Union des marchés de capitaux (UMC) présenté le 25 septembre par Bruxelles, cette révision aura pour principal objectif de promouvoir le recours aux Eltif. Faisant le constat du « petit nombre d’Eltif (27) lancés et du montant relativement mince d’actifs nets sous gestion (2 milliards d’euros) » l’exécutif européen cherche dans un premier temps à identifier les causes de ce faible attrait. Introduit en 2015, le label européen devait faciliter les investissements, notamment de la part des épargnants, dans des actifs de très long terme tels que le financement en dette des PME, les transports et les infrastructures, par l’intermédiaire de fonds d’investissement alternatifs. La consultation qui restera ouverte jusqu’au 19 janvier 2021 s’adresse en particulier aux sociétés de placements, aux établissements de crédits, aux différents investisseurs ou encore aux universitaires et aux think tanks. La Commissionpourrait notamment s’attaquer aux limites rencontrées par les investisseurs professionnels et se pencher sur un élargissement des types d’actifs éligibles. Bruxelles souhaiterait également voir les Etats membres mettre en place des mesures d’incitation fiscale à la création d’Eltif.
State Street Global Advisors a annoncé ce 19 octobre le lancement d’une gamme de fonds actions climats alignés sur les objectifs des Accords de Paris. Au nombre de trois, les fonds, dénommés State Street Sustainable Climate US Equity Fund, State Street Sustainable Climate Europe Equity Fund et State Street Sustainable Climate World Equity Fund, couvrent respectivement les marchés US, Européens, et monde. Leur stratégie consiste à allouer leur capital dans des sociétés qui profitent de technologies bas-carbone et qui disposent d’une vision stratégique forte en matière de changement climatique. Outre des principes d’exclusion, l'équipe de gestion va utiliser cinq métriques climatiques pour gérer le portefeuille : l’intensité carbone, l'émission fossile, le pourcentage de chiffre d’affaires provenant d’activités polluantes, le pourcentage de chiffre d’affaires issu d’activités non-polluantes, et un score de préparation au changement climatique. Les fonds sont des sicav basées au Luxembourg.
Turgot Capital vient de recruter Stephan Besnainou comme responsable des relations partenaires des secteurs du Nord-Est et de Paris Île-de-France. Il a pour mission le développement et l’animation des partenaires CGP, réseaux et banques privées. Stephan Besnainou était jusqu’ici développeur commercial de Manymore. Auparavant, il a été conseiller en gestion de patrimoine chez Allianz entre 2014 et 2019.
Le gérant immobilier américain Nuveen Real Estate vient de nommer Shusaku Watanabe au poste nouvellement créé de responsable immobilier au Japon. Il sera également le gérant du fonds Tokyo Multifamily Partnership. Shusaku Watanabe arrive de JPMorgan AM, où il était responsable depuis 2016 des marchés de capitaux en Asie-Pacifique.
La Banque cantonale de Schwytz vient de recruter Susanne Thellung pour succéder en février prochain à Peter Hilfiker au poste de directrice générale. Agée de 46 ans, elle supervise actuellement les activités d’UBS Switzerland pour les clients commerciaux et institutionnels. Auparavant, elle s’occupait notamment de la clientèle de la banque aux trois clés dans les cantons de Lucerne, Unterwaldm Schwytz, Uri et Zoug.
La Commission européenne (CE) a lancé lundi une consultation publique en vue d’une révision du cadre juridique des fonds européens d’investissement à long terme (Eltif). Prévue pour le 3ème trimestre 2021 dans le plan d’actionsur l’Union des marchés de capitaux (UMC) présenté le 25 septembre par Bruxelles, cette révision aura pour principal objectif de promouvoir le recours aux Eltif.
H2O AM a reçu 429 millions d’euros d’ordres de rachats entre le 13 octobre après 12h30 et le vendredi 16 octobre avant 12h30 sur les fonds-miroirs des sept fonds de droit français qui ont rouvert le 13 octobre. La société de Bruno Crastes estime que ces rachats sont «limités» et assure que ceux enregistrés dans la matinée de vendredi «s’inscrivent en retrait par rapport à ceux des journées précédentes». Les sept fonds concernés sont H2O Adagio, H2O Allegro, H2O Moderato, H2O Vivace, H2O MultiBonds, H2O MultiEquities et H2O MultiStrategies. Leurs actifs gérés au jour respectif de leur scission s'élevaient à 8,3 milliards d’euros.
Une étude menée par PwC Luxembourg suggère que les encours des fonds intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance représenteront entre 41% et 57%des encours totaux des fonds mutuels européens d’ici 2025. Le consultant évoqueun taux de croissance annuel moyen de 28,8% pour les encours des fonds ESG en Europeentre 2019 et 2025. PwC Luxembourg prévoit que les encours des fonds ESG européens approcheront les 7.600 milliards d’euros d’ici 2025 et que l’Europe, à elle seule, constituera74% des encours ESG au niveau mondial. Fin décembre 2019, les encours ESG en Europe s'élevaient à 1.663 milliards d’euros, soit 12,7% des encours des fonds européens. Avec 4.741 fonds ESG recensés, l’Europe représentait presque 70% des encours ESG globaux. D’après les calculs du consultant, les fonds actions ESG devraient connaître un taux de croissance annuel moyen de 26,8% avec des encours atteignant plus de 3.600 milliards d’euros d’ici 2025. En outre, d’ici la fin de l’année 2025, les fonds obligataires ESG devraient dépasser les 1.600 milliards d’euros (taux de croissance annuel moyen de 30,4%). Autre enseignement de l'étude, une majorité d’investisseurs institutionnels s’attendent à une convergence entre les fonds ESG et non-ESG d’ici 2022. 77% des institutionnels interrogés pour l'étude prévoient de ne plus acheter de produits non-ESG d’ici2022. Les sociétés de gestion sont légèrement moins convaincues sur la convergence des produits. Seulement 14% des gestionnaires interrogés envisagent d’arrêter la commercialisation de produits non-ESG d’ici 2022. Les institutionnels ne semblent pas prêts à payer davantage pour un fonds ESG à 63%. Pour ceux qui le sont, une majorité entend payer entre 21 et 40points de base supplémentaires au maximum pour les fonds actions (grandes et petites capitalisations), les fonds crédit, les fonds diversifiés. Pour les fonds d’obligations gouvernementales ESG, ils n’envisagent pas de payer plus que 20 points de base supplémentaires.
A fin septembre 2020, seulement 23% des fonds espagnols montraient une performance positive depuis le début de l’année 2020, d’après El Confidencial. Cumulés, les encours de ces fonds s'élevaient à 62 milliards d’euros, à comparer avec les 195 milliards d’euros d’encours des 77% de fonds restants qui présentent des performances négatives pour les neuf premiers mois de 2020. Les fonds actions espagnolesfigurent parmi les plus touchés, car aucun ne présente une performance positive sur les neuf premiers mois de 2020.
H2O AM a reçu 429 millions d’euros d’ordres de rachats entre le 13 octobre après 12h30 et le vendredi 16 octobre avant 12h30 sur les fonds-miroirs des sept fonds de droit français qui ont rouvert le 13 octobre. La société de Bruno Crastes estime que ces rachats sont «limités» et assure que ceux enregistrés dans la matinée de vendredi «s’inscrivent en retrait par rapport à ceux des journées précédentes». Les sept fonds concernés sont H2O Adagio, H2O Allegro, H2O Moderato, H2O Vivace, H2O MultiBonds, H2O MultiEquities et H2O MultiStrategies. Leurs actifs gérés au jour respectif de leur scission s'élevaient à 8,3 milliards d’euros. «Ceci témoigne des excellents partenariats que H2O a noués au fil des ans avec nos investisseurs et nous aimerions profiter de cette occasion pour vous remercier de votre soutien et de votre confiance, et pour réaffirmer notre engagement total à gérer activement les fonds-miroirs, et ce, dans votre meilleur intérêt», écrit la firme dans une lettre aux porteurs.