Le gestionnaire d’actifs alternatif américain TPG a annoncé, le 10 mai, une réorganisation de sa direction. Il ne compte plus désormais qu’un seul directeur général au lieu de deux en la personne de Jon Winkelried, qui était co-directeur général depuis son arrivée en 2015. Jim Coulter, co-fondateur et jusqu’alors co-directeur général, devient président exécutif de TPG. En tant que président exécutif, Jim Coulter se concentrera davantage sur les activités d’investissement, prenant au passage la direction de l’initiative climat de TPG, TPG Rise Climate. Il restera néanmoins actif dans les relations clients et la direction stratégique de TPG. L’autre co-fondateur de la société de gestion, David Bonderman, demeure président de TPG. La société gère plus de 91 milliards de dollars.
L’investisseur activiste Elliott Management a pris une participation dans Duke Energy et fait pression pour que le groupe nomme de nouveaux administrateurs à son conseil et prenne d’autres mesures pour doper son cours boursier, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Elliott pourrait aussi demander à Duke de vendre certains actifs ou d’apporter des améliorations opérationnelles. L’ampleur de la participation d’Elliott dans Duke n’a pas pu être précisée par le WSJ.
Après avoir suspendu son projet d’activité de gestion d’actifs en Chine courant mars, la société de gestion américaine Vanguard envisage de soutenir massivement le capital du robo-advisor local qu’elle gère avec le groupe financier chinois Ant Group, rapporte Bloomberg. Les deux sociétés sont en discussions pour augmenter le capital de la co-entreprise, détenue à 51% par Ant,de 50 à 150 millions de yuans (de 6,4M€ à 19,2M€). Le robo-advisor de Vanguard et Ant a démarré en avril 2020, visant les clients ayant au moins 800 yuans (102€) à investir dans des fonds mutuels. Il comptait940.000 clients en février et ses encours se situaient à 6,9 milliards de yuans (884M€).
Le responsable des fonds multi-stratégies d’Aviva Investor, Mark Robertson, qui gère parallèlement le fonds AIMS Target Return, vient de quitter la société, a appris Citywire Selector. Il est rentré en Nouvelle-Zélande pour des raisons personnelles, a indiqué un porte-parole de la société au média britannique. Mark Robertson a été immédiatement remplacé par Ian Pizer, un cogérant du fonds AIMS Target Return, et directeur des stratégies d’investissement.
Fidelity vient de recruter Gabriel Wilson-Otto comme director au sein de son équipe d’investissement durable. Ce dernier était jusqu’ici directeur de la recherche en finance durable chez BNP Paribas AM. Gabriel Wilson-Otto sera basé à Hong Kong, et sera rattaché à Jenn-Hui Tan, le directeur du stewarship et de l’investissement durable. Il sera notamment chargé d’intégrer les principes d’investissement durable dans les processus d’investissement, et de travailler sur l’outil propriétaire de notation de durabilité. Avant BNP Paribas AM, Gabriel Wilson-Otto a passé douze années chez Goldman Sachs, dont cinq comme executive director au sein de la branche GS Sustain.
State Street vient de recruter Neil Macdonald pour prendre la direction du segment des gérants d’actifs en Asie-Pacifique. Basé à Hong Kong, il est rattaché à Donna Milrod, la directrice mondiale pour cette clientèle, et Mostapha Tahiri, le directeur Asie-Pacifique. Neil Macdonald était dernièrement responsable de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs chez KPMG China. Auparavant, il fut directeur des opérations des solutions d’investissements de JPMorgan AM et de l'équipe dédiée aux investisseurs institutionnels de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique de BlackRock.
La société de gestion allemande DWS a annoncé ce 10 mai le lancement d’une stratégie immobilière d’achats de logements en Europe. Le fonds à capital variable, destiné aux investisseurs institutionnels, investira dans des actifs du secteur résidentiel et de l’habitat sur les marchés les plus matures d’Europe. Sa stratégie est axée sur les stratégies d’achat et de détention à long terme, et cible des logements multifamiliaux, des logements pour personnes âgées, des logements pour étudiants et des logements collectifs. Elle comprend par ailleurs une allocation pour les «investissements à impact ». Le processus d’investissement comportera une approche ESG ainsi que l’engagement global de DWS envers l’objectif climatique de l’Accord de Paris. Les principaux marchés immobiliers métropolitains visés sont l’Allemagne, les pays nordiques, les Pays-Bas, l’Irlande et la France. Le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie forment une cible secondaire.
Pendal Group va acquérir 100 % de Thompson, Siegel & Walmsley, une société américaine gérant 23,6 milliards de dollars, pour un montant de 320 millions de dollars. L’opération s’effectue auprès des actionnaires actuels que sont BrightSphere Investment Group (75,1 %) et la direction de TSW (24,9 %). Créée en 1969 et basée à Richmond, en Virginie, TSW pratique une gestion actions long-only sur les Etats-Unis et l’international, avec un biais value, ainsi qu’une gestion obligataire. La société américaine va donc entrer dans le giron de Pendal, groupe de gestion indépendant basé en Australie, qui est aussi actionnaire à 100 % de la société de gestion britannique JO Hambro Capital Management. Au total, la société gère près de 80 milliards de dollars australiens par le biais de JOHCM mais aussi de Pendal Australia et Regnan. Avec cette nouvelle acquisition, les encours de Pendal vont augmenter de 30 % à environ 104 milliards de dollars. Ses encours gérés pour le compte de clients américains vont bondir de 112 % à 44,7 milliards de dollars. D’ailleurs, ses activités actuelles aux Etats-Unis (principalement représentées par JOHCM US) vont être fusionnées avec celles de TSW pour former un ensemble qui sera dirigée par John Reifsnider, l’actuel directeur général de TSW.
Aberdeen Standard Investments (ASI) a annoncé ce 10 mai le lancement du fonds Aberdeen Standard Sicav I-Emerging Markets Sustainable Development Equity. L'équipe de gestion sélectionnera des entreprises basées ou opérant dans les marchés émergents qui sont fortement alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Le portefeuille se compose de 30 à 60 actions et a pour objectif de s’assurer que les investissements sont dirigés vers les secteurs où les besoins sont les plus importants. L'équipe de gestion engagera un dialogue actif avec les dirigeants des sociétés cotées afin « d’induire des changements positifs dans le comportement des entreprises, d’accroître l’alignement sur les ODD et encourager une plus grande transparence des entreprises s’agissant de leur engagement à l'égard de ces objectifs.» Ce fonds a reçu le label de durabilité belge Febelfin « Towards Sustainability.»
Trusteam Finance vient de nommer Claire Berthier directrice générale adjointe. Il s’agit d’une création de poste. L’intéressée a rejoint la société de gestion il y a 7 ans et a cogéré les fonds Trusteam Roc et Trusteam Roc Europe. Elle a aussi développé l’ISR au sein de Trusteam. « L’arrivée de Claire à ce poste de directeur général adjoint va nous permettre d’ancrer résolument l’ISR dans la stratégie et de confirmer la position de Trusteam Finance en tant que société de gestion experte de l’ISR », commente Jean-Sébastien Beslay, président et co-fondateur de Trusteam Finance. Trusteam Finance gérait 720 millions d’euros au 31 décembre 2020. Son directeur général est Jean-Luc Allain.
La jeune fintech Iroko, qui distribue ses propres SCPI directement sur internet, a annoncé ce 7 mai avoir reçu le Label ISR immobilier pour sa SCPI Iroko Zen. Ce véhicule a été lancé en novembre 2020. En février dernier, Iroko a levé 3 millions d’euros auprès d’Idinvest, HEC Venture, LO Capital, et quelques autres business angels.
BanqueSyz, l’entité de banque privée du groupeSyz, a recruté AntoineDenis pour prendre la tête de son équipe advisory. L’intéressé travaillait précédemment au sein de la banque privée genevoise Bordier & Cie, où il dirigeait le département advisory depuis2015. Auparavant, il a occupé différentes fonctions chez Lyxor AM à Londres et Pictet & Cie à Paris, respectivement dans les départements hedge funds et mutuals funds. AntoineDenis travaillera sous la responsabilité directe de NicolasSyz, responsable de Syz Private Banking. Il co-dirigera le département investment de la banque avec LucFilip, responsable de la gestion de portefeuilles discrétionnaires. «En devenant un acteur clé de la stratégie et des comités d’investissement de la Banque, il aura pour mission d’approfondir les capacités de Syz dans ce domaine, à savoir les processus de reporting et d’investissement institutional grade du Groupe, combinés à des overlays macroéconomiques», précise la banque. AntoineDenis se consacrera également au développement de l’équipe advisory. «Il s’attachera à attirer des professionnels de l’investissement dotés d’une vision axée sur la performance, renforçant ainsi notre expertise à travers des pays spécifiques et dans de nouvelles classes d’actifs tels que les crypto-monnaies», indique Banque Syz.
Edmond de Rothschild Asset Management a annoncé, ce 10 mai, avoir obtenu le Label ISR pour deux nouveaux fonds. Il s’agit des véhicules Edmond de Rothschild Fund China et Edmond de Rothschild Sicav Equity Euro Solve, qui représentent plus de 700 millions d’euros d’encours sous gestion à fin avril 2021. Le premier est un fonds actions investit principalement dans des sociétés dont l’activité est majoritairement liée à la Chine et cotées à Shanghaï, Shenzhen, Hong Kong et aux États-Unis. Le second est un fonds diversifié investit en actions européennes dont l’objectif est de participer partiellement à l’évolution des marchés, tout en mettant en place une couverture permanente, totale ou partielle, contre le risque actions, gérée de façon discrétionnaire.
Les parts de fonds prenant en compte des critères extra-financiers tendraient, sur la période 2012-2018, à être moins chères que leurs équivalents sans approche extra-financière. C’est ce que constate l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans une étude sur les frais et performances des fonds commercialisés en France intégrant une approche extra-financière.
Plusieurs fonds de capital-investissement de premier plan, dont CVC, Centerbridge, PAI et Blackstone, préparent leurs offres pour racheter Tinsa, rapporte Cinco Dias. La firme de services immobiliers américaine JLL est également intéressée par un rachat. Tinsa, qui appartient pour l’heure à Cinven, est une société espagnole spécialisée dans la valorisation d’immeubles en Europe et en Amérique latine.Les offres,attendues pour la fin mai, pourraient être comprises entre 600 et 800 millions d’euros. L’acquéreur final devrait être connu courant juillet.
La société de gestion espagnole fondée et dirigée parFrancisco García Paramés, Cobas Asset Management, a lancé début 2021 des nouvelles partsdans ses fondspour lui permettre d’attirer de nouveaux investisseurs. Rien d’anormal à ceci près, comme le rapporte le journal Cinco Días, que le gestionnaire d’actifs omet de dévoiler les performances désastreuses qu’ont connues ces fonds au cours des quatre dernières années lorsqu’elle en fait la promotion sur son site internet. Ainsi, constate le média espagnol, la nouvelle part D dufonds Cobas International, bien qu’investie dans les mêmes sociétés que les autres parts du fonds, ne fait mention que d’un rendement de 24% depuis janvier. Sauf que ce même fonds a accumulé 20,38% de pertes depuis son lancement quatre ans auparavant quandson indice de référence (MSCI Europe Total Return) a, lui, enregistré un rendement positif net de 30% sur la même période. Les comparaisons ne vont pas plus loin que janvier 2021 non plus pour les autres fonds de Cobas AM. Cinco Días relate que cescomparaisons trompeuses avancées par Cobas ontsuscité des critiques au sein del’industrie locale des fonds d’investissement. Le gestionnaire s’est défendu en répondant qu’il s’agissait d’une procédure habituelle et que lors de la création de nouvelles parts, il n’y avait pas de raison de se référer à l'évolution qu’ont connu lesfonds avant le lancement des nouvelles parts.
Le nouveau directeur de la Security and Exchange Commission (SEC), Gary Gensler, s’est déclaré, devant le Congré américain, favorable à une régulation accrue des hedge funds, relaye Les Echos. Invité à témoigné dans l’affaire Gamestop, le régulateur a notamment annoncé qu’un rapport de son administration serait remis cet été sur le sujet. Il a également indiqué qu’il souhaitait que les investisseurs qui pariaient à la baisse sur certains titres se signalent, et, dans la suite de l’affaire Archegos, que les hedge funds dévoilent leurs positions sur produits dérivés. Le rapport semi-annuel de la Fed sur la stabilité financière, publié au même moment, a apporté de l’eau au moulin de Gary Gensler. Ce document a indiqué que l’affaire Archegos illustrait «le manque de visibilité sur les expositions des hedge funds et sert à rappeler que les mesures actuelles de l’effet de levier des hedge funds peuvent ne pas détecter un risque important». Une critique balayée par le lobby des investisseurs alternatifs américains, qui a accusé la Fed de confondre hedge funds et «entités dérégulées, comme les particuliers ou les family offices», dont fait partie Archegos.
La filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, DWS, a entamé des discussions exclusives avec le groupe de private equity français BlackFin Capital Partners pour lui céder une part majoritaire du capital d’IKS, sa plateforme de fonds tiers et de servicesaux gestionnaires d’actifs, rapporte Bloomberg. DWS entend rester actionnaire minoritaire d’IKS, qui compte deux millions de clients particuliers et administre quelque 115 milliards d’euros d’actifs. La transaction avoisinerait les 300 millions d’euros mais les deux parties ne sont pas encore parvenues à un accord. Ce mouvement serait similaire à ceux d’UBS qui a cédé la totalité de Clearstream Fund Centre à Deutsche Börse la semaine dernièreet deCrédit Suisse qui avait vendu sa plateforme de fonds tiers InvestLab à Allfunds en 2019.
La banque genevoise Mirabaud a annoncé la nomination de Stuart Bates à la direction de la gestion de fortune au sein de sa branche britannique. Il est rattaché à Etienne d’Arenberg, un associé commanditaire de la firme et directeur du marché britannique. Stuart Bates arrive de Jar Capital, une société de gestion de fortune londonienne, dont il était le directeur des opérations depuis 2017. Auparavant, il a occupé des postes similaires chez C. Hoare & Co., Julius Baer, et Credit Suisse.
John Dalby, le responsable financier du plus gros hedge fund au mondeBridgewater Associates,quitte la firme après moins de trois ans. L’intéressé s’apprête à rejoindre Nydig,une société de services financiers basés sur le bitcoin en qualité deresponsable financier. Son arrivée sera effective au début du troisième trimestre 2021. Nydig est une filiale du gestionnaire d’actifs alternatif Stone Ridge et se spécialise sur la conservation, l’exécution et le financement basé sur la cryptomonnaiebitcoin. Cette entreprise a récemment levé 300 millions de dollars auprès de partenaires stratégiques dont Morgan Stanley et Mass Mutual. Elle envisage également la création de produits et de services s’appuyant sur le bitcoinà l’industrie de l’assurance.
Lazard Asset Management a lancé un fonds d’obligations convertibles mondiales investment grade, Lazard Global Convertible Investment Grade Bond. Le nouveau fonds sera géré par l’équipe du Lazard Convertible Global, qui représente 4,9 milliards de livres, et qui est piloté par Arnaud Brillois. Le fonds sera investi dans 40 à 65 titres et aura comme objectif de battre l’indice Refinitiv Global Focus Investment Grade Convertible sur cinq ans. Des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance seront intégrés dans le processus d’investissement. Le fonds sera initialement vendu au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne et en Autriche.
La société de gestion italienne Azimut va acquérir une participation de 30 % dans P101 SGR, un acteur transalpin du capital risque gérant 200 millions d’euros. Les deux structures se connaissent déjà pour avoir lancé ensemble en janvier 2020 Italia 500, un fonds de capital risque ouvert aux particuliers. Avec cette prise de participation, les deux sociétés veulent aller plus loin et «créer un pôle de référence en Europe pour le capital et les entrepreneurs de l’innovation», indique un communiqué. Leur ambition est de fournir les instruments financiers nécessaires aux différents stades de croissance des entreprises afin qu’elles puissent se développer à l’international. Par ailleurs, Azimut et P101 collaboreront dans l’organisation et la distribution d’une offre pour les investisseurs particuliers et les institutionnels. Fondé en 2013 par Andrea Di Camillo, P101 s’est spécialisée sur les investissements dans les sociétés innovantes et de technologie en Italie et en Europe. La société gère actuellement trois fonds(P101, P102 et Italia 500) et détient des investissements dans 35 sociétés technologiques. Depuis le début de l’année, elle a réalisé plus de 100 opérations d’investissement dans une quarantaine de sociétés. Le communiqué souligne que P101 est le deuxième acteur le plus actif dans le capital risque en Italie, derrière CdP, ayant réalisé sur les douze derniers mois 7 nouvelles opérations d’investissement et cinqfollow-on pour un montant de 15,5 millions d’euros. Azimut rejoindra les autres actionnaires de P101 que sont le Fondo Italiano di Investimento, l’European Investment Fund, le fonds de pension BCC, la Cassa Forense et plusieurs familles entrepreneuriales italiennes.
Les indépendantistes écossais sont arrivés en tête des élections pour le Parlement local en remportant 64 sièges, juste sous la majorité absolue de 65 sièges, leur permettant de remporter un quatrième mandat à la tête de cette nation britannique, selon les résultats officiels diffusés samedi, deux jours après le scrutin. Les écologistes, également en faveur d’une séparation du Royaume-Uni, remportent huit sièges, permettant la formation d’une majorité en faveur de l’indépendance, tandis que les conservateurs de Boris Johnson arrivent en deuxième position avec 31 députés envoyés au Parlement d’Holyrood, à Edimbourg. La leader du SNP, Nicola Sturgeon, a mis en garde Boris Johnson, le premier ministre britannique, farouchement opposé au départ de l'Écosse: «Il n’y a aucune justification démocratique (...) à chercher à bloquer le droit du peuple écossais de choisir son propre avenir.»
L’Elysée a démenti dimanche avoir renoncé à l’organisation d’un référendum sur le climat et la biodiversité, dont la tenue est pourtant jugée «compromise» par le rapporteur du projet de loi. De nouvelles marches ont eu lieu dans toute la France. Dans une interview au Journal du Dimanche, le député LaRem Pieyre-Alexandre Anglade accuse la droite majoritaire au Sénat d’avoir bloqué de facto la consultation visant à inscrire la lutte pour le climat dans la Constitution, en réécrivant la proposition votée par les députés. L’Elysée a assuré à Reuters que la modification de l’article 1er de la Constitution pour y inscrire la garantie de la préservation de l’environnement et de la biodiversité n'était «en rien ‘enterrée’».
L’agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir le classement de la note de crédit de la France en catégorie AA et ses perspectives à long terme à négatives, estimant que le pays reste soutenu par une économie riche et diversifiée, des institutions fortes et efficaces et un bon bilan de stabilité macro-financière. Fitch avait révisé en baisse les perspectives de la France de stables à négatives en mai 2020 en raison des conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus. L'économie française a montré des signes de résistance face au choc de la crise sanitaire, et le faible niveau des taux d’intérêt permet d’atténuer l’impact d’une hausse de la dette publique causée par les mesures de soutien publiques, juge l’agence de notation.