L’autorité de régulation allemande était au courant des accusations portées par trois anciens cadres contre Deutsche Bank qui aurait délibérément sous-estimé de près de 12 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) des pertes latentes sur son portefeuille de dérivés de crédit durant la crise de 2008, selon le journal qui cite des sources au fait du dossier.
Le quotidien souligne que la banque américaine est soupçonnée outre-Manche d’avoir participé à une manipulation du marché de gros du gaz en septembre dernier. La FSA, gendarme des marchés, et l’Ofgem, régulateur du marché du gaz et de l’électricité, enquêtent particulièrement sur six transactions dont deux seraient le fait de traders de Citigroup, qui se défend de tout comportement répréhensible.
Le quotidien croit savoir de sources proches que St Martins Property, le fonds du gouvernement koweitien dédié à l’investissement immobilier, est entré en négociations exclusives avec la société de private equity Evans Randall en vue de lui racheter l’immeuble abritant le quartier général européen de Bank of America, situé à Canary Wharf. La transaction, dont le montant pourrait atteindre 400 millions de livres, l’équivalent de près de 500 millions d’euros, souligne à n’en pas douter selon le quotidien l’appétit grandissant des fonds souverains pour des bureaux londoniens de qualité. Evans Randall encaisserait pourtant une perte après avoir acquis le bien en 2007 auprès de RBS pour 452 millions.
Le quotidien relève que la société américaine de private equity s’apprête à verser 675 millions d’euros pour mettre la main sur le néerlandais Intertrust, notamment actif dans le domaine de l’optimisation fiscale pour les entreprises. Blackstone réalise cette acquisition auprès de Waterland Private Equity Investments. Le directeur général d’Intertrust attend la finalisation de l’opération «dans les prochains mois».
La banque canadienne a fait part du rachat de la société de gestion de patrimoine américaine Epoch Holding Corporation pour 668 millions de dollars en numéraire. Cette opération gonflera les actifs sous gestion de TD Asset Management de 24 milliards de dollars, à près de 207 milliards. Epoch gardera sa marque et sa structure d’exploitation.
La principale chaîne canadienne de supermarchés en termes de capitalisation boursière va mettre sur pied un fonds d’investissement immobilier coté (REIT). Le groupe apportera 35 millions de mètres carrés d’actifs, d’une valeur de plus 7 milliards de dollars canadiens (5,4 milliards d’euros), mais conservera une participation majoritaire «significative».
Un groupe de travail commun de l’Association suisse des banquiers et de la Swiss Funds Association a dévoilé un document-cadre identifiant huit axes pour développer la gestion d’actifs en Suisse. Parmi les pistes évoquées figurent l’amélioration de l’accès au marché, le développement et l’application de normes pour la gestion d’actifs ou encore la création d’un environnement fiscal optimal pour les investisseurs.
La société de private equity a enregistré auprès de la SEC les documents préparatoires au lancement d’un fonds alternatifs à destination des clients particuliers, baptisé Blackstone Alternative Investment Funds. Le gestionnaire n’a pour l’heure pas précisé le montant d’investissement minimum requis pour accéder à cette nouvelle offre.
Jean Rémy Roulet, Directeur de la Caisse Paritaire de Prévoyance de l’Industrie et de la Construction (CPPIC) à Genève et Président du Groupement des institutions de prévoyance (GIP) lors d’une table ronde organisée par amLeague et Newsmanagers : « Nous n’avons pas de mandats balancés mais une allocation stratégique. Nous jouons de temps en temps avec des allocations tactiques - mais relativement peu. Nous avons une série de fonds de mandats, une importante poche dans l’allocation stratégique et dans l’immobilier direct. Notre allocation est la suivante : 37.5% d’immobilier, et dans cette tranche immobilière 35% sont en direct. Nous avons également de l’alternatif pour, toujours en ce qui concerne notre allocation stratégique, 9% en hedge funds et 5% en private equity. Le total des actions, incluant la Suisse (10%), l’Europe (5%) et l’International, représente 22%, dont 7.5% d’actions internationales. Les obligations représentent 12.5%. A ce titre, nous avons opéré un switch ces dernières années en passant de l’obligataire aux hedge funds. Mais nous l’avons fait trop tôt. Il y a 5-6 ans, nous pensions que les taux allaient remonter. Cela dit, le fait d’avoir des hedge funds nous a été relativement utile en 2008 mais ce n'était pas voulu, et nous restons humbles face à ça. Il y a aussi des liquidités pour 2% et des hypothèques pour 11%. Typiquement, pour les actions internationales, nous avons en fait deux importants mandats de fonds, et c’est tout. Nous utilisons également beaucoup les compétences d’un consultant dans le sens ou c’est lui qui propose, et le conseil de fondation qui dispose. L’allocation n’est donc pas le fruit du consultant, mais bien d’une discussion dans le board. Le conseil décide de l’allocation, mais c’est une émanation de ce conseil que l’on voit une fois par mois. C’est un peu lourd à gérer pour le back-office, mais disons que c’est très utile, surtout quand les temps sont chahutés et qu’il faut calmer les craintes, et au contraire, attiser des comportements un peu plus risqués. Ca marche très bien. A titre indicatif, avec une allocation comme celle-ci, nous avons enregistré fin 2008 une perte de 12%, ce qui est relativement honnête par rapport à ce que les marchés offraient à l'époque. Il n’y a donc pas de raison pour qu’on change de style de gestion, ni de façon de gérer la caisse de pension. Nous n’avons pas recours aux ETF, c’est une décision du board qui ne veut pas de ce genre de couverture. Mais cela peut évoluer. Ce n’est pas un sujet clos. Il n’y a pas une périodicité donnée de révision des mandats. Ce qui est important, c’est l’allocation stratégique. Nous sommes en train de changer, mais le dernier changement date d’avant 2008 ! En fait, si le gérant a un mauvais comportement, nous allons le suivre et le mettre sur watching list. Mais nous n’avons pas de timing ni d'échéances précises.
Crédit Mutuel Arkea, via Arkéa Capital Investissement, et six caisses régionales de la Caisse d’Epargne, ont investi dans Viveris Croissance IV. La société de gestion en private equity Viveris Management, créée en 2000 en association avec le groupe Caisse d’Epargne, vient en effet de réaliser le premier closing de son nouveau fonds de capital-développement small caps, à hauteur de 30 millions d’euros. Arkéa Capital Investissement a investi un ticket supérieur à 1 million d’euro, « dans le cadre d’une approche marginale mais complémentaire à son c??ur de métier » d’après Cyril Miller, directeur régional à Paris de la filiale de Crédit Mutuel Arkea, qui réalise la grande majorité de ses investissements minoritaires en direct. Quant aux six caisses d'épargne régionales du groupe BPCE, elles investiraient chacune près d’un million d’euros. Quatre d’entre elles ont souscrit au fonds dans une logique de soutien aux entreprises locales, Viveris Management investissant à partir de ses bureaux marseillais et parisiens principalement sur un axe Marseille-Lyon-Paris. Il s’agit de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse, toujours actionnaire de la société de gestion à hauteur de 80 %, de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur et de la Caisse d’Epargne Ile-de-France. Deux d’entre elles ont investi à titre purement financiers, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et la Caisse d’Epargne Nord-France Europe. La sixième caisse de ce pool n’a pas souhaité que Viveris Management révèle son nom. Selon Nicolas Fraïssé, directeur du développement, le fonds, qui cible 15 à 20 % de TRI brut, devrait réunir 80 millions d’euros pour son closing final, prévu mi-2013. Avec le soutien en cours de négociation de « sociétés d’assurance et de mutuelles françaises » notamment.
A l’occasion de sa conférence de presse qui s’est tenue à Francfort, le président de la BCE a défendu le projet de superviseur unique en zone euro qui traverse actuellement une passe difficile. «Les avantages d’un superviseur unique en zone euro ne sont pas contestés», a déclaré Mario Draghi.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont poursuivi ainsi leur reflux la semaine dernière à 370.000 contre 395.000 (révisé) la semaine précédente, selon le département du Travail. Ces données restent toutefois trop volatiles pour dégager une tendance claire de l’emploi, alors qu’une amélioration ténue mais constante avait été constatée avant l’ouragan Sandy.
La banque canadienne a fait part du rachat de la société de gestion de patrimoine américaine Epoch Holding Corporation pour 668 millions de dollars (514 millions d’euros) en numéraire. Cette opération gonflera les actifs sous gestion de TD Asset Management de 24 milliards de dollars. Ils totaliseront près de 207 milliards de dollars. Epoch gardera sa marque et sa structure d’exploitation.
Un cadre juridique permettant une recapitalisation directe des banques par le fonds de sauvetage de la zone euro devrait être défini d’ici fin mars 2013, peut-on lire dans un rapport préparé pour les dirigeants européens qui plaide également pour une forme de mutualisation des émissions de dettes au sein de la zone euro. Le rapport rédigé par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, prépare le terrain à une plus grande intégration budgétaire pour les 17 pays de la zone euro. Le texte recommande la mise en place d’une structure budgétaire indépendante et centralisée à partir de 2014.
La Banque d’Angleterre (BoE) n’a pas décidé de nouvelles mesures de soutien à l’activité et a maintenu son taux directeur à 0,5%, le niveau auquel il est fixé depuis mars 2009, malgré les signes d’essoufflement de la reprise économique britannique. La banque centrale a annoncé qu’elle maintenait également le montant total de ses rachats d’actifs à 375 milliards de livres.
Un groupe de travail commun de l’Association suisse des banquiers et de la Swiss Funds Association a dévoilé un document-cadre identifiant huit axes pour développer la gestion d’actifs en Suisse. Parmi les pistes évoquées figurent l’amélioration de l’accès au marché, le développement et l’application de normes pour la gestion d’actifs ou encore la création d’un environnement fiscal optimal pour les investisseurs.
L'économie chypriote sera encore en récession en 2013, affectée par le plan d’austérité qui sera mis en place dans le cadre du plan de sauvetage de l’Union européenne et du FMI, a déclaré le ministre des Finances. Toutefois, malgré son impact négatif à court terme, ces mesures d’austérité posent les bases d’un retour à la croissance, a déclaré Vassos Shiarly devant le Parlement de Chypre.
Il devrait évoluer entre une baisse de 0,9% et une croissance de 0,3%, selon la BCE qui continuera à répondre aux demandes de liquidités des banques au moins jusqu'en juillet 2013.
Peer Steinbrück a annulé sa conférence qu’il devait donner pour la Banque Sarasin ce jeudi. Le candidat social démocrate allemand au poste de chancelier a finalement préféré refuser l’invitation, ayant appris que la banque était soupçonnée d'être impliquée dans un scandale financier autour de la Hypo Vereinsbank qui touche à la fois la Suisse et l’Allemagne.
L’asset management britannique fait figure d’exception dans la gestion européenne, note L’Agefi Hebdo qui sort aujourd’hui. «Le Royaume-Uni est le seul pays européen à avoir enregistré une collecte positive au cours de la dernière décennie», résume Ed Moisson, responsable de recherche de Lipper pour le Royaume-Uni et les marchés transfrontaliers, qui a constaté «un véritable dynamisme de la part des gérants transfrontaliers». Ce mouvement a particulièrement bénéficié à M&G (2,674 milliards d’euros d’encours), dont la collecte nette au cours du troisième trimestre s’est élevé à 6,4 milliards. Dans le paysage britannique où les dix fonds les plus importants concentrent plus de 51 % des ventes, selon l’Investment Management Association, les acteurs de taille moyenne connaissent plus de difficultés, en étant plus vulnérables à une chute des marchés. Les gérants, dont le modèle économique repose en grande partie sur les commissions concédées aux intermédiaires, seraient également en danger, analyse l’hebdomadaire. Le secteur s’apprête aussi à connaître à partir du 1erjanvier une véritable révolution des pratiques de distribution des services financiers sur son marché domestique. Annoncée dès 2006, la Retail Distribution Review (RDR) va supprimer les commissions aux conseilleurs financiers. Ces derniers devront désormais négocier leur valeur ajoutée directement avec le client final.
Dans le document publié à l’occasion du discours d’automne du chancelier de l’Echiquier George Osborne, Londres annonce une réforme des fonds de pension à prestations définies afin d’alléger la charge des entreprises britanniques, rapporte L’Agefi. D’une part, le régulateur des retraites aura «un nouvel objectif statutaire, la prise en compte de la capacité des entreprises sponsors à assumer à long terme les plans de redressement des fonds de pension». D’autre part, le calcul des actifs et des passifs des fonds pourrait être lissé afin de gommer l’impact de la volatilité des marchés. L’objectif est de s’assurer que les contributions des entreprises au financement des retraites «ne constituent pas un frein à l’investissement et à la croissance». Fin mars, la Grande-Bretagne comptait près de 5.800 fonds de pension à prestations définies, précise le quotidien.
David Dudding va abandonner la gestion du Threadneedle European Smaller Companies l’année prochaine pour piloter le Threadneedle (Lux) Global Focus, succédant à Neil Robson, révèle Citywire Global. Il sera remplacé sur le fonds de petites capitalisations européennes par Mark Heslop le 1er janvier, mais il conservera le contrôle de Threadneedle European Select.
L’agence d'évaluation financière Fitch Ratings a annoncé le 5 décembre la confirmation de la note d’Asset Manager «M1» attribuée à Schroders. Une note qui couvre les activités de gestion de Schroders à l’exception de la gestion alternative.Fitch Ratings souligne que la confirmation de la note de Schroders est liée à la solidité de son modèle et à la stabilité de ses activités en 2012. Quelques défis attendent toutefois la société, notamment l’accélération de la croissance dans certaines régions (Asie et Etats-Unis) et sur certains segments de clientèle (fonds souverains et épargne privée). L’agence remarque que le projet de modernisation du front office devrait soutenir l'évolution à long terme des activités du groupe britannique.
Comme la réglementation l’y invite, BlackRock a indiqué avoir réduit sa participation dans le groupe de gestion alternative Man Group à moins de 5% contre 9,32% en mars dernier. Cette information intervient alors que Man Group traverse depuis deux ans une période très difficile qui a notamment entraîné sa sortie des indices MSCI globaux le mois dernier.
Les bénéfices avant impôts de Brewin Dolphin ont fait un bond en avant de 36,5% durant l’exercice au 30 septembre pour s'établir à 29,9 millions de livres contre 21,9 millions pour l’exercice précédent, a annoncé le 5 décembre la société de gestion.Les actifs sous gestion s’inscrivaient fin septembre à 25,9 milliards de livres contre 24 milliards de livres un an plus tôt. Cette évolution est due notamment à la progression de 16,7% des fonds discrétionnaires à 18,2 milliards de livres à fin septembre contre 15,6 milliards un an plus tôt.
Sandra Crowl est membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion. Elle estime que la mise en place des nouvelles réglementations sur les dérivés de gré à gré (OTC) devrait avoir des effets favorables en termes de gestion des risques. «La compensation obligatoire de ces transactions par l’intermédiaire d’une chambre de compensation va en effet réduire les risques de contrepartie et opérationnels car elles seront mieux contrôlées et plus transparentes. Ce sera aussi positif pour le marché car cela va fluidifier les opérations grâce à la mise en place de meilleurs systèmes», explique-t-elle à L’Agefi Hebdo. Sandra Crowl rappelle que Carmignac Gestion a toujours eu «une politique de gestion des contreparties rigoureuse». Le collateral est échangé de manière quotidienne. «Pour le moment, nous ne sommes donc pas obligés de modifier nos stratégies de façon substantielle. Enfin, nous attendons de savoir quelles seront les conditions concrètes de mise en œuvre d’Emir pour sélectionner un ou plusieurs clearing brokers actifs sur les chambres de compensation dont nous aurons besoin», ajoute-t-elle.
La crise de la dette dans la zone euro a été préjudiciable pour John Paulson, causant des pertes importantes pour son ancien fonds vedette, relève le Financial Times. Le gérant avait parié sur un échec de l’union monétaire. Mais il a réduit ses positions basées sur cette idée depuis que la Banque centrale européenne a annoncé qu’elle interviendrait en faveur de la zone euro. La stratégie Advantage Plus de John Paulson était en baisse de 18,4 % fin octobre depuis le début de l’année. Il s’agit de la deuxième année de perte pour le fonds.
Citigroup va procéder à la suppression de 11.000 postes, représentant environ 4% des effectifs, rapporte L’Agefi. Ces mesures se traduiront par une charge imposable d’environ un milliard de dollars (765 millions d’euros) dans les comptes du quatrième trimestre et de quelque 100 millions de dollars sur le premier semestre 2013. Le pôle dédié aux clients institutionnels, incluant les activités de trading et de banque d’investissement, subira 1.900 suppressions de postes, dont plus de la moitié concernera les fonctions support.
Blackstone se concentre désormais depuis Paris sur le conseil aux institutions financières en Europe, rapporte L’Agefi. Selon Nicolas Hubert, nouveau patron opérationnel en France et qui succède succède au binôme Steg-Richier, Blackstone est actuellement en train de conclure une transaction auprès d’une banque française et une autre pour les actionnaires d’une banque turque. Blackstone serait aussi sur le point de racheter le siège de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, qui ne veut pas commenter l’opération.