Martin van Rijn ayant été nommé en novembre secrétaire d’Etat au ministère néerlandais de la Santé, de la Protection sociale et du Sport, a dû quitter son poste de CEO du fonds de pension PGGM (133 milliards d’euros). Il a été remplacé le 6 mars, avec effet immédiat, par Else Bos, qui exerçait cette fonction à titre intérimaire depuis le 5 novembre, en plus de celle de chief institutional business. Cette nomination demeure cependant conditionnelle, en attendant l’agrément de la Banque des Pays-Bas (De Nederlansche Bank).Else Bos, qui avait auparavant travaillé chez ABN Amro et NIB Capital Asset Management, a rejoint PGGM en 2002 comme CEO, investments.
L’espagnol Mapfre entamera le 22 mai la commercialisation de son deuxième fonds de rendement de 2013, le Fondmapfre Rendimiento II, qui se propose de servir un rendement annuel non garanti de 3,25 % de la valeur liquidative au 28 mai contre 3,50 % pour le Fondmapfre Rendimiento I lancé en janvier. Le portefeuille sera investi essentiellement en obligations émises par l’Instituto de Crédito Oficial (ICO) et aura une durée de vie de 5 ans, jusqu’au 1er juin 2018.CaractéristiquesDénomination: Fondmapfre Rendimiento II, FICode Isin: ES0115721005Droit d’entrée : 5 % du 29 mai 2013 au 1er juin 2018Commission de gestion: 0,85 %Commissions de rachat : 2 % du 28 mai 2013 jusqu’au 28 mai 20141,5 % ensuite jusqu’au 28 mai 20151 % ensuite jusqu’au 31 mai 2018
Le taux de couverture moyen des engagements des fonds de pension d’entreprise américains s’est contracté de 0,5 point de pourcentage au mois de février pour s'établir à 80,7%, selon BNY Mellon. Durant le mois sous revue, les actifs des fonds de pension se sont accrus de 0,8% alors que les engagements ont augmenté de 1,4% sous l’effet d’un recul du taux d’actualisation des entreprises notées Aa de 8 points de base à 4,05%.
Même après l’acquisition de Fauchier Partners pour 80 millions de dollars (plus 56 millions si la société atteint certains objectifs), Legg Mason dispose encore d’un milliard de dollars pour des acquisitions, a estimé Pete Nachtwey, directeur financier, cité par le Wall Street Journal. Sur ce total, 550 millions sont du cash et 500 millions un crédit renouvelable (revolver) non utilisé.
Patron de l’activité de courtage principal sur la décennie écoulée, Philip Vasan a été promu par Credit Suisse à la tête de la division banque privée pour les Amériques (Etats-Unis, Canada et Amérique latine), rapporte The Wall Street Journal. L’impétrant sera subordonné à partir d’avril à Rob Shafir, basé à New York et global co-head of private banking & wealth management.Comme patron du courtage principal, le groupe helvétique a choisi Paul Germain, qui a été recruté par Philip Vasan chez Goldman Sachs en 2010.A noter enfin qu’Anthony DeChellis head of the private bank, Americas, va quitter ce poste pour exercer d’autres fonctions dans la division, selon les proches du dossier.
Robeco a annoncé que le siège de sa filiale Rorento NV quittera Curaçao pour s’implanter à Luxembourg et qu'à compter du 22 juillet ses fonds commercialisés en Europe seront conformes aux normes européennes. Après le déménagement, Rorento sera soumise à la tutelle du régulateur luxembourgeois. La stratégie du produit coordonné sera inchangée par rapport à la formule actuelle, mais l’adoption d’un statut conforme à OPCVM IV va imposer des contraintes supplémentaires, notamment en matière de diversification des risques.Société anonyme à Curaçao, Rorento prendra au Grand-Duché le statut de sicav et les porteurs de parts de Rorento NV recevront un nombre équivalent de parts de Rorento DH EUR réservées aux investisseurs retail et couvertes du risque de change en euros.
Neptune Investment Management envisage de fermer quatre fonds, dont trois appartenant à la gamme Max Alpha, en raison d’une demande plus faible que prévu pour ces produits, rapporte Fund Web. Les fonds concernés sont le Neptune US Max Alpha fund (1,8 million de livres), le Neptune European Max Alpha fund (600.000 livres), le Neptune Japan Max Alpha fund (400.000 livres) et le Neptune Green Planet fund (3,8 millions de livres).
Le suisse Picard Angst annonce le lancement d’un fonds coordonné d’actions de dix pays émergents(*), le Picard Angst Emerging Markets Fund, confié à Swiss & Global Asset Management.Ce produit de droit luxembourgeois à liquidité journalière est disponible en francs suisses, en euros et en dollars, à chaque fois en trois classes de parts. Il dispose d’un agrément de commercialisation pour le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche et réplique l’indice Picard Angst Emerging Markets Index.L’équipe de gestion veille à une répartition équilibrée des risques et à une liquidité adéquate.(*) Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Malaisie, Mexique, Russie, Afrique du Sud, Corée du Sud
Swiss & Global Asset Management a lancé un fonds dette émergente investment grade pour Enzo Puntillo, le responsable de la dette émergente de la société de gestion, selon les informations exclusives de Citywire Global. Le fonds luxembourgeois JB Emerging Markets Investment Grade Bond Fund sera investi dans des obligations en devises fortes.
L’indice HFRX Global Hedge Fund a progressé en février de 0,43%, toutes les stratégies étant bien orientées à l’exception de la stratégie macro. En revanche, l’indice Credit Suisse Liquid Alternative Beta accuse un léger repli de 0,16% en février.Sur les deux premiers mois de l’année, l’indice HFRX affiche un gain de 2,4 % contre 1,4% pour l’indice Standard & Poor’s 500. Les stratégies de «fundamental value» ont enregistré un gain de 1,72 % en février et de 4,85 % depuis le début de l’année. Les fonds d’arbitrage de convertibles ont progressé de 1,45 % sur le mois et de 2,43 % depuis le début de l’année.Les fonds macro ont en revanche reculé de 0,09 % en février et affichent un gain marginal de 0,01 % sur deux mois.
Le gestionnaire de fortune Partners Group a annoncé le 6 mars qu’il avait bouclé le programme Global Value, ouvert en 2011. Le programme a recueilli 680 millions d’euros, selon un communiqué diffusé le 6 mars. Partners Group Global Value 2011 constitue donc le troisième et plus gros programme de la société. Il fait suite à des programmes lancés en 2006 et 2008, qui avaient été fermés avec des montants d’un peu plus de 400 millions d’euros pour le premier et de 530 millions d’euros environ pour le second. Au moment de la clôture du programme, Partners Group Global Value 2011 avait déjà été placé à hauteur de 50% dans des investissements diversifiés de Private Equity.
L’américain BNY Mellon a annoncé que Shizu Kishimuto a été promue representative director et president de sa filiale de gestion d’actifs japonaise BNY Mellon Asset Management Japan Limited (société créée en 1998) à compter du 1er avril. Elle avait rejoint BNY Mellon en 2003 et elle était en dernier lieu representative director et head of retail sales & marketing.A son nouveau poste, Shizu Kishimuto remplacera Shogo Yamaguchi, entré dans la société en 2007, qui a été promu representative director et chariman de BNY Mellon Asset Management Japan Limited, également au 1er avril.Tous deux sont basés à Tokyo et subordonnés à Alan Harden, CEO de l’activité de gestion d’actifs de BNY Mellon pour l’Asie-Pacifique.
Selon des proches du dossier cités par Reuters, l’espagnol Bankinter et le capital-investisseur américain Apollo Global Management se seraient accordés pour soumissionner conjointement et offrir jusqu'à 2 milliards d’euros pour la Banca della Svizzera Italiana (BSI) mise en vente par le groupe Generali.Les autres candidats repreneurs en lice sont le brésilien Safra, qui a récemment acheté Sarasin, et le chinois ICBC.
La Banque centrale européenne a maintenu comme prévu ses taux directeurs à respectivement 0,75%, 1,50% et 0%, et ce malgré la faiblesse persistante de l’économie en zone euro et les inquiétudes liées à la crise politique italienne. De même la Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé qu’elle laissait son taux d’intervention au plus bas record de 0,5% et qu’elle n’injecterait pas davantage d’argent dans une économie britannique anémique, deux décisions qui étaient attendues.
La France et l’Espagne ont respectivement placé sans difficulté 7,5 milliards et cinq milliards d’euros d’obligations à des coûts de financement en baisse, en dépit des incertitudes politiques italiennes. Le Trésor espagnol a adjugé cinq milliards d’euros d’obligations à échéances 2015, 2018 et 2023 bénéficiant d’une forte demande sur les trois lignes et d’un taux inférieur à 5% sur l’emprunt de référence à 10 ans. La France a de son côté émis sans difficulté 7,48 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT), soit le haut de la fourchette annoncée (6,5-7,5 milliards). La demande a atteint 17,52 milliards d’euros, ce qui donne un ratio de couverture de 2,34 comparable à celui des précédentes adjudications de l’année.
Quatre mois après sa défaite à l'élection présidentielle américaine face à Barack Obama, Mitt Romney a rejoint le fonds d’investissement créé par son fils, selon un conseiller de l’ancien candidat républicain. Ce dernier, fondateur de Bain Capital, est nommé président du comité exécutif de Solamere Capital, une société fondée en 2008 par Tagg Romney avec Eric Scheuermann et Spencer Zwick.
Reuters croit savoir que l’opérateur boursier a renoncé, faute d’appétit des investisseurs, à céder sa participation de 4,8% au capital de l’opérateur indien MCX (Multi Commodity Exchange of India) spécialisé sur les matières premières. Nyse Euronext attendait 46 millions de dollars de l’opération, lancée hier soir mais annulée.
La Chine et Taiwan pourraient signer le mois prochain un accord portant sur le commerce et l’échange de services. C’est ce qu’indique au quotidien de Taipei le vice-ministre chinois du Commerce, Jiang Zengwei. Ce dernier estime que les deux pays «ont beaucoup progressé» sur le sujet.
Le président de la Bourse de Shenzhen, Song Liping, confie au Shanghai Securities News qu’il fera du soutien aux sociétés cotées pour les amener à des opérations de fusion-acquisition une priorité cette année. La Bourse promet de simplifier les procédures et d’améliorer son efficacité afin de promouvoir la consolidation industrielle et de réduire les surcapacités.
Thierry Brevet, Directeur du fonds de dotation du Louvre dans un article publié par Les Echos : Dès la mise en place du portefeuille, nous avons investi sur les actions et nous n’en sommes jamais sortis. Cela s’explique par le fait que notre fonds de dotation, qui n’est pas « consomptible », a un horizon d’investissement quasi infini. Dès l’origine, il a démarré avec une allocation cible en actions de l’ordre de 35 %, relevée aujourd’hui à 40 %. Le fonds de dotation commencera sa distribution de produits financiers en 2016. D’ici là, il met en réserve son résultat pour constituer un amortisseur comptable et atteindre une taille qui lui permettra de stabiliser la distribution en 2016 et les années suivantes et de s’affranchir un peu de la volatilité à court terme des marchés financiers. Nous détenons environ 31 % d’actions monde (investies sur l’indice MSCI World), dont la moitié est couverte contre le risque de change, et 9 % d’actions investies sur les pays émergents. Ce que nous recherchons, c’est avant tout une gestion simple, transparente et peu coûteuse. Du coup nous avons privilégié la gestion indicielle par rapport à la gestion active, mais pas à travers des ETF. Au moment de constituer le portefeuille, j’ai comparé les fonds indiciels classiques et les ETF. Le problème des ETF, c’est que pour les acheter, il faut passer par un courtier qui affiche un cours vendeur et un cours acheteur. Cet écart de cours peut s’accroître significativement et constituer un coût supplémentaire pour un investisseur comme nous. Par ailleurs nous ne voulions pas investir dans des instruments financiers synthétiques comme c’est le cas de nombreux ETF. Enfin, ne faisant pas de gestion tactique active dans notre portefeuille, la possibilité offerte par les ETF de traiter tout au long de la journée n’avait pas d’intérêt. En conclusion, des fonds indiciels classiques, répliquant physiquement un indice de référence large et diversifié et publiant une valeur liquidative quotidienne officielle, nous ont paru être la solution la plus simple et la mieux adaptée à notre besoin. En revanche, pour un investisseur à court terme qui prend des positions dont il veut pouvoir sortir très rapidement et à tout moment, ou qui souhaite investir dans des stratégies étroites et « pointues », les ETF sont certainement bien mieux adaptés. Ce n’est vraiment pas notre cas : nous sommes investisseurs de long terme, notre portefeuille a un taux de rotation très bas et nous privilégions toujours la simplicité opérationnelle. Pour nos investissements sur le MSCI World, nous n’avons donc que des fonds indiciels, tandis que pour les pays émergents nous faisons moitié gestion passive et moitié gestion active, dans un souci de diversification par rapport à l’indice MSCI EM. Sur cette zone très particulière, le gestionnaire actif que nous avons retenu permet en effet de réduire un peu la volatilité globale du portefeuille à travers une gestion de conviction.
Le secteur privé américain a créé 198.000 emplois au mois de février, un chiffre supérieur aux attentes, montre l’enquête mensuelle du cabinet de conseil ADP. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 170.000 créations de postes dans le privé. Le chiffre de janvier a été revu en hausse à 215.000 contre 192.000 annoncé initialement.
Le président de la Fed de Philadelphie, connu pour être un «faucon», estime que la Réserve fédérale doit cesser d’assouplir continuellement sa politique et faire preuve d’une certaine patience en raison des risques associés au programme d’achat d’actifs. La Fed doit par ailleurs publier dans la journée la dernière édition de son Livre Beige.