José Manuel Arrojo a eu du flair. Sa Sicav Liratres, dans laquelle l’entrepreneur espagnol a investi une partie de sa fortune, a pris le parti de sortir du capital de la société Service Point, dont il est par ailleurs le président, quelques jours seulement avant sa débâcle boursière. Pendant des années, Service Point était en effet partie intégrante du portefeuille de la Sicav Liratres, représentant jusqu’à plus de 1 % des investissements totaux. Or, entre l’été et le début de l’automne 2013, le président de Service Point a décidé de ne plus lier l’avenir de sa fortune personnelle à l’évolution de la compagnie. Résultat: alors que le cours de Bourse de Service Point a chuté de 76 % au cours de cette période, la Sicav de José Manuel Arrojo n’a pas perdu un centime. Au 30 septembre 2013, la Sicav Liratres présentait un bénéfice de 6,6 millions d’euros.
Onlime Sim sera la première plate-forme Internet à distribuer les fonds d’Alkimis sgr, une société de gestion italienne indépendante, née à l’initiative de professionnels du secteur et de familles d’entrepreneurs, spécialisée sur des stratégies à rendement absolu, rapporte Bluerating.
Alceda Asset Management GmbH en Allemagne et Alceda Fund Management SA au Luxembourg ont annoncé avoir sélectionné BNY Mellon comme partenaire privilégié chargé de la conservation d’une part très importante de leur activité d’investissement alternatif, en conformité avec les dispositions de la directive AIFM.Ce partenariat stratégique s’étend à l’administration de fonds alternatifs d’Aquila Capital en Allemagne. Aquila va d’ailleurs lancer le premier fonds agriculture pour BNY Mellon en Allemagne et d’autres fonds sont au stade de la conception.L’accord couvre la conservation et le contrôle d’actifs de différentes classes comme l’immobilier, l’agriculture, les énergies renouvelables et le private equity. C’est la première fois que BNY Mellon exerce des activités de conservation pour des fonds immobiliers en Allemagne.
Les fonds d’investissement dans les matières premières devraient enregistrer des sorties record en 2013, rapporte le Financial Times. Depuis le début de l’année, ces fonds ont accusé des rachats nets de 36,3 milliards de dollars, déjà un record, selon Barclays. Le gros de ces sorties s’est fait via des ETF sur l’or.
En 2013, le consultant Scorpio Partnership a recensé 60 acquisitions impliquant des gestionnaires de fortune dans le monde, dont 28 se sont passées au Royaume-Uni où la Retail Distribution Review a entrainé une vague de concentration, rapporte le Financial Times (FT). Depuis 2008, 236 opérations ont été enregistrées ; cela représente des actifs transférés de 1.770 milliards de dollars. Une large part des encours a été rachetée ces douze derniers mois, ce qui montre que les fusions et acquisitions dans le secteur s’accélèrent, note le FT.
La société de gestion suédoise Optimized Portfolio Management (OPM) a fermé son fonds de CTA Efficient Global Equity Allocation (Egea), rapporte Realtid.se. Le fonds lancé il y a deux ans a pourtant affiché un gain de 10 % en 2013, mais il n’a pas rencontré le succès commercial espéré. OPM est détenue à 50 % par Carnegie Investment Bank et à 50 % par ses fondateurs.
Harcourt, la boutique de gestion alternative de Vontobel Asset Management, lance le fonds Vontobel Fund – Pure Premium Strategy, qui offre une stratégie alternative liquide dans un cadre Ucits. Le fonds, géré activement par Martin Tschunko, est principalement investi dans des options liquides d’achat et de vente. Libellé en dollars, il vise un rendement ajusté au risque supérieur de 3 à 5 % au Libor trois mois en dollars. Ce fonds de droit luxembourgeois s’adresse aux investisseurs institutionnels et aux clients privés. Il complète la gamme de produits Research-Driven Strategies récemment créée par Harcourt.CaractéristiquesCodes Isin : B: LU0971938781 I: LU0971938864 H-CHF: LU0971938948 HI-CHF: LU0971939086 H-EUR: LU0971939169 HI-EUR: LU0971939243Frais de gestion : 1,50 % pour la part retail et 0,75 % pour la part institutionnelleCommissions de performance : 10 %
GLG a fermé aux nouvelles souscriptions son fonds Market Neutral géré par Steve Roth, la stratégie ayant dépassé le milliard de dollars d’encours après une vague de souscriptions, rapporte Investment Week. L’objectif de ce « soft close » est de faire en sorte que le fonds reste agile.
L’ancien gérant de Threadneedle Quentin Fitzsimmons a été nommé responsable de la gestion des portefeuilles et des investissements au sein de l’équipe RBS Short Term Markets, rapporte Citywire. L’intéressé était responsable des obligations souveraines et des changes chez Threadneedle, qu’il avait quitté en juillet 2012. Il a rejoint RBS en mars.
Lombard Odier Investment Managers a lancé des parts en livres sterling conformes à la Retail Distribution Review britannique pour neuf compartiments de sa Sicav domiciliée au Luxembourg, rapporte Fund Web. La société suisse a aussi renforcé son équipe pour le Royaume-Uni avec le recrutement de Ricard Janson, qui sera « sales support ». Il vient de la Chambre suédoise de Commerce au Royaume-Uni.
Promesse tenue. Comme Antoine Briant, responsable de la plateforme amLeague l’avait annoncé en juillet dernier, un nouveau mandat actions «full invested» va faire son apparition à compter du 31 décembre prochain : le mandat ISR Europe. A la différence des trois premiers qui se distinguent par des zones d’investissement distinctes (zone euro, Europe, international), ce mandat s’intéresse donc à la nature ESG de la gestion, avec l’Europe pour terrain, le Vieux Continent s'étant imposé afin d'éviter une sur-représentation d’asset managers français dans la seule zone euro, et disposer d’une bonne couverture des agences ISR, ce qui n’est pas le cas au niveau mondial. «En outre, les fonds globaux y sont rares», indique-t-on chez amLeague. Actuellement, six sociétés de gestion ont d’ores et déjà annoncé qu’elles participeraient à ce mandat : Allianz GI, Petercam, Ecofi, BNP Paribas IP, Roche-Brune et Federal Finance. Mais amLeague compte enregistrer rapidement de nouveaux candidats. Il est vrai que l’ISR présente une importance croissante auprès des investisseurs institutionnels qui ont, à ce titre, participé à la genèse de la nouvelle offre. En l’occurrence, outre le GIP suisse et l’AF2i dont des membres importants font partie du club des investisseurs d’amLeague, le FRR, l’Erafp, le groupe Humanis et la Caisse des Dépôts sont intervenus aux côtés d’amLeague et de la société Cedrus AM dans l'élaboration du cahier des charges dudit mandat. Si l’un des investisseurs a qualifié l’ISR «d'émotion», le groupe de travail a aussi insisté sur la nécessité de faire du concret. Moyennant quoi la plateforme amLeague s’est attirée les services de l’agence Sustanalytics qui, pour chaque titre de l’indice Stoxx 600, délivre une note E (environnement), S (social) et G (gouvernance). Dans ce cadre, amLeague, pour chaque portefeuille concourant au sein du mandat ISR Europe, va réaliser une moyenne pour chaque critère à laquelle la plateforme ajoute une note globale. Les notes iront de 0 à 100 et permettront naturellement de déterminer le «biais» des portefeuilles. Toujours avec la volonté de faire du concret, amLeague a fait le choix de délivrer également une information partielle portant sur les éléments entrant en ligne de compte pour l'évaluation de Sustanalytics. En l’occurrence, le groupe de travail - qui a été amené à trancher sur le sujet - a décidé de faire paraître pour chaque pilier (E, S, G), deux ‘sous-notes’. Une positive et une autre négative - Pour la question de l’environnement (E) par exemple, la première note doit souligner les efforts faits par chaque entreprise pour réduire les émissions à effet de serre. A l’inverse, la deuxième note (négative celle-là) prend en compte les incidents environnementaux dont chaque entreprise a été responsable. Pour la question du social (S), la première sous-note reflète le contrôle de la chaine d’approvisionnement de l’entreprise tandis que la sous-note négative relève les problèmes sociaux qu’elle peut rencontrer. Enfin, pour les questions de gouvernance (G), la sous-note positive prend en compte l’indépendance de la direction tandis que la sous-note négative relève des questions de gouvernance en général. In fine, toutes ces données vont permettre aux investisseurs d’effectuer des tris en dehors de la simple performance. Mais les informations en question pourront être également enrichies via des données ESG propres à chaque société de gestion. Autrement dit, une société qui utilise par ailleurs une agence de notation différente (Vigeo, Ethos, Oekom, etc) pour sa gestion ESG pourra naturellement conserver cette organisation et publier sa notation correspondante. A ce jeu, il est probable que des différences se feront jour entre agences de notation, anticipe amLeague, qui assure, par ailleurs, qu’aucun filtrage ne viendra «censurer» les portefeuilles. Des approches «best in class» ou «best efforts» pourront donc cohabiter avec des approches plus strictes, basées sur l’exclusion par exemple.
Marcel B. Salzmanna été nommé début décembre directeur d’Allianz Global Investors pour la Suisse, indique Finews. L’intéressé occupait auparavant un poste similaire chez GMO. Avant cela, il avait été directeur d’Invesco Suisse. Dans ses nouvelles fonctions il aura pour mission de développer l’activité d’AGI sur le marché helvétique. Il travaillera sous la direction de Tobias Pross, managing director et responsable de l’activité institutionnelle d’AGI en Europe.
Swisscanto, société suisse de gestion d’actifs et de distribution de fonds, a fusionné le 9 décembre deux fonds au sein d’une seule et unique stratégie de performance absolue. Concrètement, les véhicules Swisscanto Sicav II Bond Absolute Return (CHF) et Swisscanto Sicav II Bond Absolute Return (EUR) sont ainsi rapprochés pour donner naissance à un nouveau fonds, baptisé Swisscanto Bond Invest Absolute Return. Domicilié au Luxembourg, ce fonds cumule désormais 1,65 milliard de francs suisse d’actifs, soit 1,35 milliard d’euros.
L’Union bancaire privée (UBP) serait sur le point d’acquérir la banque privée genevoise Syz & Co, selon le magazine suisse Bilan. L’accord de principe aurait déjà été signé. UBP a déjà racheté les activités suisses d’ABN Amro en 2011 et de Lloyds en mars dernier. Les actifs sous gestion de Syz s'élevaient à environ 25 milliards de francs à fin décembre 2012.Du côté de l’UBP, le porte-parole Jérôme Koechlin, contacté par Bilan, ne fait aucun commentaire. La banque fait simplement savoir qu’elle discute avec Syz pour partager des services communs. Du côté de la banque Syz, on réfute l’information: «Nous n’avons signé à ce jour aucun accord avec cette banque ni avec aucun autre établissement d’ailleurs», déclare Ricardo Payro, porte-parole de Syz.
Generali Investments Europe a annoncé la nomination d’Antoinette Valraud au poste nouvellement créé de head of fixed income France. Basée à Paris, cette dernière est entrée en fonction le 16 décembre 2013. Elle est à la tête d’une équipe de 5 gérants et analystes qui gère 63 milliards d’euros d’actifs sur les 330 milliards d’encours de Generali Investments Europe. Antoinette Valraud était responsable fixed income capital markets EMEA chez Deutsche Bank Private Wealth Management à Genève depuis 2011.
L’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, basé sur une enquête mensuelle auprès de 7.000 entreprises, a progressé à 109,5, en ligne avec le consensus, contre 109,3 en novembre. Il atteint ainsi son meilleur niveau depuis avril 2012, signe que la croissance de la première économie européenne pourrait s’accélérer l’année prochaine.
Le sterling s’apprécie mercredi de 0,6% face au dollar, à 1,63, après la publication de chiffres de l’emploi qui ont dépassé les attentes. Le taux de chômage au Royaume-Uni est tombé à 7,4% sur trois mois à fin octobre, contre 7,6% le mois précédent, non loin du seuil de 7% qui sert de balise à la politique monétaire accommodante de la BoE. Dans les minutes, publiées aujourd’hui, de sa dernière réunion mensuelle, la Banque d’Angleterre souligne d’ailleurs que la poursuite de l’appréciation de la livre pourrait menacer les exportations et la reprise de l'économie britannique.
Le prix du bitcoin s’effondrait de 38% ce matin après l’annonce de nouvelles mesures prises par les autorités chinoises pour endiguer la spéculation autour de la monnaie virtuelle. BTC China, la principale plate-forme d'échange de bitcoins du pays, s’est vu interdire d’accepter de nouveaux dépôts en cash et en renminbis de la part de ses clients, a-t-elle révélé mercredi. La banque centrale (PBoC) a par ailleurs demandé à une dizaine de prestataires de services de paiements dans le pays d’arrêter d’assurer la compensation des Bourses électroniques de bitcoins d’ici au nouvel an chinois, qui commence le 31 janvier. Mercredi midi, le bitcoin s'échangeait à 422 dollars, contre 990 dollars la semaine dernière. La Chine est le premier marché mondial de la monnaie virtuelle.
L’office national des statistiques (ONS) britannique a présenté mardi un projet de réforme de ses calculs de la dette publique, qui tient compte notamment de nouvelles règles d’Eurostat et du cas des banques nationalisées RBS et Lloyds. Cette réforme conduirait à augmenter de 112 milliards de livres la dette publique nette sur l’exercice fiscal 2012-13, qui atteint 1.182 milliards ou 74% du PIB.
Vladimir Poutine a indiqué mardi que la Russie achèterait 15 milliards de dollars de dette ukrainienne. L’un des fonds souverains russes souscrira des eurobonds émis par l’Ukraine en 2013 et 2014. L’annonce a fait chuter de 370 pb les rendements des obligations ukrainiennes en dollar de maturité 2014, à 11,5%. Kiev a par ailleurs obtenu une baisse du prix des livraisons de gaz russe.
Les recettes fiscales ont poursuivi leur rebond l’an passé dans la majorité des pays de l’OCDE après le creux enregistré en 2008/2009 au plus fort de la crise, grâce au retour de la croissance chez certains et aux hausses d’impôts décidées par d’autres pour redresser leurs comptes publics. Le ratio moyen recettes fiscales/PIB s’est élevé ainsi à 34,6% en 2012 dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, contre 34,1% en 2011 et 33,8% en 2010, selon des statistiques publiées mardi. Il avait chuté à 33,6% en 2009. L’an passé, ce ratio a augmenté dans 21 des 30 pays pour lesquels des données sont disponibles et a diminué dans les neuf autres. Les hausses les plus marquées ont été observées en Hongrie (+1,8 point) et en Grèce (+1,6 point), puis en Italie et Nouvelle-Zélande (+1,4 point). La Belgique, la France et l’Islande (+1,2 point) suivent juste derrière.
Le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a fait savoir mardi que la Grèce avait pris les mesures requises pour obtenir ce versement en modernisant son secteur public, en réorganisant son système judiciaire et en préparant le terrain à des privatisations. Un accord sur d’autres sujets, notamment le marché du travail, ne devrait pas être conclu avant janvier pour débloquer 4,9 milliards d’euros supplémentaires au titre de 2013.
La BCE a laissé davantage de liquidité dans le système hier alors que l’Eonia a atteint un record depuis que le taux de dépôt a été baissé à 0% l’an dernier.
La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui tire de l’arrière par rapport à ses rivaux canadiens pour ce qui est des investissements dans les infrastructures, vise un portefeuille de plus de 10 milliards de dollars dans ce secteur d’ici 2 ou 3 ans. « C’est une catégorie d’actifs particulièrement attrayante parce qu’elle est à long terme et qu’elle offre par conséquent un appariement naturel avec les obligations des déposants (Régie des rentes, etc.) », affirme à La Presse Affaires Macky Tall, vice-président principal aux infrastructures à la Caisse. Aéroports, autoroutes à péage, pipelines, entreprises de transport, sociétés de services publics et même hôpitaux: les infrastructures sont des actifs diversifiés et très prisés. La Caisse vient de marquer un grand coup en investissant 1 milliard pour acquérir d’une firme américaine une participation de 26,7% dans le port de Brisbane, en Australie. Troisième port de conteneurs du pays, c’est celui qui est situé le plus près de l’Asie. Chaque année, 50 milliards de dollars de marchandises internationales y transitent. « L’Australie est une grande île, alors un port revêt un caractère stratégique encore plus important qu’en Amérique du Nord ou en Europe, souligne M. Tall. C’est le premier investissement de la Caisse dans ce secteur. ??a faisait plusieurs années que nous regardions des opportunités portuaires à travers le monde. » Les investisseurs institutionnels s’intéressent aux ports parce que leurs sources de revenus sont complémentaires: l’une est constituée des loyers facturés aux entreprises maritimes qui y louent des espaces, et l’autre provient des tarifs d’amarrage imposés aux armateurs. La première est stable, alors que la seconde fluctue en fonction de l'économie. Populaire, l’Australie Les investisseurs du monde entier se ruent actuellement sur l’Australie, qui s’est montrée résiliente pendant la récession. Borealis, le fonds d’infrastructures du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS), était en lice contre la Caisse pour le port de Brisbane. Plus tôt cette année, le Régime de retraite des enseignants de l’Ontario (Teachers’) a investi dans un groupe de télécommunications de Sydney, alors que l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC) multiplie les transactions immobilières dans le pays. Si 2012 avait été plutôt tranquille pour la Caisse dans le secteur des infrastructures, l’année qui se termine a été fort active. En plus du port de Brisbane, l’institution a porté à 200 millions ses investissements dans des projets en partenariat public-privé menés par la firme australienne Plenary Group. Elle a aussi investi 500 millions US dans des parcs d'éoliennes exploités par l’entreprise américaine Invenergy. « Depuis 2010, notre portefeuille d’infrastructures a plus que doublé, précise Macky Tall. Jusqu’où allons-nous nous rendre? ??a dépendra des opportunités. Notre portefeuille se chiffre actuellement à 6,5 milliards, alors on peut anticiper que d’ici 2 ou 3 ans, il pourrait dépasser les 10 milliards. » La Caisse a du rattrapage à faire: même si elle est le deuxième investisseur public en importance au pays, elle arrive au quatrième rang pour ce qui est des infrastructures, derrière OMERS, l’OIRPC et Teachers’. « Au cours des dernières années, nous n’avons pas, à la Caisse, investi autant en infrastructures que nous aurions souhaité le faire », confie M. Tall, 45 ans. Critères d’investissement « Nous regardons beaucoup de dossiers, mais nous en trouvons moins qu’auparavant qui respectent nos critères d’investissement, ajoute-t-il. Quand ils ne les respectent pas, on continue à chercher. Les bons actifs, on n’est pas les seuls sur la planète à vouloir les regarder. Nos pairs à Toronto, en Europe et en Australie les cherchent également. Pour les actifs de grande qualité, il y a donc de la concurrence. Nous devons faire preuve de discipline en nous assurant que le profil risque-rendement est intéressant et que le modèle économique est robuste et solide à long terme. » L’an dernier, la Caisse a ainsi vu deux transactions qui lui tenaient à coeur lui échapper: un investissement dans un exploitant australien de pipelines et un autre dans la société d’approvisionnement en eau de la région de Barcelone. Le portefeuille de la Caisse a aussi pâti de certains désinvestissements. Par exemple, elle a revendu ses participations dans les barrages ontariens de Produits forestiers Résolu et dans le pipeline américain Southern Star après quelques années seulement. Morale de l’histoire: même si les infrastructures sont des actifs à long terme, les investisseurs ne les conservent pas nécessairement dans leur portefeuille pour de longues périodes.
L’office national des statistiques (ONS) britannique a présenté mardi un projet de réforme de ses calculs de la dette publique, pour tenir compte notamment de nouvelles règles d’Eurostat et du cas des banques nationalisées RBS et Lloyds. Ces modifications conduiraient à augmenter de 112 milliards de livres la dette publique nette sur l’exercice fiscal 2012/2013, qui atteignait 1.182 milliards de livres ou 74% du PIB. De nombreux analystes, ainsi que les agences de notation, retraitent déjà les statistiques de l’ONS. L’effet sur les besoins de financement du pays sera beaucoup plus limité, et aurait entraîné l’an dernier une réduction de 4 milliards par rapport à une base de 115 milliards, a précisé l’ONS.