Plus le référendum approche, plus les études alarmistes sur le Brexit se multiplient. Après le Trésor britannique, l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) estime qu’un éventuel Brexit constituerait un «choc négatif majeur» pour l'économie britannique.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The State Street Global Exchange investor confidence index for April 2016 totalled 109.1, down 5.7 points compared with 114.8 (in corrected figures) for March. The decline is due largely to a decline on the North American index, from 123.7 to 115. In Asia, the index has lost 4.2 points to 107.8, while in Europe, the index shows the smallest declines, from 95.8 to 95.3. “Confidence worldwide fell slightly in April, as invetors felt that some valuations were tight following a recent recovery on the equity and commodity markets,” says Ken Froot. “Disappointing outlooks from companies were offset by expectations of additional quantitative easing as part of the monetary policy of the European Central Bank and the Bank of Japan. In the absence of actions of this kind by central banks, investors will be looking for improvement of fundamental data from the economy, in order to continue their rally in the future,” he adds.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Aberdeen group has announced the appointment of Gerhard Fusenig in the position of independent non-executive director on its board of directors. The appointment takes effect from 25 April. The former head of asset management at Credit Suisse has already served in the same position on the board at Aberdeen between 2009 and 2012 in the wake of an agreement signed in 2008 with Credit Suisse to acquire a part of its activities at Aberdeen in replacement for a 24.9% stake in Aberdeen Asset Management.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } British management is returning to good health. In March, the British asset management industry posted net inflows of GBP635m, after net outflows of GBP281m in February, according to statistics released on 25 April by the Investment Association, the asset management professional association. Net subscriptions to retail investors totalled GBP379m in March, compared with GBP399m in net redemptions in February. Meanwhile, net inflows totalled GBP256m to institutional investors in March, after GBP118m in net inflows in February. For the retail client segment, net inflows were driven primarily by bond funds, which took in GBP235m in net inflows. These were followed by diversified funds (GBP190m in net inflows) and money market funds (GBP141m). Meanwhile, equity funds saw GBP459m in net outflows in March. At the end of March 2016, assets under management in the British industry totalled GBP873.7bn, compared with GBP855bn as of the end of February 2016, and GBP883.3bn as of the end of March 2015.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Singapore investment firm Temasek Holdings has announced a reshuffle in order to “align the company with its main priorities in this global challenging period.” Chia Song Hwee and Dilhan Pillay have been appointed as presidents, while Fidah Alsagoff, Michael Buchanan, Ping Chin Yee and Juliet Teo become senior managing directors. The sector and market investment teams have been grouped together in a single body entitled investment group. A portfolio strategy and risk group and a sustainability & stewardship group have also been created. Bloomberg notes that Boon Sim, chairman for the Americas, is leaving Temasek.
Plus d’un tiers (36%) des professionnels de la retraite estiment que les institutions pour lesquelles ils travaillent connaissent des difficultés de financement, selon les résultats d’une enquête réalisée par State Street auprès de 400 professionnels du secteur. Et ces difficultés exigent l’adoption de stratégies à plus haut risque offrant potentiellement de meilleures performances. Surnommant ces institutions des « Return Hunters », State Street révèle également que 45% des personnes interrogées indiquent que leurs institutions cherchent en revanche à diminuer leur risque, faisant d’elles des « Return Cutters ». Les 19% restant ne cherchent pas de solution pour changer le profil de risque de leurs portefeuilles. Les résultats, présentés dans cette enquête intitulée « Pensions with Purpose: Rising to the Risk Challenge » [Fonds de pension avec une mission – Surmonter le défi du risque] révèlent que la majorité des Return Hunters projettent d’augmenter leur l’exposition aux fonds de fonds alternatifs (62%) et à l’immobilier (57%) dans les trois prochaines années, et la moitié de ce groupe prévoit d’augmenter l’allocation au private equity. Pour les Risk Cutters, les chiffres correspondant sont respectivement de 46%, 48% et 44%. Les deux groupes partagent le même appétit pour une augmentation de l’exposition aux infrastructures, avec 43% d’entre eux prévoyant de le réaliser au cours des trois prochaines années. Cependant, 49% des répondants soulignent que la vraie transparence des risques liés aux actifs alternatifs n’a pas encore été atteinte. « Les fonds de pension mettent tout en œuvre pour équilibrer les risques et la performance afin d’obtenir de meilleurs résultats pour leurs bénéficiaires. Les deux types d’institutions, Risk Hunters et Risk Cutters, doivent plus que jamais maîtriser les risques » indique Oliver Berger, responsable Asset Owner Solutions & Strategic Market Initiatives, Sector Solutions EMEA chez State Street. « Même ceux qui veulent augmenter le risque cherchent à le faire avec un minimum d’impact sur le budget de risque global ». « Pour atteindre ces objectifs, poursuit Oliver Berger, les fonds de pension doivent adapter leur modèle de gouvernance. Les conseils d’administration doivent habiliter les responsables d’investissement à rechercher de meilleures performances et à agir rapidement en présence de nouvelles opportunités. Les processus de gouvernance doivent être améliorés pour garantir l’atteinte des objectifs - une meilleure performance des investissements et de meilleurs résultats pour les bénéficiaires - dans le cadre du seuil de risque imparti ». Actuellement, seulement 43% des participants à l’étude travaillant pour des régimes de retraite « Return Hunter » pensent que leur conseils d’administration présentent un bon niveau de compréhension des risques auxquels sont confrontés les fonds qu’ils contribuent à gérer, contre seulement 29% des participants travaillant pour des régimes « Risk Cutter ». Ceci contribue à expliquer pourquoi de nombreux fonds de pension envisagent de changer le processus de recrutement des nouveaux administrateurs. Dans les trois prochaines années, 58% des professionnels de la retraite travaillant pour des institutions « Return Hunter » pensent qu’ils augmenteront les effectifs de leur équipe interne de gestion des risques et 22% s’attendent à ce que ces effectifs diminuent. Les chiffres correspondants pour les « Risk Cutters » sont de 44% et 28%. Si les fonds de pension développent des capacités plus sophistiquées de gestion de risque, la nécessité d’un soutien provenant de partenaires externes ne devrait toutefois pas diminuer. Plus d’un quart (27%) des répondants prévoient d’augmenter le nombre de consultants externes au cours des trois prochaines années.
Le gestionnaire d’actifs luxembourgeois Banque de Luxembourg Investments (BLI) vient de procéder à un double recrutement afin de renforcer son équipe dédiée à la gestion multi classes d’actifs, rapporte Citywire. Ainsi, Amélie Morel a rejoint la société du Grand-Duché en provenance d’une société de gestion de fortune tandis que le gérant Jean-Baptiste Fargeau arrive en provenance de la boutique parisienne J. Chahine Capital. Ces arrivées coïncident avec la démission récente d’Inès Buttet qui a quitté le groupe après deux années passées au sein de la division « multi-management », précise le site d’information britannique.Avec les arrivées d’Amélie Morel et de Jean-Baptiste Fargeau, l’équipe multi classes d’actifs de BLI compte désormais cinq personnes en charge de l’analyse, la sélection et le contrôle des fonds externes ainsi que de la gestion de fonds de fonds multi classes d’actifs. Dans le détail, Amélie Morel sera en charge des actions européennes, ISR et sectorielles tandis que Jean-Baptiste Fargeau prendra la responsabilité des actions et obligations émergentes, ainsi que du high yield et des obligations d’entreprises.
Le directeur général (CEO) par intérim de la filiale de Singapour de la banque privée tessinoise BSI, Raj Sriram, a présenté sa démission. Il sera remplacé par Renato Cohn, membre de la direction, selon des informations de l’agence Bloomberg. Selon BSI, Raj Sriram aurait souhaité marquer «une pause dans sa carrière». La nomination de Renato Cohn doit encore recevoir l’aval des autorités et ne devrait être effective que jusqu'à la conclusion de la reprise de BSI par EFG International. Actuellement, le cadre de BSI est en charge de la clientèle très fortunée (Ultra High Net Worth Individuals, UHNWI).Pas plus tard que le mois dernier, BSI avait annoncé le départ de Hans Peter Brunner, son responsable des affaires asiatiques, sur fond de scandale de corruption dans l’affaire du fonds public malaisien 1MDB. La semaine dernière, le ministère public de la cité-État avait annoncé l’inculpation d’un ex-employé de la banque pour blanchiment d’argent dans le cadre de cette affaire. Le Ministère public de la Confédération (MPC) participe également à l’enquête. Dernier repreneur de BSI en date, le gestionnaire de fortune zurichois EFG International avait déclaré en février disposer d’une protection juridique «considérable», sans fournir plus de détails.
Le fonds malaisien 1MDB a fait défaut sur une obligation de 1,75 milliard de dollars mardi, provoquant des défauts sur deux autres émission pour un montant total de 1,9 milliard de dollars, rapporte le Financial Times. Le défaut fait suite à un conflit avec le fonds souverain d’Abu Dhabi.
Le groupe Aberdeen a annoncé la nomination de Gerhard Fusenig au poste d’administrateur indépendant non exécutif au sein de son conseil d’administration. La nomination est effective depuis le 25 avril. L’ancien coresponsable de l’Asset Management chez Credit Suisse a déjà exercé les mêmes fonctions au sein du conseil d’Aberdeen entre 2009 et 2012 dans le sillage de l’accord passé en 2008 avec Credit Suisse sur le rachat d’une partie de ses activités par Aberdeen en échange d’une participation de 24,9% dans Aberdeen Asset Management.
Michael Hume, qui était responsable des marchés de capitaux à la Banque d’Angleterre, va rejoindre MKP, une société new yorkaise de hedge funds de 7 milliards de dollars, en tant que stratège marchés senior, rapporte le Financial Times. L’intéressé avait rejoint la Banque d’Angleterre en 2008 en tant que conseiller de la politique monétaire, après avoir travaillé pendant 11 ans chez Lehman Brothers. Chez MKP, il sera basé à Londres. Plusieurs autres membres de la fonction publique ont récemment rejoint le secteur de la gestion d’actifs.
La société de gestion britannique Seven Investment Management (7IM) a recruté Phillip Bungey au poste de directeur des opérations (« chief operating officer »), rapporte Citywire. L’intéressé remplace Hazel Paton qui a quitté la société en début d’année. Phillip Bungey était précédemment directeur des opérations chez Nutmeg, la société d’investissement en ligne. Au cours de sa carrière, il avait déjà travaillé avec les cofondateurs de 7IM, Justin Urquhart Stewart et Tom Sheridan, chez Barclays Stockbrokers dans le courant des années 90.
Lesley Cairney vient de rejoindre Artemis Fund Managers au poste de directrice des opérations (« chief operating officer » ou COO), quatre mois après quitté Henderson Global Investors (Henderson GI) où elle occupait le même poste, rapporte Citywire. L’intéressée avait démissionné de Henderson GI en décembre 2015 après y avoir travaillé pendant prés de 14 ans. Chez Artemis, Lesley Cairney sera chargée de superviser le développement de la société de gestion sur le marché britannique. Sa nomination intervient à la suite de la promotion de Mark Murray, directeur des opérations d’Artemis depuis 2001, en tant que « senior partner » après que le cofondateur de la société, Mark Tyndall, ait décidé de se retirer pour un prendre un poste non-exécutif en avril 2015.
Source muscle sa force de frappe commerciale. Le fournisseur européen d’ETF a en effet annoncé, ce 26 avril, la nomination de Matt Johnson à la tête de la distribution pour la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA). Basé à Londres, l’intéressé sera chargé de renforcer l’infrastructure commerciale de la société en Europe. Il sera rattaché à Julian Ide, directeur général de Source. Matt Johnson travaillait précédemment chez Nomura où il était « managing director » en charge de la distribution des produits dérivés actions pour la région EMEA depuis 2014. Avant cela, il était « managing director » en charge de la distribution mondiale chez ETF Securities. Au cours de sa carrière, il a également occupé des postes à responsabilité chez Bank of America Merrill Lynch, Deutsche Bank, Morgan Stanley et JP Morgan Asset Management.En parallèle, Peter Thompson, président de Source et l’un de ses fondateurs, prend de nouvelles responsabilités afin « de construire et entretenir les alliances et partenariats stratégiques de l’entreprise », selon un communiqué. De fait, depuis son lancement en 2009, Source a déjà noué plusieurs partenariats avec des entreprises de premier plan de l’industrie, comme Pimco, Man GLG, LGIM, Ashmore, Rothschild et Goldman Sachs.
Kames Capital lance un fonds de revenu diversifié domicilié à Dublin qui devrait conjuguer une approche «top down» avec une sélection de titres, rapporte le site spécialisé Investment Europe. Le fonds sera géré par Vincent McEntegart, membre de l'équipe multi-classes d’actifs qui gère actuellement la version britannique du fonds.L’univers d’investissement du fonds comprend les obligations en catégorie d’investissement et high yield, les actions internationales, l’immobilier coté, les infrastructures, le leasing et les énergies renouvelables. Le portefeuille devrait être composé de 200 à 300 lignes. La stratégie vise un revenu mensuel de 5% par an, avec un objectif de «total return» (revenus plus croissance du capital) de 7% à 8% après commissions à un horizon de trois à cinq ans.Le fonds sera notamment disponible au Royaume-Uni, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède et en Suisse. La devise de référence sera l’euro mais il sera également disponible en dollar US, en sterling, en franc suisse, et en couronne suédoise.
Les fonds discrétionnaires gérés par Brooks Macdonald ont franchi la barre des 8 milliards de livres durant les trois mois à fin mars pour s'établir à 8,007 milliards de livres, en progression de 2,37% par rapport à fin décembre 2015.La hausse des actifs sous gestion s’est élevée à seulement 185 millions de livres en raison d’un impact marché négatif de 56 millions de livres qui a en partie effacé une collecte nette de 241 millions de livres.
La société britannique Wealth Dynamix, spécialisée dans les solutions CRM, a annoncé le lancement d’un nouvel outil de gestion de la relation client, WDX ONE, tout spécialement conçu pour répondre aux besoins des gestionnaires d’actifs et des gestionnaires de fortune. La nouvelle plateforme a été développée en tenant compte des expériences acquises auprès des banques britanniques et des gestionnaires tels que Charles Stanley, Brewin Dolphin, Ruffer LLP, Brown Shipley et Quilter Cheviot.
L’opérateur d’entreprises de marchés Euronext a annoncé la cotation sur Euronext London de deux nouveaux ETF de Lyxor International AM à compter du 28 avril. Le premier, Lyxor ETF FEN GLDV (code ISIN : FR0010833574), a pour sous-jacent le FTSE EPRA/NAREIT Developed Index Net TRI USD, tandis que le second, Lyxor ETF SX Banks (code ISIN : FR0011645647) a pour référence l’indice Euro Stoxx Banks. Le premier est chargé à 0,45%, le second à 0,3%.
Le gestionnaire de fortune britannique St. James’s Place a enregistré au mois de mars des entrées brutes de 1 milliard de livres. Un montant record qui a contribué à la progression des actifs sous gestion du groupe à 62 milliards de livres. La société précise que la collecte nette s’est élevée à 1,36 milliard de livres sur l’ensemble du premier trimestre 2016, contre 1,32 milliard de livres sur les trois premiers mois de 2015. A fin mars 2015, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 55,8 milliards de livres. Depuis cette date, l’acquisition de Rowan Dartington, annoncée en juillet dernier, a représenté un montant supplémentaire d’encours de 1,3 milliard de livres au premier trimestre.St. James’s Place a par ailleurs annoncé l’acquisition de la société spécialisée dans les services techniques, Technical Connection, que la société de gestion utilise depuis de nombreuses années.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré en mars des souscriptions nettes de 7,145 milliards d’euros, après 4,536 milliards d’euros en février, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion d’actifs. Sur les trois premiers mois de 2016, la collecte s’élève ainsi à 12,9 milliards d’euros et les encours ressortent à 831,3 milliards d’euros. En mars, la collecte a été portée par les fonds monétaires (+2,4 milliards d’euros) et les fonds obligataires (+2,2, milliards d’euros). Les fonds flexibles engrangent 1,5 milliard d’euros, tandis que les fonds actions voient entrer 747 millions d’euros et les fonds diversifiés 454 millions d’euros.En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, la collecte de mars s’élève à 11,5 milliards d’euros en Italie et les encours s’établissent à un nouveau record de 1.854 milliards d’euros. Il s’agit du treizième mois de collecte pour le secteur, souligne Assogestioni.Au cours de ce mois porteur, la collecte de mars a été dominée par les trois principaux groupes de gestion d’actifs en Italie : Gruppo Generali avec 2,8 milliards d’euros, Gruppo Intesa Sanpaolo, avec 2,6 milliards d’euros et Pioneer Investments avec 891 millions d’euros. Les trois sociétés qui subissent les plus forts rachats sont étrangères. Il s’agit de Franklin Templeton, qui voit sortir 384 millions d’euros, State Street Global Advisors, qui voit sortir 275 millions d’euros et M&G Investments (-119 millions).
T. Rowe Price renforce sa société italienne avec le recrutement de Fabrizio Mazzucato en tant que relationship manager, rapporte Bluerating. L’intéressé vient de Zurich Investments Life et affiche plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la finance. Il a notamment été responsable commercial d’AIG en Italie et d’Invesco.
Amundi Sgr a recruté en Italie Roberta Gastaldello dans l’équipe commerciale du pôle ETF, Indexing & Smart Beta, rapporte Bluerating. L’intéressée travaillait depuis 2005 au sein du groupe Credem. Dans un premier temps, elle était gérante et analyste au sein de l’équipe de gestion d’Euromobiliare Alternative Investments Sgr. A partir de 2009, elle était analyste senior pour le pôle Fund Selection d’Euromobiliare AM Sgr.
N+1 a réalisé le premier closing à hauteur de 400 millions d’euros de son nouveau fonds de private equity, N+1 Private Equity Fund III (N+1 PEF III). Le fonds, qui aura une période d’investissement de 5 ans et une autre période de 5 ans pour ses désinvestissements, prendra des participations majoritaires dans des sociétés espagnoles (et dans une moindre mesure portugaises) non cotées du midmarket d’une valeur comprise entre 35 millions d’euros et 75 millions d’euros, affichant des ambitions de développement international, principalement dans les secteurs technologique et industriel. Le fonds, qui sera clos à hauteur de 450 millions d’euros après son second et dernier closing, est le plus gros fonds de midmarket levé en Espagne depuis 2008, souligne un communiqué.Avec un engagement de 100 millions d’euros, le CDTI (Centre Development of Industrial Technology, organisme public espagnol) est un des investisseurs de référence du fonds. N+1 et l’équipe de gestion du fonds se sont engagés à investir à hauteur de 10% de la taille définitive de N+1 PEF III. Les autres souscripteurs de N+1 PEF III sont principalement des investisseurs institutionnels européens. Plusieurs family offices espagnols ont également investi dans le fonds. En plus de cela, un second et dernier closing (qui pourrait accroître le volume des actifs sous gestion de 50 millions d’euros supplémentaires) pourra inclure la participation jusqu’à hauteur de 50 millions d’euros du véhicule de private equity de l’ICO (institution de crédit espagnole) annoncée en novembre dernier.N+1 est une société internationale spécialisée dans les services à valeur ajoutée à destination de la banque d’investissement et de la gestion d’actifs, sur le segment du midmarket. La division gestion d’actifs gère 2,6 milliards d’euros d’actifs. L’activité private equity, forte d’une équipe de 14 professionnels, affiche plus de 25 ans d’expérience sur le marché et gère plus d’un milliard d’euros d’actifs.
Après 28 ans d’existence, la boutique américaine de multigestion alternative Aurora Investment Management (Aurora IM), filiale à 100% de Natixis Global Asset Management (NGAM), vit ses derniers jours, rapporte L’Agefi, reprenant une information dévoilée par Bloomberg. De fait, il y a quelques jours, un courrier informait ses clients qu’elle leur retournerait leur argent ces prochains mois, une fois ses fonds liquidés, selon l’agence de presse américaine. «Après avoir étudié plusieurs alternatives stratégiques, nous avons décidé que le meilleur moyen d’assurer un traitement juste et équitable des investisseurs d’Aurora est de leur rendre leur capital », a confirmé à L’Agefi un porte-parole de NGAM. A fin mars 2016, Aurora IM gérait environ 5 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros) contre 5,7 milliards de dollars fin 2015, 10 milliards de dollars il y a deux ans et un pic de 14,2 milliards mi-2008, selon des données du site Pensions & Investments. Aurora IM devait pourtant se rapprocher de son compatriote 50 South Capital Advisors, filiale de Northern Trust. Annoncée en mars, la transaction a été annulée la semaine dernière faute d’un vote favorable des investisseurs d’Aurora, selon Northern Trust.
Début d’année mitigé pour T. Rowe Price. Au cours du premier trimestre 2016, le gestionnaire d’actifs américain a certes enregistré une collecte nette de 5,1 milliards de dollars, a-t-il annoncé à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Cette bonne performance commerciale a ainsi permis de compenser partiellement un effet marché négatif à hauteur de 3,6 milliards de dollars. Résultats : ses actifs sous gestion progressent de 1,5 milliard de dollars d’un trimestre sur l’autre, ressortant à 764,6 milliards de dollars à fin mars 2016 contre 763,1 milliards de dollars à fin décembre 2015. Mais tout est loin d’être au beau fixe. De fait, au cours des trois premiers mois de l’année, T. Rowe Price a réalisé 994,1 millions de dollars de revenus nets, soit un recul de 3% par rapport au premier trimestre 2015. Dans le même temps, ses dépenses opérationnelles ont augmenté de 6% pour atteindre 583,2 millions de dollars. Dans un tel contexte, son résultat opérationnel est en repli de 14% sur un an pour s’établir à 410,9 millions de dollars à fin mars 2016 contre 477,8 millions de dollars à fin mars 2015. Son résultat net, quant à lui, subit un recul de 5% sur un an pour ressortir à 295,2 millions de dollars au 31 mars 2016 contre 309,5 millions de dollars au 31 mars 2015.
Le bénéfice net de Van Lanschot a diminué de plus de moitié en glissement annuel au premier trimestre, à 14 millions d’euros contre 28,9 millions, mais l’encours a sensiblement augmenté, principalement grâce aux souscriptions nettes de 2,3 milliards d’euros enregistrées par Kempen Capital Management, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Les actifs sous gestion du groupe sont en effet ressortis à 52,7 milliards d’euros à fin mars contre 50,2 milliards d’euros trois mois auparavant.
La société de gestion allemande Flossbach von Storch annonce le renforcement de son équipe multi-classes d’actifs. Elmar Peters die Mannschaft a été nommé co-directeur de l'équipe. Il travaillera aux côtés de du fondateur de la société, Bert Flossbach. Le nouveau co-responsable de l'équipe devient également cogérant des fonds FvS SICAV Multiple Opportunities et FvS Multiple Opportunities II. Elmar Peters a rejoint Flossbach von Storch il y a 5 ans et s’occupait jusqu'à présent de mandats institutionnels.
Sudhir Nanda, une étoile montante de la gestion chez T Rowe Price, prédit que les ordinateurs vont devenir de plus en plus importants dans la gestion d’actifs, supplantant les “stock-pickers”, les économistes et les analystes humains, rapporte le Financial Times. L’intéressé, qui est responsable de la nouvelle activité « gestion quantitative de T. Rowe, pense que le secteur traditionnel de la gestion d’actifs va lui aussi être de plus en plus alimenté par la technologie. « Avoir un être humain reste important. Les humains ne seront pas complètement remplacés, mais ils seront remplacés dans la plupart des cas », déclare-t-il. “Nos humains s’en sont plutôt bien sortis par rapport à la plupart des êtres humains, mais nous observons vraiment une tendance où les machines en font de plus en plus sur les marchés », dit-il. « Elles deviennent plus puissantes, alors elle vont en faire davantage ».
Le gestionnaire d’actifs M&G Investments Ltd a nommé Taro Shiroyama au poste nouvellement créé de managing director, responsable du développement des activités auprès des investisseurs institutionnels au Japon, rapporte l’agence Reuters. Taro Shiroyama a plus de dix-huit ans d’expérience du marché japonais. Il était dernièrement responsable de l'équipe produits et solutions chez Pimco Japan.