Le groupe Rothschild & Co (ex-Paris Orléans) souhaite renforcer sa gestion d’actifs à Londres et à New York. «Nous voulons diversifier notre offre en faisant monter en puissance Risk Based Investment Solutions (RBIS), notre société londonienne spécialisée dans les stratégies smart beta, explique à L’Agefi Jean-Louis Laurens, associé-gérant responsable de l’asset management du groupe». RBIS gère pour le moment 180 millions d’euros, contre 27,5 milliards chez Rothschild & Cie Gestion à fin 2015. Cette équipe de 14 personnes, dont un gérant bientôt basé à New York, décline les solutions algorithmiques développées par Abdelkader Bousabaa, responsable de la recherche. Au-delà de la gamme actions (un ETF lancé avec Source et des mandats), «nous allons créer un premier fonds obligataire et nous avons des réflexions pour une solution retraite», indique Jean-Louis Laurens. Rothschild veut aussi élargir le spectre de sa gestion new-yorkaise, dotée d’un nouveau patron depuis l’an dernier. Comme Rothschild & Cie Gestion, la branche locale Rothschild Asset Management est connue pour sa gestion active «de conviction», centrée sur les actions américaines. Une brique alternative complète désormais ses 5,8 milliards d’encours. «Nous avons déplacé le centre de gravité de notre multigestion alternative à New York en y recrutant une nouvelle équipe dont le responsable Shakil Riaz est devenu le CIO pôle alternatif du groupe», indique l’associé-gérant.
Quaero Capital entend passer à la vitesse supérieure. L’ex-Argos Investment Managers, qui a changé de raison sociale fin 2015, espère en effet porter ses encours sous gestion à plus de 2 milliards d’euros d’ici à trois ans, indique Thierry Callault, son directeur général. Selon L’Agefi, Quaero Capital affichait à fin décembre 633,5 millions d’euros d’actifs sous gestion, contre 352,1 millions un an plus tôt. Le gérant a collecté en net 226 millions d’euros, somme équivalente à la taille de son navire amiral, le fonds Argonaut. La société de gestion compte mettre en avant son fonds Family Entreprise et son fonds long/short actions européennes Equity GPS. Pour développer sa clientèle institutionnelle et gonfler ses encours en Suisse ainsi qu’en France, où sa filiale est agréée par l’AMF, Quaero entend accélérer le développement de son autre expertise dans les infrastructures.
Les actifs sous gestion de Third Avenue Management ont chuté de plus de 1 milliard de dollars cette année, six après la décision de la société de geler les remboursements de son « mutual fund » obligataire en pleine tourmente, rapporte le Financial Times. La société de gestion américiane supervisait 6,3 milliards de dollars à la fin de l’année 2015 mais des pertes d’investissemets combinées à des rachats nets de la part des clients ont, depuis, réduit ses actifs sous gestion à environ 5 milliards de dollars, selon trois sources proches du dossier. Third Avenue a décidé de fermer son fonds Focused Credit Fund après que ses encours soient passés de 3,6 milliards de dollars en juillet 2014 à moins de 800 millions de dollars.
Première société de gestion étrangère en France avec 105 milliards d’euros d’actifs sous gestion, Aviva Investors France souhaite redoubler d’efforts en 2016 pour sortir de son relatif anonymat. A cette fin, Jean-François Boulier, Président du directoire d’Aviva Investors France annonce à NewsManagers son intention d’accélérer son développement auprès des CGPI et autres plateformes de distribution. Le dirigeant veut également mettre davantage le client final au cœur de son dispositif et de sa stratégie. Qui passe par de nouveaux développements dans le domaine de la dette privée. Panorama.
La société d’investissement belge GIMV a annoncé que son président du conseil d’administration Urbain Vandeurzen démissionnera de son poste à l’occasion de sa prochaine assemblée générale prévue le 29 juin 2016. « Le nom de son successeur sera communiqué à la publication des résultats annuels le 19 mai 2016 », a indiqué GIMV dans un communiqué. Urbain Vandeurzen évoque, pour sa part, que « le moment venu, une évolution possible de l’actionnariat de GIMV pourrait être étudié ». Il souligne également la réussite de la nouvelle stratégie mise en œuvre au cours des cinq dernières années.
En 2015, l’effet négatif des marchés financiers ont pesé sur les résultats des sociétés de gestion, qui n’ont pas su attirer assez de souscriptions nettes pour contrer la baisse des performances. C’est ce que constate le consultant Casey, Quirk and Associates dans une récente étude, qui note que c’est l’année la plus difficile pour l’industrie de la gestion d’actif depuis la crise de 2008/2009. Les encours s’affichent ainsi en baisse à fin 2015, subissant une baisse de 2,4 % sur l’année, pour atteindre 65.000 milliards de dollars dans le monde, contre 67.000 milliards fin 2014. Les bénéfices sont également en baisse, de 2,9 % à 309 milliards de dollars contre 319 milliards un an auparavant. La baisse est également visible sur les marges d’exploitation médianes, qui se situent pour 2015 à 32 %, en baisse comparées aux 34 % de 2014.Les souscriptions nettes se sont établies en 2015 à 1,6 % du total des encours, contre 2,6 % en 2014. Pour la période 2015 à 2020, Casey, Quirk and Associates s’attend à ce que les flux nets se situent à 1,7 % en moyenne. Le consultant note que dans un environnement de faible croissance et de pression sur les frais facturés aux clients, les investisseurs individuels deviennent la principale source de revenu pour les sociétés de gestion. Ces derniers sont particulièrement attirés par les gestions passives et les ETF. Selon les données du consultant, ces produits ont attirés 747 milliards de collecte nette l’an dernier, contre 312 milliards pour les stratégies de gestion actives. Par conséquent, la part de marché des fonds de gestion passive est passé de 11 % en 2009 à 19 % en 2015.
Le britannique M&G Real Estate a promu Ng Chiang Ling au poste de directrice générale et directrice des investissements pour l’Asie en remplacement de Scott Girard, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressée, qui prendra officiellement ses nouvelles fonctions à compter du 1er avril, a rejoint la société de gestion immobilière il y a deux ans en qualité de directrice des acquisitions. Elle restera basée à Singapour. Pour sa part Scott Girard restera au sein de la société jusqu’en septembre pour assurer une transition en douceur avant de retourner en Australie pour des raisons familiales.
La filiale de banque privée de Credit Suisse vient de nommer, avec effet au 1er janvier 2016, Christian Huber au poste de directeur des opérations («chief operating officer») pour l’Asie-Pacifique, selon Asian Investor. L’intéressé, qui était précédemment directeur des opérations et co-responsable de la banque privée pour Credit Suisse au Japon, remplace François Monnet, nommé en décembre responsable de la Grande Chine pour le groupe bancaire suisse. Basé à Singapour, Christian Huber est rattaché à Francesco de Ferrari, responsable de la banque privée de Credit Suisse en Asie-Pacifique. En parallèle, Masahide Ohashi, qui était co-responsable de la banque privée au Japon, devient désormais seul responsable de cette activité à Tokyo. En outre, Bryan Mark a été nommé directeur des opérations de la banque privée au Japon pour remplacer Christian Huber. Bryan Mark travaillait auparavant chez HSBC à Tokyo au poste de directeur des opérations pour le Japon.
Le gestionnaire d’actifs écossais Baillie Gifford vient d’ouvrir un bureau à Hong Kong, sa toute première implantation en Asie, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Dans ce cadre, Angus Macdonald, jusque-là responsable juridique au sein du groupe, a quitté Edimbourg pour prendre la direction opérationnelle de cette nouvelle structure. Il est remplacé à son ancien poste par Alastair MacLean, qui a rejoint la société de gestion le 4 janvier 2016. Par ailleurs, Rita Xiao a rejoint Baillie Gifford à Hong Kong en provenance de la Stirling Finance, une société de conseil basée à Hong Kong et spécialisée dans les retraites. Les recrutements devraient se poursuivre. De fait, au début du mois d’avril, le bureau de Hong Kong devrait compter quatre collaborateurs avec les arrivées d’un responsable administratif en mars et d’un responsable marketing en avril. Baillie Gifford ne part pas d’une page blanche. La sociét de gestion couvre en effet l’Asie depuis 1989 et compte une équipe de huit personnes en charge des clients asiatiques. En outre, sur un total de 175 milliards de dollars d’actifs sous gestion, 15 milliards de dollars proviennent de clients asiatiques, principalement des fonds de pension et des distributeurs. La décision d’ouvrir un bureau en Asie vise à répondre aux attentes des clients qui souhaitaient que la société de gestion dispose d’une présence locale sur le continent, a indiqué à David Henderson, associé et directeur général de Baillie Gifford Asia (Hong Kong) dans le cadre d’un entretien à Asian Investor.
A l’occasion de la publication de ses résultats, le groupe espagnol Bankinter a annoncé que les actifs sous gestion de son pôle de gestion ont progressé de 24,7% sur un an. A fin 2015, ses encours s’établissent ainsi à 21 milliards d’euros contre 16,8 milliards d’euros à fin 2014. Dans le détail, les actifs sous gestion de ses «mutual funds» ont augementé de 23,6 % pour atteindre 13,6 milliards d’euros au 31 décembre 2015 contre 11 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Au cours de la même période de référence, les encours de ses sicav sont passés de 3,86 milliards à fin 2104 à 5,31 milliards d’euros à fin 2015, soit un bond en avant de 37,53%. Enfin, les encours des fonds de pension ont progressé plus modestement de 7,72% pour s’établir à 2,1 milliards d’euros fin 2015 contre 1,9 milliard d’euros fin 2014.A l’issue de l’exercice 2015, en prenant en considération l’ensemble de ses activités, le groupe Bankinter a dégagé un bénéfice net de 375,9 millions d’euros, en hausse de 36,3 % sur un an.
Le gestionnaire d’actifs alternatif Man GLG a nommé Guillermo Ossés au poste de directeur des stratégies obligataires des marchés émergents, rapporte le site Funds People. Il sera rattaché à Teun Johnston, co-directeur général de Man GLG. L’intéressé, qui compte 24 ans d’expérience dans le secteur de la gestion, arrive en provenance de HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) qu’il avait rejoint en 2011. Chez HSBC GAM, Guillermo Ossés était en charge des obligations des marchés émergents. Avant cela, il avait travaillé comme gérant de portefeuilles d’obligations émergentes chez Pimco. Au cours de sa carrière, Guillerme Ossés a également travaillé chez Barclays Capital et Deutsche Bank.
Martin Hofman rejoindra officiellement le 1er mars Capital Group comme marketing manager pour le Benelux et les pays nordiques, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Martin Hofman a été précédemment directeur du marketing pour le Benelux puis directeur du marketing auprès des institutionnels de la zone EMEA chez Columbia Threadneedle.
Frédéric Jamet, directeur de la gestion chez State Street Global Advisors anticipe une quasi-stagnation du S&P 500 en 2016. «Deux éléments contribuent à cette anticipation. D’une part, la croissance aux Etats-Unis qui est bien établie depuis longtemps va maintenant être ralentie par la remontée des taux de la Fed et la hausse du dollar. D’autre part, les actions américaines apparaissent comme les actions les plus chères avec un PE de 15,6 contre un PE de 14,8 pour le MSCI World», explique-t-il dans L’Agefi. A contrario, la croissance européenne devrait enfin décoller en 2016 pour atteindre 1,5%, soutenue par une politique active de la BCE, un euro faible et un prix du pétrole peu élevé. «Cette croissance pourra s’appliquer à des actions européennes relativement bon marché avec un PE de 13,1 et cet effet sera plus important sur des actions purement domestiques ou des petites capitalisations : le marché européen devrait ainsi être favorisé", souligne-t-il.
Roger Miners, directeur du marketing du groupe Allianz Global Investors (AllianzGI) depuis 2012, a quitté la société de gestion allemande, rapporte eFinancial News. Dans une déclaration adressée à eFinancial News, Allianz Global Investors indique que Roger Miners, qui était également membre du comité exécutif européen, a quitté la société le 31 décembre pour poursuivre d’autres opportunités de carrière, sans plus de précision. Rogers Miners ne sera pas directement remplacé. De fait, ses responsabilités seront réparties entre différents collaborateurs.
Dans le secteur de l’assurance vie et mixte, le total des placements financiers des assureurs a diminué au troisième trimestre de 16 milliards d’euros pour revenir à 1 949 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par la Banque de France. Cette baisse s’explique principalement par une baisse de la valorisation du portefeuille d’OPC non monétaires (-19,2 milliards), deuxième poste de l’actif financier (20 % du total), et de celui des actions cotées (-3,9 milliards). A l’inverse, la valorisation du portefeuille de titres de créance se redresse après la forte baisse du trimestre précédent (+6 milliards contre -56 milliards au deuxième trimestre). Les flux nets de placement sont négatifs (-2,8 milliards) et se traduisent principalement par des désinvestissements en obligations et autres titres de créance (-5,7 milliards) alors que les placements en titres d’OPC monétaires se renforcent (+4,6 milliards). Dans le secteur de l’assurance non-vie, l’encours des placements financiers des sociétés s’inscrit en hausse de 0,8 milliard d’euros au troisième trimestre pour atteindre 210 milliards d’euros sous l’effet principalement de flux de placements nets positifs en titres d’OPC monétaires et non monétaires (respectivement 0,5 et 0,8 milliard). Les effets de valorisation négatifs affectant les titres d’OPC non monétaires (-1,2 milliard) et les actions cotées (-0,8 milliard) ne sont pas compensés par ceux légèrement positifs observés sur les titres de créance (+0,5 milliard).
Le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, a déclaré lundi avoir discuté avec son homologue français, Emmanuel Macron, de la possibilité que des banques françaises participent au financement du projet Yamal LNG. Ce projet de 27 milliards de dollars (25 milliards d’euros) est l’un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde et sa mise en production est prévue pour l’an prochain. Mais son financement a pris du retard en raison des sanctions internationales qui touchent le groupe russe Novatek, principal actionnaire du projet aux côtés du français Total et du chinois CNPC.
La société de private equity américaine, JC Flowers a annoncé ce matin le rachat des activités australiennes et asiatiques de plates-formes de trading actions et de services technologiques de Chi-X Global. Elle va ainsi mettre la main, d’ici à la fin du premier trimestre de 2016, sur Chi-X Australia, Chi-X Japan et Chi-Tech Hong Kong. Et ce, pour un montant non déterminé. A la fin de l’année dernière, Chi-X Global avait déjà cédé Chi-X Canada au groupe Nasdaq.
Le climat des affaires en Allemagne a enregistré une baisse plus marquée que prévu en janvier, ce qui semble confirmer que les dirigeants d’entreprise de la première économie européenne commencent à s’inquiéter pour leurs perspectives d’exportation compte tenu du ralentissement à l’oeuvre dans les pays émergents. Selon l’enquête mensuelle publiée lundi, l’indice Ifo, calculé à partir d’un échantillon de 7.000 entreprises, est revenu à 107,3, après 108,6 en décembre. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne un indice à 108,4 pour janvier.
A l’occasion de la conférence trimestrielle de Carmignac, Didier Saint-Georges, managing director et membre du comité d’investissement, a annoncé que le gérant français a collecté 917 millions d’euros l’an dernier. Carmignac Patrimoine, qui a engrangé une performance de 0,72% en 2015, contre +8,35% pour son indicateur de référence, a collecté 1,33 milliard d’euros, tandis que Carmignac Capital Plus et Carmignac Sécurité ont engrangé respectivement 444 et 249 millions. Carmignac Investissement a à l’inverse enregistré des sorties de capitaux à hauteur de 564 millions d’euros, tout comme Carmignac Emerging Patrimoine (-237 millions) et Carmignac Emergent (-258 millions).
Déroger aux 35 heures «n’est plus une transgression», a déclaré lundi Manuel Valls en annonçant, sans plus de précision, que la future réforme du Code du travail modifierait le mode de rémunération des heures supplémentaires. L’ancien ministre de la Justice Robert Badinter a remis lundi au Premier ministre des propositions sur le futur Code du travail qui serviront de base à la réforme que présentera la ministre du Travail, Myriam El Khomri, le 9 mars prochain. Dans la législation actuelle, le taux minimal de majoration est de 10%.
Les cours du pétrole ont bondi vendredi sur le marché new-yorkais Nymex en raison de l’arrivée d’une vague de froid aux Etats-Unis, qui a dopé la demande de produits raffinés et a obligé certains investisseurs à solder dans l’urgence des positions à découvert. Le contrat mars sur le brut léger américain WTI a gagné 9%, à 32,19 dollars le baril. Le Brent s’est adjugé 10%, à 32,18 dollars. Le baril de brut a ainsi regagné 15% en deux jours après la chute qui l’avait fait tomber sous le seuil des 30 dollars pour la première fois depuis 12 ans.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a clos son premier emprunt de l’année, d’un montant de 3,5 milliards de dollars à 3 ans. La transaction a été conclue avec une marge de 49 points de base au-dessus de la courbe des swaps américains (soit 50,2 pb au-dessus du bon du Trésor américain de maturité 3 ans). BNP Paribas, Goldman Sachs, HSBC et Morgan Stanley dirigeaient la transaction, souscrite à 54% par des banques, suivies par les banques centrales et institutions officielles pour 36% et les gérants de fonds pour 10%. La Cades prévoit de lever l’équivalent de 24 milliards d’euros en 2016.
Les fonds d’obligations gouvernementales ont enregistré leur plus forte collecte nette hebdomadaire depuis un an : celle-ci atteint 5,1 milliards de dollars sur la semaine au 20 janvier, selon une note de BoA Merrill Lynch s’appuyant sur les statistiques d’EPFR. Ces flux illustrent l’inquiétude des investisseurs vis-à-vis des actifs risqués. Les fonds high yield et de dette émergente ont subi des rachats nets de 2,3 milliards et 4,9 milliards respectivement. Les fonds actions ont connu des sorties nettes de 2,8 milliards. Les 24 milliards de rachats nets sur les fonds actions depuis le début de l’année ne représentent toutefois que 0,3% de la totalité de leurs actifs sous gestion, souligne BoA Merrill Lynch.
Le ministre belge des Finances Johan Van Overtveldt a jugé «inacceptable» le projet actuel de taxe sur les transactions financières (TTF), considérant qu’il n’a plus rien à voir avec la proposition de départ acceptée par la Belgique. «L’accord de gouvernement dit explicitement que la taxe doit se focaliser sur les actions et les dérivés ayant un caractère spéculatif, mais qu’une telle taxe ne doit pas avoir d’effet négatif sur l’économie réelle. Or, dans les textes actuellement sur la table, la sauvegarde de l’économie réelle est loin d’être garantie», estime Johan Van Overtveldt, membre du parti flamand N-VA. Il estime que la taxe dans sa forme actuelle affecterait les fonds de pensions et menacerait l’industrie financière belge. Il lui reproche aussi de risquer «d’augmenter le coût de financement de la dette publique». Enfin, la taxe serait «incompatible» avec le projet d’Union des marchés de capitaux. Le ministre précise toutefois que la Belgique poursuivra les négociations avec les neuf autres Etats impliqués - dont la France, l’Allemagne et l’Italie.
Standard & Poor’s a annoncé vendredi avoir relevé sa note souveraine de la Grèce, qui passe de CCC+ à B- avec une perspective stable. «D’ici la fin du mois de mars, malgré des divergences entre le gouvernement et ses créanciers, nous nous attendons à ce que la Grèce ait respecté les conditions attachées à son plan de soutien financier de 86 milliards d’euros, ce qui ouvrira la voie à des discussions sur un allègement de la dette», précise S&P. Elle constate aussi que l’économie grecque s’est révélée plus résistante que prévu. L’agence prévoit une «reprise plus solide» après 2016.
La Chine et l’Iran ont exprimé leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales et de porter leur commerce à 600 milliards de dollars (550 milliards d’euros) dans les dix années à venir, a déclaré samedi le président iranien Hassan Rohani lors de la visite à Téhéran de son homologue chinois Xi Jinping. La visite a lieu une semaine après la levée des sanctions internationales qui pesaient sur l’Iran. Les deux pays ont signé dix-sept accords, dont la relance de l’ancienne route de la soie et la mise en place d’une coopération dans l’énergie nucléaire.