Mediobanca Private Banking vient de recruter Pietro Fiocchi, un banquier venant de JP Morgan, où il a travaillé pendant quatre ans au service de la clientèle très fortunée, rapporte Bluerating. Il s’agit du quatrième recrutement en moins de deux mois annoncé par la division banque privée du groupe italien. Ce dernier a comme objectif sur les trois prochaines années d’augmenter ses effectifs avec 30 banquiers et d’accroître les actifs sous gestion de 6 milliards d’euros.
M&G Investments propose de transférer des parts non libellées en livre sterling de 21 de ses fonds de droit britannique vers des fonds équivalents de droit luxembourgeois. «Ces propositions ont vocation à protéger les intérêts des clients de M&G non domiciliés au Royaume-Uni, alors que le pays continue à négocier sa sortie de l’Union européenne», souligne un communiqué. Sous réserve de l’autorisation de la FCA et des actionnaires des fonds, les actifs des détenteurs des parts en euro, en franc suisse, en dollar américain et en dollar de Singapour seront transférés dans des SICAV qui appliquent les mêmes stratégies d’investissement que leur équivalent de droit britannique et pilotées par les mêmes gérants. Les avis officiels relatifs à ces propositions, notamment le calendrier précis, seront adressés aux actionnaires en septembre prochain., précise le communiqué Anne Richards, Directrice générale de M&G, déclare : « Notre priorité est de nous assurer que l’expérience se fasse sans heurts pour nos clients. Les propositions annoncées aujourd’hui ont vocation à protéger les intérêts de nos investisseurs non basés au Royaume-Uni, en leur maintenant l’accès à l’ensemble de la gamme de stratégies de M&G Investments, quelle que soit l’issue des négociations », commente Anne Richards, directrice générale de M&G.La Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) et la Financial Conduct Authority (FCA) ont été informées de ces propositions.
Le gestionnaire d’actifs américain J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) vient de renforcer son équipe commerciale au Royaume-Uni avec cinq nominations, rapporte Investment Week. Ainsi, James Burdis a été nommé conseiller de clientèle (« client adviser ») au sein de l’équipe en charge des relations stratégiques, rattaché directement à Tim Mitchell, responsable pour le Royaume-Uni des relations stratégiques de J.P. Morgan AM. James Burdis sera chargé de développer les relations avec les clients stratégiques clés, à savoir les gérants de fonds discrétionnaires, les banques privées, les family offices et les multi-gérants. L’intéressé a débuté sa carrière au sein du bureau de Londres de J.P. Morgan AM en 2007, avant d’être délocalisé à Hong Kong pendant 8 ans puis à Singapour pendant deux ans où il a œuvré au développement de relations avec les gestionnaires de fortune, les banques privées et les consultants.En parallèle, James Wring a rejoint la société de gestion en tant que chargé commercial régional (« regional sales manager ») pour le sud-ouest de l’England. Basé à Bristol, il est rattaché à Dale Erdei, responsable des ventes auprès des intermédiaires britanniques. L’intéressé arrive en provenance de Jupiter Asset Management où il couvrait les clients installés dans la région du sud-ouest de l’Angleterre.Enfin, Jordan Mildwater, Liam MacDonald-Raggett et Harry Boys ont été nommés « sales executives » et sont chargés de soutenir les commerciaux régionaux responsables des intermédiaires britanniques. Tous trois seront basés à Londres et seront rattachés à Nicola Hayden, responsable des « sales executives » chez J.P. Morgan AM.
Le gestionnaire d’actifs britannique Hermes Investment Management (Hermes IM) a annoncé, ce 16 mai, le lancement du fonds Hermes European Direct Lending, géré par Patrick Marshall, responsable de la dette privée et des CLO. Ce véhicule fait suite « au lancement réussi au fonds UK Direct Lending en 2016 », souligne la société de gestion dans un communiqué. Le nouveau fonds investira dans des prêts garantis senior (« senior-secured loans ») de qualité d’entreprises de taille moyenne présentes au Royaume-Uni et en Europe, et en particulier en Scandinavie, en Allemagne, en Irlande et au Benelux. Ces transactions garanties seront produites dans le cadre de partenariats avec Danske Bank, DZ Bank et KBC Bank, aux côtés de Royal Bank of Scotland qui agit déjà en qualité de partenaire pour le fonds de prêts britanniques. « Ces accords offrent aux investisseurs un solide flux d’opérations et des opportunités attractives à travers un large éventail de secteurs d’activités, précise Hermes IM. En outre, le vaste réseau de contacts de l’équipe de gestion au sein des sociétés de capital-investissement, des banques et des entreprises crée une source supplémentaire d’opportunités à travers toute l’Europe. »
La société de gestion britannique a annoncé ce 16 mai un bénéfice de 38,8 millions de livres au titre de son premier semestre au 31 mars 2018, en progression de près de 20% par rapport aux six premiers mois de l’exercice précédent, malgré un léger recul des actifs sous gestion. La collecte nette s’est certes élevée à 0,9 milliard de livres durant les six mois à fin mars mais l’impact négatif des marchés a en partie effacé ces gains. Les actifs sous gestion s’inscrivaient fin mars à 39,7 milliards de livres contre 40,1 milliards de livres à fin septembre 2017. Depuis fin mars, les encours sont toutefois repartis à la hausse et ressortaient à 41 milliards de livres à fin avril 2018, précise un communiqué.
Le fournisseur new yorkais d’ETF, Global X Funds, vient de lancer le Global X Futures Analytics Tech ETF, qui suit les sociétés spécialistes de l’intelligence artificielle et du big data. Le nouveau fonds suit l’indice Indxx Artificial Intelligence and Big Data.AIQ est le septième ETF de la gamme des ETF sur le thème des technologies de Global X. L’ensemble totalise plus de 3,9 milliards de dollars d’encours sous gestion au 30 avril 2018.
Le hedge fund activiste Pershing Square Capital Management vient de perdre son vice chairman Stephen Fraidin, rapporte l’agence Reuters. Le juriste avait rejoint la société de Bill Ackman en 2015. Stephen Fraidin va rejoindre un cabinet juridique dont il n’a pas précisé le nom. Il a travaillé par le passé au sein du cabinet Kirkland & Ellis LLP.
A l’issue du premier trimestre 2018, les actifs sous gestion du pôle « Banque privée et Gestion d’actifs » de Rothschild & Co ont atteint 66,5 milliards d’euros contre 67,3 milliards d’euros à fin décembre 2017, soit un repli de 1,2%, a annoncé le groupe bancaire. Au cours de cette période, le groupe a pourtant enregistré une collecte nette de 1,1 milliard d’euros, dont 800 millions d’euros collectés par la banque privée. En revanche, Rothschild a été pénalisé par « la dépréciation globale du marché combinée à un effet de change négatif » ayant réduit ses actifs sous gestion de 1,9 milliard d’euros.Malgré ces vents contraires, les activités de « Banque privée et de Gestion d’actifs » ont dégagé des revenus de 131 millions d’euros au cours du premier trimestre, en hausse de 2% par rapport au premier trimestre 2017.Par ailleurs, son activité de « Capital-investissement et dette privée a généré 25,2 millions d’euros de revenus au premier trimestre 2018, en hausse de 29% sur un an. « Par rapport à la moyenne des trois dernières années, les revenus du premier trimestre ressortent en hausse de 43% », souligne Rothschild dans un communiqué. Au 31 mars 2017, le montant des actifs sous gestion de ce pôle s’établit à 8,5 milliards d’euros. Les investissements réalisés par Rothschild & Co dans l’activité « Capital-investissement et dette privée » au cours du premier trimestre 2018 se sont établis à 19 millions d’euros, investis en intégralité dans des fonds gérés par la division. Les cessions et distributions ont généré, pour leur part, 18 millions d’euros, dont 4 millions d’euros distribués par le fonds FAPI I et 7 millions d’euros par le fonds Oberon II de Rothschild Credit Management (RCM). Au cours du trimestre, RCM a réalisé un premier closing sur Elsinore (63 millions d’euros), un fonds associant plusieurs stratégies de crédit, et a lancé Oberon USA (55 millions d’euros), « marquant l’expansion géographique d’une stratégie de dette senior sécurisée qui a déjà fait ses preuves en Europe », indique le groupe. Enfin, peu après la fin du trimestre, Five Arrows Direct Lending (FADL), le fonds de prêts directs aux moyennes capitalisations européennes, a réalisé son closing final à 655 millions de capitaux engagés.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, Rothschild & Co a généré 420,1 millions d’euros de revenus au premier trimestre 2018, en repli de 14% sur un an. Le groupe a été pénalisé par son activité de conseil financier dont les revenus ont baissé de 20% sur un an à 261,7 millions d’euros à fin mars 2018.
L’opérateur de marchés Euronext a annoncé ce 16 mai le lancement d’un nouvel ETF de Lyxor International AM dont la cotation sur Euronext Paris est programmée pour le 18 mai. Le nouveau véhicule, Lyxor Scient Beta (code Isin : LU1810006863) aura pour sous-jacent l’indice SBELS35N VAR Controlled EUR Total Return.Le total des frais sur encours a été fixé à 0,55%.
Bitwise Asset Management, société spécialisée dans les cryptomonnaies, a recruté John Hyland en tant que nouveau responsable mondial des ETF. L’intéressé était précédemment directeur des investissements et dirigeant du United States Commodity Funds, une société d’ETF de plusieurs milliards de dollars basée à Oakland. John Hyland retrouve chez Bitwise deux autres anciens du secteur des ETF : Matt Hougan, l’ancien CEO d’ETF.com et d’Inside ETFs, et Teddy Fusaro, qui a contribué à créer Direxion et IndexIQ. Fondée en 2017, Bitwise AM a comme mission de faciliter l’accès aux cryptomonnaies. Elle a lancé un fonds indiciel sur les cryptomonnaies, le premier du genre selon elle. Le fonds se dénomme HOLD 10 Private Index Fund.
Sarah Guo rejoint le fonds de capital-risque Greylock, basé dans la Silicon Valley. L’ex-banquière, qui n’a que 28 ans, intègre le fonds en qualité d’associé, précise le quotidien financier Handelsblatt. Avec des investissements dans Facebook, Airbnb ou encore LinkedIn, Greylock, qui a plus de cinquante ans d'âge, fait partie des poids lourds du secteur du capital-risque en Californie.
Le gestionnaire d’actifs suisse Vontobel Asset Management (Vontobel AM) a annoncé, ce 16 mai, la nomination de Thomas Wittwer en qualité de directeur général (« chief executive officer » ou CEO) de Vontobel Asset Mangement Inc., la plateforme américaine de sa boutique « Quality Growth ». L’intéressé remplace Philipp Hensler, qui occupait le poste de directeur général de Vontobel Asset Managment Inc. depuis 2014 et qui « a choisi de quitter la société pour occuper un autre poste de direction en dehors de Vontobel », a indique le groupe suisse dans un communiqué.Jusque-là, Thomas Wittwer était « managing director » et responsable des ventes et du marketing au sein de Vontobel Asset Mangement Inc., qu’il avait rejoint en 1988.Basée à New York, la boutique « Quality Growth » est l’une des six boutiques du groupe Vontobel Asset Management. Elle affiche actuellement 37,4 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
La firme américaine de capital-investissement KKR a annoncé la nomination de John Pattar en qualité de responsable de ses activités immobilières en Asie-Pacifique. A ce titre, l’intéressé pilotera l’équipe immobilière de KKR en Asie et travaillera aux côtés des équipes d’investissement régionales afin de trouver de nouvelles opportunités d’investissement immobilier attractives dans toute l’Asie-Pacifique. John Pattar, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans l’investissement immobilier, sera basé à Hong Kong. Il arrive en provenance de CLSA Capital Partners à Hong Kong où il était directeur général (« CEO ») de CLSA Real Estate.
L’Union Bancaire Privée (L’UBP) a annoncé, ce 16 mai, le lancement d’une nouvelle stratégie sur sa plateforme alternative Ucits. Lancée en partenariat avec la société Cheyne Capital Management (UK), spécialisée dans l’investissement alternatif et basée à Londres, la stratégie U Access (IRL) Cheyne Arbitrage Ucits est le quatrième fonds de la plateforme alternative d’UBP, qui affiche aujourd’hui près de 700 millions de francs suisses d’actifs sous gestion. Ce nouveau fonds d’arbitrage est géré par Pierre di Maria, responsable des stratégies « event driven » au sein de Cheyne Capital. Il offre une liquidité journalière et suit une approche d’arbitrage combinant une composante principale de rendement (arbitrage de fusions) et une composante dite « mixed arbitrage », visant à tirer profit d’opportunités d’arbitrage qui ne sont pas liées aux fusions-acquisitions. « Géré selon une stratégie purement ‘market neutral’ avec un faible bêta au marché, le fonds a l’avantage d’avoir une exposition décorrélée des autres classes d’actifs et peut constituer pour les investisseurs un substitut intéressant aux instruments obligataires en matière de construction de portefeuille », ajoute l’UBP dans un communiqué.Outre la stratégie U Access (IRL) Cheyne Arbitrage Ucits, la plateforme alternative Ucits d’UBP comprend les fonds suivants : U Access (IRL) Trend Macro, une stratégie « global macro » discrétionnaire qui cherche à capitaliser sur les tendances macroéconomiques en investissant sur une large gamme d’instruments et de marchés liquides ; U Access (IRL) Electron Global Utiliy, une stratégie « long/short equity » qui cible plus particulièrement les secteurs des infrastructures, des « utilities » et des énergies renouvelables ; et, enfin, U Access (IRL) Nexthera Ucits, une stratégie « long/short equity » centrée sur le secteur de la santé.
Le groupe Credit Suisse a annoncé ce 16 mai la conclusion d’un accord de partenariat avec la société financière israélienne aMoon. Les clients du groupe suisse, hors Canada et Etats-Unis, bénéficieront d’un «accès exclusif» au fonds aMoon II, dont les investissements s'élèvent à 250 millions de dollars, précise Credit Suisse dans un communiqué. Les modalités financières de ce partenariat n’ont pas été divulguées.Le véhicule de placement aMoon II se concentre sur les entreprises technologiques actives dans le domaine de la santé, notamment la santé numérique, les appareils médicaux et la biopharma. Le fonds est ouvert aux clients institutionnels et à certains clients éligibles. L’accord concerne aussi bien le groupe Credit Suisse que la division de gestion d’actifs du groupe suisse.
Swiss Life Asset Managers a a annoncé ce 16 mai la nomination de José Antonio Blanco au poste de responsable des investissements dans les activités de placement pour le compte de clients tiers. José Antonio Blanco prendra ses nouvelles fonctions le 1er juin, précise la filiale de gestion d’actifs de l’assureur suisse dans un communiqué. Basé à Zurich, il sera rattaché à Michael Klose, directeur de la gestion d’actifs pour compte de tiers.
Le groupe de gestion allemand NAS Invest, basé à Berlin et spécialisé dans les investissements immobiliers, a annoncé ce 16 mai la création d’une filiale à Zurich, NAS Invest Suisse AG. Dans cette perspective, Marius Preisig a été nommé responsable des relations investisseurs à compter du 1er mai 2018. Dans ses nouvelles fonctions, Marius Preisig sera responsable de la couverture suisse et internationale des co-investisseurs du groupe à partir de l’antenne de Zurich. Il aura également en charge le développement des activités et la syndication des investissements futurs.Marius Preisig rejoint NAS Invest en provenance de Corestate Capital, où il avait la responsabilité des relations clients à Zurich et Singapour, principalement les family offices, les particuliers fortunés et les banques privées.
Le gestionnaire de patrimoine indépendant Reuss Private Group a fait état pour l’année écoulée d’une très forte croissance de ses encours de près de 77% à 29 milliards de francs suisses, rapporte le site spécialisé finews. Sur ce montant, les actifs sous gestion ont fait un bond de 48,5% à environ 3 milliards de francs suisses, grâce notamment à la forte progression des actifs gérés en Allemagne à 0,5 milliard de francs suisses.
Le hedge fund américain Appaloosa détenait quelque 7 millions d’actions du groupe suisse UBS au terme du premier trimestre, soit une participation d’environ 0,2%, rapporte le quotidien financier Handelsblatt. Le fonds du milliardaire David Tepper, qui a la réputation de renforcer ses participations au fil du temps, est surtout investi dans des entreprises américaines, parfois en tant qu’actionnaire activiste. UBS n’a pas souhaité s’exprimer sur cette évolution de son actionnariat.
En toute discrétion, la société de gestion suisse EI Sturdza Investment Funds a annoncé la nomination de Marc Craquelin, ancien directeur des investissements (« CIO ») de La Financière de L’Echiquier en qualité d’administrateur indépendant non exécutif au sein du conseil d’administration d’EI Sturdza Funds Plc. Marc Craquelin avait quitté La Financière de l’Echiquier en septembre 2017, après y avoir officié pendant plus de 15 ans. Il avait rejoint la société de gestion française en 2001 avant d’être nommé directeur des investissements en 2009. La nomination de Marc Craquelin au conseil d’administration a été officiellement validée par la Banque centrale d’Irlande le 6 avril 2018, indique EI Sturdza Funds sur son site internet.
Le groupe d’assurances NN Group et son gestionnaire d’actifs NN Investment Partners (NN IP), ont pris la décision d’exclure le tabac de tous leurs investissements. Actuellement, le tabac est déjà exclu des fonds et mandats dédiés à l’Investissement Socialement Responsable (ISR), y compris les produits durables et à impact, gérés par NN IP pour le compte de ses clients. «La décision d'étendre l’exclusion à tous les fonds et mandats exclusifs et clients a été prise dans le cadre de la politique d’investissement responsable du groupe NN», explique un communiqué.«Nous sommes arrivés à la conclusion que le tabac ne correspond plus à notre approche d’investissement responsable. La décision prend en compte les préoccupations concernant la santé publique, car il est impossible d’utiliser les produits du tabac de manière responsable, ainsi que la charge économique pour la société via les coûts économiques et sociétaux externalisés du tabac et comment cela peut affecter les investisseurs», explique Jelle van der Giessen, directrice des investissements de NN Group. La décision vise à céder toutes les participations en actions et titres à revenu fixe des fabricants de tabac dans un délai d’un an. L’exclusion s’appliquera à tous les fonds communs de placement gérés par NN IP. Pour les actifs clients gérés de manière discrétionnaire, NN IP ne cédera pas sans consultation préalable. En ce qui concerne les actifs du compte général de NN Group, les investissements existants dans le tabac sont tous des obligations d’entreprises et seront immédiatement cédés ou ramenés à échéance.
BlackRock réfléchit à ouvrir une société de gestion En France. L’information, révélée par Ignites Europe, a été confirmée par une source proche du groupe. Installée dans la capitale française depuis 10 ans, la succursale du géant américain est pour le moment uniquement commerciale. « A ce stade rien n’est encore décidé et BlackRock considère aussi d’autres sites en Europe continentale pour installer une société de gestion », nuance cette même source. Le groupe souhaiterait faire agréer une société de gestion alternative AIFMD en support du développement actuel de cette activité basée pour l’Europe au Royaume-Uni et en Irlande. « Cette décision n’est donc pas liée au Brexit », affirme encore la source. Le bureau parisien de BlackRock compte aujourd’hui environ 35 personnes qui vendent à la fois des fonds passifs et actifs. La succursale, dirigée depuis 2015 par Stéphane Lapiquonne, s’adresse à la clientèle institutionnelle et retail. Dans un entretien à NewsManagers (groupe Agefi), Stéphane Lapiquonne expliquait récemment que le bureau de Paris avait été renforcé au cours de ces trois dernières années par une équipe de 6 personnes dédiées à l’activité de « Real Estate ». Surtout Jean-François Cirelli, ancien patron de GDF-Suez (devenu Engie), en a pris la présidence en 2016. Ce dernier serait au cœur des négociations pour convaincre Larry Finck, co-fondateur de BlackRock, de s’installer à Paris. Le businessman américain a aussi été convié en grande pompe à Versailles au début de l’année par Emmanuel Macron qui avait alors réuni de nombreux grands dirigeants d’entreprises internationales pour vanter l’attractivité du pays. La Place de Paris a également mené, depuis le vote sur le Brexit, une offensive envers les acteurs anglo-saxons pour les convaincre de s’installer à Paris. Des facilités ont été mises en place, comme par exemple un enregistrement accéléré des agréments de fonds ou de sociétés de gestion. Reste que Paris est loin d’avoir gagné la bataille contre le Luxembourg et l’Irlande. Ces derniers ont confirmé leur suprématie l’an dernier avec des montants records d’argent collectés par les fonds basés au Luxembourg et en Irlande. Des sociétés de gestion comme M&G et Threadneedle ont déjà décidé d’y transférer les actifs de leurs clients européens qui étaient encore logés dans des véhicules de droit britannique. La Place de Paris peut toutefois se consoler en accueillant parfois les gérants des fonds enregistrés dans ces pays. C’est le cas par exemple de Schroders qui a ouvert une société de gestion l’an dernier à Paris spécialisée dans les infrastructures.
Le groupe Primonial renforce sa gouvernance avec la nomination de Valéry Bordes en tant que secrétaire général et le recrutement de Thibault Demoulin pour le remplacer à la direction financière. Valéry Bordes arrivé dans le groupe en 2011, directeur général délégué depuis mars 2017, voit ainsi ses responsabilités élargies. Outre les directions Finance, Opérations (Middle Office, IT) et Projet, Valéry Bordes encadrera désormais la direction Juridique Groupe. Il aura notamment pour mission d’assurer la fluidité et la sécurisation des process de l’ensemble des activités, dans un contexte de forte croissance du groupe Primonial.Les fonctions financières du groupe sont quant à elles renforcées par l’arrivée de Thibault Demoulin en qualité de directeur financier / relations investisseurs. Thibault Demoulin aura vocation à accompagner le développement du groupe en apportant ses compétences dans l’identification des moteurs de performance, et à assurer les relations investisseurs du groupe au sein de son écosystème d’actionnaires et de financeurs.« Le groupe Primonial a connu ces dernières années un fort développement, par croissance organique mais également par croissance externe avec notamment la prise de participation en France dans La Financière de l’Echiquier, et celle en Allemagne dans Aviarent (immobilier). Dans ce contexte, nous faisons évoluer notre organisation afin d’améliorer notre efficacité opérationnelle et de préparer au mieux les enjeux stratégiques européens de demain », commente Stéphane Vidal, président du groupe Primonial, cité dans un communiqué. Valéry Bordes, 54 ans, a effectué la majeure partie de sa carrière dans le secteur de l’assurance. Tout d’abord, chez General Electric Capital Assurance en qualité de Contrôleur Financier après une courte période dans une SSII. En 1999, il intègre le groupe Nord Europe assurance en qualité de Directeur Administratif et Financier, accompagnant le développement de l’entreprise pendant plus de 12 ans. En 2011, il rejoint le groupe Primonial, d’abord en tant que Directeur Financier puis prend en charge l’ensemble des Opérations. En 2017, il est nommé directeur général délégué en charge de la Finance et des Opérations.Thibault Demoulin, 38 ans, diplômé de Toulouse Business School, a débuté sa carrière au sein de PwC et y a travaillé pendant 7 ans, se spécialisant sur des missions d’audit et de conseil dans le secteur de l’assurance-vie. Il a ensuite exercé durant 4 ans les fonctions de directeur financier au sein d’un Family Office, en charge notamment des projets de Private Equity, avant de rejoindre en 2014 la direction financière d’un laboratoire pharmaceutique spécialisé en façonnage et de l’accompagner dans sa croissance externe.
Banque Internationale à Luxembourg (BIL) a nommé Laurent Abinet en qualité de conseiller en investissement senior (« senior investment adviser »), rapporte InvestmentEurope. L’intéressé arrive en provenance d’Inter Fund Management, où il a officié pendant plus de deux ans comme gérant de portefeuille actions senior. Auparvant, il a travaillé chez Banque Privée Edmond de Rothschild Europe, basée au Luxembourg, pendant 4 ans comme gérant de portefeuille senior également. Laurent Abinet a effectué une large part de sa carrière chez ING, où il a officié de 1996 à 2006, occupant différentes fonctions dont celles de banquier senior puis de gérant de portefeuille.
Le groupe d’assurances NN a dévoilé ce matin ses résultats trimestriels. L'établissement a fait état d’un résultat d’exploitation de 41 millions d’euros au premier trimestre 2018, en hausse de 24% par rapport aux 33 millions d’euros enregistrés un an plus tôt. L'établissement, succinct dans sa présentation, n’a pas dévoilé de chiffres de collecte. Le résultat opérationnel total du groupe baisse de 23% à 313 millions d’euros pour les trois premiers mois de l’année. NN explique que l’activité a bénéficié de l’intégration en janvier des activités asset management de Delta Lloyd rachetées l’an dernier.
La société de gestion espagnole Cygnus Asset Management (Cygnus AM), dont les encours s’élèvent à 400 millions d’euros, a nommé Blanca Gil Antoñanzas en qualité de nouvelle directrice générale, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressée sera ainsi responsable du marché espagnol ainsi que des sujets de développement commercial et de gouvernance. Elle officie chez Cygnus AM depuis 2006 en tant que responsable des relations avec les investisseurs, de la conformité et des nouveaux produits. Auparavant, de 2000 à 2006, elle a travaillé chez UBS Espagne au sein de l’équipe en charge des grands comptes (« Key Clients »), à savoir les family offices et les investisseurs privés et institutionnels. Avant cela, de 1998 à 2000, elle a officié chez BNP Paribas en tant que responsable de l’origination obligataire puis dans l’équipe dédiée aux produits structurés pour la division de banque privée.
DWS lance une nouvelle gamme d’ETF Xtrackers dont les expositions intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Les quatre nouveaux ETF répliquent des indices actions américain, européen, japonais et mondiaux appliquant un filtre ESG dans la sélection des valeurs (voir le tableau des produits). « Le développement durable est l’une de nos valeurs clés. Nous voulons non seulement répondre à la forte demande en investissement responsable, mais aussi l’encourager activement », déclare Petra Pflaum, Directrice des investissements responsables chez DWS, citée dans un communiqué. Les nouveaux ETF répliquent des indices MSCI ESG Leaders Low Carbon Ex Tobacco Involvement 5%. Ces indices utilisent des filtres basés sur la recherche ESG de MSCI, à savoir que les entreprises sélectionnées répondent à des critères ESG stricts et une contrainte de faibles émissions de carbone.Par exemple, explique DWS, l’exposition du Xtrackers ESG MSCI World ETF est construite à partir des 1.648 sociétés de l’indice MSCI World. Deux filtres sont appliqués aux entreprises dans le cadre de la construction de l’indice dérivé, l’un fondé sur les critères ESG et l’autre sur les émissions de carbone. Les entreprises présentes dans les secteurs de l'énergie nucléaire, des armes controversés ou de la production de tabac sont exclues, tout comme les entreprises dont plus de 50% (ou plus d’un milliard de dollars) du chiffre d’affaires provient de l’industrie de l’alcool, des jeux d’argent ou de l’armement. Les entreprises ayant passé ces filtres se voient ensuite attribuer une note ESG par rapport à leurs pairs, celles en deçà d’un certain niveau de rating sont alors exclues. Un « filtre de controverses » est également appliqué pour éliminer les entreprises impliquées dans des litiges incompatibles avec les critères ESG. Le filtre d’émissions carbone est quant à lui fondé sur l’évaluation des émissions actuelles et potentielles. Il permet d’exclure les entreprises à forte empreinte de carbone. Au terme de ce processus de sélection, 635 sociétés sont conservées sur les 1.648 de départ, elles sont pondérées en fonction de leur capitalisation boursière2 au sein du nouvel indice ESG.L’intégration de facteurs ESG (en plus des facteurs financiers) s’applique à l’ensemble du processus d’investissement, à la fois pour les produits liquides et illiquides, rappelle DWS qui gère plus de 20 milliards d’euros d’encours sur des stratégies ESG, dont sept fonds de développement durable investissant dans des secteurs tels que les énergies propres, le stockage d'énergie et l’eau, ou encore l’investissement immobilier certifié écologique. Les nouveaux ETF actions Xtrackers ESG rejoignent l’ETF obligataire Xtrackers II ESG EUR Corporate Bond UCITS, qui repose également sur une méthodologie de sélection ESG MSCI. En début d’année, DWS a converti l’un de ses fonds de gestion active en un fonds dédié à l’ESG intégrant les normes d’investissement ESG internes de l’entreprise. Le fonds Deutsche Invest I Euro Bonds (Short) est ainsi devenu le fonds Deutsche Invest I ESG Euro Bonds (Short).Tableau des produits ETF Frais de gestion ISIN Code mnémo. Bloomberg Devise Xtrackers ESG MSCI World UCITS ETF 0.20% IE00BZ02LR44 XZW0 USD Xtrackers ESG MSCI Japan UCITS ETF 0.20% IE00BG36TC12 XZMJ USD Xtrackers ESG MSCI USA UCITS ETF 0.15% IE00BFMNPS42 XZMU USD Xtrackers ESG MSCI Europe UCITS ETF 0.20% IE00BFMNHK08 XZEU EUR
DWS a certes enregistré une collecte nette de 2,1 milliards d’euros au premier trimestre mais trois de ses fonds phare ont subi des sorties nettes significatives, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Sur le seul fonds Deutsche Concept Kaldemorgen, dont les actifs sous gestion s'élèvent à environ 6,4 milliards d’euros, les sorties nettes se sont élevées à 844 millions d’euros, selon les données de l’Association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI), relève le site spécialisé. Le fonds DWS Top Dividende (17,8 milliards d’euros d’encours) a pour sa part subi des rachats de 700 millions d’euros, et son pendant luxembourgeois, le fonds Deutsche Invesst I Top Dividend termine le trimestre sur une décollecte de 579 millions d’euros. La stratégie Multi-Opportunities, qui comprend trois fonds, a de son côté affiché des dégagements d’environ 378 millions d’euros.Au total, les sorties nettes de l’ensemble de ces fonds atteignent 2,5 milliards d’euros. La collecte des ETF et des fonds obligataires comme le Deutsche Floating Rate Notes a toutefois permis à DWS d’afficher un solde positif de plus de 2 milliards d’euros. Et, on le sait, les marges sont moins importantes sur les ETF...
Le président du directoire de Deutsche Börse, l’opérateur de marché allemand, a déclaré ce 16 mai être à l’affût d’opportunités d’acquisitions, dont il a fait l’un des piliers de sa stratégie de croissance. S’exprimant devant les actionnaires, Theodor Weimer, qui a pris les rênes du groupe le 1er janvier, a déclaré que les acquisitions faisaient «partie de notre stratégie, en particulier lorsqu’elles sont complémentaires à nos activités». Les domaines prioritaires en matière d’acquisition concernent les activités sur les titres obligataires, l'énergie, les devises, ainsi que les services pour les fonds d’investissement, les données et les indices, a-t-il précisé.Un an après l'échec du projet de fusion avec le London Stock Exchange (LSE), Theodor Weimer a cependant exclu de se lancer dans certaines grosses opérations. «Les transactions transformationnelles où nous ne serons plus majoritaires, où notre siège ne serait plus à Hesse, ne sont pas une option pour nous», a-t-il déclaré.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } La Française has announced an agreement with Banca Sistema to distribute its range of products licensed for sale in the country for distribution on the Italian market, Bluerating reports. Banca Sistema will offer its clients a way to invest in products from La Française via its OnlineSim platform.