Les flux sur les fonds d’investissement collectifs sur la semaine au 23 mai ne signalent pas de regain d’appétit des investisseurs pour le risque, comme le montre la quasi-stabilité des souscriptions nettes sur les grandes classes d’actifs, indique une étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch publiée vendredi. Les fonds en actions et les fonds obligataires ont enregistré des rachats pour des montants très limités de 500 millions de dollars (430 millions d’euros) et 1,5 milliard de dollars respectivement sur la période, selon cette étude qui reprend des données d’EPFR Global, société de recherche spécialisée dans le suivi des flux de souscription des grandes sociétés internationales de gestion. Au sein des fonds actions, les investisseurs continuent de sortir de ceux investis en valeurs européennes avec sorties nettes pour la onzième semaine consécutive à hauteur de 2,6 milliards de dollars. Les fonds spécialisés sur les actions italiennes ont subi leur plus forts rachats hebdomadaires depuis qu’EPFR compile ces données, en raison des inquiétudes suscitées par l’arrivée au pouvoir d’une coalition jugée eurosceptique en Italie, avec 380 millions de dollars de sorties nettes.
Une érosion de la confiance du public envers les institutions pourrait menacer l’indépendance des banques centrales et la manière d’y remédier est d’exiger aux responsables de la politique monétaire plus de transparence et de responsabilité, a déclaré vendredi le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, lors d’un discours à la conférence marquant le 350e anniversaire de la Riksbank, la banque centrale suédoise. Selon lui, l’indépendance des banques centrales a souvent été comprise de manière étroite, limitée à sa capacité de mener la politique monétaire, alors que des études ont montré que donner aux banques centrales «un degré d’indépendance» en matière de reglementation et de stabilité financière a donné de meilleurs résultats.
Les tergiversations britanniques s’apparentent à un jeu de «cache-cache», a déploré samedi le négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit, Michel Barnier, qui a adressé une nouvelle mise en garde au gouvernement britannique. Aucun traité ne sera signé et aucune période de transition ne sera instaurée si Londres n’accepte pas de reconnaître la primauté de la justice européenne, a-t-il prévenu. Alors que le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne fin mars 2019, les négociations n’avancent guère. Devant cette inertie, imputable notamment aux dissensions qui déchirent le gouvernement britannique et à l’intransigeance européenne, Michel Barnier a prévenu à de multiples reprises que l’Union et le Royaume-Uni devaient se préparer au risque de voir les négociations s’achever sans accord.
Un signataire des Principes pour l’investissement responsable (PRI) sur 10 a été placé sur une liste de surveillance pour n’avoir pas su montrer qu’ils prenaient leur engagement au sérieux, rapporte le Financial Times fund management. Les PRI vont envoyer un préavis à 185 de ses 1.967 signataires dans les 15 jours qui viennent après qu’un audit interne a montré qu’ils n’avaient pas prouvé un standard minimum d’activité d’investissement responsable. L’organisme n’a pas dévoilé l’identité de ceux qui sont sur la liste, mais indique qu’elle inclue des membres de tailles diverses et de toutes les régions. Moins d’un cinquième sont des détenteurs d’actifs, le reste étant des sociétés de gestion. Les sociétés sur la liste de surveillance ont deux ans pour s’amender. Dans le cas contraire, elles risquent d’être expulsées.
Pour faire face à un environnement de marché marqué par des taux historiquement bas susceptibles de dégrader le taux de rendement actuariel du portefeuille lors de nouvelles souscriptions, Eovi Mcd Mutuelle souhaite prendre de nouvelles orientations. Dans son rapport SCFR pour l’exercice 2017, la mutuelle indique en effet «envisager à moyen terme un renforcement sur le segment des actions afin de compenser la baisse des taux». Cette augmentation de l’exposition actions devrait cependant se faire uniquement dans le cadre des bornes prévues par l’allocation tactique, lesquelles s'élèvent à 10% pour les actions non cotées et 15% pour les actions cotées. Les autres orientations envisagées par Eovi consisteront à «favoriser à court terme les supports présentant un risque limité et une liquidité certaine ; et à optimiser la trésorerie à court/moyen terme, par la souscription de produits de taux à maturité adaptée (DAT, livrets) permettant, en cas de retournement de la tendance, un dénouement rapide et sans perte des positions en cours». Le portefeuille de l’institution (781,1 millions d’euros au 31/12/2017) est composé de 49,15% d’obligations, 18,39% de dépôts et livrets bancaires, 11,73% d’actions cotées, 9,68% d’immobilier, 9,5% d’actions non cotées et 1,55% d’autres produits de taux non cotés. Pour la mutuelle, cette allocation reflète «une gestion marquée par une forte aversion au risque et principalement axée sur les produits de taux, permettant une visibilité des échéances et une cohérence actif/passif optimale». AB
Athymis Gestion a annoncé l'arrivée de deux nouveaux gérants. Ils seront dans l'équipe d'Arnaud Chesnay, directeur de la gestion. Athymis Gestion a été créée en 2007. TLLX, holding financière de Stéphane Toullieux (photo), ancien directeur général de Financière de l'Echiquier, a pris la majorité du capital en mai 2015.
Le sujet de la dette privée a été débattu à l’occasion des Clubs Dates Invest, qui se sont tenus le 29 mars à Nantes. Julien Mayen, managing director chez EnTrustPermal, Carole Zaccheo, responsable de la gestion d’actifs taux et crédit de la MAIF, et Hervé Lyvinec, responsable des investissements chez Suravenir ont ainsi pu échanger sur la place à accorder à cet investissement au sein de leurs portefeuilles. Ils ont aussi abordé le cas original de la dette maritime.
“With the sale of Sélection 1818, we have refocused on our core profession of wealth management,” George-Eric de la Brunière, CEO of Natixis Wealth Management, the wealth management bank from Natixis, explained on Thursday, at a meeting with the press at which he discussed the takeover of the platform by Nortia, announced in late April. “We became aware that we were not doing the same work, and that we were not in the same client segment. We had a wealth management part where everything was based on the quality of the expertise, and also a platform profession with management actions for small transactions,” he explained. “Then, the clients were not the same. Wealth management advisers at Sélection 1818 had clients with average wealth of EUR200,000, while average wealth management clients had about EUR2m to EUR3m,” he says. However, “the decision was not at all taken for reasons of profitability,” the director says. “This operation comes as part of a simplification of the business model at the bank.”After this recentering, Natixis Wealth Management, which had managed nearly EUR31.5bn as of the end of 2017, is planning to better integrate into its parent company, which is reflected in the new brand, and also in an extension of the product range, with access to offers from affiliates such as H2O Asset Management, and more sourcing from Natixis. This is also the background against which Natixis WM has recently appointed a chief investment officer (CIO), Jean-Jacques Friedman.“We are in a new period of our history, with a new positioning,” says de la Brunière. He says the operation is “ony the starting point in the recomposition of the IFA market.”
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }La Française is continuing its development strategy for its European real estate product range, and is consolidating its team, with the arrival of Anne Génot as head of real estate business development, serving the European market. Génot joins La Française aftre serving as chairman of SCAPRIM Asset Management, where she had been head of a team of about 40 professionals, responsible for developing asset management and investment advising activities, while overseeing acquisitions.Génot will be responsible for developing activities serving European institutional investors, and will report directly to David Rendall, head of global real estate business development. She will be based in Paris, and will work closely with the other two European centres at La Française, dedicated to real estate investment, located in London and Frankfurt. “La Française has reached a critical stage in its development. To get to the next stage, we needed a real estate investment product specialist able to bring their experience to bear concretely on the markets. Thanks to her privileged relationships with players in the French market and her international experience, [Génot] will play a key role in the expansion of our activities serving institutional investors in Europe,” says Philippe Lecomte, CEO of La Française AM International and director of development for La Française, in a statement.Génot began her career at DTZ Asset Management France as a financial analyst, and then moved to Gemco, an affiliate of Crédit Foncier. From 2005 to 2012, Génot was vice chairman of RREEF (Deutsche Bank), and then spent several years in London, before returning to Paris. In 2012, she was appointed as head of acquisitions for France and Belgium at Allianz Real Estate, and then joined SCAPRIM in 2014.
Eurazeo Patrimoine, the Eurazeo investment division specializing in real estate asset companies, has signed a partnership with Dazia Capital, a Spanish operator and investor dedicated to the acquisition, renovation and split sale of residential buildings in Madrid and Spain’s other main cities. The partnership, which consists in a joint venture between Eurazeo Patrimoine and Dazia Capital, named as Dazeo, will cover: • A three - year equity investment program of €70 million for Eurazeo, involving transactions to be completed in Madrid, Barcelona, Valencia and the Costa del Sol; • An initial and designated acquisition portfolio of €12 million in equity for Dazeo, comprising three buildings in Madrid (Alcala, Santa Engrancia, and Santa Isabela), of which the first, Alcala, has also been signed as of today.This project will encompass a total of 2,600 m2, including a 23 apartments. Dazia Capital will be responsible for managing the projects on a daily basis, from development to the sale of finished apartments. The partnership offers an attractive risk - return ratio for Eurazeo Patrimoine, as demand for downtown housing increases in Spain in the midst of an economic recovery. The signature of this joint venture represents an opportunity for Eurazeo Patrimoine to position itself on the Spanish market over the long term and contribute to the country’s residential real estate drive.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }PaoloSavona, 82, has resigned as chairman of the fintech hedge fundEuklid, based in London, Il Sole 24 Ore reports. He may join thegovernment of Giuseppe Conte. Savona has confirmed to the news agencyAnsa that he has left his position at the fund for “publicengagements.”
Robeco and RobecoSAM announce the launch of the RobecoSAM Global SDG Credits strategy. This strategy aims to help achieve the United Nations Sustainable Development Goals (SDGs) and to outperform the Bloomberg Barclays Global Aggregate Corporate Index. The fund leverages on Robeco and RobecoSAM’s long history in Sustainability Investing (SI) and extensive in-house expertise.The fund uses RobecoSAM’s newly developed and proprietary SDG framework and builds on Robeco’s credit capability with its flagship global credit fund. The fund integrates financially material ESG information of the issuers in the fundamental analyses, applies an extensive values-based exclusion policy and will only invest in bonds of corporates which have a positive or at least neutral SDG rating. Besides traditional bonds, the fund will also invest in green bonds with an attractive performance potential. In addition, dedicated active ownership specialists engage with companies on the different SDG themes.The proprietary SDG framework consists of a three-step approach: firstly, it determines at the extent to which companies’ products and services contribute to the SDGs. Secondly, the analysts confirm that how the firm operates is compatible with the SDGs; and thirdly, a check is done to ensure whether the company has not been involved in controversies such as oil spills, fraud or bribery. The result of this three-step analysis is expressed as an SDG score. Robeco’s credit analysts and RobecoSAM’s SI analysts have done a mapping exercise of some 450 credits. 62% of the issuers have been assessed as making a positive contribution, and our research has proven that there are more than sufficient issuers to create a well-diversified global credit portfolio that has a positive impact on the SDGs.The proprietary impact reporting provides a summary of the overall impact of the portfolio compared to the benchmark. The impact reporting is organized into five categories: basic needs, healthy planet, sustainable society, equality & opportunity, and robust institutions.
@page { margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }Pictet will move its activities based in Zurich to the former headquarters of Clarideu Leu bank, near Paradeplatz. The Geneva-based private bank will occupy the upper floors of the historic building, “Leuenhof,” in Bahnhofstrasse, according to a statement released on 24 May. Renovation work wil be carried out on the building from Autumn 2018, and the move to the new location will come in late 2020.“The partners have decided to move to this impressive building on a long-term lease, to support future growth in Zurich and German-speaking Switzerland for the activities of the Pictet group,” says partner Marc Pictet, in a statement. Leuenhof, constructed in 1914-1915, was once the headquarters of Clariden Leu, which was acquired by Credit Suisse and merged in 2012 into the bank, a statement says.
Raiffeisen has decided to sell off the private bank Notenstein La Roche, which the group acquired in 2012. The company based in Saint-Gall will be 100% acquired by the Zurich-based asset management bank Vontobel, for a total of CHF700m, “calculated on the basis of owners’ equity at closing, and goodwill of 1.78% on assets under management at signing,” Raiffeisen and Vontobel explain in a joint statement released on 24 May. THe operation will be completed during the third quarter of this year.Notenstein La Roche will be better able to fulfil its potential in a “traditional private banking environment,” the statement says. Notenstein has assets under management of CHF16.5bn, and is active on 13 sites in Switzerland. The bank also serves mainly German private clients, and indedependent managers. By comparison, Vontobel in late 2017 presented assets under management of CHF54bn (+15.4% year over year) in the two aforementioned areas.The proceeds of the sale will give Raiffeisen free reins in terms of capitalisation, to continue developments in its core profession of retail banking. However, “The decision to sell does not constitute a discontinuation of the diversification strategy,” CEO Patrik Gisel warns in a statement. More precisely, for wealth management activities, Raiffeisen is planning to move away from high net worth and ultra-high net worth clients, who had been the speciality of Notenstein, and concentrate on small and mid-sized investors at its 255 locations.The integration of Notenstein will contribute “substantially” to wealth management results at Vontobel from 2019. The costs of integration are estimated at CHF50m. “Notenstein La Roche is an optimal complement to our organic growth in wealth management, which has been solid for years. The extended client base will give us a way to better use our … platforms,” says Zeno Staub, CEO of Vontobel, in a statement.To finance the operation, the Zurich-based bank is planning to issue an additional tier 1 debt of CHF350m to CHF450m. The owners’ equity ratio will remain above 16% after the acquisition, Vontobel says in the statement. Before its acquisition by Raiffeisen, Notenstein had been owned by the Wegelin bank, which was caught up in a tax fraud scandal in the United States in 2013.
Katia Coudray, CEO of Syz Asset Management, has left the Swiss group. The news, which was broken by Citywire Selector, has been confirmed to NewsManagers by a spokesperson.Coudray leaves the asset management firm which she joined in 2011, and where she had been CEO since June 2015.Eric Syz, founder and CEO of the Swiss bank, will take over until a replacement is found and appointed.
The FRR launched on October 20 th, 2017 a request for proposals with a view to selec ting two managers for mandates, specialized in transition process for portfolio. Following this selection process, the FRR has decided to accept the following proposals: BlackRock Advisors (UK) Limited and Russell Investments Implementation Service Limited. The Transition Manager’s role and responsibilities shall be as follows: - to manage one or more portfolios assigned to it by the FRR during the transition periods. - to execute and, potentially, receive and transmit buy and sell orders on financial instruments originating from the FRR’s asset Managers for execution during the transition periods, subject always to the strictest confidentiality.
Martin Öqvist, le directeur général de Lannebo Fonder, a rejoint le conseil d’administration de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Maria Rengefors, de Nordea Fonder, conserve son poste de présidente, et Carl Cederschiöld, de Handelsbanken Fonder, reste vice-président.
Le fonds de pension britannique Pension Protection Fund (PPF), qui gère 30 milliards de livres d’actifs, a annoncé la nomination de Claire Curtin en qualité de responsable des sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). L’intéressée rejoint l’équipe d’investissement de PPF afin de « soutenir les ambitions du PPF visant à développer et mettre en œuvre sa stratégie d’investissement responsable », indique l’institution dans un communiqué. Dans le cadre de ses fonctions, elle contribuera à la gestion des risques à long terme et à la réalisation de rendements durables à long terme en alignant le portefeuille d’investissement PPF avec les critères ESG.Claire Curtin, qui compte 17 ans d’expérience dans les services financiers et la recherche ESG, a précédemment officié en tant que responsable de la recherche sur les institutions financières chez Trucost, filiale de S&P Dow Jones Indices. Avant cela, elle a été « client relationship manager » chez EIRIS et « vice president » et responsable de la communication sur les investissements chez Pioneer Investments.
A peine six mois après l’entrée en vigueur de la réglementation MiFID II, les clients de banque privée constatent des évolutions qui vont faire bouger les lignes dans le secteur. Selon le dernier Observatoire de la banque privée que présentait ce 24 mai pour la cinquième année consécutive Swiss Life Banque Privée en partenariat avec OpinionWay, près de 30% de la clientèle de banque privée observe une évolution à la hausse de la tarification des services délivrés. Et avec la suppression des rétrocessions, ils sont aussi 18% à constater un rétrécissement de l’offre qui leur était proposé jusqu’ici. Autre enseignement du dernier Observatoire, un client de banque privée sur cinq envisage de changer de banque privée au cours des douze prochains mois. Un pourcentage stable par rapport l’année précédente mais 9% des clients, contre 6% l’année précédente, indiquent qu’ils vont «certainement» changer de banque privée.Dans ce contexte, Swiss Life Banque Privée ne cache pas son intention de faire évoluer son offre. «Notre offre va évoluer progressivement dans le temps. Nous allons réduire la voilure en architecture ouverte», a ainsi déclaré hier Tanguy Polet, l’actuel patron de Swiss Life Banque Privée. «Actuellement, 80% des actifs de la clientèle de la banque privée sont en architecture ouverte. Nous avons pris du retard par rapport au marché puisque nous sommes à 20% de solutions maison contre environ 40% pour le marché. Nous allons désormais évoluer avec des solutions maison. A terme, nous visons 40% de solutions internes», a précisé Tanguy Polet qui estime que le marché dans son ensemble pourrait assez rapidement atteindre la barre des 50%. Alors même que de nombreux établissements sont encore en phase d’implémentation, la nouvelle réglementation, avec la transparence sur la tarification et le rétrécissement de l’offre, implique bien un risque réel d’attrition. Mais parallèlement, elle semble aussi contribuer, selon l’Observatoire, à une amélioration de la perception qu’ont les clients de leur relation avec leur conseiller. Près d’un client sur quatre a ainsi constaté une amélioration de l’accompagnement délivré par le conseiller et de la pertinence des propositions de placement. Mais un peu plus de 30% des clients jugent la nouvelle réglementation un peu trop intrusive à leur goût et près de 40% la qualifient de trop contraignante. Swiss Life Banque Privée espère bien malgré que, d’ici au 30 juin, 100% de ses clients auront répondu au fameux questionnaire sur leur profil d’investisseur.
Ostrum Asset Management (Ostrum AM), un affilié de Natixis Investment Managers, et la banque de grande clientèle de Natixis ont annoncé, hier, s’être associés afin de proposer une nouvelle offre de co-investissement dans la dette privée sur actifs réels dans trois secteurs pour le groupe : immobilier, infrastructure et aviation. Visant à répondre à la forte demande de diversification des investisseurs sur ces classes d’actifs, ce partenariat offre aux investisseurs l’accès privilégié à une sélection de financements d’actifs dans le monde entier, l’alignement d’intérêt avec Natixis, qui reste co-investisseur dans ces investissements et en assure le suivi, et enfin l’expertise en gestion d’actifs d’Ostrum AM.Pour accompagner ce développement, Denis Prouteau rejoint Ostrum AM en tant que directeur gestion de dettes privées sur actifs réels. A ce titre, il dirige deux équipes : l’une nouvellement créée, basée à Paris et à New-York, propose cette stratégie en co-investissement avec Natixis (mono-source) tandis que la seconde, déjà en place et basée à Paris, offre des solutions de gestion s’appuyant sur une origination multi-sources. « Ostrum AM affiche de fortes ambitions au niveau mondial sur son expertise en gestion de dettes privées sur actifs réels, a commenté Ibrahima Kobar, directeur des gestions et directeur général délégué d’Ostrum AM, cité dans un communiqué. D’ici à 2020, nous visons 6 milliards d’euros d’encours sur cette classe d’actifs pour les investisseurs basés en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord avec une offre sectorielle enrichie et une équipe renforcée de 15 experts. »Denis Prouteau, qui compte plus de 30 ans d’expérience sur les marchés de dette à l’international, a débuté sa carrière en 1986. Il a exercé différentes responsabilités dans le trading, la vente et l’origination des marchés de dettes dans plusieurs banques à Paris et Londres. En 1996, Denis Prouteau devient responsable du trading d’obligations souveraines chez BNP Paribas. Il intègre CDC IXIS en 2001 en tant que responsable Origination Souverain Agences et Supras puis, en 2007, il est nommé responsable Frequent User Group. En 2009, il devient coresponsable mondial des ventes Fixed Income de Natixis à Paris. En 2011, il rejoint Natixis à New York en tant que responsable du Fixed Income puis de Global Markets pour la zone Amériques. En 2015, il devient responsable mondial des activités de crédit au sein du Fixed Income à Paris puis est nommé, en 2017, responsable de la recherche Global Markets de Natixis.
La Française poursuit la stratégie de développement de son offre en immobilier européen et consolide son équipe avec l’arrivée d’Anne Génot au poste de head of real estate business development, dédiée au marché européen. Anne Génot rejoint La Française après avoir occupé la fonction de Président de SCAPRIM Asset Management, où elle était responsable d’une équipe d’environ 40 professionnels et chargée de développer les activités de gestion d’actifs et de conseil en investissement, tout en supervisant les acquisitions. Anne Génot sera chargée de développer l’activité auprès des investisseurs institutionnels européens, sous la responsabilité directe de David Rendall, head of global real estate business development. Elle sera basée à Paris et collaborera étroitement avec les deux autres centres européens de La Française dédiés à l’investissement immobilier, situés à Londres et Francfort. « La Française a atteint un seuil critique dans son évolution. Pour passer la prochaine étape, nous avions besoin d’un spécialiste des produits d’investissement immobiliers capable d’amener son expérience concrète des marchés. Ainsi, grâce à ses relations privilégiées avec les acteurs du marché français et à son expérience internationale, Anne jouera un rôle clé dans l’expansion de nos activités avec les investisseurs institutionnels en Europe », commente Philippe Lecomte, CEO de La Française AM International et directeur du développement pour La Française, cité dans un communiqué.Anne Génot a démarré sa carrière à DTZ Asset Management France en tant qu’analyste financier, puis a fait un passage chez Gemco, une filiale du Crédit Foncier. De 2005 à 2012, Anne Génot a été vice-présidente chez RREEF (Deutsche Bank), passant plusieurs années à Londres avant de retourner à Paris. En 2012, elle a été nommée responsable des acquisitions pour la France et la Belgique chez Allianz Real Estate, puis a rejoint SCAPRIM en 2014. Elle est titulaire d’un mastère en Management Urbain, Environnement et Services de l’ESSEC Business School, d’un diplôme d’ingénieur obtenu à l’INSA Lyon, ainsi que d’un master en Urbanisme et Aménagement de l’Institut d’Urbanisme de Lyon.
Annoncée il y a trois ans, la fusion entre Inter Expansion-Fongepar, société dédiée à l’épargne salariale du groupe Humanis, dont CNP Assurances est actionnaire, et Prado Épargne, la société de gestion d’épargne salariale d’AG2R La Mondiale, s’est concrétisée le 1er mai 2018, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ayant donné son autorisation le 26 avril dernier. L’idée est de « créer l’acteur de référence issu du monde paritaire et mutualiste » pour l'épargne salariale, selon un communiqué. Le groupe sera sixième français. Cette fusion s’inscrit dans la continuité de la stratégie de croissance et de distribution multi-partenariale de l’activité d’épargne salariale du groupe Humanis, amorcée dès 2013, avec CNP Assurances et le rapprochement d’Inter Expansion et de Fongepar. Les deux groupes se connaissent déjà bien. Ils sont partenaires depuis plusieurs années autour d’un outil et d’un service de gestion administrative partagés au sein du Groupement d’Intérêt Economique Gestion Epargne Salariale (GIE GES). La mise en commun des moyens techniques a été initiée début 2016. AG2R La Mondiale prendra une participation au capital de la nouvelle structure.La nouvelle société constituée repose ainsi sur un actionnariat composé des trois grands groupes de protection sociale et d’assurance de personnes, Humanis (55%), CNP Assurances (30%) et AG2R La Mondiale (15%). L’encours total s'élève à 5,8 milliards d’euros, dont la totalité de la gestion est déléguée à Humanis Gestion d’Actifs. La structure compte près de 590.000 comptes épargnants.
« Avec la cession de Sélection 1818, nous nous sommes recentrés sur notre cœur de métier, la gestion de fortune », a expliqué jeudi George-Eric de la Brunière, directeur général de Natixis Wealth Management, la banque de gestion de fortune de Natixis, lors d’une réunion avec la presse au cours de laquelle il est revenu sur la reprise par Nortia de la plateforme annoncée fin avril. « Nous avons pris conscience que nous ne faisions pas le même métier et que nous n’étions pas sur le même segment de clients. Nous avions d’une part le wealth management où tout repose sur la qualité de l’expertise, et d’autre part un métier de plateforme avec des actes de gestion sur de petites opérations », a-t-il détaillé. « Ensuite, les clients n’étaient pas les mêmes. Les conseillers en gestion de patrimoine de Sélection 1818 avaient des clients dont le patrimoine moyen était de 200.000 euros, alors que les clients moyens du wealth management sont autour de 2 à 3 millions d’euros », poursuit-il. En revanche, « la décision n’a pas du tout été prise pour des questions de rentabilité », souligne le dirigeant. « Cette opération s’inscrit dans le cadre de la simplification du business model de la banque ».Fort de ce recentrage, Natixis Wealth Management, qui gérait près de 31,5 milliards d’euros fin 2017, compte mieux s’intégrer dans sa maison mère, ce qui se reflète par sa nouvelle marque, mais aussi par un élargissent de l’offre, avec un accès aux offres des affiliés comme H2O Asset Management, et un « sourcing » Natixis plus important. C’est aussi dans ce contexte que Natixis WM a récemment nommé un CIO (directeur des investissements), en la personne de Jean-Jacques Friedman. « On vit une nouvelle histoire, avec un nouveau positionnement », résume George-Eric de la Brunière. Et pour lui, cette opération n’est que « le point de départ de la recomposition du marché des CGPI ».
Norma Capital a annoncé ce 24 mai la reprise de la collecte et de l’investissement pour la SCPI Vendôme Régions avec un objectif de capitalisation fixé à 65 millions d’euros d’ici à fin 2018. La société de gestion a parallèlement annoncé la distribution d’un acompte sur dividende trimestriel sur une base annuelle de 6,01% pour le premier trimestre 2018. « Notre objectif est désormais de relancer la collecte de Vendôme Régions et de maintenir des perspectives de rendement attractif pour nos clients avec l’ambition de collecter entre 20 et 25 millions d’euros d’ici la fin de l’année.», commente Thibault Feuillet, directeur commercial de Norma Capital, cité dans un communiqué. La SCPI Vendôme Régions est un véhicule diversifié Bureaux - Commerces en régions. Son objectif de distribution s’élève à 6 % avec un délai de jouissance de 60 jours, l’un des plus courts du marché, rappelle un communiqué. Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché 2016 s’élevait à 6,13 %. Sa stratégie immobilière repose sur l’investissement en régions françaises avec comme principal objectif le rendement immobilier potentiel. Norma Capital s’appuiera pour cela sur divers types d’actifs achetés, différents locataires et localisations, avec pour objectif de réduire le risque de perte en capital. Les investissements s’effectueront dans les grandes agglomérations des régions françaises; des locaux à usage de bureaux et d’activité; et également des commerces offrant des perspectives de revalorisation et de création de valeur. Norma Capital gère un actif brut de près de 650 millions d’euros.
Eurazeo Patrimoine, pôle d’Eurazeo spécialisé dans l’investissement dans des actifs physiques notamment immobiliers, annonce la signature d’un partenariat avec la société Dazia Capital, opérateur et investisseur espagnol spécialisé dans l’acquisition, la rénovation, puis la revente à la découpe d’immeubles de logements à Madrid et dans les principales villes espagnoles. Le partenariat, qui consiste en une co-entreprise entre Eurazeo Patrimoine et Dazia Capital, nommée Dazeo, porte sur : un programme d’investissement sur 3 ans de 70 millions d’euros d’equity pour Eurazeo, pour des opérations à réaliser dans les villes de Madrid, Barcelone, Valence et sur la Costa del Sol ; un portefeuille d’acquisition initial déjà identifié de 12 millions d’euros d’equity pour Dazeo, qui comprend trois immeubles situés à Madrid (Alcala, Santa Engrancia, Santa Isabela) dont le premier, Alcala, est d’ores et déjà sécurisé. Ce projet sera composé d’un total de 2.600 m², soit 23 appartements. Dazia Capital, sera en charge de la gestion quotidienne des projets, de leur développement, et de la vente des appartements une fois ceux-ci réalisés. Ce partenariat représente un ratio risque - rendement attractif pour Eurazeo Patrimoine, alors que la demande de logements en centre-ville augmente en Espagne, dans un contexte de reprise économique. La signature de cette co-entreprise est une opportunité pour Eurazeo Patrimoine de se positionner durablement sur le marché espagnol et de contribuer à la nouvelle dynamique de l’immobilier de logement dans le pays.
Lors de l’assemblée générale de BlackRock, plusieurs associations de protection de l’environnement ont appelé le gestionnaire d’actifs américain à être plus impliqué dans la lutte contre le changement climatique, rapporte le quotidien Les Echos. Trois ONG, The Sunrise Project, Amazon Watch et Friends of the Earth, ont ainsi publié un livre blanc qui révèle les conséquences de certains investissements de BlackRock et le peu de soutien apporté lors des AG aux résolutions favorables au climat. Ces derniers mois, certains gérants d’actifs se sont désengagés des entreprises liées au charbon. BlackRock, à l’inverse, reste « le plus grand investisseur dans le développement de nouvelles usines à charbon dans le monde et est le deuxième investisseur dans les réserves de charbon, après le gouvernement indien », selon les ONG. Les investissements de BlackRock dans les entreprises liées au charbon dépasseraient ainsi 10 milliards de dollars. Par ailleurs, lors des votes aux AG, la société de gestion ne soutient que 9% des résolutions favorables au climat, contre 15% pour Vanguard, 35% pour Pimco et 90% pour DWS, par exemple.
Le gestionnaire d’actifs français Athymis Gestion vient de recruter deux nouveaux gérants, à savoir Claire Bruhin et Guillaume Gandrille, rapporte InvestmentEurope. Comme le site d’information l’avait déjà dévoilé en mars, Claire Bruhin a rejoint la société de gestion pour prendre en charge l’allocation d’actifs et la sélection de fonds. Elle assurera également la cogestion des fonds Athymis Patrimoine et Athymis Global. L’intéressée arrive en provenance de CNP Assurances où elle officiait en qualité d’analyste.Pour sa part, Guillaume Gandrille rejoint Athymis Gestion pour assurer la gestion du fonds Athymis Better Life. Il sera également responsable de la politique d’investissement socialement responsable de la société de gestion. L’intéressé arrive en provenance de La Financière Responsable où il était analyste et gérant.
Robeco et son pôle RobecoSAM viennent de lancer une stratégie crédit fondée sur les objectifs de développement durable des Nations Unies, RobecoSAM Global SDG Credits. Elle vise à « contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies et à surperformer l’indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Corporate », précise un communiqué. Le nouveau fonds utilise le nouveau cadre ODD mis au point par RobecoSAM et s’appuie sur les ressources de Robeco en matière de gestion crédit. Il intègre à l’analyse fondamentale des critères ESG financièrement pertinentes sur les émetteurs, applique une longue liste d’exclusions fondées sur les valeurs et n’investit que dans des obligations d’entreprises dont la notation ODD est neutre ou au moins positive. Au-delà des titres de créance traditionnels, le fonds se positionne également sur les obligations vertes dotées d’un solide potentiel de performance. En outre, ses spécialistes dédiés de l’actionnariat actif collaborent avec les entreprises sur différents enjeux liés aux ODD.Le cadre exclusif de RobecoSAM comporte trois étapes : tout d’abord, il cherche à savoir dans quelle mesure les produits et services de l’entreprise contribuent aux ODD. Dans un deuxième temps, les analystes confirment que l’activité de l’entreprise est compatible avec les ODD et, enfin, des vérifications sont faites pour s’assurer que l’entreprise n’a pas été mêlée à des controverses de type marée noire, fraude ou corruption. Le résultat de cette démarche est exprimé par un score ODD. Les analystes crédit de Robeco et leurs homologues en investissement durable de RobecoSAM ont cartographié quelque 450 sociétés. Au total, 62 % des émetteurs ont été considérés comme apportant une contribution positive, et nos recherches ont démontré qu’il existait un vivier plus que suffisant pour créer un portefeuille de crédit international diversifié ayant un impact positif sur les ODD. Des rapports d’impact exclusifs sont également préparés pour comparer l’impact du portefeuille à son indice de référence. Ils se divisent en cinq catégories : besoins fondamentaux, santé de la planète, société durable, égalité et opportunité, solidité des institutions.