Argenta Asset Management, qui dépend dugroupe financier belge Argenta, et Degroof Petercam Asset Management (DPAM) ont donné naissance à une société de gestion baptisée Arvestar, a appris NewsManagers. Un agrément en tant que société de gestion d’OPC lui a été délivré par le régulateur belge FSMA fin septembre. Le capital d’Arvestar est détenu à 74,99% par Argenta AM tandis que DPAM détient les 25,01% restants. Sollicitée par NewsManagers, Argenta explique que la gestion de ses fonds d’épargne-pension Arpe et Arpe Défensive est confiée depuis plusieurs décennies à DPAM. Est aussi confiée à la société bruxelloise la gestion des fonds équilibrés dont la stratégie s’aligne sur celle des fonds d’épargne-pension d’Argenta. « Ces fonds sont un succès, tant sur le plan commercial que sur celui de la rentabilité. Leur patrimoine commun s’élève entretemps à presque 2,9 milliards d’euros. Vu le volume substantiel atteint entre-temps par ces fonds et le fait qu’ils sont indéniablement liés à Argenta, Argenta souhaite être davantage impliquée dans la gestion, » explique Argenta à NewsManagers. Concrètement, Arvestar devient le gérant du fonds de pension et de fait, sera plus impliquée dans la gestion même si la gestion journalière est externalisée à DPAM. Vincent Vanbellingen est le directeur général exécutif d’Arvestar.
Merck Finck Privatbankiers renforce son équipe de gestion quantitative avec le recrutement de Sascha Veit en qualité de responsable de l'équipe à compter du 1er septembre 2018, rapporte Private Banking Magazin. «Les stratégies quantitatives ont pris de l’importance chez nous et nous avons aussi été très performants en la matière. Il est donc logique pour nous de renforcer notre capacité de performance dans ce domaine», a déclaré Daniel Kerbach, responsable de l’investissement et de la gestion chez Merck Finck.Sascha Veit rejoint Merck Finck en provenance de Donner & Reuschel où il aura paszsé une dizaine d’années, dernièrement en qualité de conseiller et gérant de portefeuille. Filiale du groupe KBL European Private Bankers, Merck Finck Privatbankiers, basée à Munich, gère quelque 10 milliards d’euros d’actifs.
La société de gestion espagnole Esfera Capital a liquidé deux compartiments de son fonds d’investissement Sphere II, Sphere II Hercules et Sphere II OI Global, rapporte Funds People.Esfera Capital justifie la dissolution de ces fonds par la diminution des actifs survenue au cours des derniers mois et le fait que les objectifs des dits compartiments n’aient pas été atteints.Les souscriptions et les rachats de parts ont été suspendus.Sept autres compartiments du fonds Sphere II demeurent ouverts: Allroad, Gesfund Aqua, Timeline Investment, Value Systematic Investment, Premier et Sustainability ESG Focus.
Covéa Immobilier a fait l’acquisition d’un immeuble «emblématique» au 14 Boulevard Haussmann, Paris 9ème, d’une surface globale de 26 500 m². Totalement restructuré et rénové en 2003, cet actif constitué par cinq immeubles regroupés est principalement occupé par le Groupe Le Figaro. Il appartenait jusqu'à présent au fonds souverain du Qatar. «Covéa confirme ainsi sa politique d’investissement en direct dans l’immobilier au cœur du Quartier Central des Affaires parisien», commente un communiqué. BNP Paribas Real Estate, les Etudes Notariales Cheuvreux, Wargny Katz et Clifford Chance sont intervenus dans le cadre de cette opération en tant que conseils des acheteurs et vendeurs.
Danske Invest Fund Management procédera à plusieurs fusions de fonds le 26 octobre prochain dans le cadre d’une revue de son offre de fonds en Finlande.Ainsi les fonds Danske Invest Baltic Equity, Danske Invest Black Sea et Danske Invest Trans-Balkan seront fusionnés dans le fonds Danske Invest Eastern Europe Convergence.Les actifs du fonds Danske Invest US Small Cap Value seront joints à ceux du Danske Invest North America Equity. Une opération similaire sera effectuée entre les fonds Danske Invest Emerging Asia et Danske Emerging Markets Equity.Enfin, le fonds Danske Invest Insitutional Liquidity verra ses encours augmenter avec ceux du fonds Danske Invest Money Market. La société de gestion indique qu’elle entend augmenter la taille de ses fonds par la diminution du nombre de fonds pour lesquels les investisseurs ont montré moins d’intérêt.
La banque cantonale du Tessin, BancaStato, et le gestionnaire d’actifs Soave Asset Management, basé à Lugano, ont convenu de cesser leur collaboration actionnariale entamée en 2016. La Banque cantonale du Tessin rendra dès lors en fin d’année sa participation de 30% dans Soave. Les deux établissement n’en conserveront pas moins à entretenir leurs «excellentes relations sur tous les autres fronts», indique un communiqué publié ce 4 octobre.
Quelque 275 millions de francs suisses ont été levés par La Baloise Asset Management à l’occasion du lancement de son premier fonds immobilier, le Baloise Swiss Property Fund. La société de gestion suisse voit en ce fonds, qui s’adresse exclusivement aux investisseurs qualifiés, une étape majeure dans la mise en oeuvre de sa stratégie de croissance de la gestion pour compte de tiers.Plusieurs investisseurs institutionnels dont des caisses de pension, des banques mais aussi des gestionnaires de fortunes et des family offices ont investi dans le fonds.Initialement, le fonds comporte 35 immeubles appartenant au portefeuille immobilier de Baloise Group. «Le fonds offre ainsi une opportunité d’investissement qui génère un rendement dès le premier jour et qui minimise simultanément les risques grâce à un portefeuille largement diversifié,» indique Dieter Kräuchi, directeur général de la Baloise Gestion Immobilière.
La Baloise Asset Management a annoncé ce 4 octobre le lancement du son premier fonds immobilier, «Baloise Swiss Property Fund». Baloise Group a pu placer un volume d’émission de 275 millions de francs suisses, selon un communiqué. Parmi les investisseurs, on compte entre autres des caisses de pension, des banques, des gérants de fortune et des family offices. «Avec cette émission, une étape importante dans la mise en œuvre de la stratégie de la gestion pour compte de tiers de l’Asset Management de Baloise Group a été franchie. Le Baloise Swiss Property Fund offre aux investisseurs la possibilité de participer à l’évolution haussière d’un portefeuille immobilier centré sur le secteur résidentiel et la qualité de l’emplacement"", souligne le communiqué.Ce fonds immobilier suisse s’adresse exclusivement à des investisseurs qualifiés. Il a été libéré le 1er octobre 2018 et est entièrement investi, étant donné qu’il a été doté d’un portefeuille initial largement diversifié de 35 immeubles appartenant au portefeuille immobilier de Baloise Group. La sélection des immeubles reflète le portefeuille immobilier de la Bâloise. «Le fonds offre ainsi une opportunité d’investissement qui génère un rendement dès le premier jour et qui minimise simultanément les risques grâce à un portefeuille largement diversifié», explique Dieter Kräuchi, CEO de la Baloise Gestion Immobilière SA.
Société Générale Securities Services (SGSS) a obtenu un mandat auprès du gérant d’actifs néerlandais Transtrend pour ses services de dépositaire et de conservateur global pour son fonds domicilié au Luxembourg.Irma Geluk, directrice des fonds d’investissements chez Transtrend, a déclaré: «Après un processus de sélection complet, nous avons sélectionné SGSS comme dépositaire pour notre fonds luxembourgeois. SGSS possède l’expertise et les capitaux propres afin d’offrir des services de dépositaire et de conservateur général sur mesure pour les besoins de notre fonds et de ses investisseurs."Les actifs sous gestion de Transtrend atteignent plus de 5 milliards de dollars.
Mark van der Berg a rejoint BNP Paribas Asset Management (BNP PAM) en tant que «senior solutions designer» dans l'équipe Multi Asset and Quantitative Solutions à Amsterdam, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. L’intéressé a passé sept ans chez Actiam dans la gestion du risque et de portefeuille.Par ailleurs, Simone Kamies a rejoint BNP PAM comme business development manager dans l'équipe vente aux Pays-Bas. Elle vient de Van Lanschot Kempen où elle a travaillé deux ans comme spécialiste de la clientèle de détail.
Deux fonds de pension sud-coréens avec 22 milliards de dollars d’actifs sous gestion ont annoncé jeudi qu’ils allaient mettre fin au financement du charbon pour la première fois de l’histoire de la Corée du Sud, alors que des délégations et des scientifiques du monde entier se réunissent pour le sommet du GIEC à Incheon.Le système de retraite des enseignants et celui des employés du gouvernement (GEPS) s’est engagé à ne plus investir dans de nouveaux projets charbonniers, lors d’une conférence de presse à la Korea Press Foundation au centre-ville de Séoul, jeudi.Le fonds de pension, qui investit dans des fonds renouvelables depuis 2015, prévoit d’accroître la part des ses investissements «durables», qui s'élevait à 90 millions de dollars l’an dernier. En tant que seul membre sud-coréen du Carbon Disclosure Project parmi les fonds de pension coréens, le GEPS n’a cessé d’augmenter ses investissements socialement responsables, sur la base de facteurs ESG, et le fera prochainement à ses investissements étrangers.
Le groupe bancaire suédois Handelsbanken a annoncé le départ de Per Elcar, son patron de la division Marchés et Asset Management, qui fait partie de Handelsbanken Capital Markets.Per Elcar, qui a aussi démissionné de son poste au sein de la gestion du groupe, a été remplacé par l’actuel responsable de Handelsbanken International Dan Lindwall. Il prendra d’autres responsabilités au sein de la banque."Un nouveau leadership facilitera le travail pour remédier à une culture de mauvais traitement et à un environnement de travail délétère qui ont malheureusement existé dans un de nos départements. Un certain nombre de mesures ont déjà été prises et les investigations en interne, actuellement en cours, vont se poursuivre,» a indiqué Anders Bouvin, président et directeur exécutif du groupe Handelsbanken dans un communiqué.
Préfon a annoncé ce 4 octobre le lancement de Préfon-Vie Responsable, , un contrat d’assurance vie individuel de type multisupport 100% digital, élaboré en partenariat avec Suravenir, filiale d’assurance vie et de prévoyance du Crédit Mutuel Arkéa qui affiche près de 40 milliards d’euros d’encours gérés en assurance-vie. La nouvelle offre , qui a été élaborée en moins d’un an, est construite en cohérence avec les valeurs ISR défendues depuis de nombreuses années par Préfon, assure un le groupe. «Nous avons construit un service en adéquation avec les valeurs portées par Préfon : une assurance-vie socialement responsable qui concilie la recherche de performance économique et une économie responsable», a souligné Christian Carrera, directeur général de Préfon, le 4 octobre à Paris, à l’occasion d’une présentation à la presse."Cette solution présente deux points forts : d’une part, la souscription en ligne ; d’autre part, la possibilité d’une gestion sous mandat avec le concours de Fédéral Finance», a estimé Christian Carrera. En fait, le contrat peut être géré de façon totalement autonome dans le cadre d’une gestion libre mais il peut aussi faire l’objet d’une délégaztion de gestion auprès de Suravenir qui prend conseil auprès de Fédéral Finance Gestion.Pour répondre aux exigences d’investissement responsable, de plus en plus demandées, Préfon a mis en place un processus d»'analyse structuré et systématique en collaboration avec ses partenaires Suravenir et Fédéral Finance Gestion. Cette démarche a été enrichie d’un cabinet spécialisé en stratégie ESG, en l’occurence Indéfi. Ce processus a ainsi permis de sélectionner non seulement des supports d’investissement labelliss ISR, mais aussi des unités de compte développées par des sociétés de gestion qui prennent en compte dans leur stratégie les questions liées à l’environnement, au social, aux droits humains et à la gouvernance.Le contrat multisupport est ainsi composé des fonds eu euros Suravenir Rendement et Suravenir Opportunités, et d’unités de compte qui allient perspectives de performance et critères ESG. Le contrat peut être modulé en fonction du profil d’investisseur, du mode de gestion choisi et de l’univers de supports.Préfon-Vie Responsable ne comporte aucun frais d’entrée ou de versement, aucun frais d’arbitrage ou de frais de rachat. Les frais de gestion ressortent à 0,6% pour la gestion libre et 0,95% pour la gestion sous mandat.Suravenir, finalement retenue par Préfon au terme d’un appel d’offres, se félicite de cette collaboration inédite. «Aujourd’hui, ce nouveau partenariat avec Préfon s’inscrit non seulement dans la stratégie de croissance que nous affichons depuis plusieurs années : continuer à axer notre développement sur le marché du digital, marché sur lequel Suravenir et plus largement Arkéa renforcent considérablement leur présence mais marque aussi un engagement fort pour l’investissement socialement responsbale, sujet au coeur de notre développement», a souligné Bernard Le Bras, président du directoire de Suravenir.
BFT Investment Managers (IM) a annoncé la nomination d’Olivier Robert en tant que directeur de la gestion taux. Il devient membre du comité directeur de BFT IM. A ce titre il couvre la gestion monétaire et obligataire.Olivier Robert débute sa carrière en 1995 au sein d’OFI Asset Management en tant que gérant de portefeuille monétaire et obligataire Euro. Entre 2000 et 2011, il est successivement responsable de la gestion ALM long terme (DEXIA CL), gérant de fonds Euro Aggregate (BDF Gestion, Natixis AM) et responsable de la gestion obligataire Euro au sein de l’équipe Assurance de Natixis AM. Il rejoint Amundi en 2011, en tant que gérant obligataire Euro aggregate pour la clientèle privée et institutionnelle.Né en 1967, Olivier Robert a suivi des études d’actuariat au CEA (Centre d’études actuarielles) (2001) et est titulaire d’un Mastère Assurance - Finance de l’ESSEC (1995).
La société paneuropéenne Aerium, spécialisée dans l’investissement et dans la gestion d’actifs immobiliers, a annoncé ce 4 octobre l’arrivée d’Ali Rami-Yahyaoui pour renforcer les équipes d’Aerium en France et accompagner la croissance du groupe. Ali Rami-Yahyaoui a pour mission, le sourcing d’opportunités d’investissement, les dues diligences, le suivi du process d’acquisition et le financement des actifs auprès des banques. L’objectif d’investissement d’Aerium France se concentre sur des actifs core, core+ ou value-add, en fonction des stratégies des différents fonds et véhicules d’investissement existants ou en cours de création. Précédemment, Ali Rami-Yahyaoui a effectué quatre années au sein de CBRE Valuation en tant que MRICS Registered Valuer où il a notamment travaillé sur la valorisation de tous types d’actifs, pour un large portefeuille de clients nationaux ou internationaux. Au premier trimestre 2018, Aerium gère plus de 4,3 milliards d’euros d’actifs immobiliers (commerces, bureaux, hôtels et logistique), répartis sur 14 fonds immobiliers et OPPCI.
Joli coup pour 123 Investment Managers (123 IM). La société de gestion s’associe avec David Douillet, ex-ministre des sports et double médaillé d’or olympique de judo, pour la gestion d’un fonds appelé LinkSport, un fonds dédié au marché du sport-santé-bien-être, dont le lancement avait été dévoilé par NewsManagers en juin dernier. Autour de son équipe de gestion LinkSport, 123 IM a réuni un comité stratégique emmené donc par David Douillet et composé d’entrepreneurs du sport professionnel, du marketing sportif, de la diffusion, de l’événementiel ou encore de la distribution. 123 IM s’appuiera sur cecomité stratégique afin notamment de bénéficier du savoir-faire de ses membres pour l’accompagnement des PME du portefeuille de LinkSport et d’un deal flow propriétaire. Un réseau de conseillers externes viendra par ailleurs compléter le dispositif. «Nous sommes des défricheurs multi-spécialistes, c’est notre positionnement depuis près de 20 ans. (...)Ce que nous faisons aujourd’hui sur le sport, c’est ce que nous avons fait dans l’hôtellerie, les campings, ou encore les EHPAD en tant que pionniers il y a 10 ans», explique Xavier Anthonioz, président du directoire de 123 IM, cité dans un communiqué. Le marché du sport affiche une croissance de 3% par an sur les cinq dernières années et comprend environ 35.000 entreprises.LinkSport se positionne comme un «fonds entrepreneurial, véritable accélérateur de croissance pour les entreprises du secteur sport-santé-bien-être. Il investira essentiellement dans le cadre d’opérations de capital-développement et plus marginalement en capital-transmission et capital-risque». LinkSport vise une levée de fonds de l’ordre de 30 millions d’euros et a pour objectif de constituer un portefeuille composé de 8 à 12 sociétés. «Nous avons démontré sur les 10 dernières années notre capacité à investir les capitaux rapidement, sous 2 ans maximum. LinkSport accompagnera les sociétés de son portefeuille durant 5 à 6 ans afin d’offrir une liquidité aux investisseurs à horizon raisonnable», précise Johann Devaux, directeur associé et gérant du fonds LinkSport. LinkSport vise la réalisation d’un TRI brut de 12% à 15% à l’échéance.A noter enfin que LinkSport, dans le cadre de son engagement en matière d’ESG, financera l’association Sport dans la Ville afin de contribuer au développement du sport en tant que facteur d’intégration. «Cet engagement consistera à reverser une partie des frais de gestion du fonds à cette association. Cela constituait pour nous une évidence afin de respecter l’esprit du sport qui se veut bien plus qu’une activité physique ou un loisir ; c’est un facteur d’intégration et de lien social», précise Xavier Anthonioz.
Comgest a ajouté Alistair Wittet au sein de l'équipe de gestion du fonds Comgest Growth Europe dont les encours s'élèvent à 2,58 milliards d’euros, révèle Citywire. Alistair Wittet, qui a rejoint la firme il y a six ans, travaillera aux côtés de Franz Wein, Laurent Dobler et Arnaud Cosserat. Cette nomination rentre dans le cadre d’un plan de long-terme de Comgest. Elle concorde avec celle de Pierre Lamelin sur la Sicav française Renaissance Europe, qui est le pendant du fonds Comgest Growth Europe.Alistair Wittet est actuellement en charge des fonds Comgest Europe ex UK et Europe Smaller Companies.
Nelly Davies, qui gérait le fonds Erasmus Small Cap Euro depuis avril 2016, a de nouveau rejoint Tocqueville Finance en tant que gérante actions sur la zone euro, a appris NewsManagers. Elle y avait passé presque neuf ans en tant que gérante actions européennes small et mid caps entre juin 2007 et mars 2016 avant de rejoindre Erasmus Gestion.Auparavant, Nelly Davies gérait des portefeuilles d’actions européennes à HSBC où elle a développé les fonds large cap zone euro durant sept ans. Tocqueville Finance a vu le départ de Didier Roman début août parti pour Haas Gestion. La société de gestion gérait 2,2 milliards d’encours à fin décembre 2017. La Banque Postale Asset Management détient 97% du capital de Tocqueville Finance.
BFT Investment Managers (IM) has announced the appointment of Olivier Robert as head of fixed income management. He becomes a member of the management board at BFT IM. In this role, he will cover money market and bond management.Robert began his career in 1995 at OFI Asset Management, as a money market and euro bond portfolio manager. Between 2000 and 2011, he served successively as head of ALM long term management (DEXIA CL), manager of the Euro Aggregate fund (BDF Gestion, Natixis AM), and head of euro bond management as part of the insurance team at Natixis AM. He joined Amundi in 2011, as a euro aggregate bond manager for private and institutional clients.Robert, born in 1967, studied accounting at the Centre d’études actuarielles (CEA) (2001), and holds a Master’s degree in insurance and finance from ESSEC (1995).
123 Investment Managers has scored a fine point. The asset management firm is teaming up with David Douillet, former minister of sport for France, and winner of the Olympic gold medal for Judo, to manage a fund entitled LinkSport, a fund dedicated to the fast-growing sport-health-well-being market. 123 IM has united a strategic committee around the management team for LinkSport, led by Douillet, a two-time Olympic champion in Judo and former minister of sport. 123 IM will rely on this strategic committee, composed of entrepreneurs in professional sports, sports marketing, broadcasting, events, and retail, to benefit from the expertise of its members to assist SMEs in the portfolio of LinkSport and to generate a proprietary deal flow. This network of external advisors will also complement the personnel.“We are multi-specialist pioneers, and that has been our positioning for 20 years. … What we are doing today in sport is what we have done in hotels, camping, and retirement homes as pioneers 10 years ago,” explains Xavier Anthonioz, chairman of the board at 123 IM, in a statement. The sport market has growth of 3% per year over the past five years and includes about 35,000 businesses.LinkSport positions itself as an “entrepreneurial fund, a genuine accelerator of growth for businesses in the sport-health-well-being sector.” it will invest primarily as part of private equity operations, and more marginally as part of capital transmission and venture capital.” LinkSport is aiming to raise funds of about EUR30m, and intends to construct a portfolio of eight to 12 companies.“We have shown our ability over the past 10 years to invest capital quickly, for a maximum of two years. LinkSport will assist the companies in its portfolio for five to six years, to offer liquidity to investors within a reasonable horizon,” says Johann Devaux, managing partner and manager of the LinkSport fund. LinkSport will aim to earn a gross internal rate of return of 12% to 15% at maturity.As part of its engagement to ESG principles, LinkSport will finance the Sport dans la Ville association, which aims to contribute to the development of urban sport as an integration factor. “This engagement will pay back a part of the management costs of the fund to this association. That will represent evidence for us that we respect the spirit of sports, which aim to be more than a physical leisure activity: its a factor for integration and social ties,” says Anthonioz.
Covéa Immobilier has acquired an “emblematic” building at 14 Boulevard Haussmann, in the 9th district of Paris, with a total floor area of 26,500 m². The property, fully restructured and renovated in 2003, includes a group of five buildings, and is mainly occupied by Le Figaro group. It had previously been owned by the Qatar sovereign fund. “Covéa confirms its direct real estate invesment policy at the heart of the central business district in Paris with this purchase,” a statement says. BNP Paribas Real Estate, les Etudes Notariales Cheuvreux, Wargny Katz and Clifford Chance participated in the operation, severally as advisors to the purchaser or the vendor. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Indosuez Wealth Management, the wealth management brand of the Crédit Agricole, and Capgemini on 4 October announced the entry of Capgemini into the capital of Azqore, an affiliate of Indosuez Wealth Management specialised in outsourcing of information and banking operations from wealth management actors, for a total of 20%.The presence of Capgemini in the capital of Azqore will allow the firm to accelerate the functional and technological development of its proprietary S1i1 platform, while offering its clients new services, such as training or specialised advising. Azqore is relying on the competence of Capgemini to promote a wide range of digital solutions, and to assist players in wealth management in their transformations. Capgemini will contribute to the development of Azqore in Switzerland, the euro zone and Asia, relying on its network of 200,000 employees.The information services and banking operation outsourcing market for wealth managers and private banks is expected to grow by more than 30% by 2020, a statement says. The range of offerings from Azqore will allow banks to significantly reduce the costs of IT operations and banking transactions, while offering them a way to invest in efficiency in the digital transformation, and the quality of the customer experience.The transaction is expected to be completed by the end of this month.
Union Investment has announced the acquisition of a portfolio of hotels, via a forward purchase contract for four development projects from the benchmark promoter Real Estate Development. Three of the hotels, in Dresden, Oberhausen and Eichborn, will be integrated into the portfolio of the open fund immofonds 1, which is sold exclusively on the Austrian market. The fourth hotel, located in Freiburg im Breisgau, will be integrated into the institutional fund UII Hotel Nr. 1. The parties have agreed not to disclose the sale price, a statement says. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
AG2R La Mondiale on 4 October announced the creation of an investment fund dedicated to innovation and research and development, entitled “ALM Innovation.” The ambition of the group is to accelerate its transformation by way of this fund, by forming partnerships with start-ups specialised in professions which will be part of the insurance and social protection of tomorrow. With EUR10m in capital, ALM Innovation will focus on innovative young companies in the acceleration phase (at least series A), with activities related to health care, fintech, assurtech, or operational efficiency.“The approach selected is to combine financial investment and proximity collaboration over the long term, associating our respective expertise. AG2R La Mondiale thus intends to get involved both financially and operationally with start-ups which are selected,” says Emmanuelle Saudeau, a member of the executive board, responsible for digital, customer relationships, marketing, and communications.Investment by the ALM Innovation fund will be exclusively in France and Europe. It may be engaged after a first phase of collaboration, with the objective of confirming the interest of clients and the robustness of the partnership. With total investments of EUR300,000 to EUR1m of owners’ equity, the capital investment phase will be for minority stakes, while remaining significant enough to participate in governance.“This fund is one of the components of our ambitious plan for investment in digital and innovation. It aims to add to our investment in private equity funds, whose allocated proportion of innovation capital represents EUR15m per year,” says David Simon, a member of the executive board responsible for finance, investment and risk.
ETF/ETP funds dedicated to smart beta set an all-time record, with a total volume of USD680bn as of the end of August, an increase of more than 3% compared with the previous month, according to statistics released by the specialist firm ETFGI. Smart beta ETF/ETPs posted net inflows in August of USD5.90bn, for a 31st consecutive month of posiive net inflows. In the month under review, value factoral ETF/ETP funds were most popular, with net inflows of USD2.14bn, bringing net inflows since the beginning of the year to USD12.15bn. The 20 largest smart beta ETF/ETP funds attracted a total of USD5.59bn in August. The Vanguard Value ETF posted the largest net inflows in the month under review, with a total of USD821m, and assets under management of USD43.76bn as of the end of August. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Dans sa note de conjoncture trimestrielle publiée hier, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) n’anticipe plus que 1,6% de croissance pour 2018, après 2,3% en 2017, un ralentissement un peu plus prononcé qu’il ne le prévoyait (1,7%) en juin et qui fragilise le scénario du gouvernement (lui aussi à +1,7%). L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme la Banque de France ont également déjà révisé en baisse à 1,6% leurs anticipations pour 2018. Cela tient à la faiblesse de l’activité au deuxième trimestre, avec un produit intérieur brut en hausse de tout juste 0,2% comme au premier trimestre, due pour l’essentiel à l’impact sur la consommation des grèves des transports (SNCF et Air France) et de la météo clémente, qui a limité les dépenses en énergie. La deuxième partie de l’année s’annonce plus dynamique et l’Insee rehausse à 0,5% sa prévision de PIB pour le 3e trimestre (contre 0,4% auparavant) et maintient celle de 0,4% pour le 4e trimestre. Elle peut compter sur un investissement des entreprises qui reste dynamique (+0,9% attendu), les exportations, et surtout la consommation des ménages.
Le Crédit Agricole Assurances a sélectionné le fonds Mérieux Participations 3, un nouveau fonds de Mérieux Equity Partners, pour investir en capital développement dans les secteurs de la santé et de la nutrition. A ses côtés, d’autres institutionnels ont suivi le mouvement comme Crédit Agricole Centre-Est, la holding Dassault (GIMD) et La Compagnie Financière La Luxembourgeoise. Ils représentent plus de 60% des engagements obtenus à ce jour par le fonds, lesquels s'élèvent à 200 millions d’euros. Dédié à l’accompagnement des sociétés en forte croissance dans les domaines de la santé et de la nutrition, Mérieux Participations 3 a été lancé au mois de juillet 2018 avec le soutien de la famille Mérieux et un objectif de levée de fonds supérieure à 300 millions d’euros. Il vise des investissements en capital développement et se positionne comme partenaire de sociétés en forte croissance, opérant dans les secteurs de la santé et de la nutrition en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord. Avec un investissement unitaire compris entre 20 et 40 millions d’euros, le fonds se focalisera sur des opérations de type MBO/LBO et de capital développement, pour des entreprises ayant la capacité de devenir des acteurs de premier plan au niveau international. AB.
Le Secours Catholique s’est retrouvé là où on ne l’attendait pas. L’organisation caritative a publié en juin un rapport de 162 pages sur le système financier mondial accompagné de recommandations. «La finance aux citoyens», remis entre les mains du Président de la République, veut inciter au débat et à la mobilisation dix ans après la crise. Le rapport interroge le rôle de la finance dans l’économie, vue notamment comme une des causes structurelles de la pauvreté et des injustices économiques et sociales contre lesquelles le Secours Catholique lutte au jour le jour. Les auteurs du rapport ne cherchent pas pour autant à clouer au pilori la finance. « Elle est nécessaire et utile à l’économie et il n’y a pas une finance, mais des finances », prévient d’emblée, au cours d’une conférence, mercredi 3 octobre, Grégoire Niaudet, chargé de plaidoyer international Finance – Secours Catholique – Caritas France et auteur du rapport, comme pour rassurer une partie de l’auditoire composée de banquiers et financiers. AG2R La Mondiale qui accueillait dans ses locaux les échanges organisés par le Club Finance ORSE (Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises) et Carbone 4, ne dira pas le contraire. « Le débat démocratique a été confisqué par un secteur financier hypertrophié » Mais dix années après la crise financière, « on ne voit pas de questionnement fondamental sur la finance », insiste Grégoire Niaudet qui veut éveiller les consciences. « Le débat démocratique a été empêché à cause de la confiscation des idées par un secteur bancaire et financier hypertrophié », conforte Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. « Il est important de remettre la finance au service de l’intérêt général et de se libérer de ses arguments, souvent purement rhétoriques, qui entravent le débat démocratique », ajoute-t-elle en s’appuyant sur le livre d’Albert O. Hirschman, « Deux siècles de rhétorique réactionnaire ». Le rapport affirme que la finance mondiale souffre toujours d’un manque de régulation et ne répond pas aux enjeux écologiques et sociaux. D’un côté les pouvoirs publics et les banques centrales sont allés trop loin en inondant le marché de liquidités qui ont contribué à faire grossir de nouveau le secteur financier et des bulles. « Les banques centrales gèrent la crise en préparant celle d’après », lance Jézabel Couppey-Soubeyran. Les banques se sont-elles gavées ? Philippe Setbon, directeur général de Groupama AM, présent dans la salle, les a défendues en pointant la responsabilité des banques centrales : « lorsqu’on donne des bonbons à des enfants, ils les prennent ». « Lorsqu’on donne des bonbons à des enfants, ils les prennent » D’un autre côté, le Secours Catholique pense que le régulateur n’est pas allé assez loin après la crise. « Les mesures prises ont souvent été édulcorées par les lobbys bancaires et financiers, ou complexifiés pour les rendre inapplicables », estime Grégoire Niaudet en prenant pour exemple les 2.300 pages de la loi Dodd-Franck rendue « très difficile à mettre en œuvre ». Quant à Bâle III et ses effets sur les banques, « ce sont des micros touches de macro prudentiel », mitraille Jézabel Couppey-Soubeyran. Des proposition pour mettre la finance au service de l’intérêt général Afin de créer plus de stabilité dans la finance et de modifier l’allocation des flux financiers vers l’économie réelle, les auteurs du rapport proposent notamment de fixer un ratio de levier de 5 au maximum pour les banques soit 20% de fonds propres à leur bilan mais également pour toutes les structures d’investissement comme les fonds de private equity et les hedge funds. Ils pensent également nécessaire de limiter l’activité bancaire à la collecte des dépôts, l’octroi et la gestion des moyens de paiement. Les banques d’investissement, « acteurs de la spéculation et du shadow banking » seraient exclues du refinancement à la Banque Centrale. « Il n’y a pas eu de remise en cause du modèle des banques dont l’activité de crédit ne représente qu’un tiers de leur activité », souligne Jézabel Couppey-Soubeyran. Le Secours Catholique propose aussi de se saisir de l’outil des réserves obligatoires des banques à la banque centrale pour encadrer le crédit. « La régulation doit être simple et basique pour renforcer les fonds propres des banques », estime Jérôme Courcier, ancien banquier au Crédit Lyonnais, aujourd’hui responsable RSE au Crédit Agricole SA et membre de l’association Happy Bankers. « La régulation doit être simple pour renforcer les fonds propres des banques » Pour répondre aux enjeux climatiques, les auteurs proposent d’instaurer un malus/bonus sur les pondérations en risque de Bâle III en fonction de l’impact climatique des projets financés. Ils restent également très attentifs au travail de la commission européenne sur la finance durable et une future taxonomie des actifs. Enfin, les régulateurs ne devraient pas échapper à une réforme en revoyant la composition des organes de direction des superviseurs ou encore en créant une instance politique émanant par exemple des Nations-Unies pour piloter la régulation. Le banquier Jérôme Courcier, membre de l’association Happy Bankers, appelle à un sursaut des financiers et des autorités publiques. Il se réfère à l’essai de Peter Sloterdijk, « Après nous le déluge » pour qui le libéralisme, depuis l’abandon de l’étalon-or en 1971, produit sa propre destruction. « La somme des libérations d'énergie dans le processus de civilisation dépasse régulièrement la capacité qu’ont les forces liantes qui permettent la culture », cite-t-il. TV
Lombard International Assurance, le spécialiste des solutions de structuration patrimoniale, et Stonehage Fleming, le family office international, ont annoncé, ce 3 octobre, la signature d’un partenariat stratégique. Dans le cadre de cet accord, Stonehage Fleming pourra désormais offrir à ses clients l’accès aux solutions d’assurance-vie en unités de compte de Lombard International Assurance. Ces solutions seront disponibles sur les 20 marchés dans lesquels Lombard International Assurance est actif ou pour lesquels la société propose des offres spécifiques. Pour Stonehage Fleming, l’accès à cette expertise « améliore nos capacités globales de gestion de patrimoine et constitue un complément fort à nos outils de planification de patrimoine existants », indique Johan van Niekerk, associé chez Stonehage Fleming, cité dans un communiqué.
En août, Insight est la société de gestion qui a affiché la plus forte collecte nette sur les fonds en Europe, avec 2,19 milliards d’euros, alors que le secteur dans son ensemble a accusé des rachats nets de 15,8 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de Lipper chez Refinitiv. Natixis arrive deuxième avec 1,68 milliard, devant Vanguard (1,44 milliard), Legal & General (1,43 milliard) et Allianz (1,42 milliard). Le fonds de long terme (hors monétaire) qui s’est le mieux vendu en août est un fonds obligataire de Legal & General, le LGIM Global Corporate Bond B GBP Acc HGD, qui a engrangé 2,3 milliard d’euros. Pourtant les fonds obligataires ont dans leur ensemble vu sortir 7,4 milliards d’euros en août. Les seuls fonds à avoir affiché une collecte sont les fonds diversifiés (2,3 milliards) et les fonds immobiliers (500 millions).