Scottish Widows, société du groupe Lloyds, a annoncé avoir sélectionné BlackRock pour gérer 30 milliards de livres en stratégies indicielles. Cela s’inscrit dans le cadre du mandat de 109 milliards de livres de Lloyds Banking Group remis en jeu cette année après la rupture du contrat avec Standard Life Aberdeen.La gestion des actifs débutera une fois la conclusion de la procédure d’arbitrage en cours avec SLA ou bien lors de l’expiration du contrat. « Lloyds Banking Group reste confiant dans son droit à mettre un terme aux accords de gestion d’actifs actuels et anticipe une conclusion de la procédure d’arbitrage en début d’année prochaine », indique un communiqué. Lors d’un entretien à NewsManagers et l’Agefi Hebdo publié lundi, Martin Gilbert, le co-CEO d’Aberdeen Standard Investments déclarait : « nous comprenons qu’un client souhaite mettre fin à un contrat, mais dans ce cas précis, ils font jouer une clause qui était prévue en cas de rachat d’Aberdeen AM par une banque. La procédure d’arbitrage devra donc établir si Standard Life est un concurrent réel pour Lloyds Bank ».En plus de mandat de 30 milliards de livres, le groupe va nouer un partenariat stratégique avec BlackRock, incluant une coopération dans les classes d’actifs alternatives, la gestion des risques et les investissements technologiques.Scottish Widows précise enfin qu’il est en train de finaliser les accords pour la gestion des 80 milliards de livres qui restent, sans en dire davantage. Mercredi, le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a confirmé être en discussions avec Lloyds Banking Group « en vue de coopérer étroitement dans certains domaines du secteur de la gestion de fortune », selon un communiqué publié à la Bourse de Londres.
Les actifs sous gestion du groupe britannique de gestion alternative Man Group s’inscrivaient à 114,1 milliards de dollars au 30 septembre 2018, un record, contre 113,7 milliards de dollars à fin juin 2018, selon le dernier rapport d’activité communiqué par la société. La collecte nette du trimestre ressort à 0,4 milliard de dollars malgré la défection d’un investisseur, annoncée précédemment, pour un montant de 2,2 milliards de dollars correspondant à un mandat dédié à des infrastructures. Par ailleurs, l’impact positif des marchés, pour un montant de 0,9 milliard de dollars, a permis de compenser les mouvements négatifs sur les devises (0,7 milliard de dollars).Sur les neuf mois à fin septembre, Man Group a réalisé une collecte nette de 8,7 milliards de dollars, dont 5,9 milliards sur les gestions alternatives et 2,8 milliards de dollars sur la gestion long only.Man Group indique par ailleurs que la société Markel a conclu un accord définitif pour l’acquisition de Nephila qui devrait se traduire pour Man par un produit net de 130 millions de dollars environ qui seront inscrits dans les comptes du quatrième trimestre.Le groupe va enfin proposer à ses actionnaires une modification de sa structure et de sa gouvernance internationale afin de prendre en compte le développement significatif de ses activités américaines au cours des cinq dernières années. En conséquence, le groupe envisage de créer une structure de holding («New Holdco») à Jersey.
Le spécialiste des actions internationales va lancer des fonds de droit américain. Après une année 2017 porteuse, il résiste à la morosité des marchés émergents.
L’Union chrétienne sociale (CSU), alliée bavaroise de la CDU d’Angela Merkel, a subi hier son plus grave revers électoral depuis 1950 lors d'élections régionales dont le résultat, favorable à l’extrême droite, pourrait attiser les tensions au sein de la coalition au pouvoir à Berlin. La CSU a obtenu 37,3% des voix, selon des résultats provisoires. Elle perdrait ainsi sa majorité absolue pour la deuxième fois seulement depuis 1962, ce qui risque de semer la discorde au sein du parti, qui était déjà un partenaire difficile pour la chancelière. Le mouvement conservateur va maintenant devoir former une coalition. Les verts arriveraient en deuxième position avec 17,8%, suivis d’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti d’extrême droite qui fait son entrée au parlement régional avec 10,7% des voix.
Man Group a annoncé vendredi un pic d’encours à 114,1 milliards de dollars (98,5 milliards d’euros) à fin septembre. La collecte nette du hedge fund britannique a atteint 400 millions de dollars au troisième trimestre et les effets de marché ont augmenté sa masse sous gestion de 900 millions. L’effet de change a été négatif de 700 millions de dollars. La société va établir une nouvelle holding à Jersey pour aligner sa structure légale avec celle de certains de ses pairs établis sur place, comme Brevan Howard, Janus Henderson et Fidelity International. Cette évolution reflète le développement de son activité américaine depuis 5 ans. Man Group précise qu’il restera coté à Londres et résident fiscal au Royaume-Uni.
Lloyds Banking Group a annoncé vendredi avoir confié un mandat de gestion de 30 milliards de livres (34,2 milliards d’euros) à BlackRock. Le contrat porte sur les stratégies sur indices. Les deux groupes travaillent également à la conclusion d’un partenariat stratégique pour collaborer dans les actifs alternatifs, la gestion des risques et les technologies. Le mandat accordé à BlackRock entre dans le cadre des 110 milliards de livres que Lloyds compte redéployer à la suite de la fin de son contrat de gestion avec Standard Life Aberdeen.
A l’occasion du Global Invest Forum qu’elle organise les 11 et 12 octobre à Paris, L’Agefi a remis jeudi soir cinq prix récompensant les professionnels européens de la gestion d’actifs les plus impliqués dans l’investissement durable. C’est Christine Kolb, associé fondateur de Sycomore AM, qui a été distinguée comme Global Invest Woman manager of the year pour 2018. Gilbert Van Hassel, patron de Robeco, a reçu le Global Invest Sustainable CEO of the year. Le prix du CIO of the year couronne deux ex-aequo : Philippe Gaboriau, DG du Fonds de dotation du Louvre, et Andrew Howard, head of sustainable research chez Schroders. Enfin, les deux derniers Global Invest Sustainable Awards, qui récompensent le fonds de pension et l’assureur de l’année, vont respectivement au Fonds de réserve pour les retraites et à Crédit Agricole Assurances.
NextStage on 11 October announced the arrival of Pascal Macioce as senior partner, responsible for development at NextStage, in France and internationally. Macioce will work largely to advise the firm on extending its circle of investors are partners seeking to invest in innovative mid-sized businesses. “We are delighted that … Macioce is joining NextStage. His great experience and his knowledge of international investors are advantages which will allow NextStage to accelerate its development, extend and federate our ecosystem of partners and investors,” says Grégoire Sentilhes, president of NextStage AM and manager of NextStage, in a statement. Macioce began his career at Arthur Andersen in 1979, and served in various management functions, including head of auditing in France. In 2002, he joined EY, following a merger with Arthur Andersen. He rapidly extended his responsibilities from France to Europe, and then to the Europe, Middle East, India and Africa (EMEIA) region, where he became CEO in 2014, responsible fro the various service professions (auditing, advising, legal and fiscal, and transactions). In this role, Macioce accelerated investments to develop the acquisition of new expertise, and oversaw relationships with key clietns. The EMEIA region employs nearly 110,000 people, with earnings of nearly USD154bn. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Scor Investment Partners, a portfolio management firm from the Scor group, on 11 October announced the appointment of Gilles Castiel as director for real estate. Castiel, currently director of real estate debt, will on 1 December 2018 succeed Jean Guitton, who has chosen to retire after more than 18 years at the Scor group and Scor Investment Partners as director of real estate. Castiel, 50, will be responsible for direct and indirect real estate development dedicated to the Scor group and the real estate debt management activity (senior and mezzanine debt funds), where he will remain as a development guarantor. He will report directly to François de Varenne, chairman of the board at Scor Investment Partners. Castiel successfully developed the fund management expert area for mortgage funds, which represent EUR1.2bn in capital raised from the Scor group and external investors. Sandrine Amsili, 40, currently senior real estate debt portfolio manager, will succeed Castiel as director of real estate debt. She will report directly to Castiel. Since November 2013, Amsili has been manager of the real estate debt fund from Scor IP, alongside Castiel. She has been working on the European real estate market for 16 years, and focused on real estate debt since 2005. Karine Trébaticky, 44, currently head of real estate assets, is appointed as director of real estate property management. She will report directly to Castiel. Trébaticky joined Scor in January 2008, and Scor IP in 2011. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Schroders on 11 October announced the recruitment of Laurent Di Nacera as head of sales to institutional clients. Di Nacera will be based in Paris, and joins a team now composed of seven salespersons responsible for developing the offerings of the firm in France and Monaco. The new recruit will report directly to Yves Desjardins, director of the French institutional sales unit. In this role, Di Nacera will work to develop the range of investment solutions, particularly serving insurers.Di Nacera, who has nearly 20 years of experience, previously worked at Pioneer Investments in France, from 2010, and joined the teams at Amundi following a merger in summer 2017, when he took a position as a private asset specialist. Di Nacera began his career in sales at BNP Paribas Asset Management in 2000, and has since then always pursued institutional clients, including stints at Sinopia and HSBC, before Pioneer and Amundi.
At a time when concentration movements in the asset management industry are accelerating, the asset management firm Salamandre AM is seekingn asset management firms for an acquisition, Distrib Invest reported yesterday.The independent asset management firm Salamandre AM is seeking external growth opportunities. The boutique, which has EUR540m in assets under management, is planning to accelerate its development by diversifying its range, which is currently oriented to bonds and multi-management. “We are targeting companies specialised in equity or real estate management,” explains Camille Barbier, chairman and co-founder of Salamandre AM. “We are also considering actors specialised in private management, to accelerate our development in this profession,” which represents 20% of its earnings. In three years, this may reach 50%. To get there, a new position for a private manager has been created.The firm has also been approached in vain by potential acquirers recently, who would need to rely on debt to finance growth. “We want to make self-financed operation, without relying on external shareholders,” the chairman of Salamandre AM confirms. The target is independent asset management firms with a few hundred million euros in assets.
Merian Global Investors (ex Old Mutual Global Investors) has announced the appointment of Sarah Bates as independent non-executive chair and Mark Gregory as independent non-executive director and chair of the audit and risk committee on its board of directors. They both join with immediate effect.The appointments follow the formation of the Merian Global Investors business in June 2018, when its management team, together with funds managed by TA Associates, the global growth private equity firm, acquired the ‘single-strategy’ asset management capabilities of Old Mutual Global Investors. The business was renamed Merian Global Investors on 1 October 2018.Sarah Bates recently stepped down from her position on the St James’s Place Plc board, where she was chair since 2014. She is an avid champion of the benefits of diversity within the investment management industry and is one of the founders of the Diversity Project and chair of the Diversity Project Charity.The position on the Merian Global Investors board will be Mark Gregory’s second current non-executive director role, alongside Direct Line Insurance Group Plc. With experience across numerous sectors including insurance, savings and retail, Mark’s career spans over 34 years, including eight years as an executive director on the board of Legal & General Group Plc, with the last four years as its chief financial officer.
Lombard Odier is losing one of its big guns. Hugo Bänziger, one of seven partners at the Swiss private bank, will be leaving the firm at the end of the year due to different viewpoints regarding ways to manage the activities of the firm. “Lombard Odier and Hugo Bänziger have decided by mutual agreement to end their association due to divergence of points of view concerning the direction and implementation of the strategy of the group,” the private bank writes in a brief statement. Bänziger who joined Lombard Odier four years ago, will maintain ties to the bank, however, the manager based in Geneva says, without adding more details. Annika Falkengren, former head of SEB, who joined Lombard Odier last year (July 2017) as financial director, will be repsonsible for techological offerings at the bank, previously directed by Bänziger. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Covéa Finance the portfolio management firm from the insurance group Covéa, yesterday announced the launch of Covéa Rendement Reél, a new inflation-linked fund. “Having observed the turning point in a secular downward movement in interest rates and inflation, Covéa Finance is seeking to seize this opportunity to offer a new investment resource to protect savings against rising prices,” the firm explains in a statement. The new fund, which will track and analyse inflation-related factors, will have a “real assets” dimension. In fact, the fund may invest in commodities in the form of funds or derivative products, as well as in convertible equities or bonds for up to 5% each, while limiting its choice of stocks to issuers within a sector in line with the consumer price index. “The management teams at Covéa Finance will for the new fund work to benefit from evolving interest rates worldwide, selecting government and private securities which are linked to inflation and which offer the best potential for performance in terms of real inflation rates,” the asset management firm adds. Currency risks are limited to 20% of net asset value. The sensitivity of the fund may range from 0 to 15, in order to generate absolute value, regardless of the direction of nominal interest rates, Covéa Finance says. “The creation of the fund makes it possible for institutional investors (insurers, pension fund...) and fund distributors (discretionary managers, advising managers) to use an investment support which matches one of their passive needs: preservation of savings in the face of inflation,” Covéa Finance concludes. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The Global Invest Forum, organised by L’Agefi at the Intercontinental Hotel Paris Le Grand, began yesterday with a series of sessions dedicated to investment.On a panel led by the chairman and CEO of L’Agefi, Philippe Mudry, Jean Raby, CEO of Natixis Investment Managers, Marco Bus, CEO of Eurizon Capital, and Carl Cederberg, CEO of the Church of Sweden Pension Fund, discussed challenges presented by passive management and concentration in the asset management sector.Raby estimated that the multi-boutique model pursued by Natixis IM remains a smart way to play consolidation in the industry. He added that Natixis IM is a natural consolidator, and will continue to act in this way. The head of Natixis IM also explained that the firm has no plans for a major acquisition in the field of fintech.Marco Bus, CEO of Eurizon Capital, says consolidation in the sector is being driven by an increase in costs, and rising regulation, such as MiFID II. This will result in a world divided into two categories: large asset management firms on one hand, and small boutiques able to deliver alpha on the other.In passive management, Bus held that his firm is not threatened by the rise of passive strategies, emphasizing that ETFs themselves had been under pressure since the recent launch of zero-fee funds by Fidelity. Raby of Natixis IM added that the problem does not reside with passive strategies, but rather with pseudo-active managers who stay very close to the benchmarks for their portfolios.Cederberg, CEO of the Swedish pension fund, stated that low costs, robust balance sheets and good performance are three fundamental criteria in his view. He also observed that there is “far too much mathematics in asset management.”“You don’t need to have such costly and complex models. Do it simply,” he said.Cederberg also pointed out that there are opportunities to seize in the area of environmetal, social and governance criteria, particularly for small boutiques.
Lombard Odier perd l’un de ses associés. Hugo Bänziger, l’un des sept associés de la banque privée suisse, va quitter le navire à la fin de l’année en raison de divergences de vues sur la façon de diriger les activités de la société. «Lombard Odier et Hugo Bänziger ont décidé d’un commun accord de mettre fin à leur association en raison de divergences de vues concernant la direction et la mise en œuvre de la stratégie du groupe», écrit la banque privée dans un bref communiqué. L’intéressé, qui avait rejoint Lombard Odier il y a quatre ans, maintiendra toutefois des liens avec la banque, indique sans plus de précisions le gestionnaire basé à Genève.Annika Falkengren, l’ancienne patronne de SEB qui a rejoint Lombard Odier l’an dernier (juillet 2017) en tant que directrice financière, prendra en charge les offres technologiques de la banque, jusqu’ici pilotées par Hugo Bänziger.
Une grosse pointure pour Oddo BHF. Matthias Wissmann, pendant onze ans président de la fédération allemande de l’industrie automobile (VDA), rejoint le groupe Oddo BHF en qualité de conseiller senior avec effet immédiat, a appris le quotidien financier Handelsblatt. Selon le quotidien allemand, Philippe Oddo, le patron du groupe français, a demandé en outre à l’ancien ministre d’Helmut Kohl de travailler pour le conseil de surveillance du groupe à compter de mars prochain.
Edouard Carmignac aura besoin de tout son charisme pour conserver ses clients après une longue période de sous-performance et une baisse de 10 % de ses encours sous gestion à 50 milliards d’euros au troisième trimestre, écrit le Financial Times dans un long article consacré au fondateur de la société de gestion éponyme. Les temps sont difficiles pour le milliardaire. Le mois dernier, la société a annoncé qu’il prenait du recul sur la gestion de Carmignac Investissement, fonds actions internationales de 4 milliards d’euros qu’il gérait depuis son lancement il y a 30 ans. Edouard Carmignac cesse aussi de gérer la part actions de Carmignac Patrimoine, le plus gros fonds de la société avec 17,8 milliards. Ces changements font suite à une longue période de sous-performance au cours de laquelle les deux fonds n’ont pas réussi à battre leurs indices sur un mois, trois mois, un an, trois ans, cinq ans et dix ans. Edouard Carmignac admet que la performance a été « décevante » et donne trois raisons : le comportement anormal des marchés financiers, des mouvements adverses sur les devises et sa lenteur pour renforcer l’équipe d’investissement. Sur la question de la succession, Edouard Carmignac répond « j’ai toujours eu une réelle admiration pour ce que la famille Johnson a fait chez Fidelity, donc c’est ce que j’ai à l’esprit ». Sur les 5 enfants du dirigeant, seul un (Maxime) travaille pour la société de gestion. Sa fille est un successeur potentiel mais « elle devra faire ses preuves », assure Edouard Carmignac.
Alors que les mouvements de concentration dans le milieu de l’asset management s’accélèrent, la société de gestion Salamandre AM s’est mise à la recherche de sociétés de gestion en vue d’une acquisition, rapportait hier Distrib Invest.La société de gestion indépendante Salamandre AM est à la recherche d’une opportunité de croissance externe. La boutique, qui gère 540 millions d’euros, veut en effet accélérer son développement et diversifier son offre actuellement orientée sur l’obligataire et la multigestion. “Nous visons des sociétés spécialisées sur la gestion actions ou immobilière, explique Camille Barbier, président et cofondateur de Salamandre AM. Nous regardons également les acteurs spécialisés en gestion privée afin d’accélérer notre développement sur ce métier.” Ce dernier représente 20 % de son chiffre d’affaires. D’ici à trois ans, il pourrait atteindre 50 %. Pour y parvenir, un nouveau poste de gérant privé a été ouvert.Par ailleurs, la société qui a été approchée en vain par de potentiels acquéreurs récemment, devrait faire appel à de la dette pour financer sa croissance. “Nous souhaitons réaliser ces opérations en auto-financement sans faire appel à des actionnaires externes”, confirme le président de Salamandre AM. Sa cible ? Des sociétés de gestion indépendantes affichant quelques centaines de millions d’euros d’encours.
NextStage a annoncé ce 11 octobre l’arrivée de Pascal Macioce en tant que senior partner, en charge du développement de NextStage, en France et à l’international. Sa mission consistera notamment à conseiller la société pour élargir le cercle des investisseurs et des partenaires désireux d’investir dans des entreprises de taille moyenne innovantes. «Nous sommes ravis que Pascal Macioce rejoigne NextStage. Sa grande expérience et sa connaissance des investisseurs internationaux sont des atouts qui vont permettre à NextStage d’accélérer son développement, d’élargir et de fédérer notre écosystème de partenaires et d’investisseurs», a déclaré Grégoire Sentilhes, Président de NextStage AM et gérant de NextStage, cité dans un communiqué.Pascal Macioce a commencé sa carrière au sein du cabinet Arthur Andersen en 1979 où il a occupé différentes fonctions de management et notamment été responsable de l’audit en France. En 2002, il rejoint EY, à la suite de la fusion avec Arthur Andersen. Il étend rapidement ses responsabilités de la France à l’Europe puis à la région EMEIA (Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique), dont il devient Directeur Général en 2014 en charge des différentes lignes de service (Audit, Conseil, Juridique et Fiscal, et Transactions). Dans cette fonction, il accélère les investissements pour développer notamment l’acquisition de compétences nouvelles et il supervise la relation avec les grands comptes. La région EMEIA emploie près de 110 000 personnes pour un chiffre d’affaires de près de 154 milliards de dollars.
Covéa Finance, la société de gestion de portefeuille du groupe d’assurances Covéa, a annoncé, hier, le lancement de Covéa Rendement Réel, un nouveau fonds indexé sur l’inflation. « Faisant le constat d’être à l’aube d’un retournement du mouvement de baisse séculaire des taux d’intérêt et de l’inflation, Covéa Finance souhaite saisir cette opportunité et offrir un nouveau support d’investissement afin de protéger l’épargne contre la hausse des prix », explique la société dans un communiqué.Ce nouveau fonds, qui s’attache à suivre et à analyser les facteurs inflationnistes, aura une dimension « actifs réels ». De fait, il pourra investir sur les matières premières sous forme de fonds ou de produits dérivés mais aussi en actions et en obligations convertibles jusqu’à 5% chacun, tout en limitant son choix de valeurs aux émetteurs appartenant à un secteur en lien avec l’indice des prix à la consommation. « Les équipes de gestion de Covéa Finance s’attachent par ce nouveau fonds à tirer partir de l’évolution de l’inflation au niveau mondial en sélectionnant, entre autres, des titres souverains et privés indexés sur l’inflation offrant le meilleur potentiel de performance en termes de taux réels et d’inflation », ajoute la société de gestion. Le risque de change est limité à 20% de son actif net. Par ailleurs, la sensibilité du fonds peut aller de 0 à 15 afin de générer de la valeur en terme absolu quelle que soit l’orientation des taux d’intérêts nominaux, précise Covéa Finance. « La création du fonds permet aux investisseurs institutionnels (assureurs, caisses de retraite, mutuelles) et aux distributeurs de fonds (gérants discrétionnaires, gérants conseils) d’utiliser un support d’investissement correspondant à un de leurs besoins de passif : la préservation de l’épargne face à l’inflation », conclut Covéa Finance.
La société Fimalac, spécialiste notamment des médias digitaux et du divertissement avec Webedia et Fimalac Entertainment, a annoncé s’être associée à Matthieu Dallon, pionnier des sports électroniques, pour la création d’un fonds d’investissement entièrement dédié à l’amorçage de jeunes entreprises innovantes du secteur de l’Esport. L’Esport, contraction de sport électronique, ou jeu vidéo compétitif, est un nouveau segment de l’industrie du jeu, aux frontières du sport et des nouvelles technologies. Il engage sur cinq continents la génération des « Millenials » dans des compétitions retransmises en direct sur internet et en télévision. « L’Esport est aujourd’hui le segment le plus prometteur de l’économie du jeu vidéo : 45% de croissance moyenne annuelle ces 3 dernières années, un chiffre d’affaires mondial en 2018 de plus d’1 milliard d’euros, et de 20 milliards attendus dans 7 ans en 2025 », indique Fimalac dans un communiqué, citant des chiffres d’une étude de Berenberg.Le nouveau fonds, baptisé Trust Esport, aura pour objectif d’investir en amorçage dans 10 à 12 entreprises innovantes, ayant pour projet de développer des applications, plateformes et services innovants et complémentaires de jeux vidéo Esports. « La création réglementaire et la gestion du fonds (FPCI français) seront confiées à la société de gestion Apicap, qui sera assistée et conseillée par Matthieu Dallon et Mathias Monribot », précise Fimalac. A son lancement, le fonds investira 20 millions d’euros et Fimalac en sera le premier partenaire et sponsor avec un engagement initial à hauteur de 10 millions d’euros. « Plusieurs autres grands partenaires industriels seront annoncés cette année à l’issue du processus de création », avance Fimalac. Matthieu Dallon a notamment été le créateur de l’ESWC et de la plateforme Toornament, acquise par Webedia en 2016.Société de gestion indépendante Apicap est spécialisée dans la gestion d’actifs alternatifs en private equity et en immobilier. Avec 550 millions d’euros d’actifs investis sur une décenie, Apicap a financé plus de 230 PME et accompagné 550 dirigeants réunis dans son club d’entrepreneurs.
Schroders a annoncé, ce 11 octobre, le recrutement de Laurent Di Nacera au poste de responsable commercial auprès de la clientèle institutionnelle. Basé à Paris, il rejoint une équipe désormais formée de sept commerciaux en chargé du déploiement de l’offre de la société en France et à Monaco. La nouvelle recrue sera directement rattachée à Yves Desjardins, directeur du pôle commercial institutionnel français. Dans le cadre de ses fonctions, Laurent Di Nacera aura pour mission de développer l’offre de solutions d’investissement, notamment auprès des compagnies d’assurance.Laurent Di Nacera, qui compte près de 20 ans d’expérience, a précédemment travaillé chez Pioneer Investments en France à partir de 2010, avant de rejoindre les équipes d’Amundi suite à la fusion opérée à l’été 2017 en prenant une position de spécialiste des actifs privés. Il a débuté sa carrière commerciale chez BNP Paribas Asset Management en 2000 et a depuis toujours suivi une clientèle institutionnelle, notamment chez Sinopia et HSBC avant Pioneer et Amundi.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Ibercaja Gestion vient de lancer une nouvelle sicav qui investit dans les meilleurs fonds espagnols, baptisé Ibercaja Global International, rapporte le site spécialisé Funds People. Domicilié au Luxembourg, ce nouveau véhicule est exclusivement destiné aux clients de la banque privée du groupe Ibercaja. Cette sicav est constituée de deux compartiments : le premier, Ibercaja Multiassets 0-25, investira jusqu’à 25% dans des actions tandis que le second, Ibercaja Multiassets 25-50, peut investir jusqu’à 50% dans les actions. Certains des fonds qui feront partie de cette nouvelle sicav proviennent de gestionnaires d’actifs espagnols comme Bestinver, Magallanes, AzValor, Abante, Cartesio, Valentum, Horos AM ou La Muza Inversiones.
Candriam vient de recruter Ruud Fransen au poste de « senior client relationship manager » au sein de son équipe commerciale, a appris NewsManagers selon le profil LinkedIn de l’intéressé. Basée à Amsterdam, aux Pays-Bas, la nouvelle recrue est en charge de la distribution des fonds pour la société de gestion. Ruud Fransen a pris ses nouvelles fonctions le 1er octobre, a-t-il écrit sur LinkedIn.Ruud Fransen arrive en provenance de NN Investment Partners (NN IP) où il a officié pendant 11 ans, notamment en tant que « senior business development manager » en charge de la distribution de fonds. Avant cela, il avait travaillé comme « senior investment advisor » chez ING Bank.
L’ETF suédois XACT Sverige a obtenu l’écolabel Swan des pays d’Europe du Nord. Lorsque l’écolabel a été lancé l’an dernier, aucun des fonds indiciels de Xact Kapitalförvaltning ne respectait les critères du label. La société de gestion a ainsi travaillé avec ses fournisseurs d’indices et l’un de ses fournisseurs d’analyse durable pour concevoir un nouvel indice actions, SIX Sweden ESG Selection, qui respecte les critères de l’écolabel Swan. L’ETF XACT Sverige suit la performance de ce nouvel indice. L’indice comprend une sélection des actions les plus négociées du Nasdaq Stockholm Stock Exchange qui remplissent les critères durables de l’indice. Les sociétés ayant des notations élevées sont inclues dans l’indice et celles qui opèrent dans des secteurs controversés peuvent être exclues.
AQA Capital ouvre son premier bureau en Italie à Milan, rapporte Funds People Italia. Créée en 2015, AQA Capital s’adresse à des clients aussi bien institutionnels que privés avec des services personnalisés de gestion des investissements et de société de gestion, comme la création de fonds Ucits et alternatifs AIF. L’équipe italienne se compose de six professionnels, dont Christian Manicaro, CEO, Alessandro Beggio, responsable de la division gestion de fortune, Gabriele Rossi, responsable de la division gestion d’actifs. La succursale italienne, autorisée par la Banque d’Italie, souhaite recruter au moins 10 banquiers privés sur les 12 prochains mois. AQA souhaite par ailleurs ouvrir un bureau en Europe du Nord.