La société de gestion Franklin Templeton a lancé mercredi 19 juin la commercialisation d’un nouvel ETF sur les green bonds européens. Appelé ETF Franklin Liberty Euro Green Bond UCITS, le fonds sera géré par David Zahn, responsable du fixed income européen, et Rod MacPhee, gérant de portefeuille,depuis Londres.Le nouvel ETF fournira une exposition aux obligations soutenant des projets qui sont alignés sur un avenir faible en carbone et visera à fournir une exposition au marché européen des obligations écologiques tout en optimisant les rendements totaux. Il estcoté à la bourse suisse (SIX) depuis le 19 juin, après avoir été coté à la Deutsche Börse (DB) le 30 avril, puis à la Bourse de Londres (LSE) et à la Bourse italienne. Le fonds complète une gamme de 13 smart beta et de FNB actifs obligataires et passifs dans la gamme d’UCITS de Franklin LibertySharesTM, domiciliés en Irlande. «En Europe, la demande de produits ESG à forte conviction est en hausse en raison de la pression croissante des investisseurs et des autorités réglementaires pour intégrer des facteurs écologiques, éthiques et de gouvernance dans les portefeuilles d’investissement», explique dans un communiqué Caroline Baron, responsable des ventes ETF EMEA. Franklin Liberty Euro Green Bond investira au moins 70% de ses actifs nets dans des obligations green-labellisées, le solde étant constitué d’obligations non labellisées et «climatiquement alignées», c’est-à-dire d’obligations qui ne sont pas labellisées green mais qui constituent néanmoins des solutions de financement contribuant à un avenir faible en carbone tout en réduisant leur propre intensité carbone, seront considérées comme éligibles. «L'équipe de placement utilisera une analyse fondamentale ascendante du crédit sur les obligations de sociétés, tout en s’inspirant du modèle ESG exclusif de Franklin Templeton sur les obligations souveraines. Bien que l’accent sera mis sur les titres d’obligations vertes admissibles, chaque placement sera assujetti à l’approbation interne du crédit. Le processus de sélection des émissions et d’autres techniques de gestion active telles que l’allocation sectorielle, la duration et la gestion des courbes seront utilisés afin de permettre au Fonds de surperformer l’indice Bloomberg Barclays MSCI Euro Green Bond», détaille la société de gestion.
La société de gestion italienne Banor Capital vient de recruter Gianmarco Rania comme responsable actions, rapporte Funds People Italia. L’intéressé a débuté sa carrière en 2002 au sein de Pioneer Investments comme gérant actions, pour ensuite travailler pour Caxton Associates, Exor et Azure WSealth où il a géré diverses stratégies sur les marchés d’actions européennes. Dernièrement, il était directeur des investissements de Hywin Wealth.
Goldman Sachs Asset Management a noué un accord de distribution avec Copernico SIM, une société italienne d’intermédiation de valeurs mobilières. Ce partenariat permettra à la société de gestion de Goldman Sachs de commercialiser sur le marché italien ses fonds Ucits.
Lombard Odier Investment Managers a recruté Andrea Redaelli en tant que senior sales distribution en Italie. L’intéressé vient de BlackRock où il a occupé plusieurs postes ces huit dernières années. Dernièrement, il était commercial dans l’équipe retail. Il s’occupait particulièrement de la clientèle wholesale et avait la responsabilité de la Grèce et de Malte. Andrea Redaelli travaillera avec Giancarlo Fonseca, responsable de la distribution, pour développer le retail, notamment les réseaux de conseillers financiers et la banque privée.
Parquest Capital, le fonds de Serge Weinberg, a acquis 66% du capital de la société d’intelligence économique, selon les Echos. Selon des sources concordantes, le fonds a dépensé quelques 130 millions d’euros au cours d’enchères organisées par la banque Lazard. Bpifrance conserve environ 30% et l’Etat dispose d’une action préférentielle. Parquest aurait évincé les fonds français Abénex, LFPI et un duo formé par Amundi et Raise.
La Banque Postale Asset Management (LBPAM) doit annoncer ce jeudi trois nouveaux fonds en dette privée sur les infrastructures, l’immobilier et les corporate. Côté infrastructures, un premier closing du fonds LBPAM European Responsible Infrastructure debt fund a été réalisé à hauteur de 375 millions d’euros. Le fonds vise une taille de 600 millions d’euros. Il sera commercialisé tout au long de 2019. LBPAM bénéficiera du soutien de son partenaire Aegon Asset Management pour la vente du fonds en Europe. LBPAM a également démarré la levée de son nouveau millésime de dette privée corporate LBPAM Dette Privée Entreprises V, dont la stratégie est centrée sur l’investissement en dette senior dans les ETI, ainsi que les PME à fort potentiel afin de les soutenir dans leur croissance. La taille cible de LBPAM Dette Privée Entreprises V est de 350 millions d’euros. Un premier closing est prévu dans quelques semaines. LBPAM lance enfin son nouveau millésime de dette immobilière européenne, d’un montant cible de 400 millions d’euros, bénéficiant d’ores et déjà d’engagements à hauteur de 200 millions. Ce fonds se caractérise par une stratégie d’investissement axée sur la dette senior sécurisée, couvrant à la fois les secteurs traditionnels et de diversification des marchés immobiliers de la zone euro. Un premier closing de ce fonds est prévu au cours du troisième trimestre 2019. Ces nouveaux millésimes marquent l’intégration systématique de l’analyse extra-financière GREaT à l’ensemble de la classe d’actifs.
La société de gestion China Universal Asset Management envisage d’ouvrir cette année une filiale aux Etats-Unis, selon le site finews.asia. Il ne manquerait plus que l’accord du régulateur. La société de stock picking souhaite distribuer auprès des investisseurs américains des fonds investis en actions chinoises, qu’elles soient cotées en Chine ou à New-York. La société de gestion, qui gère plus de 100 milliards de dollars, a levé des fonds auprès d’entreprises chinoises, a déclaré son directeur général Zhang Hui.
Chris Hill, le directeur général de Hargreaves Lansdown, a révélé que sa société avait eu de premières inquiétudes concernant le fonds Woodford Equity Income en novembre 2017, rapporte le Financial Times. Il avait obtenu de Neil Woodford la promesse que ce dernier ne ferait plus de nouveaux investissements dans des sociétés non cotées à partir de ce moment, selon une lettre envoyée à la Commission parlementaire du Trésor britannique. En janvier 2018, Hargreaves s’entretenait mensuellement avec le gérant sur la liquidité du fonds. Mais la société n’a appris que cette semaine que Neil Woodford avait dépassé un plafond de 10 % sur les investissements illiquides à deux occasions l’an dernier. Cela n’a pas empêché le principal supermarché de fonds au Royaume-Uni de continuer à inclure le fonds vedette de la société de gestion dans sa liste de recommandations.
Vanguard a intensifié la guerre des prix qui fait rage dans le secteur européen de la gestion d’actifs après avoir lancé une attaque qui menace les bénéfices des sociétés de gestion britanniques rivales, rapporte le Financial Times. Les frais de la gamme de fonds de gestion active basés au Royaume-Uni de Vanguard (215 millions de dollars) ont été réduits. M&G Investments a répliqué avec l’introduction d’une structure de frais simplifiée pour ses fonds basés au Royaume-Uni en août. De plus, douze fonds verront leurs frais réduits.
John Paulson est en train de fermer ce qui reste de ses activités à Londres, alors que le gérant de hedge funds s’apprête à cesser de gérer de l’argent pour des tiers, rapporte le Financial Times. Le dernier associé qui restait à Londres, Orkun Kikic, est parti, selon des documents officiels. L’intéressé était le responsable des investissements européens de la société, le responsable du bureau de Londres et il faisait partie de sa stratégie mondiale event-arbitrage. Paulson & Co a commencé à réduire ses activités londoniennes fin 2016.
Lansdowne, l’un des hedge funds les plus anciens et les plus secrets de Londres, est en difficultés après une série de paris ayant mal tourné, rapporte le Financial Times. Le hedge fund gère 20 milliards de dollars d’actifs. Son fonds phare Developed Markets a perdu près de 15 % en 2016 et 7,4 % l’an dernier. Même cette année, le fonds abandonne 4,4 % à fin mai, selon des chiffres envoyés aux investisseurs et vus par le FT.
Exode, construction du mur, chute du mur, l’histoire de la partie orientale de l’Allemagne a réuni toutes les conditions pour créer un vaste mouvement d’exil. La population de l’Est de l’Allemagne est aujourd’hui aussi nombreuse qu’il y a un siècle. Dresde et Leipzig (photo) auraient deux fois plus d’habitants et seraient des mégalopoles si elles avaient connu une croissance similaire à celle de l’Ouest, indique une étude de l’IFO. « L’espace rural a été littéralement saigné à blanc », surtout depuis l’arrêt des subsides publics, « une punition particulièrement injuste ».
VASES COMMUNICANTS Pour la troisième année d’affilée, le montant des investissements directs étrangers (IDE) a reculé dans les pays développés en 2018 à 557 milliards de dollars (-27 %), selon le World Investment Report 2019 de la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement). Grâce à un rebond en Europe, « les perspectives sont plutôt encourageantes avec une légère croissance attendue cette année », note le document. L’explication de la baisse tenait au recul des fusions-acquisitions en 2017. L’an dernier, elle était la conséquence du rapatriement aux Etats-Unis des bénéfices des multinationales américaines, conséquences des réformes fiscales de l’administration Trump. Les pays hébergeant les services financiers de ces multinationales ont souffert : les entrées d’IDE en Suisse ont diminué de 65 milliards. Plus brutale encore, la chute des entrées d’IDE en Irlande est de 126 milliards de dollars. Les Etats-Unis restent de loin le premier bénéficiaire des IDE avec un montant de 252 milliards (277 milliards en 2017), devant les Pays-Bas (70 milliards) et le Royaume-Uni (64 milliards). A noter que les entreprises françaises sont devenues le second pourvoyeur d’IDE avec 102 milliards. Les pays émergents d’Asie forment désormais la zone recevant le plus d’investissement avec un montant de 500 milliards (39 % des flux mondiaux). Ils possèdent 4.000 zones économiques spéciales, soit les trois-quarts de la planète. La Cnuced déplore cet excès de concurrence avec plus de 1.000 zones créées au cours des cinq dernières années. Ces zones spéciales sont au nombre de 5.400 aujourd’hui (pour 150 pays). Elles étaient à peine 500 au milieu des années 1990 et ont donc accompagné le mouvement de mondialisation des échanges commerciaux avec des incitations fiscales et des réglementations simplifiées.
Parmi les pistes de réflexion du gouvernement italien pour lever des impôts, Matteo Salvini, vice-président du Conseil, aurait en tête de taxer les fortunes cachées dans les coffres des banques. Les propriétaires de liquidités, bijoux et autres objets de valeur les croyaient à l’abri dans les sous-sols des banques. Erreur. Et n’allez pas croire que pour sécuriser les actifs réels, il suffirait de les numériser ou de les « blockchainiser ». Demandez aux spécialistes de la cybersécurité…
En zone euro, l’écart entre le taux de chômage des femmes (8,1 %) et celui des hommes (7,2 %) est pratiquement de 1 point. Ce n’est qu’une moyenne. Il est de 3,7 points en Espagne ou encore de 1,5 point au Portugal, selon les relevés de l’OCDE. C’est en Grèce qu’il culmine, où il atteint 8,4 points. A l’exception de l’Allemagne où le taux de chômage des femmes est de 2,9 % (3,4 % pour les hommes), mais demeure un pays qui n’a pas la réputation d’intégrer les femmes à la population active, la France est la plus égalitaire en la matière avec un taux unique : 8,7 %. Les Françaises connaissent-elles leur bonheur ?
Combien étaient-ils ? Nombreux, jusqu’à 2 millions paraît-il. Une marée humaine est d’autant plus impressionnante quand elle est motivée par des revendications politiques en faveur de la démocratie. Elle vous prend aux tripes. Les Hongkongais sont venus exprimer leur refus d’un projet de loi d’un autre âge, qui autoriserait les extraditions des empêcheurs de tourner en rond vers la Chine. Comme aux bons vieux jours, Le Quotidien du peuple, l’organe central du parti communiste chinois, a dénoncé « les pions et les laquais » des forces « anti-chinoises ». Une différence tout de même avec les temps du maoïsme, il ne peut plus parler de l’impérialisme. Il y a déjà quelque temps que le PCC et la Chine sont des puissances impérialistes de premier plan.
Le consommateur français, le plus souvent âgé ou de statut cadre, aime le « made in France ». Celui-ci représentait 81 % de la consommation des ménages en 2015. Les « 19 % » importés se partagent en 9 points d’importations directes et 10 points d’indirectes. Les écarts sont immenses selon les secteurs. La consommation de textiles est à 87 % « made » hors de France. L’Allemagne est de loin le premier fournisseur de consommation importée devant les Etats-Unis (sic) et la Chine.
Toutes les avancées de la finance verte ne se valent pas. Les restrictions annoncées par le groupe Crédit Agricole dans le secteur du charbon devraient faire progresser la cause de l’environnement. Elles sont saluées sans réserve par des ONG comme Les Amis de la Terre France et Oxfam France. Il n’en est que plus surprenant de voir qu’une conférence Green Finance va se tenir à Paris et sera introduite par un ex-président de la Commission européenne devenu président de Goldman Sachs International (photo). Cette prise de fonction avait été désapprouvée en son temps par le comité d’éthique de l’exécutif européen. En vain. Or, la finance verte implique un sens du bien commun, la prise en compte de l’intérêt général au détriment éventuel de celui personnel, la vision du futur avant la satisfaction immédiate… Nos dirigeants, y compris européens, devraient montrer l’exemple dans cette voie faite de renoncements…
Plusieurs fonds UCITS de H2O AM seraient fortement exposés à des obligations illiquides, assure le blog Alphaville du Financial Times. Dans la foulée, l’agence de notation de fonds Morningstar a suspendu la note du fonds Allegro, jusqu’ici noté Bronze. «Les fonds H2O ont été en mesure de traiter ces obligations avec différentes contreparties en dépit de conditions de faible liquidité, et ce à diverses reprises», a tempéré la société de gestion dans un communiqué publié ce mercredi 19 juin. Selon les journalistes du FT, H2O AM serait exposé à des obligations émises par le financier allemand Lars Windhorst, à hauteur de 1,4 milliard d’euros, soit un peu moins de 5% des encours gérés par la firmefrançaise basée à Londres. L’exposition serait même de 13,7% pour le fonds Multibonds. H2O AM serait dans le même temps le plus important détenteur de ces obligations, émises par Sapienda Invest, la holding de M. Windhorst. L’article précise que ce dernier, star précoce du commerce et de la finance dans les années 80 et 90, a subi plusieurs banqueroutes depuis 2003. La société de gestion a justifié sa stratégie en invoquant le besoin de trouver des «sources de performances non-corrélées» dans un «environnement de taux faibles caractérisé par une forte corrélation entre les stratégies obligataires». «L’allocation maximale a été fixée entre 5% et 15% sur sept fonds UCITS de performance absolue en fonction du profil de risque de chaque produit. Veuillez noter que cette exposition est entièrement communiquée à nos clients et auditeurs dans les rapports annuels et les fiches mensuelles de nos produits», a-t-elle précisé. Des obligations qui n’auraient pas de prix de marché Le média britannique a observé que H2O AM aurait évalué ces titres sur la base de données de marchés, contrairement à des concurrents qui auraient classifié ces obligations comme n’ayant pas de prix de marché. PwC avait par ailleurs signalé, en 2016, que H2O AM avait utilisé des données d’un intermédiaire financier qui tranchaient avec celles des autres courtiers. Une pratique qui aurait permis de faire grossir la valorisation des fonds de H2O AM de 1%, selon le cabinet d’audit. Cette situation pose problème puisque les clients des fonds de H2O peuvent effectuer des retraits de manière quotidienne. Rappelons que H2O AM avait mis en place, en décembre dernier, une nouvelle politique tarifaire pénalisant fortement les nouveaux versements des investisseurs particuliers. La société de gestion, populaire auprès des CGP, facture désormais les nouveaux versements à hauteur de 5%. L’information tombe au plus mal pour la société de gestion de Bruno Crastes, alors que son concurrent Neil Woodford subit actuellement les foudres de ses partenaires, clients, et du régulateur britannique pour les mêmes raisons.
Pimco a recruté Jamie Weinsten en tant que managing director, gérant et responsable des situations spéciales dans le domaine du crédit. L’intéressé sera basé à Newport Beach et rattaché à Dan Ivascyn, le directeur des investissements de Pimco. Il prendra ses fonctions le 1er septembre. Jamie Weinsten vient de KKR où il était gérant des portefeuilles credit et situations spéciales de la société.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) a signé un accord pour la distribution de ses fonds avec Sol&Fin Sim, société indépendante d’intermédiation de valeurs mobilières, selon un communiqué diffusé en Italie mercredi. Le réseau de conseillers financiers de Sol&Fin donnera aux investisseurs italiens un accès à l’intégralité de la gamme de fonds LFDE enregistrés en Italie. «Le partenariat avec Sol&Fin Sim soutient notre stratégie de croissance sur le marché italien», a commenté Alessandro Arrighi, country manager pour l’Italie.
OFI Asset Management vient de recruter Béatrice Billac en qualité de directrice client solutions, en charge des activités de service clients, d’ingénierie produits dédiés et appels d’offres. L’intéressée était jusqu’à présent responsable marketing chez Swiss Life Asset Managers (France). Avant cela, elle travaillait au sein de HSBC Global Asset Management (France) en tant qu’ingénieur produits puis responsable du pôle des ingénieurs produits dédiés aux solutions d’investissement et aux produits monétaires, d’épargne entreprise et de multigestion.