La société de gestion suisse Vontobel Asset Management a entériné la création d’une succursale à Paris, Vontobel Asset Management SA Paris Branch, en date du 9 janvier 2020, a appris NewsManagers. En décembre dernier, la firme zurichoise avait annoncé une réorganisation structurelle visant à recentrer ses activités sur la gestion d’actifs et de fortune, en arrêtant la banque d’investissement. Vontobel avait révélé qu’elle entendait accentuer sa couverture clients régionale, avec un focus particulier sur les Etats-Unis, le Japon et la France.
La plate-forme britannique de trading en ligne IG Group a déclaré mardi que son bénéfice au premier semestre avait chuté de 10%, à cause des réglementations plus strictes en Europe et en Grande-Bretagne qui limitaient certains produits à risque. Son bénéfice avant impôts est de 101,2 millions de livres (119 millions d’euros) au cours du semestre clos le 30 novembre, contre 113 millions de livres un an plus tôt
La société de gestion britannique Schroders vient de boucler un premier closing pour un fonds d’immobilier d’hôtellerie, a appris les Echos. Le fonds est géré par l'équipe Schroder Real Estate Hotels, issue du rachat d’Algonquin en 2018. La première levée de fonds a apporté 305 millions d’euros, mais l’entité, basée à Paris et dirigée par Fredéric de Brem, vise 500 millions en clôture. Cela permettrait au fonds de disposer de 800 millions d’euros de poudre, via un effet de levier de 40%. Le fonds, qui investira dans des actifs hôteliers en Europe, vise un rendement de 10% par an, avec un portefeuille doté de 10 à 15 lignes.
Edmond de Rothschild veut continuer à investir dans l’économie réelle «avec un objectif d’atteindre à cinq ans 30 milliards d’euros sous gestion», a déclaré Ariane de Rothschild, présidente du conseil d’administration du groupe, lors de la présentation des vœux à la presse. Actuellement, cette activité représente 15 milliards d’euros. Autre grand axe pour 2020, Edmond de Rothschild compte parallèlement accélérer la bascule de tous ses fonds en ISR. Le groupe souhaite enfin développer des fonds thématiques, «en particulier sur la transition énergétique», a indiqué Ariane de Rothschild. Il travaille aussi sur la valorisation du capital humain dans les entreprises. Les autres thèmes privilégiés sont le big data, la santé et l’éducation.
Résultats en demi-teinte pour le suisse UBS avec des encours en hausse mais des résultats financiers en baisse. Le groupe a publié ce matin un bénéfice avant impôts de 5,57 milliards de dollars pour 2019, en baisse de 7% d’une année sur l’autre, le bénéfice avant impôts ajusté affichant une très légère baisse à 6,03 milliards de dollars. Le bénéfice net ressort à 4,3 milliards de dollars, en recul de 5% d’une année sur l’autre. Le coefficient d’exploitation s’est inscrit à 78,9% sur l’année, en amélioration de 51 points de base. UBS a toutefois revu à la baisse ses objectifs de rentabilité. Pour les trois prochaines années, le géant bancaire prévoit un rendement des fonds propres de première catégorie (RoCET1) de 12 à 15%, contre une cible de 17% pour 2021 auparavant. Le groupe bancaire a par ailleurs conclu la vente de 51,2% du capital de sa filiale de gestion d’actifs Fondcenter à Clearstream (groupe Deutsche Börse) qui lui apportera un gain après impôt de 600 millions de dollars. Sergio Ermotti, le patron du groupe suisse, se dit toutefois satisfait. «Nous avons bouclé une année solide avec notre meilleur résultat avant impôts ajusté pour un quatrième trimestre depuis 2010. Les clients continuent de faire appel à UBS pour du conseil de haute qualité et nous gérons désormais 3.600 milliards de dollars d’actifs, soit une hausse de plus de 900 milliards de dollars au cours des quatre dernières années», a notamment déclaré Sergio Ermotti, cité dans un communiqué. La division Global Wealth Management (GWM) a dégagé sur l’année un bénéfice avant impôts ajusté de 3,46 milliards de dollars, en hausse de 4% d’une année sur l’autre, alors que les actifs investis ont atteint un nouveau sommet de 2.653 milliards de dollars. La collecte nette totalise 31,6 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année. Au cours du seul quatrième trimestre, le bénéfice avant impôts ajuste s’est élevé à 787 millions de dollars, soit un bond de 160% d’une année sur l’autre, mais le trimestre s’est aussi soldé par des sorties nettes de 4,7 milliards de dollars. Du côté de l’asset management, le bénéfice avant impôts ajusté s’est inscrit à 565 millions de dollars (+17% d’une année sur l’autre), marquant ainsi son meilleur résultat depuis 2015 alors que les actifs investis ont atteint le niveau record de 903 milliards de dollars, avec une collecte nette de 12,6 milliards de dollars hors monétaire. Au cours du seul quatrième trimestre, le bénéfice avant impôts ajusté s’est établi à 187 millions de dollars, en hausse de 48% par rapport au quatrième trimestre 2018 alors que la collecte nette, hors monétaire, atteint 4,6 milliards de dollars.
A fin 2019, seulement 70 fondsinternationaux de 14 gestionnaires étrangersétaient sélectionnés par Amafore, l’associationdes administrateurs de fonds de retraitemexicains, pour attirer les investissements desAfores, caisses de retraite privées mexicaines, selonle média Funds Society. Ces institutionssont soumises à des règles assez strictes. Entre autres contraintes, depuis février 2019, les Afores peuvent investir dans des fondsinternationaux de sociétés de gestion sous condition qu’ils aient un minimum de 50 milliards de dollars d’encours sous gestion au total. A la fin de l’année dernière, la liste comprenait des fonds d’AllianceBernstein, Amundi, AXA, Blackrock, Franklin Templeton, Investec, Janus Henderson, JPMorgan, Jupiter, Morgan Stanley, Natixis, Schroders, Vanguard et Wellington Investments. BernardoGonzález Rosas, président d’Amafore, a indiqué à Funds Society qu’aucun investissement n’avait pour l’instant été effectué par les institutions concernées dans les fonds internationaux sélectionnés mais il espère que ces investissements interviendront dans les prochaines semaines.
Algebris s’engage à planter 25.000 arbres pour atteindre la neutralité carbone. De plus, 20 arbres par employé seront plantés chaque année, assure la société de gestion. Cela doit permettre de compenser les 566 tonnes de CO2 émises en 2018, selon les calculs d’Algebris. Cette estimation se base sur les émissions des bureaux de la société, les voyages en avion, les déchets et l’utilisation de papier. Ce projet de plantation d’arbres sera mené en Tanzanie, en collaboration avec Hakuna Matata, une organisation caritative britannique fondée en 2010 par Davide Serra, le fondateur d’Algebris, et sa femme. Hakuna Matata aide les orphelins de Tanzanie par le biais de programmes d’éducation et de santé. Par ailleurs, Algebris annonce qu’il va intégrer une approche d’exclusion et d’inclusion ESG dans son processus d’investissement. Cela se fera par le développement d’un cadre de recherche ESG interne et d’un processus d’engagement actionnarial pour les sociétés en portefeuille.
Le fournisseur européen d’ETF obligataires Tabula Investment Management lance le Tabula J.P. Morgan Global Credit Volatility Premium Index UCITS ETF (USD Hedged), renforçant la gamme d’ETF risk premia. Ce nouveau produit offre une exposition couverte en dollars visant à extraire la prime entre les volatilités implicites et réalisées des options sur les indices de Credit Default Swap (CDS) en Europe et en Amérique du Nord. Cet ETF complète la version en euro du Tabula J.P. Morgan Global Credit Volatility Premium Index UCITS ETF (EUR Accumulating) lancée en mars 2019 et qui affiche actuellement un encours d’environ 133 millions d’euros. Il réplique les rendements de l’indice J.P. Morgan Global Credit Volatility Premium Index qui vend quotidiennement des options sur les indices iTraxx Crossover (75 entreprises européennes) et CDX HY (100 entreprises nord-américaines), tout en couvrant l’exposition aux spreads de crédit quotidiennement. La stratégie qui en résulte offre une performance basée sur la différence entre la volatilité implicite et la volatilité réalisée de ces options.
Fidelity International vient de perdre son directeur commercial pour les institutionnels scandinaves, Søren Zoffmann, a appris AMWatch. Ce dernier avait pris son poste en avril 2018. Avant de rejoindre Fidelity en 2014, Søren Zoffmann avait travaillé pour Alfred Berg, la filiale de BNP Paribas Investment Partners, comme directeur commercial (2009-2014), chez ABN Amro comme développeur commercial (2006-2008), et chez Capto comme consultant (2003-2006).
L’Union Bancaire Privée (UBP), représentée en France par UBP Asset Management (France), a annoncé ce lundi 20 janvier l’obtention du label ISR pour deuxde ses fonds en actions. Le premier, UBAM -Positive ImpactEquity, a été lancé en 2018 et investit en actions de sociétés principalement européennes générant un impact environnemental ou sociétal positif. Le second,UBAM - 30 Global LeadersEquity, a été créé en 2013 et investit en actions de 30 sociétés internationales leaders ayant une empreinte carbone limitée. Cette nouvelle labellisation vient s’ajouter à celle déjà reçue pour le fonds UBAM Convertibles Europe SRI en juin 2018. UBP est signataire des UNPRI depuis 2012. Pour mémoire, le label ISR a pour but d’offrir une meilleure visibilité sur les produits d’investissement socialement responsable (ISR) en garantissant que leur gestion s’appuie sur des méthodologies solides, avec une exigence de transparence forte et une information de qualité. Ilest le gage d’une réelle prise en compte des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans la construction des portefeuilles. Au16décembre2019, 328fonds portaient le label ISR, représentant un total de 126milliards d’euros d’encours gérés par 61 sociétés de gestion.
Les 20 meilleurs gérants de hedge funds de tous les temps ont gagné 59,3 milliards de dollars pour leurs investisseurs l’an dernier, soit leur plus gros gain annuel en au moins dix ans, rapporte le Financial Times, citant une étude de LCH Investments. Ces gérants, emmenés par TCI de Christopher Hohn et Lone Pine de Steve Mandel, ont réalisé environ un tiers des 178 milliards de dollars de la performance totale du secteur des hedge funds en 2019. Même si les gains sont importants en dollars, les hedge funds sont à la traîne face aux actions ces dernières années.
Après le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, les États-Unis et les Pays-Bas, Candriam a lancé lundi 20 janvier sa «Candriam Academy» en France. Outil de formation en ligne, gratuit et en libre accès, la Candriam Academy propose un parcours de formation en 8 modules destinés à former tous ceux qui le souhaitent – investisseurs institutionnels, réseaux de distribution, conseillers financiers ou investisseurs finaux – aux fondamentaux de l’investissement responsable. «Comment investir de manière responsable?», «Comment mesurer l’impact de l’investissement responsable?» ou «Comment reconnaître une stratégie ESG?» sont quelques-uns des chapitres qui jalonnent ce parcours dont la durée totale n’excède pas quelques heures.
Cinq sociétés de gestion gèrent plus d’un tiers des mandats (39 %) attribués par les investisseurs institutionnels italiens, montre la sixième et récente édition de l’étude annuelle du Centro Studi e Ricerche di Itinerari Previdenziali sur le sujet. La première société dans ce domaine est Generali, qui gère 23 mandats pour un montant de 10,3 milliards d’euros, soit une part de marché de 9,25 %, selon des chiffres à fin 2018. Amundi arrive deuxième, avec 9,2 milliards d’euros répartis sur un nombre supérieur de mandats (77). Cela représente une part de marché de 8,25 %. UnipolSai Assicurazioni talonne le français avec 34 mandats pour 9,075 milliards d’euros et 8,12 % de parts de marché. Viennent ensuite Eurizon Capital (55 mandats, 8,8 milliards d’euros et 7,9 %) et l’incontournable BlackRock (11 mandats, 6,2 milliards d’euros et 5,57 %). L’étude montre que les institutionnels italiens sont au nombre de 825 et géraient un encours total de 861,6 milliards d’euros à fin 2018.
Muzinich & Co. Limited a annoncé ce 20 janvier le recrutement de cinq professionnels d’Investec Bank spécialisés dans le financement aéronautique. Ils intégreront une équipe qui sera dirigée par Alok Wadhawan. Ces nouveaux venus sont Brian Lau, Tom Light, Yuri Gulla, Colin Short et Ashwath Ventkataramani. Ils seront également soutenus par Volker Vogler, qui se concentrera sur la distribution de la plate-forme de solutions alternatives de Muzinich, en mettant tout d’abord l’accent sur l’aéronautique. Muzinich & Co. lancera ses services de financement aéronautique le 1er février 2020. « Avec le recrutement de cette équipe, Muzinich renforce et étend ses activités sur les marchés privés en cherchant à développer les capacités best-in-class de financement aéronautique. Nos clients bénéficieront d’une expertise de pointe à mesure que nous augmenterons nos offres dans le domaine des solutions d’investissement alternatives», a commenté George Muzinich, président et CEO de Muzinich & Co., cité dans un communiqué.
Les montants levés par les jeunes pousses françaises sont comparables à ceux observés en Allemagne. Mais les sommes consacrées au développement restent trop rares.
Le capital-investissement devrait attirer de nouveaux capitaux en 2020, mais certaines poches aux valorisations élevées appellent à la prudence. Les segments avec de fortes barrières à l’entrée semblent plus attrayants.
Entre interrogations constitutionnelles françaises et billard à trois bandes italien, l’incertitude s’épaissit autour de la finalisation de la réforme du MES.
La procédure de destitution lancée contre Donald Trump est le fruit d’une initiative partiale de ses adversaires démocrates qui représente un «affront» à la Constitution et «doit être rejetée» lors du procès qui s’ouvrira au plus tôt mardi au Sénat des Etats-Unis, déclarent les avocats du président américain dans leurs arguments écrits. Dans ce résumé de treize pages de leur argumentaire publié lundi, les avocats de Donald Trump exhortent le Sénat, à majorité républicaine, à acquitter rapidement le président des deux chefs d’accusation approuvés par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, qui portent sur un abus de pouvoir et une obstruction des travaux du Congrès. Un nouveau mémoire de la Chambre des représentants est attendu ce mardi.
Evli vient d’annoncer la nomination de la gérante Olga Marjasova au sein de son équipe actions monde. Diplômée d’un bachelor en économie de Concordia International University Audentes (Estonie), Olga Marjasova a rejoint Evli en 2003 en tant qu’analyste marchés actions baltiques. Elle a ensuite été gérante du fonds Evli Russia entre 2006 et 2019 avant de rejoindre l’équipe Evli Global Equities dirigée par Hans-Kristian Sjöholm, head of global equities chez Evli.
Legal & General Investment Management (LGIM) renforce son équipe wholesale, dirigée par Philipp Graf von Königsmarck, avec le recrutement de Patrick Hanser en qualité de vendeur senior avec effet immédiat. Dans cette fonction nouvellement créée, Patrick Hanser, qui sera basé à Francfort, sera responsable de l’acquisition clients et de l’accompagnement des family offices, des fonds de fonds, des gestionnaires d’actifs, des conseillers financiers indépendants, des sélectionneurs de fonds dans les banques et plateformes de fonds, et des divisions de banque privée, en Allemagne et en Autriche. Patrick Hanser travaillait précédemment chez Degroof Petercam Asset Management, ou il était chargé de la distribution institutionnelle, et auparavant chez Metropole Gestion, où il était responsable de l’acquisition et de l’accompagnement des clients wholesale et institutionnels.
Mirabaud a annoncé le recrutement de deux collaborateurs pour ses activités de gestion de fortune («wealth management»). «Ces arrivées constituent le dernier volet de la stratégie d’expansion du groupe Mirabaud auprès de sa clientèle de gestion de fortune du Royaume-Uni», souligne un communiqué. Martin O’Hare a rejoint les rangs de Mirabaud & Cie (Europe) en qualité de managing director et de banquier privé senior après plus de vingt-cinq années d’expérience sur les marchés financiers.Il a occupé des postes de direction chez J.P. Morgan Private Bank, Signia Wealth, SG Hambros et Merrill Lynch. Il intègre l’équipe de la succursale de Londres. Rosalind Booth a rejoint Mirabaud & Cie SA en qualité de directrice adjointe et chargée de relations senior. Elle a occupé diverses fonctions «de haut rang» centrées sur la clientèle britannique chez HSBC Private Bank, Nordea Private Banking, Bank Julius Baer et Coutts. Rosalind est active au sein de la succursale de Zurich.
Le spécialiste de l’investissement privé dans les PME/ETI, Capza, annoncela nomination de Caroline Abensour au poste de directrice des relations investisseurs, et l’arrivée prochaine de Stefan Arneth au poste de responsable commercial de la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse). Dans ses nouvelles fonctions, Caroline Abensour s’appuiera sur ses 15 ans d’expériences en levée de fonds et son réseau de family offices, banques privées et institutionnels européens pour contribuer au développement des relations avec les clients de Capzaà l’international. Basée à Paris, elle sera notamment en charge d’étendre l’empreinte géographique commerciale de Capzaet de diversifier sa clientèle. Elle coordonnera également les relations avec les différents distributeurs des produits Capzadans le monde. De son côté, Stefan Arneth sera en charge du développement de la relation avec les LPs de la région. A travers ce recrutement, Capzasouhaite renforcer son implantation de manière durable sur ce marché. Basé au bureau de Munich, il sera notamment en charge de la commercialisation et de la relation auprès des investisseurs institutionnels en Allemagne, Autriche et Suisse. Diplômée d’HEC Paris, Caroline Abensourétait précédemmentManaging Director chez Chenavari à Londres où elle était en charge du développement commercial dans les pays nordiques, le Royaume-Uni, la Suisseet l’Allemagne. Auparavant, elle a exercé pendant plus de 10 ans divers postes de responsable commerciale chez Oakley Capital Ltd, Dresdner Kleinwort et BNP Paribas. Titulaire d’un diplôme en administration des affaires et d’un doctorat en finance de l’Université d’Erlangen en Allemagne, ainsi que de la charte CFA, Stefan Arneth était jusqu’à présent responsable de la clientèle institutionnelle de MEAG, le gestionnaire d’actifs de Munich Re et ERGO, qu’il avait rejoint dès 2001 et pour lequel il a développéles activités pour compte de tiers. Capzaa passé en 2019 le cap des 3 milliards d’euros d’actifs gérésà travers 4 stratégies d’investissement. La société de gestion entrepreneuriale s’est développée grâce à l’appui d’investisseurs institutionnels français et européens ainsi que de nombreux family offices et a notamment ouvert en 2019 un quatrième bureau à Milan, après ceux de Madrid et Munich.
La Financial Conduct Authority a reconnu qu’elle ne surveillait pas les suspensions de fonds, rapporte le Financial Times fund management. Un aveu qui soulève des questions sur l’efficacité de sa supervision et sa capacité à protéger les investisseurs. En vertu de la loi d’accès à l’information, le FTfm a demandé à la FCA de lui fournir des données sur la fréquence des suspensions de fonds. Lorsque le régulateur a refusé de lui fournir cette information, le journal a fait appel contre la décision et demandé une révision interne. Après cette enquête interne, le régulateur a fourni un rapport au FTfm révélant que la FCAne tient pas de registre centralisé détaillant les suspensions de fonds.
Dixon Boardman, un ancien du secteur des hedge funds, lance un fonds sur le thème des biotech, rapporte le Financial Times fund management. Agé de 74 ans, le gérant basé à New York prévoit d’investir dans un panier de cinq hedge funds spécialisés sur les biotechnologies. Il espère lever 100 millions de dollars initialement.
Swedbank Robur prévoit de ses lancer ses fonds dans les pays baltes cette année, a annoncé Erik Andersson, le directeur des investissements de la société de gestion suédoise à AMWatch. La maison-mère, Swedbank, est déjà implantée dans les pays baltes. Le dirigeant ajoute qu’un accent plus fort sera mis sur les pays d’Europe du Nord. Par ailleurs, Erik Andersson affirme que Robur n’a pas souffert de décollecte lors du scandale de blanchiment d’argent qui a touché Swedbank en 2019.
La société de gestion suisse Vontobel Asset Management a entériné la création d’une succursale à Paris,Vontobel Asset Management SA Paris Branch,en date du 9 janvier 2020, a appris NewsManagers.En décembre dernier, la firme zurichoise avait annoncé une réorganisation structurelle visant à recentrerses activités sur la gestion d’actifs et de fortune. Vontobel avait révélé qu’elle entendait accentuersa couverture clients régionale, avec un focus particulier sur les Etats-Unis, le Japon, et la France. Le responsable de cette filiale parisiennen’est autre que Thibault Amand, directeur des ventes et des relations investisseurs depuis octobre 2019 chez Vontobel AM, après avoir assuré les relations investisseurs de Vontobel lorsqu’il évoluait chez Hexagone Finance, jusqu’alors tierce-partie marketeur exclusif du gestionnaire suisse. Il est rattaché à Carmen Lehr, managing director et directrice de l’activité asset management au sein de la filialeluxembourgeoise de Vontobel AM. Selon les informations de NewsManagers, Thibault Amand se concentrera sur les réseaux bancaires et la clientèle wholesale en France tandis qu’Hexagone Finance poursuivra la commercialisation des fonds de Vontobel AM auprès des institutionnels français.
AEW Ciloger annonce l’acquisition de l’immeuble de bureaux « Helios » 25, avenue Carnot à Massy, auprès d’Amundi Immobilier. L’actif, livré en 2015, développe une surface d’environ 16.000 m² et 408 places de parkings. Il bénéficie des certifications BREEAM Very Good, HQE Exceptionnel et RT 2012. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. AEW Ciloger a acquis l’immeuble en indivision pour le compte de plusieurs fonds grand-public : l’OPCI ImmoDiversification, la SCPI AtoutPierre Diversification, la SCPI Fructiregions Europeet la SCPI Pierre Plus. L’actif « Helios » est intégralement loué à 4 locataires avec une durée d’engagement ferme moyenne de 4,4 années. Le locataire principal, Ericsson France est profondément ancré à Massy, son siège y étant implanté depuis 28 ans.
L’intégration de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) infuse, peu à peu, dans tous les compartiments de la gestion d’actifs. L’analyse extra-financière des titres de dette souveraine est une discipline en devenir,les travaux de recherche faisant un lien de plus en plus précis entre la performance ESG, les risques et les valorisations. A titre d’exemple, la Banque mondiale a mis en placeun portail public de donnéessur les performances de développement durable des pays. Les émetteurs souverains seront traités de la même manière que les entreprises privées, et devront montrer patte blanche à des investisseurs de plus en plus attentifs à la performance ESG des titres enportefeuille. Lyxor Asset Management, quigère les coussins de liquidité réglementaires pour le compte d’une vingtaine de banques,a choisi de s’inscrire dans cette tendance. «Dans un contexte où la gouvernance internationale devient de plus en plus désunie, la compréhension des risquesESG individuels et la réponse des pays à ces derniers devient stratégique», explique Florent Deixonne, responsable ISR chez Lyxor Asset Management. «Les banques sont devenues le 3epilier de la gestion obligataire. Pendant 10 ans, ellesont été dans une course effrénée pour constituer des réserves. Elles entrent désormais dans une démarche d’optimisation, qui est la conséquence des taux punitifs servis par les banques centrales, et de l’augmentation des fonds propres réglementaires. Maisc’est aussi la volonté des banques d’utiliser ces gisements d’actifs pour des investissements plus responsables», poursuit Jean Sayegh,responsable de la gestion obligatairechez Lyxor AssetManagement. Malgré un univers restreint à des titres européens « investment grade » libellés en euros, l’intégration de la note ESG a eu un impact sensible sur l’allocation. «En moyenne 20% de notre exposition a été déviée du fait de l’introductionde la notation ESG», estime Jean Sayegh. Dans un second temps, cette stratégie devrait être étendue à la gestion de dette souveraine libellée en dollars.