Devenir le premier gérant généraliste 100 % ISR à horizon 2020. Telle est l’ambition affichée par La Banque Postale Asset Management (LBPAM). A cette date, la société de gestion souhaite en effet « basculer l’ensemble des encours gérés en gestion ISR », annonce-t-elle. « L’investissement socialement responsable (ISR) n’est pas une mode mais LE mode de gestion pertinent pour les années à venir, avance Daniel Roy, président du directoire de LBPAM, cité dans un communiqué. L’objectif de basculer tous les encours que nous gérons en ISR d’ici 2020 est ambitieux mais répond à une conviction entièrement partagée par les équipes du groupe. Nous allons mobiliser toutes nos ressources pour faire progressivement adhérer l’ensemble des clients à cette démarche. »Concrètement, l’ensemble des produits ouverts gérés pour les clients particuliers et professionnels convergeront vers une gestion responsable à horizon 2020, précise la société. En parallèle, LBPAM s’engagera dans une campagne de sensibilisation des clients institutionnels dont les encours n’intègrent pas encore de filtres extra-financiers (particulièrement pour les mandats donc). « Pour les gammes de fonds ouverts, les critères d’éligibilité du label ISR français seront utilisés », ajoute LBPAM.En outre, LBPAM annonce le lancement, en juin 2018, d’une gamme « Conviction ISR », constituée de 4 fonds « ISR de conviction » et de 2 fonds solidaires. Cette gamme couvrira les principales classes d’actifs (actions, obligations, green bond, monétaire), différents niveaux de risque et styles de gestion. « La mise en marché de ‘Conviction ISR’ sera l’occasion d’annoncer le lancement d’un nouveau fonds, LBPAM ISR Diversifié, au cœur de cette nouvelle gamme », annonce le gestionnaire d’actifs.Actuellement, LBPAM détient plus de 50% de ses encours en gestion ISR, soit environ 109 milliards d’euros. La société de gestion compte 26 fonds labellisés ISR, TEEC, Finansol ou CIES.
Axa Investment Managers (Axa IM) a décidé de fusionner le fonds Axa Optimal Income, géré par Serge Pizem, au sein du fonds Actions Sélectionnées, géré par Caroline Tixier, rapporte Citywire Selector. Ce dernier fonds a été lancé en 1968 et il est supervisé par Caroline Tixier depuis 2003.
Hexagone Finance accompagne Le Grand Réservoir, une société de conseil et d’investissement, dans sa première levée de fonds immobilier centré sur la thématique du Grand Paris, a annoncé ce 5 avril la société de sélection de fonds pour les investisseurs institutionnels. Ce nouveau véhicule permettra aux investisseurs institutionnels français de se porter acquéreur de fonciers de projets dont Le Grand Réservoir est lauréat. Actuellement, ces projets sont au nombre de 7 (le Kremlin Bicêtre, Cachan, Saclay, Charenton-Bercy…). La levée de fonds devrait se clore au 30 juin 2018 avec 75 millions d’euros de capital souscrit et 25 millions d’euros de dette pour un total d’investissements de 100 millions d’euros, indique Hexagone Finance.
NN Investment Partners a obtenu le label TEEC (Transition Energétique et Ecologique pour le Climat) pour son fonds d’obligations vertes NN (L) Euro Green Bond « suite à l’audit indépendant réalisé par le Centre de Recherche Novethic », annonce un communiqué. Porté par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, le label TEEC garantit que la stratégie d’investissement d’un fonds est orientée vers le financement d’activités respectueuses de l’environnement et exclut l’exposition aux activités nucléaires, aux énergies fossiles ainsi qu’aux entreprises impliquées dans des pratiques environnementales ou sociales controversées.Lancé en mars 2016, le fonds NN (L) Euro Green Bond vise à lutter contre le changement climatique en participant à une transition vers des investissements plus durables. À cette fin, NN IP a mis au point sa propre grille d’analyse pour évaluer les obligations et les projets financés. Le fonds est géré par Bram Bos et investit dans des obligations vertes libellées en euros.
Danske Bank Asset Management renforce son équipe de vente avec la nomination de Maya Moors en tant que responsable du développement. Basée à Francfort, elle sera en charge de la clientèle suisse et du développement des activités de la société de gestion sur le marché suisse, rapporte le site spécialisé Investment Europe.Maya Moors, qui se concentrera sur les clients wholesale et institutionnels et sur la partie germanophone du pays, est rattachée à Marc Homsy, responsable de la distribution de l’asset management en Allemagne.Maya Moors, qui a une vingtaine d’années d’expérience dans la finance, travaillait dernièrement à la Banque Cantonale Vaudoise en tant que responsable de la distribution wholesale.
Le groupe de gestion d’actifs alternatifs Tikehau Capital a annoncé, hier, avoir rejoint le capital de Filiassur en tant qu’actionnaire de référence aux côtés du management. La société de gestion investit ainsi 30 millions d’euros dans Filiassur, un courtier spécialiste de la vente à distance d’assurances spécialisé en prévoyance en France. Tikehau Capital entend ainsi « accompagner la croissance et le développement en Europe » de Filiassur, selon un communiqué.Créé en 2007, Filiassur compte aujourd’hui plus de 300.000 clients. « L’arrivée de Tikehau Capital en tant que nouvel actionnaire est stratégique pour Filiassur qui amorcera une nouvelle phase de développement aussi bien organique qu’externe en France et en Europe », ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué commun.
Le célèbre investisseur activiste William Ackman perd des investisseurs à un rythme effréné, rapporte le Wall Street Journal. Après trois ans de performances médiocres, la plupart des souscripteurs du fonds Pershing Square Capital Management ont demandé un remboursement de leur argent. Blackstone Group, qui a pendant longtemps soutenu Bill Ackman, a repris ses capitaux. Les encours totaux sont en baisse à 8,2 milliards de dollars, contre 20 milliards de dollars en juillet 2015. Dans ce contexte, il est possible que, à l’avenir, William Ackman renonce à gérer un hedge fund privé.
BlackRock a annoncé un élargissement de sa gamme de fonds excluant les armes à feu pour les civils. Ainsi, le principal groupe au monde de gestion d’actifs prépare deux ETF incluant des filtres pour exclure les armes à feu pour les civils. Cela concerne un nouvel ETF petites capitalisations ESG, le iShares MSCI USA Small-Cap ESG Optimized ETF, qui sera lancé autour du 12 avril. Ce fonds, qui suivra le MSCI USA Small Cap Extended ESG Focus, exclura tous les producteurs et les vendeurs d’armes à feu pour les civils. BlackRock a également déposé une demande d’agrément pour le iShares ESG US Aggregate Bond ETF, qui se basera sur un nouvel indice de Bloomberg Barclays qui exclut tous les producteurs et grands vendeurs d’armes à feu civiles. Le produit devrait etre lancé dans le courant de l’année. Dans le même temps, BlackRock compte, pour sa gamme actuelle d’ETF ESG actions et obligataires, de modifier les indices sous-jacents pour adopter des indices incluant des filtres explicites pour les fabricants et distributeurs d’armes à feu. Le filtre exclura du fonds les fabricants d’armes à feu pour les civils s’ils gagnent 5 % ou plus de chiffre d’affaires ou plus de 20 millions de dollars de chiffres d’affaires de produits liés aux armes à feu civiles. Ces filtres s’appliqueront aux produits ESG d’iShares. De plus, BlackRock rendra une partie de ces fonds ESG (DSI et SUSA) plus accessibles en réduisant les frais de 50 points de base à 25 points de base. BlackRock prévoit enfin de proposer une nouvelle gamme de produits n’incluant pas d’armes à feu à certains investisseurs institutionnels, dont les fonds de pension qualifiés américains comme les plans 401(k). Cette annonce fait suite à une première publication de BlackRock en mars soulignant son approche à l’égard des sociétés produisant et vendant des armes à feu aux civils, dans le sillage de la tuerie de Parkland. Dans ce bulletin, le groupe s’engageait à proposer aux investisseurs un choix plus vaste de produits excluant les armes à feu et de pratiquer une politique d’engagement à l’égard des sociétés présentes dans ce secteur.
Société Générale Securities Services (SGSS) a annoncé, le 5 avril, avoir été mandaté par Swisscanto Asset Management International pour fournir des services de support à la distribution transfrontalière de fonds dans cinq pays européens. Swisscanto Asset Management International, filiale à 100% du groupe suisse Swisscanto Holding, bénéficiera du réseau de distribution d’agents de représentation locale de SGSS, coordonné depuis son pôle d’expertise au Luxembourg, pour distribuer ses fonds en France, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Par ailleurs, SGSS accompagnera Swisscanto Asset Management International dans la gestion administrative et juridique liée à l’enregistrement des fonds dans chacun des pays de distribution et assurera le suivi des demandes d’investisseurs ainsi qu’une veille sur les marchés locaux. La banque française sera également chargée de coordonner les différents agents de représentation locale et de présenter une vision consolidée de l’activité des 4 fonds et 26 compartiments de Swisscanto Asset Management International afin d’en faciliter la distribution dans les cinq pays européens. «Swisscanto Asset Management International envisage d’étendre la distribution de ces fonds à l’Autriche, Monaco et Singapour», indique SGSS dans un communiqué.
Natixis Wealth Management a annoncé, ce 5 avril, la nomination de Jean-Jacques Friedman au poste de directeur des investissements (« chief investment officier » ou CIO) afin de renforcer son offre aux entrepreneurs, cadres dirigeants français et internationaux. Dans le cadre de ses fonctions, il a pour mission d’élaborer la stratégie financière de Natixis Wealth Management et il préside également le comité d’allocation d’actifs mensuel de la société. En parallèle, Jean-Jacques Friedman conserve son rôle de directeur des investissements de Vega Investment Managers, la société de gestion patrimoniale du groupe BPCE.Jean-Jacques Friedman, 54 ans, a réalisé la première partie de sa carrière à la Société Générale. Gérant taux en 1988, il prend la responsabilité du desk options de la Fimat en 1993. Cinq ans plus tard, il rejoint SG Private Banking en tant que directeur adjoint de la gestion sous mandat. De 2002 à 2008, il occupe le poste de directeur de la gestion sous mandat personnalisée de SG Asset Management. En 2008, il rejoint Natixis et intègre les équipes de Vega Investment Managers, où il est nommé directeur de la gestion sous mandat en 2010 puis directeur des investissements en 2015.
Le fournisseur danois de retraites PFA va investir jusqu’à 17 milliards de couronnes danoises dans l’immobilier international entre maintenant et 2022, rapporte le site danois AMWatch. Cela signifie que les investissements totaux du fonds de pension vont croître pour atteindre 65 à 70 milliards de couronnes, contre 53 milliards actuellement.
Le gestionnaire d’actifs finlandais Evli vient d’obtenir le feu vert de la FSMA, le régulateur financier belge, pour distribuer sept fonds en Belgique, révèle InvestmentEurope. Les sept fonds commercialisés en Belgique sont les suivants : Evli Corporate Bond Fund, Evli Global Fund, Evli Nordic Corporate Bond Fund, Evli Equity Factor Europe Fund, Evli European Hig Yield Fund, Evli European Investment Grade Fund et, enfin, Evli Short Corporate Bond Fund.
Dans le cadre de son nouveau plan stratégique 2018-2020, le groupe mutualiste espagnol Mutua Madrileña a annoncé son intention de renforcer les positions de sa filiale de gestion d’actifs Mutuactivos pour en faire le premier gestionnaire indépendant espagnol, rapporte le site spécialisé. Pour y parvenir, la société entend notamment accélérer sa croissance pour son activité de gestion pour compte de tiers, a ainsi déclaré Ignacio Garralda, président du groupe Mutua Madrileña. De même, la direction du groupe espagnol s’est déclarée ouverte aux acquisitions, souhaitant étudier les opportunités intéressantes qui pourraient se présenter. Le groupe espagnol affiche un intérêt tout particulier pour des sociétés spécialisées dans les actions et disposant d’un solide réseau de distribution.
Le fonds de pension néerlandais APG, dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 475 milliards d’euros, a annoncé ce 5 avril la nomination de Ronald Wuijster en qualité de membre du comité exécutif d’APG Group. Il est responsable du portefeuille d’asset management et, en tant que tel, également chargé de conseiller et mettre en oeuvre la politique d’investissement des programmes de retraite pris en charge par APG. Ronald Wuijster est nommé pour un mandat de quatre ans, qui a eu le feu vert du régulateur. Parallèlement à sa fonction de membre du comité exécutif, il est également président du du board d’APG Asset Management.Ronald Wuijster, qui a quelque trente ans d’expérience dans l’univers de l’investissement, a occupé plusieurs postes d’encadrement depuis 2006 au sein d’APG, entre autres managing director responsable de la gestion du portefeuille stratégique et responsable des investissements. Depuis la mi-2017, il était responsable adjoint du comité exécutif responsable du portefeuille d’asset management.Avec cette nomination APG Group, reconnait qu’il y a désormais un poste vacant pour le poste de CIO chez APG Asset Management. «La recherche d’un successeur est à un stade avancé», indique toutefois le fonds de pension.
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé ce 5 avril la nomination de Beth Richtman au poste nouvellement créé de responsable de la gestion des investissements durables. Dans ses nouvelles fonctions, Beth Richtman, actuellement gestionnaire au sein de la division dédiée aux actifs réels de CalPERS, pilotera l'équipe chargée de la gestion et de la stratégie de l’ensemble des problématiques liées à l’environnement, le social et la gouvernance (ESG) pour l’ensemble des programmes d’investissement de CalPERS. Elle devrait prendre ses fonctions dans les prochaines semaines, précise un communiqué.Beth Richtman affiche plus d’une dizaine d’années d’expérience dans l’investissement durable. Chez CalPERS depuis 2012, elle a été responsable de la gestion d’un portefeuille de plus de 7 milliards de dollars d’actifs dans les infrastructures et l’immobilier locaux. «Elle a joué un rôle central dans l'élaboration du guide de recommandations pour l’investissement durable dans le secteur des actifs réels et dans les efforts du fonds de pension pour optimiser son utilisation des sources d'énergie au sein du portefeuille immobilier de CalPERS», explique le fonds de pension.
La Caisse des dépôts (CDC) a annoncé hier un arsenal de mesures pour soutenir l’investissement des intervenants du secteur, rapporte L’Agefi. Avec au total une enveloppe de 12 milliards d’euros : 10 pour l’habitat social et 2 pour un nouveau fonds de logement intermédiaire. Pour augmenter encore la production de logements, CDC Habitat créera aussi un deuxième fonds de logement intermédiaire (FLI) géré par sa filiale Ampère Gestion. «FLI 2 vise 2 milliards d’euros d’actifs brut, dont 1,2 milliard de fonds propres. Nous ouvrons cette semaine la data room pour les investisseurs, explique à L’Agefi Vincent Mahé, secrétaire général de CDC Habitat et président d’Ampère Gestion. Les souscripteurs du premier fonds souhaitent revenir, d’autres se sont manifestés et nous pourrions accueillir pour la première fois des investisseurs étrangers.»FLI 1 totalisait 1,745 milliard d’euros en 2014 et 2015, dont 1,045 million de fonds propres apportés par la CDC et 17 institutionnels français (CNP Assurances, BNP Paribas Cardif...). Investi en quasi-totalité dans 8.500 logements neufs aux loyers inférieurs de 15% au marché, il a atteint son objectif de rentabilité brute de 4,8%, avec un coupon annuel de 3,5%. FLI 2 s’est fixé les mêmes métriques, avec des différences dans sa stratégie. «Nous visons 40 à 50% de logements en Ile-de-France, contre un tiers avec FLI 1, pour pouvoir investir entre 2019 et 2024 avant les JO et céder nos actifs entre 2030 et 2038, quand le Grand Paris Express fonctionnera», indique Vincent Mahé. LFI 2 souhaite acheter 9.000 logements intermédiaires, mais aussi «investir dans des résidences étudiantes et senior». Nouveauté, «chaque immeuble aura une notation ISR liée à son empreinte énergétique, environnementale et sociale, utilisant le label ISR immobilier qui sera créé en 2018», ajoute le responsable d’Ampère Gestion.
La présentation du projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) a été reportée une nouvelle fois, a appris Reuters aujourd’hui auprès du cabinet de Bruno Le Maire, confirmant une information du Monde.
La société de gestion va convertir l’ensemble de ses fonds et mandats à l’investissement responsable d’ici à 2020. Elle doit encore séduire le grand public.
De plus en plus d’investisseurs institutionnels demandent à récupérer leurs fonds investis dans le hedge fund de Bill Ackman, Pershing Square, rapportait hier Bloomberg. Environ les deux tiers des fonds qui pouvaient être rappelés en fin d’année dernière l’ont été, d’après l’agence de presse. Blackstone s’est notamment désengagé, alors que J.P.Morgan n’inclut plus Pershing Square dans sa liste de fonds recommandés à ses clients. A la fin mars, les encours de Pershing Square atteignaient 8,2 milliards de dollars, contre 18,3 milliards en 2015.
Il serait possible de sortir en capital d’un produit de type Perco, Perp, Madelin en cas d’achat d’une résidence principale ou de création d’entreprise.
Dans le sillage de son rapport publié l’an dernier, le gendarme boursier a dévoilé des mesures pour favoriser une meilleure protection des investisseurs.
Le cabinet de gestion de patrimoine Haussmann Patrimoine est actuellement à la recherche d'un conseiller en investissement immobilier en CDI sur Paris. Il sera placé sous la direction du responsable immobilier et devra, après une période de formation gérer un portefeuille de clients et prospects de façon autonome avec un double objectif de conseil et de développement commercial.
La Caisse des dépôts (CDC) a annoncé hier une série de mesures destinées à soutenir l’investissement des intervenants du secteur, rapporte L’Agefi. Avec au total une enveloppe de 12 milliards d’euros : 10 pour l’habitat social et 2 pour un nouveau fonds de logement intermédiaire. «Ce dispositif complet, véritable ‘plan stratégique logement’ de la CDC, est une première illustration de la capacité d’action de la banque des territoires, un pôle d’activité que la Caisse des dépôts est en train d’organiser», a déclaré Eric Lombard. Le nouveau patron de la CDC a ainsi officialisé son projet de «banque des territoires» en lien avec ses filiales La Banque Postale et CNP Assurances. Sur les 12 milliards annoncés, certains dispositifs ont déjà été présentés en février (allongement de la dette et 6 milliards d’euros de prêts de long terme). D’autres sont nouveaux. La CDC va ainsi débloquer 3 milliards d’euros d’avance de trésorerie et 1 milliard de fonds propres. Celui-ci sera investi aux deux tiers dans un véhicule de démembrement de propriété qui détiendra du foncier en nue-propriété pendant quinze ans, les bailleurs sociaux conservant l’usufuit. Le tiers restant prendra la forme d’une avance sur fonds propres à la filiale CDC Habitat (ex-SNI). CDC Habitat créera aussi un deuxième fonds de logement intermédiaire (FLI) géré par sa filiale Ampère Gestion. «FLI 2 vise 2 milliards d’euros d’actifs brut, dont 1,2 milliard de fonds propres. Nous ouvrons cette semaine la data room pour les investisseurs, explique à L’Agefi Vincent Mahé, secrétaire général de CDC Habitat et président d’Ampère Gestion. Les souscripteurs du premier fonds souhaitent revenir, d’autres se sont manifestés et nous pourrions accueillir pour la première fois des investisseurs étrangers.» FLI 1 totalisait 1,745 milliard d’euros en 2014 et 2015, dont 1,045 million de fonds propres apportés par la CDC et 17 institutionnels français (CNP Assurances, BNP Paribas Cardif...). Investi en quasi-totalité dans 8.500 logements neufs aux loyers inférieurs de 15% au marché, il a atteint son objectif de rentabilité brute de 4,8%, avec un coupon annuel de 3,5%. FLI 2 s’est fixé les mêmes métriques, avec des différences dans sa stratégie. «Nous visons 40 à 50% de logements en Ile-de-France, contre un tiers avec FLI 1, pour pouvoir investir entre 2019 et 2024 avant les JO et céder nos actifs entre 2030 et 2038, quand le Grand Paris Express fonctionnera», indique Vincent Mahé. LFI 2 souhaite acheter 9.000 logements intermédiaires, mais aussi «investir dans des résidences étudiantes et senior». Nouveauté, «chaque immeuble aura une notation ISR liée à son empreinte énergétique, environnementale et sociale, utilisant le label ISR immobilier qui sera créé en 2018", ajoute le responsable d’Ampère Gestion.
Après plusieurs mois de travaux, Triodos Investment Management (Triodos IM) a enfin finalisé le processus visant à internaliser la gestion de ses fonds ISR (investissement socialement responsable), a annoncé ce 3 avril le gestionnaire d’actifs néerlandais. Pour mémoire, en mars 2017, la société de gestion avait annoncé son intention de reprendre en interne l’ensemble des activités de gestion d’actifs de sa plateforme ISR. « Ce processus est désormais finalisé, indique Triodos IM dans un communiqué. Cette transition permet à Triodos IM d’intégrer plus globalement l’analyse financière et durable des actions cotées et des obligations, et de renforcer son engagement auprès des entreprises. »La première étape de cette transition a été franchie le 1er janvier 2018, date à laquelle la gestion d’actifs des portefeuilles discrétionnaires de Triodos Bank Private Banking aux Pays-Bas, jusque-là réalisée par Triodos MeersPierons, a migré vers la plateforme ISR de Triodos IM. Puis, à compter du 1er avril 2018, Triodos IM a repris en main la gestion de quatre fonds ISR de Triodos, gestion qui était auparavant externalisée auprès de Delta Lloyd Asset Management.Toujours dans le cadre de cette transition, Triodos IM a développé davantage sa politique ISR en adoptant une approche d’investissement intégrée basée sur sept thèmes de la transition durable, ajoute la société de gestion. Cette approche « permet de concentrer l’activité d’investissement sur les entreprises qui contribuent directement à la transition vers un société plus durable », précise Triodos IM.Preuve de son engagement, les équipes de gestion ISR, dirigées par Erik Breen, ont été renforcées depuis plus d’un an. Ainsi, William de Vries, ancien responsable de l’obligataire chez Kempen Capital Management, a rejoint Triodos IM le 1er janvier 2017 où il assure la gestion du fonds Triodos Sustainable Bond. Dirk Hoozemans a, pour sa part, intégré la société de gestion le 1er août 2017 pour gérer le fonds Triodos Sustainable Pioneer Fund. Précédemment, il a été directeur et gérant de portefeuille adjoint chez Robeco. En outre, Pieter-Jan Hüsken est arrivé chez Triodos IM le 1er novembre 2017 comme gérant du fonds Triodos Sustainable Equity, après avoir officié comme gérant de portefeuille principal chez Actiam. Enfin, le quatrième fonds ISR de Triodos IM, à savoir Triodos Sustainable Mixed, est géré par Erik Breen. L’équipe ISR de Triodos IM compte désormais 21 professionnels de l’investissement, dont l’équipe de recherche qui est dirigée par Hans Stegeman, responsable de la recherche et de la stratégie d’investissement.Les actifs sous gestion cumulée des fonds ISR de Triodos et des portefeuilles discrétionnaires de Triodos Bank Private Bank aux Pays-Bas s’élèvent à 2,2 milliards d’euros.
Le groupe Deutsche Bank a annoncé, ce 4 avril, le recrutement de Nicolas Cotoner en qualité de responsable adjoint de Deutsche Bank Wealth Management (Deutsche Bank WM) en Espagne, sa filiale de gestion de patrimoine. L’intéressé sera directement rattaché à Borja Martos, responsable de Deutsche Bank WM en Espagne. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Nicolas Cotoner sera chargé de mettre en œuvre la stratégie commerciale de la société afin d’accélérer sa croissance en Espagne.Nicolas Cotoner, qui compte 20 ans d’expérience dans la gestion de fortune, arrive en provenance de Credit Suisse où il a officié pendant 15 ans, notamment aux côtés de Borja Martos, également un transfuge de Credit Suisse. Au sein de Credit Suisse, Nicolas Cotoner a été directeur d’équipe et banquier privé senior pour la grande clientèle. Avant cela, il a travaillé comme conseiller financier pour des clients institutionnels et les clients fortunés au sein de Prudential Bache.
Le gestionnaire d’actifs espagnol March Asset Management (March AM), filiale du groupe Banca March, vient de recruter Iñigo Colomo en tant que directeur des investissements, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé remplace ainsi Carlos Andrés, appelé à de nouvelles fonctions au sein de Banca March. Iñigo Colomo, qui compte plus de 25 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs, arrive en provenance d’Imantia Capital où il officiait en qualité de directeur des investissements depuis 2015. Avant cela, il avait occupé ce même poste chez KBL et Fonditel.
Le groupe Oddo BHF veut renforcer son pôle de Francfort dans ses activités de gestion d’actifs, rapporte le quotidien financier Börsen-Zeitung. A l’avenir, le groupe pilotera à partir de Francfort ses activités de dette privée, a indiqué au quotidien Nicolas Chaput, responsable de l’asset management au niveau mondial. Oddo BHF intègre actuellement Frankfurt Trust, l’ex-filiale de BHF-Bank, rachetée à 100% en 2016 par Oddo. Karl Stäcker, qui dirigeait jusqu’ici Frankfurt Trust, devient responsable adjoint de l’asset management allemand aux côtés de Norbert Becker.
Les étoiles de Morningstar ont été à l’origine de 533 milliards de dollars de flux entrants et sortants sur les fonds l’an dernier, ce qui montre l’influence de l’agence de recherche dans le secteur de la gestion, rapporte le Financial Times fund management. Une étude des données sur les fonds d’un ancien dirigeant de Morningstar montre que le système de notation de la société est le troisième moteur principal d’investissement ou de désinvestissement, derrière l’âge du produit et son prix. Les étoiles Morningstar ont plus d’importance sur la capacité du fonds à attirer des capitaux que sa performance, sa stratégie ou la marque de la société de gestion. « Il est bien connu que les notes Morningstar sont un déterminant plutôt efficace des flux futurs dans les fonds, mais j’ai été surpris de l’importance que cela a », commente Warren Miller, directeur général de Flowspring, qui a réalisé l’étude.