“Buy-the-dip,” the saying goes. The least that can be said is that investors were in no rush to buy European stocks in the dip. Flows were moderate in the last week of May, with the notable exception of European equity funds, which, in line with previous weeks, have seen net outflows of USD4.5bn in the week to 30 May, according to a weekly study by Bank of America Merrill Lynch, based on data from the global flow evolution monitoring specialist EPFR Global. Political movements in Italy have continued to perturb the markets, and investors remain very concerned about a potential agreement to govern between the anti-establishment 5 Star movement (M5S) and a league of far right parties. This agreement had not yet been reached by mid-week, and was provoking fears of a potential new election in Italy.In the past three months, European equity funds have seen net outflows of USD29bn. However, invetors are turning to US equities, suggesting that a movement from European equities to US equities is underway, analysts at BofA Merrill Lynch estimate. In the past three weeks, US equity funds have attracted USD23bn, with nearly USD6bn in the week to 30 May. Emerging market equity funds have posted net outflows of USD2bn, the largest since December 2016. In all geographical regions combined, equity funds saw inflows of only USD3bn.In bonds, the week brought net outflows of USD1.1bn. Investment graed bond funds have posted net outflows of USD1.5bn. Divestment (USD0.4bn) was more limited from emerging market bond funds, which investors avoided for the sixth consecutive week.
Le gérant américain Legg Mason a provisionné 67 millions de dollars en vue de la résolution prochaine d’un litige aux Etats-Unis lié à ses activités en Libye. Permal Group, son activité de hedge fund, avait réalisé des investissements pour l’ancien gouvernement de Mouammar Kadhafi entre 2005 et 2007, en violation de la réglementation anti-corruption. La provision comprend 31 millions de dollars de commissions encaissées par Permal.
La société de conseil en investissement Cedrus Partners a recruté, avec effet au 1er juin, Romain Ribello, ex-BNP Paribas, en qualité de responsable de son bureau de Madrid, en Espagne.
Le numéro un mondial de la gestion d'actifs BlackRock a annoncé le recrutement de Bettina Mazzocchi-Mallarmé (photo), ancienne responsable des activités France et Monaco de Pimco, en tant que directrice de la distribution pour la France, la Belgique, le Luxembourg et Monaco.
Twenty First Capital, société de gestion indépendante française vient d'annoncer le recrutement d’Alain Benso (photo), ex-Sycomore AM, en tant que directeur du développement. Il sera notamment en charge de la distribution externe.
CD Partenaires, plateforme de distribution de fonds, filiale de La Française, doit annoncer ce matin la nomination officielle de Christophe Descohand (photo) à la tête de la structure, quelques mois après le départ de Gilles Grenouilleau. Dans un secteur en pleine mutation, le nouveau dirigeant explique à Distrib Invest et NewsManagers quels sont désormais les axes de développement de CD Partenaires alors que La Française dit aujourd'hui clairement qu'elle souhaite accélérer sa croissance sur le segment retail et que "la plateforme CD Partenaires constitue l’un de ses axes de développement prioritaire".
Le gérant américain Legg Mason a provisionné 67 millions de dollars en vue de la résolution prochaine d’un litige aux Etats-Unis lié à ses activités en Libye. Permal Group, son activité de hedge fund, avait réalisé des investissements pour l’ancien gouvernement de Mouammar Kadhafi entre 2005 et 2007, en violation de la réglementation anti-corruption. La provision comprend 31 millions de dollars de commissions encaissées par Permal.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Credit Suisse on Thursday reopened its Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2022 S-III to subscriptions. “According to our analysis the current market environment offers a range of interesting opportunities for new investments, with interest rates and credit spreads having increased significantly in recent weeks, while we have also noted growing interest in this particular fund among our clients of late,” the firm says. The fund offers daily subscriptions, with the opening period provisionally slated to last between four and six weeks. However, the fund may be closed for subscriptions again at any point depending on the number of subscriptions received and how the market develops during this time. We will inform you before the subscription period ends.
ecobee, la société qui se présente comme ayant commercialisé le tout premier thermostat intelligent Wi-Fi au monde, a annoncé ce 31 mai un tour de table supplémentaire de 47 millions de dollars canadiens mené par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), AGL Energy et la Banque de développement du Canada, qui porte à plus de 127 millions de dollars le capital recueilli à la clôture de la ronde de financement de série C. Cette levée de fonds permettra à ecobee de poursuivre l’expansion de sa gamme de technologies destinées aux maisons intelligentes et continuer d’améliorer la manière dont le consommateur interagit avec sa maison. La société recrute également plusieurs cadres afin d’accélérer sa croissance."Par cet investissement, la Caisse appuie une compagnie novatrice qui utilise l’intelligence artificielle au bénéfice de l’efficacité énergétique. Avec ses thermostats intelligents, ecobee joue un rôle déterminant dans la réduction des dépenses énergétiques tout en optimisant le confort des occupants. Avec l’émergence que connaît le secteur des maisons connectées, un marché en très forte croissance, l’entreprise est bien positionnée pour poursuivre son expansion internationale», affirme Thomas Birch, vice-président, Fonds et technologies, à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Alexandra Court, la responsable commerciale de Guggenheim Partners dont le mandat avait suscité la controverse, a quitté la société après un congé de près d’un an, rapporte le Wall Street Journal. Partie en congé sabbatique en juin 2017, elle a quitté la société en avril, selon son profil LinkedIn. Guggenheim, qui gère 305 milliards de dollars, a confirmé ce départ. Alexandra Court a commencé à travailler chez Guggenheim en 2010 et a bâti son activité européenne. Mais sa promotion en 2016 en tant que responsable de la distribution interne a provoqué des remous au sein de Guggenheim après qu’elle ait supprimé des effectifs et imposé des restrictions aux salariés dans leurs relations avec les clients. Elle avait aussi noué une relation personnelle avec le directeur général de Guggenheim Mark Walter, selon des sources proches du dossier. Cette relation a été source de ressentiment au sein de Guggenheim, surtout lorsque les employés ont appris qu’Alexandra Court vivait dans une maison de plusieurs millions de dollars en Californie du Sud acquise par ABS Capital, une société de Miami détenue par deux anciens gérants de Guggenheim.
Accompagnée par Société Générale Securities Services (SGSS), la société de gestion indépendante Financière d’Arbevel (2 milliards d’euros d’encours) a transformé huit de ses fonds communs de placement (FCP) en une sicav de droit français, a annoncé hier SGSS (voir aussi l’interview du dirigeant de Financière Arbevel dans le NewsManagers du 20 novembre 2017). Financière Arbevel met ainsi en application une des principales mesures du groupe de travail de place « FROG » (« French Routes and Opportunities Garden ») en matière de structures juridiques des fonds français. Placé sous l’égide de l’AMF et de l’AFG, ce groupe de travail a été constitué dans le but d’accroître la visibilité et la transformation des fonds d’investissement français à l’international.Concrètement, la nouvelle sicav de Financière Arbevel intègre une charte de bonne gouvernance. Celle-ci est assurée par la présence d’un administrateur indépendant au sein de son conseil d’administration. « Cette transformation est sans impact d’une part sur la performance financière passée des fonds, qui reste basée sur la date de création des FCP, et d’autre part sur les codes ISIN, qui demeurent inchangées », indique SGSS dans un communiqué.Cet accompagnement a été assuré dans le cadre d’un mandat récemment remporté par la banque auprès de Financière Arbevel sur tout un ensemble de prestations de services post-marchés. De fait, Société Générale fournit en France à la société de gestion les prestations de banque dépositaire, d’administrateur comptable et valorisateur, de teneur de registre, d’assistance administrative, de suivi des ratios statutaires, de reporting DICI (document d’information clé pour les investisseurs), PRIIPS, AIFM ou Solvabilité II ainsi que le prêt de titres, le change et la compensation des produits impactés par la réglementation EMIR.
Quaero Capital est en train de lancer Minotaur, un fonds de petites capitalisations européennes qui sera géré avec une approche similaire à celle du «private equity». Concrètement, l’équipe de gestion dirigée par Philip Best prendra des participations dans dix à douze entreprises de petite capitalisation (capital flottant inférieur à 1 milliard d’euros). Elle pourra détenir plus de 10 % du capital des sociétés, ce qu’elle ne peut pas faire aujourd’hui dans le cadre de sa gamme actuelle. Cela lui permettra de faire élire un représentant au conseil de surveillance. Le fonds, qui sera fermé, réalisera un premier closing en juin, avec un objectif d’encours de 150 millions d’euros. Il y aura une période de «lock up» de 4 ans, pour un horizon d’investissement de huit ans.L’équipe small cap de Quaero, composée de trois gérants et trois analystes dédiés, déploiera une gestion déjà éprouvée au sein de ses quatre autres fonds : Argonaut (qui est fermé), Smaller European Companies, Swiss Small & Mid Cap et New Europe. La philosophie d’investissement de l’équipe Small Caps de Quaero Capital est fondée sur trois critères : investir dans de « véritables » small caps, qui affichent moins d’un milliard d’euros de capital flottant et sont beaucoup moins couvertes par les analystes ; investir sur la valeur actuelle d’une société (et non sur sa potentielle valeur future) en trouvant le bon point d’entrée ; et investir de manière contrariante, avec une vision de long terme, en cherchant les entreprises qui connaissent des vents contraires de court terme. Pour cela, le processus d’investissement est centré sur la recherche fondamentale, nourrie d’outils d’analyse propriétaires. « Nous croyons fermement que les meilleures idées d’investissement sont celles que l’on trouve par soi-même, ce qui implique souvent de contacter directement les sociétés pour les rencontrer et visiter leurs usines et sites de production. Notre process est finalement proche de celui du capital investissement, avec des interactions très fréquentes avec le management », explique Philip Best, responsable de l'équipe.
La société d’investissement XAnge a annoncé, hier, avoir réalisé le deuxième « closing » du fonds XAnge Digital 3, lui permettant ainsi de se doter d’une capacité d’investissement de 90 millions d’euros pour investir dans le digital. Avec ce fonds de troisième génération, la société dispose d’une capacité d’investissement supérieure de 30% par rapport au fonds précédent, « avec l’objectif d’atteindre 120 millions d’euros », indique XAnge dans un communiqué. Ce nouveau véhicule a pu compter sur le soutien des investisseurs historiques de XAnge – à savoir La Poste, Bpifrance et CNP Assurances – ainsi que d’investisseurs corporate qui représentent un tiers des souscripteurs du fonds. En outre, XAnge Digital 3 a réussi à attirer de nouveaux profils d’investisseurs, family offices ou personnes physiques, issu du tissu entrepreneurial.Le fonds XAnge Digital 3 cible des start-up dans trois secteurs du numérique à forte croissance : le « digital consumer », « entreprise data » et, enfin, les Fintech, principalement en France, en Allemagne et dans le reste de l’Europe. Le véhicule a déjà réalisé des premiers investissements en B-to-C dans les start-up Bergamotte (confection et livraison de bouquets de fleurs en ligne), Ouihelp (plateforme d’aide à domicile connectée) et en B-to-B dans Welcome to the Jungle (plateforme digitale et média de recrutement). « D’autres investissements sont en cours de réalisation », indique XAnge sans donner plus de détails.
Le gestionnaire d’actifs autrichien C-Quadrat a annoncé, ce 29 mai, avoir finalisé l’acquisition d’une participation de 51% au capital de la société de gestion française Advenis Investment Managers. Le montant de l’opération, dévoilée début décembre 2017 (lire NewsManagers du 6 décembre 2017), s’élève à 2,4 millions d’euros. Le groupe Advenis S.A., actionnaire d’Advenis Investment Managers, conserve 49% du capital. « Avec cette acquisition, nous prévoyons de poursuivre la croissance du cœur de métier de C-Quadrat tout en nous diversifiant à l’échelle régionale », explique Carlos Mendez de Vigo, membre du directoire de C-Quadrat, cité dans un un communiqué. Dans le cadre de cette opération, l’activité de gestion de SCPI d’Advenis Investment Managers, a été reprise par Advenis REIM, filiale d’Advenis S.A.A l’avenir, en plus des produits Advenis, C-Quadrat, dont l’actionnaire majoritaire est le conglomérat chinois HNA, prévoit également de commercialiser ses propres fonds en France. En parallèle, les produits actions européennes d’Advenis seront proposés sur les marchés de C-Quadrat. Disposant désormais d’implantations à Londres, Francfort et Paris, C-Quadrat est présent dans tous les principaux centres financiers européens. « Cette étape nous rapproche de notre objectif de devenir l’un des principaux gestionnaires d’actifs européens », avance Carlos Mendez de Vigo. La société dispose aussi de bureaux à Vienne, Genève, Zurich, Madrid et Erevan et opère dans plus de 20 pays en Europe et en Asie.Fondée en 1997 en tant que filiale du groupe Advenis à Paris, Advenis Investment Managers crée et gère des fonds d’investissement et des fonds immobiliers destinés aux investisseurs institutionnels et privés. La société compte 30 collaborateurs, dont 16 gestionnaires de portefeuille.
On connaît les ambitions de Julius Baer en Asie. Illustration de sa volonté d’expansion dans la région, la société de gestion suisse a décidé de déménager à Singapour. A quelques encablures seulement de son adresse actuelle (Asia Square Tower 1) mais dans des locaux plus grands, dans le nouveau complexe de bureaux Marina One, rapporte le site spécialisé finews. D’ici à la fin du mois de juin, Julius Baer aura transféré quelque 800 collaborateurs au 28ème étage de Marina, un complexe constitué de deux tours de bureaux. Et pour beaucoup de clients asiatiques, relève finews, le numéro 28 porte chance!En Asie, Julius Baer développe ses activités à partir de Singapour où elle compte 400 autres collaborateurs dans un autre immeuble (Mapletree), Hong Kong et l’Inde. La société de gestion concentre ses efforts dans la région sur cinq marchés clés: la Chine continentale, Hong Kong, l’Indonésie, Singapour et l’Inde. A fin avril 2018, les actifs sous gestion du groupe s’inscrivaient à 401 milliards de francs, soit une progression de 13 milliards de francs ou 3% depuis le début de l’année portée notamment par les activités asiatiques.
Investec Asset Management (Investec AM) a recruté Diya Lowe à Singapour en qualité de responsable des ventes institutionnelles en Asie du Sud-Est, rapporte le site Pensions & Investments. L’intéressée remplace Keeran J. Mane qui a quitté la société de gestion, selon une porte-parole d’Investec AM. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Diya Lowe sera rattachée à Kevin Kong, directeur du bureau de Singapour d’Invesco. La nouvelle recrue arrive en provenance de Lazard Asset Management où elle était « senior vice president » en charge du développement commercial et du marketing pour l’Asie du Sud-Est.
Intesa Sanpaolo étudie l’acquisition de Fincentrum, une petite société tchèque propriétaire d’un réseau de conseillers financiers actif notamment dans la gestion de fortune, rapporte Il Sole – 24 Ore. Swiss Life et d’autres seraient aussi intéressés.
La Banque Scotia et l’Association médicale canadienne (AMC) ont annoncé aujourd’hui que la Banque Scotia fera l’acquisition de Gestion financière MD (MD), le plus important fournisseur de services financiers destinés aux médecins canadiens et à leur famille. MD détient plus de 49 milliards de dollars d’actifs sous gestion et sous administration. Le prix d’achat est de 2,59 milliards de dollars canadiens en numéraire (1,71 milliard d’euros). L’opération sera partiellement financée par une émission de 19,7 millions d’actions ordinaires à 76,15 dollars canadiens, pour un produit brut de 1,5 milliard de dollarsDès que l’acquisition sera conclue, la Banque Scotia et l’AMC établiront une collaboration de 10 ans. « Depuis des dizaines d’années, MD répond aux besoins financiers particuliers des médecins canadiens et a obtenu de solides résultats à ce chapitre, souligne Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia. Grâce à cette transaction, les clients de MD profiteront d’une gamme étendue de solutions financières et pourront compter sur les conseils de nos experts en matière de gestion d’actifs et de patrimoine. C’est avec enthousiasme que nous offrirons des services personnalisés à un segment élargi de la communauté médicale afin de combler leurs besoins uniques. »« Parallèlement à cette acquisition, nous sommes heureux d’annoncer un partenariat d’affinité entre la Banque Scotia et l’AMC, ajoute James O’Sullivan, chef de groupe, Réseau canadien de la Banque Scotia. En vertu de l’entente, la Banque Scotia investira 115 millions de dollars au cours des dix prochaines années afin de soutenir l’avancement de la médecine et des soins de santé au Canada. La Banque Scotia a une solide tradition à cet égard et est fière de renforcer considérablement son engagement au titre de la vision stratégique de l’AMC de promouvoir la santé de la population et le dynamisme de la profession. »
Union Bancaire Privée (UBP) prend une nouvelle dimension au Luxembourg. La banque privée suisse et le suédois Carnegie Investment Bank AB ont en effet annoncé, le 31 mai, la signature d’un accord aux termes duquel Union Bancaire Privée (Europe) S.A. rachète Banque Carnegie Luxembourg S.A. La transaction, sous réserve du feu vert des instances réglementaires, devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2018. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.Établie au Luxembourg depuis 1976, Banque Carnegie Luxembourg gère environ 2 milliards d’euros et est spécialisée dans les services de banque privée internationale à destination de la clientèle nordique. Pour sa part, UBP est présente au Luxembourg depuis 2002, où elle exerce ses activités au travers de ses filiales Union Bancaire Privée (Europe), dédiée à la gestion de patrimoine, et UBP Asset Management (Europe). Grâce à cette acquisition UBP va pouvoir « étendre significativement son empreinte au Luxembourg », selon un communiqué. Les actifs sous gestion de l’entité réunie totaliseront près de 24 milliards de francs suisses dans le Grand-Duché. Selon Guy de Picciotto, directeur général d’UBP et fils du fondateur, cité dans un communiqué, cette opération « reflète notre volonté de renforcer encore notre présence au Luxembourg et de faire de cette place le hub européen d’UBP ».UBP reste muet sur la taille future de sa plate-forme au Luxembourg, où il emploie 30 personnes contre une quarantaine chez Carnegie, précisent les deux groupes à L’Agefi. Les activités luxembourgeoises de Carnegie ont toujours été rentables, assure sa maison-mère actuelle, mais son rapport annuel mentionne seulement une collecte positive au Danemark et en Suède en 2017. «Les conditions de marché ont changé et l’activité demande de plus gros volumes et de l’envergure pour rester compétitive», explique un porte-parole de la banque suédoise pour justifier la cession.
Un «petit» nouveau est apparu récemment sur l’échiquier des sociétés d’investissement wallonnes, rapporte le journal L’Echos. Il s’appelle Chroma Impact Investment et est spécialisé dans les projets ayant un impact positif sur la transition énergétique. La société vient de lever 40 millions d’euros auprès d’un bel aéropage d’investisseurs privés wallons et bruxellois, parmi lesquels Pierre Mottet ou Jacques de Mévius."Ce montant nous permettra de disposer de 120 à 150 millions via le levier des banques, explique Manoël Ancion, dirigeant co-fondateur. L’objectif sera de participer à ou de financer des projets plus importants en Europe et en Afrique, où le coût des énergies renouvelables est devenu inférieur à celui des centrales au fuel ou au charbon mais où, très souvent, les porteurs de projet manquent de moyens.""Nous avons commencé nos activités il y a huit ans, souligne Christophe Guisset, un autre des trois fondateurs, mais nous avons opéré à travers plusieurs ‘special purpose vehicles’ (SPV), tandis qu’aujourd’hui, nous avons décidé d’utiliser Chroma comme nom commercial et société vitrine du groupe». le premier pilier d’activité de Chroma est l’installation et le financement de parcs photovoltaïques.
PineBridge Investments vient d’ouvrir un bureau à Helsinki afin de « mieux servir les clients et les prospects en Finlande et dans la région d’Europe du Nord ». La succursale sera dirigée par Tomi Långström, responsable du développement pour l’Europe du Nord, qui avait rejoint la société en 2014 et est basé à Helsinki.« Nous sommes actifs en Europe du Nord depuis longtemps et nous sommes ravis d’ouvrir un bureau à Helsinki », commente Klaus Schuster, responsable de l’Europe chez PineBridge. « Notre activité en Europe du Nord a connu une croissance significative sur les dernières années et nous sommes enthousiastes d’avoir une présence sur place pour approfondir la couverture de nos clients dans la région », poursuit-il.Ce bureau renforce le maillage international de PineBridge, qui gère 90,5 milliards de dollars d’actifs, et a déjà des bureaux à Londres, Cape Town, Dubaï, Dublin et Zurich.
Deka Immobilien a annoncé la cession d’un immeuble de bureaux «Le Magnum», situé à Levallois-Perret, au nord-ouest de Paris, pour un montant de 71,5 millions d’euros. Le gestionnaire immobilier londonien Patron Capital Partners rachète cet immeuble qui sort ainsi du portefeuille du fonds immobilier ouvert Deka-ImmobilienEuropa. Un communiqué précise que l’immeuble, qui développe une superficie de plus de 10.000 mètres carrés, est loué par L’Oréal jusqu'à la mi-2019.
À la fin de l’année 2017, les caisses de pension suisses présentaient un taux de couverture moyen de 114% et disposaient donc d’une réserve pour fluctuation de valeur de 14% par rapport aux engagements contractés. Il s’agit là d’un nouveau record depuis la crise financière de 2008, indique Swisscanto dans son étude annuelle sur les caisses de pension suisses (*) Une grande majorité des caisses de pension (plus de 90%) a réussi à générer une performance supérieure à 5%, pour une moyenne de 7,64% contre 3,6% en 2016. Il s’agit de la deuxième moyenne la plus élevée depuis 2008. Les institutions de prévoyance détenant une part relativement élevée d’actions et une part plus faible d’obligations ont réalisé un rendement supérieur à la moyenne durant l’année de placement 2017.Durant l’année écoulée, les caisses de pension ont fait la part belle à l’immobilier. Les contraintes réglementaires prévoient avec les directives de l’OPP2 des quotes-parts maximales pour chaque classe de placement. Près de la moitié des institutions de prévoyance ont fait usage de l’article relatif à l’extension (art. 50 al. 4 OPP2) pour contourner les quotes-parts maximales prévues des diverses classes de placement. 62% des petites caisses de pension et 35% des grandes ont profité de l’article relatif à l’extension pour relever leur quote-part de placements immobiliers au-dessus de la limite maximale fixée à 30%. La part de l’immobilier moyenne, en augmentation constante depuis 5 ans, a atteint 22,8% de leur portefeuille global en 2017, notamment du fait de perspectives de rendement relativement bonnes en comparaison avec les obligations. «Nous rencontrons ici une particularité suisse, note cependant l'étude, l’immobilier est considéré chez nous comme une classe de placements autonome alors qu'à l'étranger il relève généralement de la catégorie des placements alternatifs. «En raison des bons résultats des placements, les avoirs de vieillesse des assurés en activité sont rémunérés pour la première fois en 2017 à un taux supérieur à celui versé sur les capitaux de prévoyance des retraités. En moyenne, les assurés en activité ont bénéficié en 2017 d’une rémunération de 2,5% de leurs avoirs de vieillesse, contre 2,3% pour les retraités.Les institutions collectives et communes continuent à offrir aux assurés des taux de conversion moyens supérieurs à la moyenne (6,1%) par rapport aux autres institutions de prévoyance (5,8%). «Ce taux de conversion est trop élevé», estime l'étude, et les montants qui manquent pour les rentes ont donc dû être puisés dans les réserves et financés par les rendements des capitaux. Cela s’est fait au détriment des assurés en activité et a conduit à une redistribution au profit des rentiers. Les institutions collectives n’étaient cependant pas libres pour fixer le taux de conversion. Dans l’étude, 26% d’entre elles présentent un taux de conversion de 6,8% qu’elles ne peuvent pas abaisser en raison des contraintes légales.(*)L'étude 2018 sur les caisses de pension suisses a été réalisée auprès de 535 institutions de prévoyance (contre 507 l’année précédente). Les encours des participants se montent à CHF 680 milliards pour 4,1 millions d’assurés. Mesuré au total du bilan, les participants gèrent plus des trois quarts de la fortune de prévoyance enregistrée en Suisse.