Raphaël Remond, l’ancien directeur général de State Street France, et Jeremy Touboul, ex-gérant de H2O Asset Management, ont lancé lundi leur société de gestion global macro durable. Dénommée Lior Global Partners, cette boutique veut fournir aux investisseurs «des solutions à rendement absolu qui visent à dégager une performance d’une manière plus durable, en intégrant l’ESG* dans le processus d’investissement global macro via le crédit, les actions et les obligations souveraines à l’échelle mondiale, et en investissant dans les devises», selon un communiqué. La nouvelle société, basée à Monaco, se lance d’abord auRoyaume-Uni. Mais elle a vocation à grandir et s’étendre en Europe et dans le monde. Elle compte commercialiser ses produits en France dans les mois qui viennent, probablement au deuxième trimestre. Les détails en seront dévoilés prochainement, mais il n’est pas prévu d’ouvrir un bureau à Paris. Les Etats-Unis sont aussi en ligne de mire. Raphaël Remond, qui a quitté State Street en février 2020, assure la direction des opérations de Lior Global Partners. Jeremy Touboul, parti de H2O Asset Management en 2019, prend la direction des investissements de la nouvelle société. Le duo est associé à Jean-Pierre Rouleau, dernièrement responsable des transactions macro de Pictet Group Americas, et à Gad Moyal, un gérant quantitatif qui a travaillé chez Edmond de Rothschild AM et Société Générale CIB. Un premier fonds accessible au Royaume-Uni La société démarre ses activités avec un premier fonds, Lior GP - Alpha Fund, Global Macro Absolute Return Fund. Ce fonds Ucits domicilié au Luxembourg est pour le moment accessible aux investisseurs institutionnels britanniques et investisseurs wholesale à Monaco et au Luxembourg. Sa distribution sera élargie à terme à d’autres pays d’Europe. Lior GP précise que tous les associés fondateurs ont investi dans le fonds, afin d’aligner les intérêts avec les porteurs. Au Royaume-Uni, Lior GP s’appuie sur Nimrod Capital pour distribuer son fonds. Aux Etats-Unis, elle travaillera avec James Alpha Management. Le lancement de cette société vise à combler un manque, selon ses fondateurs. «Non seulement il y a un manque de capacité dans la classe d’actifs [global macro], mais nous pensons qu’il y a une réelle demande pour une approche qui intègre les critères ESG* », estime Jeremy Touboul. L’approche ESG de Lior se base sur les données de Sustainalytics, qui constituent le point de départ de l'évaluation des émetteurs souverains et des entreprises, et les superpose à d’autres exclusions, notamment le charbon, le tabac, les armes controversées, les considérations des Principes pour l’investissement responsables et des opinions subjectives. «L’objectif est de toujours surpasser le score ESG de l’allocation d’actifs stratégique dynamique de l'équipe», précise Lior. Pour renforcer son impact, la nouvelle boutique prévoit également de verser 10 % de son bénéfice net à une œuvre de charité chaque année. *environnement, social, gouvernance
BNP Paribas Real Estate annonce la création d’une direction « Business Services » qui regroupe le marketing stratégique et digital, la communication, le département Research & Innovation et Data Science & Analytics Office. Cette nouvelle direction est chargée d’accompagner la croissance de l’entreprise «en accélérant la transformation et le développement des offres de services et les nouveaux parcours clients des différents métiers de BNP Paribas Real Estate», explique un communiqué. Sa direction est confiée à Laurent Pavillon qui reporte directement à Thierry Laroue-Pont, directeur général de l’entreprise. Laurent Pavillon, 50 ans, débute sa carrière en 1995 chez Nestlé, en tant qu’auditeur interne et occupe différents postes et fonctions en marketing B2C PGC et innovation. Il rejoint BNP Paribas Real Estate en 2008 en tant que directeur marketing, puis devient responsable du marketing digital en 2013. En 2015, Laurent Pavillon est nommé global head of business marketing and communications et prend la responsabilité des stratégies digitales, marketing et communication du groupe BNP Paribas Real Estate. En mars 2021, il devient global head of business services qui regroupe le marketing stratégique et digital, la communication, le département Research & Innovation et Data Science & Analytics Office. Laurent Pavillon est diplômé de l’EM (Ecole de Management) Lyon en Marketing et Entrepreneurship.
Invesco a renforcé son équipe marketing en Italie avec le recrutement de Daniele Affatato en tant que marketing manager. L’intéressé sera responsable de la mise en œuvre de la stratégie de marketing digital d’Invesco pour l’Italie, ainsi que du développement et de l’élargissement des canaux de communication de la société de gestion avec les clients italiens. Daniele Affatato était précédemment marketing manager au sein de Boston Consulting Group.
Robeco vient de recruter GianPaolo Guidi en tant que directeur commercial en Italie. L’intéressé sera rattaché à Marcello Matranga, le responsable Italie de Robeco, et il sera chargé de renforcer et développer les relations avec les réseaux de distribution. GianPaolo Guidi vient de BlackRock où il était lead relationship manager depuis 2013. Il a également travaillé pour Franklin Templeton.
La société de gestion française Pléiade AM vient de recruter Clémentine Nicolas au poste de responsable communication et chargée des relations investisseurs. L’intéressée arrive de Thesis Partenaires, où elle a été responsable développement et communication (2020-2021). Auparavant, elle fut notamment directrice de publication du pôle gestion d’actifs et gestion de patrimoine du média Leaders League (2019-2020), et responsable commerciale chez Investeam (2015-2018). Les trois fonds ouverts de la société représentaient un peu plus de 125 millions d’euros d’encours à fin février.
ClubFunding Asset Management a annoncé ce 15 mars la constitution de son premier fonds d’investissement, après une première campagne de collecte, dont le montant final n’a pas été révélé. La firme créée par ClubFunding vise une clôture finale à 30 millions d’euros. Le véhicule, dénommé CFAM#1, est un fonds commun de placement à risques (FCPR) spécialisé dans le financement de PME du secteur immobilier. Il est ouvert aux investisseurs particuliers et professionnels à partir de 20.000 euros, et est souscriptible en ligne. Son lancement avait été annoncé en même temps que la constitution de la société de gestion, en octobre dernier. ClubFunding AM a par ailleurs annoncé avoir noué un partenariat avec Talence Gestion, qui distribuera ce produit.
Jean Castex a annoncé lundi la possibilité pour les entreprises de verser à nouveau en 2021 une prime exceptionnelle, défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, de 1.000 euros pour tous leurs salariés. Le montant de cette prime pourra être porté à 2.000 euros dans les entreprises et les branches professionnelles qui auront conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année ou qui auront ouvert une négociation sur la valorisation de ces métiers de la «deuxième ligne» concernés, a ajouté Jean Castex. Il a également annoncé la prolongation jusqu'à la fin de l’année des primes exceptionnelles versées aux entreprises pour le recrutement d’apprentis. La prime à l’embauche des jeunes en CDI ou CDD sera prolongée jusqu’au 31 mai et réduite à partir d’avril aux salaires inférieurs à 1,6 fois le Smic.
La France suspend l’utilisation du vaccin AstraZeneca, au moins jusqu'à mardi après-midi, a annoncé lundi le président Emmanuel Macron. La veille encore, Paris avait pourtant opté pour le statu quo. Plusieurs autres pays européens ont pris des mesures similaires en raison de potentiels effets indésirables du vaccin d’Astrazeneca. Tous disent être dans l’attente de l’avis de l’agence européenne des médicaments (EMA), mardi après-midi, sur l’opportunité de continuer à utiliser le vaccin britannique contre le Covid-19. Aucun lien n’a pour l’instant été formellement établi entre l’administration du vaccin et les éventuels effets secondaires constatés dans certains pays. 17 millions d’Européens ont déjà été vaccinés en Europe et au Royaume-Uni, selon les chiffres d’AstraZeneca, dont une grande majorité au Royaume-Uni. L’Allemagne a aussi annoncé lundi qu’elle allait suspendre l’utilisation du vaccin, ainsi que l’Italie, dans tout le pays, et que l’Espagne, durant quinze jours pour cette dernière.
La Commission européenne a annoncé lundi avoir lancé deux procédures pour violation de l’accord de Brexit contre le Royaume-Uni, après que Londres a décidé de reporter unilatéralement certains contrôles douaniers en Irlande du Nord. Le gouvernement britannique avait annoncé le 3 mars un report de six mois - jusqu’au 1er octobre - de certains contrôles controversés sur l’arrivée de marchandises en Irlande du Nord depuis l'île de Grande-Bretagne. Ce protocole est destiné à protéger le marché unique européen tout en évitant le retour d’une frontière et de contrôles douaniers sur l'île, partagée entre le territoire britannique d’Irlande du Nord et l’Irlande, membre de l’UE. L’envoi de cette lettre constitue la première étape d’une «procédure d’infraction», qui peut se terminer devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
La France suspend l’utilisation du vaccin AstraZeneca, au moins jusqu'à mardi après-midi, a annoncé lundi après-midi le président Emmanuel Macron. «La décision qui a été prise est de suspendre par précaution la vaccination avec AstraZeneca en espérant la reprendre vite si l’EMA donne son feu vert», a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse avec le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez à l’issue du XXVIe sommet franco-espagnol à Montauban (Haute-Garonne). La veille encore, Paris avait pourtant opté pour le statu quo. «Si j’avais le moindre doute, je demanderais la suspension (de ce vaccin)», commentait le Premier ministre français Jean Castex sur la plateforme Twitch.
Vanguard a annoncé ce 15 mars l’ouverture d’un bureau à Milan. Il sera dirigé par Simone Rosti, le responsable pays du numéro deux mondial de la gestion. Il s’agit de la septième antenne européenne, après Londres (Royaume-Uni), Francfort (Allemagne), Zurich (Suisse), Dublin (Irlande), Paris (France) et Amsterdam (Pays-Bas). La capitale financière de l’Italie compte désormais 26 ETF cotés de Vanguard sur Borsa Italiana.
La banque princière du Liechtenstein LGT a présenté ce 15 mars ses résultats financiers pour 2020. Son résultat net a chuté de 22 millions de francs suisses (près de 20 millions d’euros) pour atteindre 291,5 millions de francs suisse. Le résultat opérationnel est lui en hausse de 2% à 1,9 milliards de francs suisses. L’année 2020 a été marquée par plusieurs acquisitions. La firme a notamment racheté les dernières parts du capital du gérant de fortune britannique Vestra, pour 59 millions de CHF. La cible, qui était déjà majoritairement détenue par LGT depuis 2016, représente 21 milliards de francs suisses d’encours. La société liechtensteinoise a également annoncé mi-décembre avoir signé l’acquisition de l’activité de gestion de fortune d’UBS en Autriche, l’opération devant se clore au quatrième trimestre 2021. Côté encours, la société a collecté 11,6 milliards nets de francs suisses (+5%). Cela porte ses encours sous gestion à 240,7 milliards de francs suisses (+6%). Nouveau président pour la banque privée LGT, dont la structure a été divisée en trois entités, a par ailleurs annoncé la nomination du suisse Olivier de Perregaux à la tête de sa banque privée. Ce dernier était directeur financier du groupe depuis 1999. Il s’agit du second changement d’importance en quelques semaines, après l’arrivée de Roland Matt au poste de directeur général de LGT Bank Ltd.
Crédit Mutuel Asset Management a nommé Eliana de Abreu directrice des gestions et membre du comité exécutif. Elle succède à Claire Bourgeois qui vient d'être promue directrice générale. Eliana de Abreu était directrice de la gestion de taux depuis 2018. Elle avait rejoint Crédit Mutuel Asset Management en 2001 en tant que gérante obligataire. Elina de Abreu sera remplacée par Julien Maio comme directeur de la gestion taux. Ce dernier avait intégré en 2007 les activités de marché de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. En 2013, il rejoint Crédit Mutuel Asset Management comme gérant monétaire, puis gérant obligataire. Par ailleurs, Mickael Bonomo est nommé directeur des relations distributeurs et intègre le comité exécutif. L’intéressé a rejoint Crédit Mutuel Asset Management en 2010, en tant que responsable des appels d’offres. Il aura pour mission d’accompagner le développement et la promotion de la gestion d’actifs de Crédit Mutuel Asset Management auprès des distributeurs internes et au sein des réseaux, des distributeurs externes, des sélectionneurs, des grandes entreprises et des institutionnels. Enfin, Gabriel Vincent intègre le comité exécutif. Gabriel Vincent intègre l’inspection générale de Crédit Mutuel en 2012 et en devient l’adjoint en 2016. En 2018, il est nommé directeur des risques de Crédit Mutuel Asset Management.
GAM Investments vient de recruter Rob Page en tant que responsable du marketing et de l’expérience clients. L’intéressé était dernièrement directeur marketing de Janus Henderson. Avant cela, il a occupé des postes à responsabilité dans le marketing au sein de Hermes Fund Managers, Ardevora Asset Management ou Liontrust Asset Management. Chez GAM, qu’il rejoindra le 22 mars, Rob Page sera rattaché à Jeremy Roberts, responsable mondial de la distribution. Il travaillera aux côtés de Jill Barber, responsable mondiale des solutions institutionnelles. Il rejoindra aussi l’équipe senior de direction et sera basé à Londres.
Emmanuel Faber a été évincé de la tête de Danone par le conseil d’administration du géant français de l’agroalimentaire et remplacé par l’ex-patron du fabricant de matériel électrique Legrand, Gilles Schnepp. Selon Le Figaro, le conseil réuni dimanche a «acté dans la soirée» le départ de son dirigeant, qui était contesté par Artisan Partners, qui détient 3% de Danone, et un autre fonds actionnaire, Bluebell Capital Partners, hostiles à sa gouvernance. De même source, Gilles Schnepp, 62 ans, a été porté à la présidence du conseil. Ces actionnaires demandaient aussi que le plan de réorganisation et de réduction des coûts lancé par Emmanuel Faber soit au moins suspendu. Baptisé «Local First», ce plan, en cours de négociations avec les syndicats, vise selon la direction sortante à rendre Danone plus «agile» et générer des économies en supprimant des strates hiérarchiques. Jusqu'à 2.000 suppressions de postes sont prévues.
H2O Asset Management détient 37 % de H2O Deep Value, rapporte le Financial Times. Ce véhicule d’investissement opaque avait été créé en juillet 2019, quelques semaines après que le FT a révélé que la société de gestion avait investi plus de 1 milliard d’euros dans des obligations illiquides liées au financier controversé Lars Windhorst. En août 2020, Deep Value faisait partie des huit fonds que H2O a temporairement suspendus après l’intervention de l’Autorité des marchés financiers. Un document de Natixis (qui est en train de vendre sa participation dans H2O) fournit des informations sur la participation de H2O dans Deep Value. Ce document, qui couvre la période se terminant à fin décembre 2020, montre que H2O détient 118 millions d’euros dans le fonds, selon les calculs de Matthew Clark, analyste actions de Mediobanca. A fin 2019, H2O avait investi 70 millions de ses capitaux dans le fonds. Le document laisse entendre que l’exposition de Natixis aux fonds H2O est concentrée dans Deep Value. Natixis indique que son investissement direct dans les fonds de H2O est limité à 20 millions d’euros de fonds d’amorçage. 60 millions d’euros sont des expositions indirectes via des investissements effectués par H2O dans ses propres fonds. Par ailleurs, selon un document vu par le FT, Gonzague Legoff, qui quitte H2O en mars, est l’un des principaux décisionnaires du fonds.
La Française AM a obtenu le Label ISR pour son fonds investi en dette subordonnée, La Française Sub Debt, pesant près de 1 milliard d’euros. La Française Sub Debt est un portefeuille diversifié d’environ 130 titres de dettes subordonnées avec une notation moyenne émetteur Investment Grade de A- , co-géré par Paul Gurzal, responsable crédit et Jérémie Boudinet, gérant crédit. L’approche de gestion du fonds reste inchangée depuis sa création en 2008 et se base sur trois fondamentaux : la liquidité, la diversification et la qualité. La sélection des titres intègre désormais une analyse extra financière, réalisée par La Française Sustainable Investment Research (centre de recherche ESG du groupe) selon un modèle propriétaire.
Ewan Kirk, fondateur de Cantab Capital Partners, quittera GAM à la fin du mois, a appris Financial News. Cantab Capital Partners avait été acquis en 2016 par la société de gestion suisse. Ewan Kirk était président de GAM Systematic. Les actifs de cette activité ont fondu.
Le régulateur des marchés financiers en Espagne,Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV), pourrait prochainement soumettre la publicité pour les crypto-actifs à son autorisation et d’autres modalités de contrôle selon un décret-loi royal publiésamedi 13 mars dans le bulletin officiel de l’Etat espagnol. La CNMV aurait également la possibilité de faire ajouter des avertissements concernant les risques et les caractéristiques de ces produits. Le décret-loi royal autorise le superviseur à développer un scope d’intervention ainsi queles mécanismes de contrôles et procédures au sujet de la publicité pour les crypto-actifs. Des mesures qui seront appliquées par le biais d’unecirculaire.
BNY Mellon Investment Management vient de recruter Dominic Wong pour son nouveau poste de directeur des relations commerciales avec les intermédiaires en Chine, à Hong Kong et à Taïwan, a appris Finews Asia. L’intéressé arrive de Fidelity Investment Management, où il occupait un poste équivalent pour l’Asie du Nord. Auparavant, il fut également directeur de la distribution retail chez BlackRock à HongKong, et a travaillé dans les équipes de distributions de New Alliance Asset Management et HSBC Asset Management. La firme américaine a également recruté Sabrina Yu comme senior associate au sein de son équipe commerciale taïwanaise. Elle arrive d’Aberdeen Standard Investments, où elle était dernièrement associate director au sein de l'équipe commerciale pour les institutionnels à Taïwan.
L’European Securities and Markets Authority (ESMA), le superviseur financier européen, vient d’annoncer avoir choisi Natasha Cazenave comme candidate au poste de directrice exécutive. Elle remplacerait l’allemande Verena Ross, qui occupait ce poste depuis dix ans, et dont le mandat prendra fin en mai. Cette nomination est conditionnée à l’approbation du Parlement européen. Natasha Cazenave est secrétaire générale adjointe en charge de la régulation et des affaires internationales de l’Autorité des marchés financiers (AMF) depuis 2017. Cette diplômée du magistère banque-finance de l’Université Paris-Dauphine travaille pour le régulateur français depuis dix ans, et a notamment dirigé le département gestion d’actifs entre 2012 et 2015. Elle fut parallèlement élue présidente du comité de politique en matière de gestion d’actifs de l’International Organization of Securities Commissions (IOSCO) entre 2012 et 2016. Elle a également coprésidé le groupe de travail des institutions non-bancaires du Financial Stability Board (FSB), chargé de proposer des recommandations faire face aux vulnérabilités de l’industrie de la gestion d’actifs. Avant de rejoindre l’AMF, elle a travaillé deux ans chez Ernst & Young, et huit ans chez le consultant Deminor, spécialisé dans le conseil aux actionnaires minoritaires.
L'émissaire de l’Onu pour la Birmanie a «vigoureusement» dénoncé «le bain de sang» en cours dans ce pays, où a moins 39 personnes étaient décédées dimanche soir, dans des manifestations contre le coup d’Etat militaire. La loi martiale a été imposée à Hlaingthaya, une commune industrielle et pauvre de l’agglomération de Rangoun, la capitale économique du pays, où les forces de sécurité ont tiré sur la foule, et dans une autre commune de la ville. L’ambassade de Chine en Birmanie a réclamé la protection des biens et ressortissants chinois après l’incendie de deux usines textiles appartenant à des investisseurs chinois. La semaine dernière, le géant du prêt-à-porter suédois Hennes et Mauritz (H & M), puis le groupe italien Benetton, ont annoncé suspendre des nouvelles commandes en Birmanie.
La Commission fédérale des communications (FCC), principale autorité du secteur aux Etats-Unis, a annoncé vendredi qu’elle considérait cinq groupes chinois comme des menaces potentielles pour la sécurité nationale en application d’une loi de 2019 visant à protéger les réseaux du pays. Ces cinq sociétés sont Huawei Technologies, ZTE , Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Zhejiang Dahua Technology. La loi de 2019 concernée prévoit que la FCC identifie les entreprises qui commercialisent des équipements et des services considérés comme constituant «un risque inacceptable pour la sécurité nationale des Etats-Unis». En 2019, Washington avait inscrit Huawei, Hikvision et d’autres entreprises sur une liste noire économique.
L’Union chrétienne-démocrate allemande (CDU) a été nettement battue dimanche lors des élections régionales allemandes qui se tenaient dans le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat. Or Armin Laschet, le nouveau président de la CDU, espère succéder à Angela Merkel à l’issue des élections législatives fédérales de septembre. Les écologistes ont remporté 30,9% des suffrages, contre 22,9% pour la CDU, selon les projections de la ZDF basées sur les premiers résultats. En Rhénanie-Palatinat, les sociaux-démocrates du SPD sont en tête, avec 34,2% des voix, devant la CDU, à 26% des voix.
La Haute autorité de santé (HAS) a autorisé vendredi en France le vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson, au lendemain du feu vert européen, en recommandant de l’utiliser «de manière préférentielle» dans les zones où l'épidémie est «particulièrement active». Elle estime qu’il peut être utilisé à partir de l'âge de 18 ans, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus. L’Organisation mondiale de la santé a donné vendredi son homologation au vaccin.
L'établissement suisse Banque Profil de Gestion a présenté ce 11 mars ses résultats financiers pour l’exercice 2020. Son résultat net est ressorti dans le rouge, avec une perte de près de 2,4 millions de francs suisses (2,2 millions d’euros). Ses encours sous gestion ont eux reculé de 116 millions de francs suisses (-3,4%), et ressortent désormais à 2,8 milliards.
Les investisseurs mondiaux continuent d’empiler leur argent dans les fonds actions. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, portant sur la semaine du 4 au 10 mars, les fonds actions ont récolté 31,5 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros) de souscriptions nettes, soit le neuvième plus important flux hebdomadaire de leur histoire. Avec les précédents records de ces dernières semaines, leur collecte sur quatre mois s'élève désormais à 467 milliards de dollars, avec le demi-trillion en ligne de mire. Les fonds obligataires ont, eux, connu leur pire semaine depuis un an. La collecte hebdomadaire des fonds actions, exclusivement réalisée par les fonds indiciels cotés, s’est principalement concentrée sur le marché américain (13,4 milliards de dollars) et les pays émergents (9,7 milliards). Les fonds actions Europe et Japon ont, de leurs côtés, enregistré des flux nets proches de zéro. Parmi les fonds couvrant les actions américaines, les stratégies value ont attiré la majorité des capitaux, avec 9,1 milliards de dollars d’achats. Elles sont suivies par les fonds de petites capitalisations (5,3 milliards) et les fonds de grandes capitalisations (3,8 milliards). Les stratégies de croissance ont, pour leur part, rendu 5,4 milliards de dollars. Par secteur, les fonds tech (+0,7 milliard) ont cédé la première place aux financières (+3,2 milliards). Pour les fonds obligataires, le niveau de décollecte de cette semaine (15,4 milliards de dollars) n’avait pas été enregistré depuis mars 2020, et la fuite des capitaux vers les fonds monétaires lors de la crise du Covid-19. Les investisseurs ont retiré leurs encours des fonds d’obligations d’entreprises, et ce à tout niveau de risque : -12,9 milliards sur les fonds dotés de titres «investment grade», -3,4 milliards sur le haut rendement, et -3,2 milliards sur les fonds obligataires émergents. Les fonds plus sécurisés, comme les obligations souveraines ou quasi-souveraines ont connu une collecte positive, parfois importante au regard de la taille de certains marchés. Les fonds d’obligations municipales américaines ont ainsi reçu +1,1 milliard de dollars, et les fonds d’obligations souveraines indexées à l’inflation 0,7 milliard, des chiffres élevés pour ces deux catégories. Les fonds d’obligations souveraines non-indexées ont, eux, collecté un milliard, un résultat dans la moyenne hebdomadaire. Enfin, les fonds monétaires ont connu un retour en grâce avec une collecte de 21,3 milliards de dollars, la plus importante depuis le début de l’année. Les fonds or ont, pour leur part, rendu 1,4 milliard de dollars.
L’année 2020 a été tumultueuse pour les marchés financiers. La pandémie de COVID-19 a plongé le monde dans le chaos en début d’année, avec une chute de 33,8 % du S&P 500 entre le 19 février 2020 et le 23 mars 2020. Les troubles et les perturbations causés par la pandémie ont offert de nombreuses opportunités de surperformance - et si les performances des gestionnaires actifs se sont améliorées en 2020 par rapport à 2019, 57 % des fonds d’actions domestiques ont été à la traîne du S&P Composite 1500 au cours de la période d’un an se terminant le 31 décembre 2020, selon les données du 2020 SPIVA U.S. Scorecard. Pour la 11e année consécutive, la majorité, en l’occurrence 60 % des fonds grandes capitalisations ont sous-performé le S&P 500. Les fonds axés sur les moyennes (51 %) et ceux sur les petites capitalisations (46 %) ont fait à peine mieux que le S&P MidCap 400 et au S&P SmallCap 600, respectivement. Ceux qui s’en sortent le mieux sont les fonds croissance dont 62% (67% en 2019) d’entre eux ont dépassé l’indice S&P 500 Growth et les fonds value dont 67% ont fait mieux que l’indice S&P 500 Value, un plus haut depuis 2008. Du côté de l’obligataire, gorgé par les politiques accommodantes des banques centrales, les obligations à long terme de l’indice Bloomberg Barclays US Government Long ont enregistré un rendement spectaculaire de 17,6 % sur l’année. Les fonds d’obligations d'État basés sur cet indice ont échoué de manière spectaculaire, puisque moins de 6 % d’entre eux ont réussi à le dépasser. Dans 3 des 14 catégories de fonds obligataires, plus de 90 % des fonds n’ont pas réussi à dépasser leur indice de référence en 2020.