La filiale de gestion d’actifs de Goldman Sachs, Goldman Sachs AM, a lancé l’ETF Goldman Sachs Future Planet Equity,son premier ETF actions actif et transparent qui expose ses investisseurs aux tendances de long-terme de croissance séculaire. Goldman Sachs investira aux côtés de ses clients dans cet ETF qui sera exposé à des sociétés «qui se trouvent du bon côté de la transition climat et ont un impact positif sur le futur de la planète» (énergies propres, efficience des ressources, économie circulaire, consommation responsable, durabilité de l’eau). L’ETF sera géré par Alexis Deladerrière, par ailleurs responsable des actions internationalesmarchés développés pour l’unité actions fondamentales de GSAM, dont les encours s’élèvent à 19 milliards de dollars sur les stratégies actions thématiques.
Deux gérants de fonds actions, Marie Lannoy et Jonas Desomer, et un analyste sur la medtech, Pierre Vaurice, ont rejoint l'équipe de gestion actions thématiques globales de la société de gestion Candriam. Le trio est basé à Bruxelles et est rattaché à Rudi Van den Eynde, responsable de la gestion actions thématiques chez Candriam.Le gestionnaire d’actifs belge gère plus de 9,5 milliards d’euros d’encours sur cette classe d’actifs. Marie Lannoy, ex-gérante actions de KBC Asset Management, assiste les gérants des fonds d’actions thématiques portés surla consommation. De son côté,Jonas Desomer va co-gérer le fonds Demography de Candriam aux côtés d’Allan Foll. Il a auparavant travaillé dix ans chez KBC Asset Management en tant que gérant de fonds et stratégiste. Pierre Vaurice est, quant à lui, responsable de la couverture des secteurs des sciences de la vie et des technologies médicales en tant qu’analystemedtech. Ilétait précédemment analyste financier chez Midcap Partners pendant cinq ans. Depuis le début de l’année 2021, Candriam a procédé à 66 recrutements dont 15 concernent les équipes de gestion.
Le régulateur américain des marchés financiers Securities and Exchange Commission (SEC) a annoncé, mardi 13 juillet, qu’il poursuivait en justice la société «chèque en blanc» (special purpose acquisition company ou Spac) baptisée Stable Road Acquisition Company, son sponsor SRC-NI, son directeur général Brian Kabot, Momentus la société qui devait fusionner avec le Spac ainsi que le fondateur et ex-directeur général de cette société Mikhail Kokorich. La plainte déposée devant un tribunal du district de Columbia concerne des déclarations trompeuses concernant la technologie de Momentus et des risques attenant à la sécurité nationale concernant Mikhail Kokorich. Kokorich et Momentus, spécialisée dans le transport spatial en phase de démarrage, ont indiqué à plusieurs reprises à des investisseurs que leur technologie de propulsion dans l’espace avait été testée avec succès là où son seul test dans l’espace avait en réalité échoué à démontrer sa viabilité. Les risques à la sécurité nationale posés par Kokorich ont aussi miné la capacité de sa société à obtenir des licences gouvernementales essentielles pour leurs opérations. Le Spac est poursuivi en justice pour avoir reproduit les déclarations mensongères de Kokorich et de Momentus dans des documents publics associés à l’opération de fusion, qui devait être approuvée en août, et pour avoir failli à ses obligations de due diligence. Le Spac n’a jamais étudié les résultats du test de la société ni évalué la menace que représentait Kokorich pour la sécurité nationale américaine. Les protagonistes devront payer une amende totale avoisinant les 8 millions de dollars. Les actions, d’une valeur de plus de 200 millions de dollars, que le fondateur du Spacdevait toucher en cas de fusion seront confisquées par le sponsor du Spacet des engagements de protection des investisseurs ont été scellés.
Sand Grove Capital, l’un des hedge funds les plus performants d’Europe pendant la pandémie, a débauché Daniel Caplan, un dirigeant de Citigroup, pour être directeur général, un poste nouvellement créé, selon le Financial Times. L’intéressé était responsable de la franchise «prime and synthetic client» en Europe de Citi. Sand Grove se spécialise dans les situations spéciales et gère 2 milliards de dollars. La firme a été créée par un ancien de Cheyne Capital, Simon Davies.
Poste Italiane, par le biais de ses filiales Poste Vita et BancoPosta Fondi SGR, a signé un accord avec le groupe Intesa Sanpaolo pour l’acquisition de 40 % du capital d’Eurizon Capital Real Asset SGR (ECRA). Cette dernière est la société de gestion spécialisée dans les actifs réels d’Eurizon Capital SGR, la société de gestion d’Intesa Sanpaolo, et d’Intesa Sanpaolo Vita, la compagnie d’assurance du groupe. Elle a vu le jour en février 2020 et gère environ 4 milliards d’euros. Grâce à l’opération, ses encours seront portés à 6,5 milliards d’euros, car Poste Vita va lui confier un mandat de 2,5 milliards d’euros. Poste Italiane entrera au capital d’ECRA par le biais d’une augmentation de capital réservée. Au terme de l’opération, la société sera détenue à 40 % par Poste Italiane (avec seulement 24,5 % des droits de vote), à 40 % par Intesa Sanpaolo Vita (24,5 % des droits de vote) et à 20 % par Eurizon (qui aura néanmoins 51 % des droits de vote). Les actifs seront attribués à Eurizon à 100 %. A son lancement, la société était détenue à 49 % par Intesa Sanpaolo Vita et à 51 % par Eurizon. L’opération doit être bouclée d’ici à la fin de cette année. «Avec l’entrée de Poste Italiane, ECRA deviendra la principale plate-forme pour ce type d’investissements en Italie, capable d’attirer des ressources d’autres investisseurs institutionnels et de participer à la relance des investissements privés dans l’économie», indique un communiqué.
Blackstone va acquérir une participation de 9,9 % dans l’activité Life & Retirement d’American International Group pour 2,2 milliards de dollars dans le cadre d’une transaction entièrement en numéraires. Dans le cadre de cet accord, Blackstone gérera un montant initial de 50 milliards de dollars du portefeuille d’investissement existant de Life & Retirement. Ce montant ira jusqu'à 92,5 milliards de dollars au cours des six prochaines années. Lors du bouclage de ces opérations, qui devraient avoir lieu d’ici la fin du troisième trimestre de 2021, Jon Gray, président et directeur des opérations de Blackstone, rejoindra le conseil d’administration de Life & Retirement. Blackstone Real Estate Income Trust (BREIT) va acquérir la participation d’AIG dans un portefeuille de logements abordables aux États-Unis pour environ 5,1 milliards de dollars.
Vanguard a annoncé le 13 juillet la conclusion d’un accord définitif en vue d’acquérir Just Invest, un fournisseur technologique pour la gestion de patrimoine. Fondée en 2016, Just Invest a dépassé le milliard de dollars d’actifs gérés au premier trimestre après une forte accélération les derniers mois. La société exploite l’analyse des données à grande échelle, les algorithmes quantitatifs et la modélisation des risques pour permettre une gestion évolutive des portefeuilles, faire du sur-mesure, et travailler sur la fiscalité par le biais de sa plateforme d’indexation directe. A travers cette opération, Vanguard cherche à accroître ses capacités en matière d’activité de services aux intermédiaires financiers dont il revendique un poids de 3.000 milliards de dollars d’actifs à destination des conseillers en investissements (RIA), des banques et des courtiers en valeurs mobilières. Les modalités de la transaction, qui devrait être finalisée au quatrième trimestre 2021, n’ont pas été dévoilées.
Dominique Senequier,présidente de la société de gestion alternativeArdian, a été promue officierde la Légion d’honneur selon le décret du 13 juillet 2021 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur paru au journal officiel le 14 juillet. Elle avait obtenu le grade de chevalier en octobre 2012. Le président du gestionnaire d’actifs Amundi, Yves Perrier, a lui aussi été élevé au rang d’officier. Il avait été fait chevalier de la Légion d’honneur en mars 2011. Pierre-Eric Leibovici, co-fondateur et associé de la société de capital-risque Daphni, a lui été nommé chevalier de la Légion d’honneur.
La structure de gestion d’actifs multi-boutique Natixis Investment Managers a procédé à plusieurs changements au sein de ses équipes commerciales basées en Amérique latine. Dans ce nouvel organigramme, Lucas Perez qui supervisait les ventes pour la Colombie, le Pérou et le Panama, a été nommé responsable pays pour la région du Cône Sud (Argentine, Chili, Brésil, Paraguay, Uruguay). Il concentrera ses efforts sur l’Uruguay et le Chili depuis le bureau de Natixis IM dans la capitale uruguayenne Montevideo. Lucas Perez continuera de superviser les relations clients au Panama mais ses responsabilités en Colombie ont été transférées à Jose Luis Leon, responsable pays.Lucas Perez estrattaché à Sophie Del Campo, managing director de Natixis IM pour la péninsule ibérique, l’Amérique latine et le marché américain offshore. Dans son nouveau poste, il succède à Martin Herbon nommé responsable des ventes institutionnelles aux fonds souverains. Par ailleurs, Natixis IM a promu Sandrine Klock à la gestion de la distribution des fonds de la plateforme multi-boutique au Brésil via un tierce-partie marketeur associé.En avril dernier, Natixis IM annonçait être à la recherche d’un partenaire de distribution au Brésil. La firme va prochainement lancer les premiers fonds nourriciers de certaines de ses stratégies Ucits. Sandrine Klock était auparavant responsable de la clientèle wholesale au Mexique.
La société de gestion américaineWilliam Blair Investment Managementa recruté Vesta Marks en qualité de gérant de portefeuille obligataire. Il est rattaché à Ruta Ziverte, responsable de la gestion obligataire américaine, et s’occupera des stratégies obligataires Core et Low Duration. Il travaillait précédemment comme directeur de la gestion obligataire et du risque au sein de Tortoise Capital Advisors. Il a également été dirigeant et gérant de Palmer Square Capital Management et a géré des fonds pour le compte de Semper Capital Management. William Blair IM gère 70 milliards de dollars d’encours.
BlackRock,le numéro un mondial de la gestion d’actifs, a largement dépassé les prévisions mercredi avec un bond de 28% (sur un an)de son bénéfice du deuxième trimestre 2021 et un nouveau record de ses actifs sous gestion. Le bénéfice net ajusté du groupe américain ressort à 1,55 milliard de dollars (1,31Md€), soit 10,03 dollars par action, pour le trimestre clos le 30 juin, contre 1,21 milliard de dollars (7,85 dollars/action) sur la même période l’an dernier. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 9,46 dollars par action, selon les données IBES de Refinitiv. Les actifs sous gestion de BlackRock ontatteint le montant record de 9.490 milliards de dollars, contre 7.320 milliards au deuxième trimestre de l’an dernier. La collecte nette s’est élevée à 81 milliards de dollars, grâce à l’augmentation des investissements dans les différents fonds de BlackRock, y compris ses fonds indiciels cotés (ETF) dont les entrées nettes se sont élevées à 75 milliards de dollars. Les souscriptions nettes ont néanmoins diminué de plus de la moitié par rapport au premier trimestre 2021 qui avait vu une collecte record de 172 milliards de dollars pour la firme. A noter que BlackRock a subi des sorties nettes de 80 milliards de dollars sur le segment de la gestion indicielle pour des clients institutionnels. Sur ce montant, une décollecte nette de 58 milliards de dollars provient d’un seul client institutionnel pour lequel BlackRock gérait un fonds indiciel. La société de gestion américaine a par ailleurs annoncé qu’elle allait augmenterle salaire de base de ses employés de 8% à compter du 1er septembre 2021, qui se situent à un niveau de directeur ou en-dessous. Cela,à la fois pour les remercier de leur travail durant la pandémie et faire face au scénariod’inflation prévu par la firme. BlackRock a également annoncé la prise d’une participation minoritaire dans SpiderRock Advisors, une société basée à Chicago qui fournit des stratégies personnalisées sur les options aux gérants de fortune américains et gérait environ 2,5 milliards de dollars à fin mars 2021.
SIX a annoncé l’acquisition d’Ultumus, une société britannique qui fournit des données sur les indices et les ETF. «Cette acquisition vise à améliorer l’offre de données de SIX et à soutenir sa stratégie globale afin d’apporter à ses clients de nouvelles données dans un marché en croissance rapide, rendant la négociation des ETF plus transparente et plus efficace pour les clients», explique la bourse suisse dans un communiqué. Les détails financiers ne sont pas divulgués. L’acquisition a été faite auprès de ETFS Capital qui était entré au capital une première fois en 2016 puis s'était renforcé en 2018. L’industrie des ETF devait atteindre un encours global de 9.000 milliards de dollars d’ici la fin du deuxième trimestre 2021. «Ultumus se réjouit de cette acquisition réalisée par SIX. Celui-ci nous permet de fournir nos services de pointe de gestion de données d’indices et d’ETF aux pupitres de négociation, gestionnaires d’actifs et groupes de gestion de données d’entreprise, tout en fournissant nos services de calcul PCF (Price to cash flow), leaders sur le marché, à davantage d’émetteurs ETF afin d’assurer un avantage concurrentiel. Nous sommes impatients d’accroître notre présence mondiale et gamme de produits avec SIX et de travailler avec notre base de clients afin de garantir que nous fournissons le meilleur soutien et la meilleure technologie du secteur.», a déclaré dans un communiqué Bernie Thurston, directeur général d’Ultumus.
Perdre plus de deux fois son chiffre d’affaires constitue une sacrée performance. Le fabricant de lingerie La Perla l’a réussie haut la main en 2020, selon les comptes de sa holding néerlandaise publiés fin mai. Son chiffre d’affaires de 66 millions d’euros est à mettre en regard d’une perte nette de 136 millions sur l’exercice. La société ne cesse par ailleurs de brûler du cash : le flux de trésorerie négatif des activités opérationnelles dépasse 100 millions d’euros en cumul sur les deux derniers exercices. La Perla, rappelons-le, gravite dans l’orbite de Tennor, société du financier Lars Windhorst, qui a dû lui prêter 300 millions d’euros pour assurer sa survie. Elle fait à ce titre partie des actifs illiquides dans lesquels certains fonds cantonnés de H2O Asset Management ont eu la mauvaise idée d’investir.
Discrétion. Le gestionnaire anglo-saxon M&G ne fait pas comme ses compétiteurs. Alors qu’il avait choisi le Luxembourg comme point de distribution de son offre dans l’Union européenne, à l’annonce du Brexit, M&G a par ailleurs ouvert en mars dernier une société de gestion à Paris. Succursale de la société de gestion luxembourgeoise, sept mandats institutionnels gérés depuis le Grand-Duché y ont été transférés. Selon la maison de gestion anglo-saxonne, cette création répond à une volonté de se rapprocher des clients européens, dans un contexte post-Brexit mais pas seulement. Elle vise aussi à créer un pôle attrayant pour recruter des talents sur le continent. Le bureau parisien de M&G, avec 33 personnes, était déjà le plus gros d’Europe continentale et comptait un pôle immobilier. Cette société de gestion devrait permettre au gestionnaire de capter, entre autres, des investisseurs institutionnels convoités de longue date.
Plus forte que le bitcoin et les actions GameStop : la carte Pokemon. La création de Nintendo, qui fête ses 25 ans, est devenue depuis peu un objet de spéculation. Cantonnées autrefois aux cours de récréation, les collections de monstres font aujourd’hui les beaux jours des sites d’enchères, et les nouvelles séries sont préemptées plusieurs semaines avant leur sortie. Sur eBay, depuis le début de l’année, le nombre de cotations de cartes a décuplé en un an. Certains joueurs s’amusent à peser au gramme près les sachets qu’ils achètent – les cartes les plus rares sont un peu plus lourdes que les autres – tandis qu’une entreprise américaine, PSA, s’est fait une spécialité de certifier l’authenticité des précieux objets. Il ne manque plus qu’un avertissement des gendarmes boursiers pour compléter le tableau.
Gendarme. La lutte contre le blanchiment des capitaux souffre, en Europe, de l’éparpillement des autorités nationales et de la complaisance de certaines d’entre elles. D’où la création, annoncée pour 2023, d’une nouvelle autorité européenne, l’Anti-Money Laundering Agency (AMLA), qui reprendra les attributions de l’Autorité bancaire européenne, entre autres. La Commission doit dévoiler le 20 juillet le projet de règlement qui créera cette agence. Celle-ci serait chargée de la surveillance directe d’un « nombre limité d’entités obligées les plus risquées du secteur financier transfrontalier » à compter de 2026, comme l’a révélé L’Agefi le 9 juillet.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a trouvé un compromis avec les Emirats arabes unis sur les niveaux de production acceptable pour ces derniers, ont indiqué mercredi des personnes du dossier, citées par le Wall Street Journal. Ce compromis, qui permettra aux Emirats d’augmenter leur production, ouvre la voie à un accord plus vaste au niveau de l’Opep+, qui regroupe les membres de l’Opep et dix pays alliés menés par la Russie, sur une hausse de la production mondiale de pétrole, ont souligné les sources. Après ces informations, les cours du pétrole reculaient mercredi. Le contrat d’août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex abandonnait 48 cents, à 74,80 dollars le baril. Une impasse des négociations de l’Opep+ risquerait de conduire à une guerre des prix, déclarait mardi l’Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les ministres des Finances de l’UE ont en outre eu un débat animé sur l’inclusion ou non de l’énergie nucléaire dans la taxonomie des investissements verts.
La Banque du Canada a maintenu son principal taux d’intérêt à son plus bas niveau historique mercredi, mais elle a réduit le montant de ses achats d’obligations sur les marchés. Elle dit s’attendre à ce que l’inflation soit plus forte que prévu dans les mois à venir. Elle a maintenu à 0,25% le taux cible du financement à un jour, tout en ramenant le montant prévisionnel de ses achats nets hebdomadaires d’obligations d’Etat canadiennes de trois à deux milliards de dollars canadiens. La banque centrale a ajouté que la croissance devrait se redresser au troisième trimestre. La croissance de l'économie canadienne devrait atteindre 6,0% en 2021, contre 6,5% prévu en avril, et 4,6% en 2022.
Cuba a restreint depuis lundi l’accès aux réseaux sociaux et aux services de messagerie en ligne dont Facebook, Instagram, WhatsApp et Telegram, a rapporté mardi NetBlocks, une firme de surveillance du trafic mondial sur internet, sur fond de vastes manifestations antigouvernementales sur l'île. Des milliers de Cubains ont manifesté dimanche à travers le pays pour protester contre la crise économique et sanitaire, certains contestataires appelant à la fin du communisme. Rares dans un pays où toute contestation publique est étroitement surveillée, les manifestations ont cessé depuis dimanche soir, avec le déploiement des forces de sécurité dans les rues, mais au moins une autre manifestation s’est déroulée lundi, dans une banlieue du sud de la capitale La Havane.
Après s’être engagés à de nouveaux objectifs climatiques ambitieux, les colégislateurs de l’UE vont lancer d’épineuses négociations pour définir les modalités de la transition
BlackRock, le numéro un mondial de la gestion d’actifs, a largement dépassé les prévisions mercredi avec un bond de 28% de son bénéfice du deuxième trimestre et un nouveau record de ses actifs sous gestion.
Après être entrée au capital d’Augmentum en 2019, Tikehau Capital vient de se renforcer dans la société londonienne d’investissement dans les fintechs. Sa participation reste modeste en passant de 1,5 % à 3,9 %, mais elle doit permettre aux deux entreprises de renforcer leur partenariat commercial. L’opération s’est faite à la faveur d’une récente émission d’actions de la société britannique pour 55 millions de livres. Augmentum prévoit dans ce cadre d’ouvrir un bureau à Paris, son premier en Europe continentale. «Ce bureau s’appuiera sur la présence mondiale de Tikehau Capital et offrira à Augmentum des capacités supplémentaires pour soutenir ses projets d’investissements paneuropéens», précise Tikehau dans un communiqué. Ce dernier pourra quant à lui renforcer son exposition au capital-risque et au secteur des fintechs. La firme est déjà actionnaire de Ring Capital, une société de capital investissement spécialisée dans le financement des entreprises digitales et technologiques. Elle est aussi actionnaire majoritaire de deux fintechs françaises, Crédit.fr et Homunity, et actionnaire de la néo-banque australienne Judo Bank. Un secteur qu’elle compte bien continuer à explorer, grâce à Augmentum, avec qui elle pourra co-investir. «Le groupe voit de nombreuses opportunités de création de valeur dans le secteur innovant des fintechs», explique Tikehau Capital. Augmenter les investissements dans les fintechs françaises Pour Augmentum, l’objectif est d’accroître ses investissements en Europe continentale, où plus de 50 % de son flux d’affaires est réalisé, et plus particulièrement en France, où le marché est particulièrement dynamique. « Avec le Covid-19, la France, comme le Royaume-Uni, a passé un cap dans l’adoption du numérique, et Paris, comme Londres, est en train de devenir un pôle majeur d’investissement dans les fintechs», affirme Tim Levene, directeur général d’Augmentum Fintech. Depuis le début de l’année, plus de 1,5 milliard d’euros ont été investis dans les fintechs françaises, soit plus que sur toute l’année 2020, et aucun signe de ralentissement n’est perceptible. Dans l’Hexagone, Augmentum s’est déjà illustré en entrant au capital d’Epsor, une solution d'épargne salariale et de retraite. Au total, la société a soutenu 22 entreprises dans des secteurs diversifiés de la fintech à fin juin 2021. «Augmentum veut être l’un des investisseurs fintech les plus actifs d’Europe. Il est donc naturel pour l’entreprise d’étendre son empreinte physique au-delà de Londres», renchérit une porte-parole interrogée par NewsManagers.
Les hedge funds ont réalisé leur meilleur premier semestre d’une année civile depuis 1999, constate HFR, consultant spécialisé dans l’analyse et la recherche des hedge funds. L’indice HFRI FWC Index, qui traque les performances des hedgefunds,a gagné 10% durant les six premiers mois de 2021.Cela fait désormais neuf mois que les hedge funds enregistrent des rendements positifs, selon les données d’HFR.L’indice HFRI FWC Index a ainsi progressé de 0,4% au mois de juin. «Les hedge funds ont prolongé leurs gains en juin pour achever le plus fort premier semestre d’une année civile depuis 1999, bien que les moteurs de performance et le sentiment du marché aient changé pour le mois avec une modération de la réouverture macroéconomique plus large, des taux d’intérêt plus élevés et des tendances inflationnistes qui ont défini les trois trimestres précédents, alors que les taux d’intérêt ont baissé et que la volatilité réalisée du marché des actions est restée élevée», a déclaré Kenneth Heinz, président de HFR. En dépit de l’optimisme des marchés, les gestionnaires de hedge funds et les investisseurs se positionnent selon lui pour un environnement de performance dynamique pouvant changer rapidement en fonction des développements politiques, des nouvelles informations sur la mutation du virus et l’efficacité des vaccins. Ils se positionnent aussi surdes changements de la demande liés aux tendances de la consommation, de la technologie et de l’énergie. «Les gestionnaires positionnés de manière tactique et opportuniste pour monétiser les opportunités créées et préserver le capital à travers la volatilité sont susceptibles d’attirer les capitaux des investisseurs institutionnels et de mener la croissance du secteur au deuxième semestre 2021 », dit-il.
PGIM, la branche de gestion d’actifs de l’assureur américain Prudential Financial, a signé un accord définitif pour l’acquisition de Montana Capital Partners (MCP), société de private equity européenne spécialisée sur le marché secondaire. La clôture de la transaction, qui doit encore être approuvée par les régulateurs concernés, est attendue au cours du troisième trimestre 2021. Le montant de l’opération n’a pas filtré. Une fois la transaction clôturée, MCP rejoindra la structure multi-gérants placée sous l'égide d’Eric Adler, président et directeur général de PGIM Real Estate. Les co-fondateurs de MCP, Christian Diller etMarco Wulff, poursuivront leur rôle de codirecteurs généraux tandis que la boutique de private equity conservera son autonomie d’investissement et son indépendance, et donc ses quartiers généraux en Suisse. La firme pourra utiliser le réseau de distribution ainsi que les capacités de mise en conformité et réglementaires de PGIM. Fondée en 2011, MCP se concentre sur les transactions secondaires du marché du private equity sur le segment des petites et moyennes entreprises. La boutique gère environ3 milliards de dollars d’encours pour le compte de clients principalement institutionnels basés en Europe, en Asie ainsi qu’aux Etats-Unis. A ce jour, MCP a réalisé plus d’une centaine de transactions et levé cinq fonds. Sur le segment des investissements alternatifs, PGIM gère quelques 253 milliards de dollars d’encours à travers six filiales.
La plateforme de fintech américaine Tifin a annoncé, mardi 13 juillet, l’intégration de la directrice générale d’ARK Investment Management Cathie Wood au sein de son conseil d’administration. Cathie Wood estime que Tifin « aide les gestionnaires d’actifs et les gérants de fortune à naviguer dans les changements qui surviennent au niveau desdemandes, besoins et préférences des investisseurs finaux ». La directrice générale d’ARK participera par exemple au développement deMagnifi, qui permet aux investisseurs de chercher des solutions d’investissements (fonds mutuels, ETF, actions, portefeuilles modèle), de les comparer et d’investir dans ces produits sans payer de commissions directes. La technologie de Magnifi se base sur le traitement intelligent du langage naturel. Selon Bloomberg, Tifin travaille avec environ 50 sociétés de gestion et a été valorisée à 164 millions de dollars lors d’un tour de table d’investisseurs en Série B en avril dernier.