Le gestionnaire d’actifs Amundi a recruté Nicolò Foscari comme Responsable Multi-Actifs Assurances et Risk-solutions au sein de sa division Outsourced CIO Solutions (OCIO). Cette unité propose des services de gestion sur-mesure et de conseils en stratégies d’investissements à destination des clients institutionnels et des family offices. Basé à Milan et rattaché à Laurent Tignard, responsable de l’unité OCIO Solutions, Nicolò Foscari sera par ailleurs en charge du développement des solutions OCIO pour les clients assureurs hors du groupe et les family offices. Nicolò Foscari évoluait dans l’équipe OCIO de Morgan Stanley Wealth Management à New York depuis 2016. Il a auparavant travaillé 16 ans au sein de Credit Suisse Wealth Management en Europe et aux Etats-Unis, notamment en tant que gérant de fonds actions, responsable de la gestion actions puis en tant que directeur au sein de l’équipe Solutions et Stratégies d’investissement à New York. Il développait des solutions d’investissements dédiées combinant des actifs liquides et illiquides pour les clients américains et offshore.
La société de gestion française Homa Capital (ex-Ycap) a annoncé ce 19 octobre le lancement d’un fonds actions investis dans les petites et moyennes entreprises françaises cotées, qui se veut aussi être un fonds à impact social. Dénommé Homa Impact Social France, ce véhicule a pour objectif d’accompagner ces sociétés dans l’amélioration de leurs critères sociaux, notamment sur la QVT (Qualité de vie au travail). Cet objectif fait suite à l’analyse d’éléments empiriques qui dévoile la progression des critères sociaux des entreprises comme un facteur prédictif de performance financière, affirme la société de gestion. Ce Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) est ouvert à la souscription jusqu’au 31 décembre 2021, avec un ticket d’entrée minimum d’un million d’euros. Il sera ensuite fermé pour une durée de cinq ans. La société de gestion, qui a déjà levé 25 millions d’euros pour cette stratégie, compte atteindre les 100 millions d’ici la clôture. Le fonds investira dans une vingtaine de valeurs dont la capitalisation boursière est comprise entre 50 millions et 2 milliards d’euros, avec une stratégie de gestion buy-and-hold. Toutefois, les sociétés qui ne respecteraient pas les critères d’impact précités seront revendues avant le terme. La sélection des valeurs s’opère à travers un processus de stock picking associé à une approche ESG Best in Class et Best Effort. Le véhicule sera d’ailleurs conforme avec l’article 9 du règlement européen SFDR. Le fonds sera géré par Lionel Melka, le directeur de la stratégie chez Homa Capital. Un ex-secrétaire général de Force Ouvrière en appui Côté impact social, ce véhicule s’appuiera sur un comité de gestion extra financière qui couvrira tout le spectre de la QVT. Il sera chargé de valider le plan de sensibilisation par entité, d’en assurer le suivi et d’alerter le comité d’investissement dans l’hypothèse où le potentiel de progression du capital humain d’une entreprise paraitrait limité. Pour y arriver, le comité rencontrera les dirigeants, des membres du conseil d’administration et des actionnaires des entreprises, et participeront aux assemblées générales. Ce comité comprend Jean-Claude Mailly, l’ancien secrétaire général de Force Ouvrière entre 2004 et 2018, en tant qu’administrateur, chargé des aspects liés à l’égalité et dialogue sociale. Il sera soutenu par Jean-Martin Cohen-Solal, administrateur pour le santé et l’organisation du travail, et Karine Melloul, administratrice pour le management et les parcours professionnels. Le comité de gestion extra financière est indispensable afin de vérifier l’impact social au sein des entreprises, selon Lionel Tangy-Malca, président directeur général d’Homa Capital. «Les critères sociaux ne sont pas concrets. Il y a plusieurs labels pour l’environnement car les critères sont tangibles tandis que pour le social, il n’y en a pas. Cela dépend de l’expérience, la connaissance et des réunions avec la direction ainsi que des données rapportées par les entreprises», a-t-il expliqué.
Une semaine après l’annonce de l’accord entre Blackstone et Hipgnosis, KKR se lance lui-aussi dans la gestion de droits musicaux. Le fonds américain de private equity et Dundee Partners, le family office de Stephen Hendel, ancien associé de Goldman Sachs, ont acheté le portefeuille de droits musicaux de Kobalt Capital pour un montant d’environ 1,1 milliard de dollars. L’opération permettra à KKR et Dundee Partners d’avoir accès à plus de 62.000 droits d’auteur d’artistes dans les domaines de la pop, du rock, du hip hop, de la country et d’autres genres, ont indiqué les sociétés. Kobalt Music sert 25.000 auteurs-compositeurs et 600 éditeurs, dont Paul McCartney, Enrique Iglesias et Phoebe Bridgers.
Le vice-président exécutif de la Commission européenne (CE), Valdis Dombrovskis, et le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, ont annoncé ce mardi la réouverture du débat sur le futur du Pacte de stabilité et de croissance, lancé en février 2020 puis suspendu au début de la crise sanitaire. La communication présentée par la Commission ce mardi a fait un point sur les tendances économiques à moyen et long terme dans l’UE, sur la réponse à la crise du coronavirus, et sur les implications de cette dernière dans le cadre de la gouvernance économique européenne. Une de ces observations concerne les investissements publics et privés avec la nécessité de les maintenir à un niveau élevé pendant les années à venir, notamment dans le contexte de la transition écologique et numérique. La CE estime que ces investissements doivent s’élever à 650 milliards d’euros par an d’ici 2030. La communication de l’exécutif européen conclut avec les étapes à suivre, à savoir l’invitation aux principales parties prenantes à ce débat public jusqu’au 31 décembre 2021, afin de dégager un consensus sur l’avenir du cadre de gouvernance économique.
L’Union européenne a appelé mardi Kaïs Saïed à rétablir l’ordre démocratique en Tunisie, après la décision du président tunisien en juillet dernier de suspendre les travaux du Parlement et de congédier le gouvernement pour s’octroyer la quasi-totalité des pouvoirs. S’exprimant devant les députés européens à Strasbourg, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a demandé à Kaïs Saïed d’annoncer un calendrier clair pour la reprise des travaux du Parlement tunisien. Depuis ses annonces inattendues du 25 juillet, Kaïs Saïed fait face à des pressions internationales pour présenter clairement une feuille de route politique. S’il a annoncé la semaine dernière la mise en place d’un nouveau gouvernement, le président tunisien n’a pas indiqué nettement qu’il était disposé à assouplir sa mainmise sur le pouvoir.
Les prix à terme du charbon en Chine ont chuté de 8% mardi, la plus forte baisse autorisée, lors de la séance de nuit après les déclarations de la principale autorité de planification du pays évoquant une possible intervention directe. Le contrat le plus traité sur le marché à terme des matières premières de Zhengzhou, pour une livraison en janvier, est revenu à 1.755,40 yuans la tonne. La Chine est confrontée depuis plusieurs semaines à une pénurie de charbon, le combustible le plus utilisé dans le pays pour la production d'électricité. Même avec la baisse de 8% de mardi, les prix à terme du charbon affichent encore un bond de 260% depuis le début de l’année. La loi chinoise autorise le gouvernement à encadrer les prix et les marges, a rappelé la Commission.
Le numéro 2 du Trésor américain a insisté mardi sur l’importance pour les Etats-Unis de travailler avec leurs alliés pour lutter contre les cyberattaques, au lendemain de la publication d’un rapport de l’administration montrant que les cryptomonnaies affaiblissent les sanctions économiques. Le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, a jugé essentiel de lutter contre les cyberattaques, «non seulement» aux Etats-Unis mais dans le cadre d’un «effort mondial car nombre de ces cybercriminels sont domiciliés en dehors du pays». Le Trésor a publié lundi un rapport passant en revue les sanctions économiques prises par Washington et jugeant nécessaire de moderniser ce système dont l’efficacité est affaiblie notamment par le développement des cryptomonnaies.
Pictet Wealth Management vient de promouvoir Alexandre Tavazzi, stratégiste mondial, en tant que directeur d’investissement en Asie à partir du 8 novembre, selon Finews Asia. Basé à Hong Kong, il sera rattaché à Cesar Perez Ruiz, responsable des investissements et directeur d’investissement, et Evelyn Yeo, managing director et responsable des investissements en Asie. Il continuera à exercer ses responsabilités actuelles comme stratégiste mondial. Dans cesnouvellesfonctions, Alexandre Tavazzi sera chargé de collaborer avec la plateforme d’investissement pour la division de gestion de fortune de Pictet en Asie. Il sera également responsable pour le front office et l’engagement avec les clients, la visibilité de la marque et l’amélioration des liens entre les équipes en Asie et à Genève. Alexandre Tavazzi est entré chez Pictet en 1997 comme analyste actions senior, chargé du marché japonais et co-gérant du fonds d’actions japonaises de la banque helvétique. Il a occupé plusieurs fonctions au sein des départements du conseil produit, de la gestion du portefeuille et de la recherche, avant de rejoindre le comité d’investissement de Pictet Wealth Management entre 2004 et 2014. Il a été nommé stratégiste mondial et responsable du bureau du directeur d’investissement de la plateforme d’investissement en gestion de patrimoine de Pictet en 2017.
La société française de private equity Jolt Capital a annoncé ce 19 octobre avoir nommé la femme politique luxembourgeoise Viviane Reding au sein de son comité consultatif. Viviane Reding fut notamment commissaire européenne, chargée de la société de l’information et des médias, puis vice-présidente de la Commission européenne dans les commissions Barroso I et II (2004-2014).Spécialisée sur le segment de la deeptech, Jolt Capital compte 500 millions d’euros d’encours.
Ian Williamson, un ancien gérant sur le secteur immobilier qui travaillait chez BlackRock depuis 2018, fait son entrée chez KKR à Londres. C’est ce qu’a annoncé le groupe américain de capital investissement, qui précise qu’il aura le titre de managing director et head of core plus real estate en Europe. Il sera placé sous la responsabilité de Guillaume Cassou, responsable de l’immobilier européen chez KKR. Chez BlackRock, Ian Williamson a supervisé la levée de 550 millions d’euros de capitaux tiers pourle fonds BlackRock Eurozone Core Property Fund avant de développeret piloterla stratégie d’investissement du fonds. Avant de rejoindre BlackRock en 2018, il était directeur régional et gestionnaire de fonds chez LaSalle Investment Management.
L’Association of Professional Fund Investors (APFI), qui réunit des sélectionneurs de fonds à travers le monde, vient de nouer un partenariat stratégique avec l’Investments & Wealth Institute (IWI), une association américaine qui délivre plusieurs certifications pour les analystes financiers et gérants de patrimoine. Parmi les différents points de l’accord, l’APFI s’est engagée à promouvoir la certification CIMA (Certified Investment Management Analyst) auprès de ses membres, qu’elle considère être la plus adaptée à la recherche et la sélection de gérants. Cette décision fait suite à une étude menée par les membres de l’APFI, qui a évalué la pertinence des différentes certifications financières pour leur métier de sélectionneur de fonds. Cette étude a notamment considéré que la certification CFA (Chartered Financial Analyst), était moins adaptée à leur profession. L’association, dirigée par Adam Choppin, un assistant-gérant chez le gérant américain Xponance, avait réfléchi ces dernières années à lancer sa propre certification. Un projet qui semble désormais mis de côté.
Oddo BHF AM a annoncé le lancement d’Oddo BHF Future of Finance, un fonds thématique d’actions mondiales investi à la fois dans des sociétés financières jugées innovantes et dans de nouveaux acteurs qui entrent en compétition avec le secteur bancaire traditionnel, explique un communiqué. «Il a pour objectif de capter la mutation que connaît actuellement le secteur financier mondial, qui, d’après nos analyses, constitue un thème de croissance structurelle solide», ajoute la société de gestion filiale du groupe Oddo BHF. Le fonds vise des entreprises internationales de toutes tailles de capitalisation, dans tous les pays et dans tous les sous-secteurs. Il consiste en un portefeuille de40 à 60titres et est géré par Alex Koagne, spécialisé en investissement et analyse de valeurs financières cotées. «La transformation des sociétés financières sur leurs quatre principaux domaines d’activité (financement, épargne, paiement et assurance) est inévitable. Grâce à l’innovation technologique, un certain nombre de nouveaux acteurs financiers répondent mieux aux nouvelles attentes des consommateurs en leur proposant une expérience clients totalement novatrice. Cette tendance de fond se reflète dans les gains de parts de marché pour ces acteurs innovants et représente pour eux l’assurance d’une croissance de long terme», déclare Alex Koagne. Oddo BHF AM revendique des encours gérés de 65 milliards d’euros au 31 août 2021.
Le 21 septembre dernier, Oddo BHF Asset Management annonçait le rachat de la boutique de gestion Métropole Gestion, connue notamment pour sa gestion actions value. Cette acquisition interroge forcémentsur le futur du fonds phare de Métropole Gestion, Métropole Sélection, investi en actions européennes (555,9 millions d’euros d’encours sous gestion à fin septembre 2021). Dans une note publiée la semaine dernière, Mathieu Caquineau, responsable de la recherche sur les fonds actions au sein deMorningstarManager Research en Europe et en Asie, émet quelques réserves sur l’avenir du fonds, dont l’ensemble des parts est noté « Neutral » par les analystes de Morningstar. «Si l'équipe et le processus derrière cette stratégie resteront inchangés pour le moment, l’orientation à long terme est moins certaine, notamment la capacité à garder les personnes clés à bord et à maintenir la culture centrée sur l’investissement qui distingue Métropole Gestion depuis sa fondation», souligne Mathieu Caquineau, qui rappelle que les sept gérants de la société de gestion prennent ensemble les décisions d’investissement et co-gèrent ensemble les fonds actions. Mathieu Caquineau alerte aussi sur le fait qu’en dépit d’un rebond du fonds Métropole Sélection sur ces 12 derniers mois, il relève «des faiblesses récurrentes dans la sélection de titres dans le secteur des services financiers, effaçant la sélection de titres souvent positive dans d’autres secteurs», préoccupation qui a tempéré la conviction de Morningstar vis-à-vis du processus de gestion. Mais surtout, sa noterévèle qu’Isabel Levy, cofondatrice de Métropole Gestion et qui dirige l'équipe de gestion depuis 2002, doit prendre sa retraite en 2023. Leresponsable de la recherche sur les fonds actions au sein deMorningstarManager Research en Europe et en Asie évoqueun plan de succession«en place depuis longtemps, avec Ingrid Trawinski et Cédric Hereng promus coresponsables de l'équipe en 2012 et 2018, respectivement.»«Ce plan de transition prévoyait à l’origine une transmission progressive de la propriété de l’entreprise aux employés restants. Avec cette option désormais retirée, l'équipe qui restera sur le long terme devient bien incertaine», estime Mathieu Caquineau.
Carmignac a annoncé ce 19 octobre le recrutement d’Apolline Menut au poste d'économiste spécialiste de la zone Euro. Basée à Paris, elle est rattachée à RaphaëlGallardo, le chef économiste de la maison. ApollineMenut arrive d’AxaIM, où elle était économiste, responsable des développements économiques et politiques de la zone Euro. Elle a commencé sa carrière à la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge en tant qu’assistante de recherche avant de rejoindre Barclays au sein du département de Recherche Économique Européenne couvrant la zone Euro.
La Française AM a annoncé ce 19 octobre avoir obtenu le Label ISR pour trois fonds supplémentaires de sa gamme crédit. Les labels ont été attribués par EY. Les fonds labellisés sont La Française Rendement Global 2028, La Française Global Coco, et La Française Carbon Impact Floating Rates. Avec ces trois labels, La Française AM compte 11 fonds labellisés ISR dont six sur le segment du crédit. Elle affiche 56 milliards d’euros sous gestion à fin juin.
Le gestionnaire d’actifs français Tobam a lancé, mardi 19 octobre, le premier fonds français agrée par l’Autorité des marchés financiers sur la cryptomonnaie bitcoin et la technologie de la blockchain. Le fonds Tobam BTC-Linked and BlockChain Equity, éligible aux contrats d’assurance vie, mixe investissements en bitcoin et gestion actions appliquant une approche systématique Le fonds alloue ainsi jusqu'à 10 % de ses actifs au fonds Tobam Bitcoin CO2-Offset Fund, dont l’exposition à la cryptomonnaie bitcoin estcompensée en carbone. En outre, le fondsinvestit en actions internationales corrélées d’après la société de gestionaux variations de prix du bitcoin, ce afin d’intégrer la thématique de la blockchain à ce nouveau fonds. Il peuts’agir d’actions cotées d’entreprises ayant des activités commerciales liées au bitcoin, telles que le minage ou le courtage, ou celles détenant des bitcoins dans leur bilan.
Une semaine après l’annonce de l’accord entre Blackstone et Hipgnosis, KKR se lance lui-aussi dans la gestion de droits musicaux. Le fonds américain de private equity et Dundee Partners, le family office de Stephen Hendel, ancien associé de Goldman Sachs, ont acheté le portefeuille de droits musicaux de Kobalt Capital pour un montant d’environ 1,1 milliard de dollars.
Le débat est officiellement relancé. Le vice-président exécutif de la Commission européenne (CE), Valdis Dombrovskis, et le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, ont annoncé ce mardi la réouverture du débat sur le futur du Pacte de stabilité et de croissance, lancé en février 2020 puis suspendu au début de la crise sanitaire.
Entrée dans le giron d’Iris Finance International en 2017, Chahine Capital poursuit sereinement son développement. La société spécialisée sur la gestion quantitative, dont le fondateur Jacques Chahine n’est plus actionnaire mais est resté administrateur, a ainsi enregistré une collecte nette de près de 350 millions d’euros depuis le début de l’année pour atteindre plus de 1,7 milliard d’encours. Pilotée depuis janvier par son nouveau directeur général Charles Lacroix, un ancien de Rothschild & Co Asset Management Europe, elle a misé depuis deux ans sur l’intelligence artificielle et l’ESG (Environnement, social et gouvernance). L’intelligence artificielle a fait son entrée dans ses fonds phare en 2019, venant ainsi compléter ses modèles quantitatifs basés sur un double momentum, celui du cours des actions et celui de leurs perspectives bénéficiaires telles qu’anticipées par le consensus des analystes. Davantage de réactivité Alors que les deux derniers facteurs pesaient respectivement chacun 70 % et 30 % du budget de risque des fonds, ils sont passés à 50 % et 20 % pour laisser la place à cette nouvelle technique de gestion basée sur l’apprentissage automatique («machine learning») en vue de créer un nouvel algorithme. Elle compte désormais pour 30% du budget de risques des fonds. «Nous avons recruté deux ingénieurs qui se consacrent à l’intelligence artificielle, encadrés par notre responsable des investissements, Julien Bernier. Le modèle est nourri chaque mois avec les données momentum de cours et de révision des bénéfices. Par rapport aux autres modèles qui évoluent de manière autonome, l’IA fait, elle, une combinaison entre les deux facteurs. Cela permet aux portefeuilles d'être plus réactifs», explique à NewsManagers Charles Lacroix. De son aveu même, des trois éléments de la stratégie de gestion, l’IA est celui qui participe le plus à la performance depuis son introduction en 2019. Côté ESG, la société de gestion a fait labelliser au Luxembourg, avec le label LuxFlag, tous ses fonds phares européens et va entamer un processus de labellisation ISR en France sur le fonds eurozone. «Nous sommes parmi les premières sociétés de gestion «quant» à avoir une politique ESG aussi poussée», assure Charles Lacroix. La société vote sur un maximum de valeurs en suivant les recommandations du cabinet ISS, et complètera le tout par des entretiens spécifiques avec les entreprises non couvertes par ce cabinet sur les problématiques ESG. A noter que la politique ESG inclut aussi le risque de controverse. «Cela apporte beaucoup à nos process car par exemple, on n’aurait jamais sorti le titre Wirecard sur la seule base du cours de Bourse car ce dernier ne faisait que monter malgré les articles du Financial Times qui dénonçaient l’affaire. Le momentum de prix seul n’aurait pas marché. Mais nous avons tout de même sorti la valeur à temps, avant l’éclatement du scandale, grâce à l’exclusion ESG de controverse», se réjouit Charles Lacroix.
La société de gestion alternative française Melanion Capital qui avait obtenu en juillet dernier l’agrément pour son premier fonds Ucits négocié en Bourse (ETF) exposé à la cryptomonnaiebitcoin a annoncé que la cotation débuterait sur Euronext Paris ce vendredi 22 octobre. Il s’agit du fonds Melanion BTC Equities Universe Ucits ETF. Le véhicule n’est pas investi directement sur la monnaie digitale mais sur des titres cotés d’entreprises en lien avec le bitcoin. Le fonds promet une corrélation avec le cours du bitcoin proche de 90%. Pour ce faire, il traque la performance de l’indice Melanion Bitcoin Exposure que Melanion a créé avec le fournisseur d’indices d’origine allemande, Bita. Melanion Capital, fondée en 2012 par Jad Comair, son président, était à l’origine spécialisée sur des produits de niche tels que les produits dérivés et futures sur dividendes. Après le lancement de cet ETF bitcoin, elle projette le lancement d’un véhicule similaire mais sur plusieurs monnaies virtuelles.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé lundi le lancement de l’indice MIB ESG, qui regroupera les titres des entreprises de la Bourse de Milan possédant les meilleures performances en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cet indice regroupe 40 valeurs, a indiqué Euronext. «La sélection est effectuée parmi les 60 entreprises italiennes ayant les titres les plus liquides et exclut les sociétés impliquées dans des activités qui ne sont pas compatibles avec l’investissement ESG», a précisé l’opérateur boursier. La composition de l’indice sera révisée tous les trimestres. Le MIB ESG constitue le second indice national ESG d’Euronext après le lancement du CAC40 ESG, en mars dernier.
Vontobel Asset Management a recruté Cosimo Bigazzi en tant que manager senior de relations avec la clientèle en Italie, rapporte Funds People Italia. Basé à Milan, il est responsable de la gestion des relations avec les clients intermédiaires et wholesale. Cosimo Bigazzi vient de Janus Henderson où il était directeur commercial pour les clients wholesale et retail.
Silver Lake met un pied chez Euroclear. Le fonds de capital investissement américain va acquérir la participation d’Intercontinental Exchange (ICE, 9,85%) pour 709 millions d’euros, ont annoncé lundi les deux sociétés. Cette transaction qui pourrait être conclue au premier semestre 2022 avec Moelis (côté ICE) et Lazard (côté Silver Lake) valorise pour environ 7 milliards le groupe de dépôt et de réglement/livraison de titres d’origine bruxelloise. Ce dernier avait mandaté Goldman Sachs pour trouver, début 2019, des portes de sorties (placements privés ou introduction) à un actionnariat très éclaté. Le groupe avait renoncé en 2020 pour cause de Covid, ICE avait quitté le «giron» d’Euroclear en rachetant le Nyse sans Euronext en 2013. Il avait décidé de reprendre 4% du capital à RBS pour 200 millions de livres fin 2017, puis de devenir le deuxième actionnaire derrière le consortium Sicovam Holding (15,89%) mais devant London Stock Exchange (4,92%), Euronext (3,34%) et de nombreuses banques. La Bourse américaine sort désormais sans autre raison officielle qu’une plus-value qui doit la satisfaire. Le nouvel investisseur n’a pas non plus précisé s’il pourrait monter davantage au capital d’une société qui a poursuivi ses progrès vers la rentabilité, avec 432 millions d’euros de bénéfice net en 2020 (après 431 en 2019), et encore 251 millions au premier semestre 2021 (+11%). Créé en 1968 en tant que dépositaire central (CSD), le groupe a lancé en 2001 Euroclear Bank pour devenir aussi - comme son concurrent Clearstream, filiale de Deutsche Börse - l’un des deux CSD internationaux permettant à des émetteurs d’y faire enregistrer les titres sans dépendre d’un système national. «A partir de là, Euroclear a développé de nombreux services autour du règlement-livraison et de la conservation de titres, à commencer par la gestion du collatéral tripartite afin de créer des ponts entre les ‘pools’ de liquidité de ses clients au travers de son réseau deCSD», rappelle Antoine Pertriaux, responsable de la recherche du cabinet de conseil Adamantia. Ont suivi des services à la gestion de fonds d’investissement et des données liées à ces fonds (notamment pour le transfert des parts), et même à la distribution de fonds avec le rachat en mars auprès de Nordic Capital de la plateforme MFEX, qui espère maintenant pouvoir revenir sur ses concurrents comme Allfunds et Clearstream. «Ces services liés aux fonds connaissent un développement particulièrement marqué avec la digitalisation des processus d’agrégation des données et de distribution. Outre la gestion du collatéral, les autres axes stratégiques portent sur l’optimisation continue des traitements post-marché via la technologie, mais surtout l’expansion à l’internationalau travers de partenariats avec l’Asie et le Moyen-Orient où Euroclearaccompagne le développement des marchés locaux pour ensuite en faciliter l’accès à ses clients», poursuit Antoine Pertriaux, faisant écho aux déclarations de Silver Lake. Christian Lucas, coresponsable pour la région EMEA du fonds de LBO, a insisté autant sur le rôle central du groupe dans le fonctionnement des marchés financiers que sur ses capacités d’innovation technologique, même si Euroclear n’a pas encore été très proactif dans l’utilisation de la blockchain dans ces métiers où elle semble pouvoir se faire une place. Avec près de 4.000 salariés entre ses différentes entités (Euroclear Bank, Belgique, France, Finlande, Pays-Bas, Suède, Euroclear UK & Int.), Euroclear annonçait en juin 35.200 milliards d’euros d’actifs en conservation (+13%), dont 2.800 milliards pour les fonds (+24%), 284 millions de transactions nettes réglées sur un an à fin juin pour près de 900.000 milliards d’euros, dont 3.000 milliards sur des opérations de collatéral (+12% dans la gestion de collatéral au premier semestre).
Deutsche Bank Wealth Management vient de nommer Faye Lee au poste de managing director chargée d’élargir le segment des ultra riches (ultra-high-net-worth) en Asie du Sud-eEst. Basée à Singapour, elle sera rattachée à Terence Leong, responsable du groupe pour l’Asie de Sud-Est. Au sein de ses nouvelles responsabilités, elle couvrira plus spécifiquement les entrepreneurs, les propriétaires d’entreprises et les familles fortunées. Faye Lee arrive de la Banque de Singapour, où elle était dernièrement managing director. Auparavant, elle a travaillé chez ING Asia Private Bank, qui a été rachetée par OCBC Bank, filiale d’ING, en 2009. Elle fut également vice-présidente associée chez HSBC à Shanghaï et responsable clients chez Citibank à Singapour.
UBS Asset Management vient d’annoncer ce 18 octobre la nomination d’Alison Telfer en tant que responsable pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande à partir de janvier 2022. Elle remplacera John Mowat, qui a occupé ce poste temporairement depuis juin dernier, suite à la démission de Bryce Doherty. John Mowat reprendra ses anciennes responsabilités comme responsable du business immobilier de UBS AM. Alison Telfer arrive de BlackRock, où elle était la directrice des opérations et responsable de la politique publique depuis 2020. Entrée chez le géant américain en 2013 en tant que responsable de la conformité pour l’Australie, elle a été promue au rang de managing director en 2016. Auparavant, elle fut directrice pour le développement de produits spécialisés chez Challenger Limited. Au début de sa carrière, elle a travaillé au sein de cabinets d’avocats australiens, tels que chez Blake Dawson comme associée senior et chez King & Wood Mallesons comme associée. UBS AM comptait 1.200 milliards de dollars (1.034 milliards d’euros) d’encours sous gestion au 30 juin 2021.
Swiss Life Asset Managers France et Cedrus & Partners ont annoncé ce 18 octobre la labellisation ISR du fonds Immobilier Impact Investing. Elle a été attribuée par Afnor Certification. Swiss Life Asset Managers France dispose désormais de six fonds immobiliers labellisés, pour un encours de près de 3,2 milliards d’euros.
La société de gestion alternative américaine Blue Owl Capital a annoncé, lundi 18 octobre, avoir trouvé un accord pour l’acquisition d’Oak Street Real Estate Capital (Oak Street) et son activité de conseil en investissement. La transaction, d’un montant de 950 millions de dollars (819 millions d’euros), devrait être clôturée durant le quatrième trimestre 2021. Fondée en 2009, Oak Street est basée à Chicago et compte 10,8 milliards de dollars d’encours sous gestion à fin juin 2021. Le gestionnaire immobilier se concentre sur deux stratégies: la structuration de cession-bail d’actifs (structuring sale-leasebacks) et l’investissement à un stade précoce dans d’autres gestionnaires immobiliers dans divers secteurs de l’industrie immobilière (seed and strategic capital). Blue Owl gérait 62,4 milliards de dollars à fin juin.
Les signataires des principes pour l'investissement responsable (PRI) estiment que des actions politiques de grande ampleur sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat.
La société de gestion indépendante Financière Arbevel et Actis prévoient de se rapprocher pour former un groupe totalisant plus de trois milliards d'euros d'encours.
La production industrielle aux Etats-Unis a reculé de manière inattendue en septembre, toujours perturbée par les difficultés d’approvisionnement et les répercussions de l’ouragan Ida, selon les chiffres publiés lundi par la Réserve fédérale (Fed). La production industrielle a reculé de 1,3% sur un mois en septembre, après un recul de 0,1% en août, en données révisées, a indiqué la Fed. Le consensus Dow Jones Newswires prévoyait une augmentation de 0,2%. La production d’août avait initialement été estimée en hausse de 0,4%. Les services collectifs ont accusé une baisse de 3,6% de leur production. La production industrielle aux Etats-Unis s’inscrit cependant en hausse de 4,6% sur un an en septembre.