Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les prix à la production en Allemagne ont enregistré en août une hausse sans précédent, de 7,9% sur un mois (5,3% en juillet) et 45,8% sur un an (37,2% en juillet), montrent les statistiques officielles publiées mardi par Destatis.
L’analyse des marges implicites calculées à partir des indicateurs avancés de l'économie révèle que la situation plutôt bonne de certains secteurs cache des fragilités.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (HICP) en France a atteint 6,6% sur un an en août, a annoncé jeudi l’Insee, après une première estimation à 6,5%. Par rapport à juillet, l’inflation HICP ressort à 0,5%, révisé également en légère hausse comparé à l’estimation initiale de 0,4%. L’indice des prix à la consommation CPI calculé aux normes françaises est également relevé à 5,9% (au lieu de 5,8%) sur un an en août et à 0,5% (au lieu de 0,4%) d’un mois sur l’autre.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (HICP) en France a atteint 6,6% sur un an en août, a annoncé jeudi l’Insee, après une première estimation à 6,5%. Par rapport à juillet, l’inflation HICP ressort à 0,5%, révisé également en légère hausse comparé à l’estimation initiale de 0,4%. L’indice des prix à la consommation CPI calculé aux normes françaises est également revu à 5,9% (au lieu de 5,8%) sur un an en août et à 0,5% (au lieu de 0,4%) d’un mois sur l’autre.
La production industrielle de la zone euro a baissé beaucoup plus que prévu en juillet, selon des données publiées mercredi par Eurostat. Elle se replie de 2,3% sur un mois (après +1,1% en juin) et de 2,4% en glissement annuel (après +2,2% en juin), principalement en raison d’une forte baisse de la production de biens d’équipement comprenant notamment bâtiments, machines, équipements et outils. Il s’agit de la plus forte baisse de l’activité industrielle depuis août 2021, et d’une déception par rapport aux attentes des économistes d’une baisse de 1% sur un mois et d’une hausse de 0,4% sur un an. Eurostat a également publié mercredi des prix à la production industrielle en hausse de 4,0% en zone euro en rythme mensuel (après +1,3% en juin), et de 37,9% en rythme annuel (après +36% en juin).
La production industrielle de la zone euro a baissé beaucoup plus que prévu en juillet, selon des données publiées mercredi par Eurostat. Elle se replie de 2,3% sur un mois (après +1,1% en juin) et de 2,4% en glissement annuel (après +2,2% en juin), principalement en raison d’une forte baisse de la production de biens d’équipement comprenant notamment bâtiments, machines, équipements et outils.
L’économie allemande va se contracter sensiblement en 2023 du fait de l’envolée des prix de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, a estimé lundi l’institut d’études économiques Ifo. Alors qu’il tablait en juin sur une croissance de 3,7% pour 2023, il prévoit désormais une contraction de 0,3% de la première économie d’Europe. Il a en parallèle relevé de six points de pourcentage sa prévision d’inflation, à 9,3% en 2023. Pour 2022, l’Ifo a abaissé sa prévision de croissance à 1,6%, contre 2,5% précédemment, et relevé sa prévision d’inflation à 8,1%, contre 6,8%.
La production industrielle a augmenté de 0,4% en juillet en Italie, après une baisse de 2% en juin (chiffre révisé) d’après les chiffres publiés lundi par l’Istat, un peu plus qu’attendu par les marchés qui tablaient sur +0,3%. La production a rebondi pour les biens d’équipement (+2% après -3,2% en juin) et reculé à un rythme plus modéré pour les biens intermédiaires (-0,6% après -1,3%) et les biens de consommation (-0,7% après -2,1%). En revanche, la production a baissé pour les biens énergétiques (-0,5% après 2%). Sur une base annuelle corrigée des jours ouvrés, l’activité industrielle a chuté de 1,4% en juillet, après une baisse de 1,1% en juin.
La production industrielle a augmenté de 0,4% en juillet en Italie, après une baisse de 2% en juin (chiffre révisé) d’après les chiffres publiés lundi par l’Istat, un peu plus qu’attendu par les marchés qui tablaient sur 0,3%.
L’économie allemande va se contracter sensiblement en 2023 du fait de l’envolée des prix de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, a estimé lundi l’institut d’études économiques Ifo.
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré vendredi à Reuters des sources gouvernementales. Entre 10 et 11 milliards du paquet total devaient initialement être financés par une taxe de 25% sur les énergéticiens ayant bénéficié de la flambée des prix du pétrole et du gaz. Et un acompte d’environ 40% et 4 milliards devait être versé par les entreprises concernées fin juin. Mais nombre d’entre elles auraient refusé de payer. En réponse, Mario Draghi a approuvé en juillet une mesure établissant que l’acompte serait majoré de 30% jusqu’au 31 août, puis de 60% par la suite. Malgré tout, le Trésor aurait levé moins de 1 milliard fin juin, et seulement 1 milliard supplémentaire fin août. Ce manque à gagner n’a pas, pour l’instant, d’effet sur les finances publiques du pays car l’inflation entraîne une hausse des impôts indirects tels que la TVA.
L’Italie n’aurait perçu que 2 milliards d’euros sur sa taxe (contestée) sur les bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques, ont déclaré à Reuters des sources gouvernementales.
La croissance économique dans la zone euro au deuxième trimestre a été plus forte qu’estimé initialement, d’après les données publiées mercredi par Eurostat : le produit intérieur brut (PIB) des 19 Etats membres a progressé de 0,8% par rapport au premier trimestre, et de 4,1% sur un an. Mi-août, Eurostat avait estimé la croissance à 0,6% d’un trimestre sur l’autre et de 3,9% en rythme annuel. Les dépenses de consommation des ménages ont contribué à la hausse du PIB à hauteur de 0,6 point de pourcentage, après une contribution nulle sur les deux trimestres précédents. La contribution de la dépense publique ressort à 0,1 point, celle du commerce extérieur a été négative de 0,1 point. Les Pays-Bas (+2,6%) ont enregistré la plus forte hausse du PIB par rapport au premier trimestre, suivis de la Roumanie (+2,1%) et de la Croatie (+2,0%).
La croissance économique dans la zone euro au deuxième trimestre a été plus forte qu’estimé initialement, d’après les données publiées mercredi par Eurostat : le produit intérieur brut (PIB) des 19 Etats membres a progressé de 0,8% par rapport au premier trimestre, et de 4,1% sur un an. Mi-août, Eurostat avait estimé la croissance à 0,6% d’un trimestre sur l’autre et de 3,9% en rythme annuel.
Le taux d’inflation annuel a bondi à 12% en août aux Pays-Bas, après 10,3% en juillet d’après les données publiées mardi par l’institut statistique néerlandais (CBS). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en août, après une hausse de 2,1% en juillet. Il s’agit de la hausse des prix à la consommation la plus rapide depuis le début de la série en 1971, principalement en raison de celle des prix de l’énergie largement due à l’électricité (+150%) et au gaz (+170%). En outre, les prix des aliments et des boissons non alcoolisées ont poursuivi leur hausse (+13% après 12,2% en juillet). Des pressions haussières supplémentaires provenaient également des prix du logement (22,7%), des vêtements (3,3%), des meubles et équipements ménagers (8,8%) et des loisirs (4%). L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) atteint un nouveau record de 5% en août, après 4,9% en juillet.
Le taux d’inflation annuel a bondi à 12% en août aux Pays-Bas, après 10,3% en juillet d’après les données publiées mardi par l’institut statistique néerlandais (CBS). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en août, après une hausse de 2,1% en juillet, plus forte hausse depuis 1976 pour la cinquième économie de la zone euro.