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La danoise Margrethe Vestager a confirmé lors d’une conférence de presse à Bruxelles être «toujours candidate» à la présidence de la Commission européenne. Mais membre de la famille libérale européenne, comme le président Emmanuel Macron, Margrethe Vestager est critiquée par la droite et des sociaux-démocrates; qui lui reprochent d’avoir été trop peu active durant la campagne européenne. Les tractations vont bon train au Parlement européen entre les différents chefs d’Etat et de gouvernements. Vendredi dernier, au cours d’un repas où était notamment présent Pedro Sanchez, la candidate libérale n’a reçu aucun soutien de la part de six Premiers ministres issus de ces trois grandes familles selon le quotidien espagnol El Pais.
La danoise Margrethe Vestager l’a confirmé lors d’une conférence de presse à Bruxelles : « je suis en effet toujours candidate » à la présidence de la Commission européenne. La candidature de la Commissaire à la Concurrence sortante ne fait toutefois pas l’unanimité. Membre de la famille libérale européenne, comme le président Emmanuel Macron, Margrethe Vestager subit les critiques venant de la droite et des sociaux-démocrates. Ces-derniers lui reprochent d’avoir été trop peu active durant la campagne européenne.
Pour la nouvelle législature européenne, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a noté les défis à relever pour maintenir la compétitivité des marchés en Europe. Elle insiste notamment sur la concrétisation des ambitions européennes en matière de finance durable, ainsi que sur la mise en place d’une stratégie digitale européenne attentive «à ne pas faire peser une menace sur la stabilité du secteur financier». L’Union des marchés de capitaux (UMC) doit trouver un nouveau souffle dans le cadre du Brexit, de même que l’idée d’une convergence entre les superviseurs, faute de quoi les marchés risquent une fragmentation accrue. L’AMF suggère une nouvelle architecture des textes sur la gestion d’actifs à l’occasion de la revue d’AIFM, une simplification du règlement PRIIPs pour une meilleure information des épargnants, une revue ciblée de la directive MIF 2 et des exigences de reportings afin d’éviter des incohérences.
L'Esma a révisé l'obligation de négociation, mais la FCA répond que cela ne réduit pas les risques de fragmentation, servant le jeu politique autour des places financières.
L’Autorité européenne des marchés (Esma) a ajusté mercredi l’obligation de négociation en Europe (STO) pour les valeurs cotées au Royaume-Uni en cas de « Brexit dur » sans équivalence sur les Bourses. Le 19 mars, le régulateur avait déjà précisé que cette obligation de négociation sur des places ou des plates-formes réglementées imposée par l’article 23 de Mifir (MIF 2) : elle concernait 6.243 titres (sur 23.000 titres admis à la négociation sur les places européennes) qui avaient la particularité d’avoir plusieurs cotations et devaient, par conséquent, être négociés par des investisseurs européens sur des places ou des plates-formes en Europe, dont 14 titres britanniques jugés suffisamment liquides en Europe pour être inclus dans cette obligation.
Les rendements des emprunts d’Etat italiens grimpent ce mardi pour la deuxième journée consécutive avec le retour des tensions entre Rome et Bruxelles autour du budget de la péninsule. La Commission européenne pourrait imposer une amende de 3 milliards d’euros à l’Italie pour non respect des règles communautaires en matière d’endettement et de déficit budgétaire structurel, a expliqué le vice-président du Conseil, Matteo Salvini. Le chef de la Ligue (extrême droite), arrivée largement en tête aux élections européennes de dimanche, a ajouté qu’il promettait d’utiliser « toute (son) énergie » pour lutter contre ce qu’il a qualifié de règles budgétaires européennes dépassées.
« MÉTHODE CHINOISE » Quelque peu happé par la gestion des conflits avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux, le président américain Donald Trump a accordé 180 jours supplémentaires aux négociateurs pour trouver un accord sur l’industrie automobile. Le sursis, annoncé le 17 mai, concerne aussi bien l’instauration de tarifs douaniers supplémentaires, que la mise en place de quotas d’importation sur les automobiles et les pièces détachées. Sont concernées, précise le communiqué de la Maison Blanche, « les automobiles et certaines pièces automobiles importées en provenance de l’Union européenne, du Japon et de tout autre pays que le représentant au commerce considère comme approprié ». Les industriels du secteur n’ont aucune raison de se réjouir. Le président Trump semble vouloir appliquer la « méthode chinoise » à ses interlocuteurs. Un autre communiqué spécifie que « si les accords ne sont pas conclus dans les 180 jours, le président déterminera si d’autres mesures doivent être prises ».
Destiné aux professionnels de l’investissement en Europe, Asset News proposera aux investisseurs une vision différente de la finance, moins axée sur l’analyse des évolutions à court terme des marchés financiers, et beaucoup plus sur les conditions de financement et d’investissement durable de l’économie européenne
La disponibilité limitée du personnel qualifié est l’entrave à l’investissement la plus souvent citée pour 75% des entreprises, selon l’enquête en France de la Banque européenne d’investissement.