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Le candidat français à la Commission européenne, Thierry Breton, a franchi mardi de justesse une première étape face aux eurodéputés, à 12 voix contre 11, qui ont estimé que son profil ne présentait pas de risques de conflit d’intérêts. La commission des Affaires juridiques (Juri), chargée d’examiner la déclaration d’intérêt de l’ex-ministre français de l’Economie - qui a été ensuite PDG du groupe de services informatiques Atos pendant 11 ans -, a décidé qu’aucune question ni audition supplémentaire n'était nécessaire le concernant. Thierry Breton doit passer une audition jeudi après-midi au Parlement européen. Mardi, les eurodéputés ont également approuvé le candidat hongrois, Oliver Varhelyi (Voisinage et élargissement), et la Roumaine Adina Valean (Transports).
Le candidat français à la Commission européenne, Thierry Breton, a franchi mardi de justesse une première étape face aux eurodéputés, qui ont estimé lors d’un vote que son profil ne présentait pas de risques de conflit d’intérêt.
Thierry Breton, désigné par la France après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard, et les deux autres commissaires proposés par la Hongrie et la Roumanie, seront auditionnés le 14 novembre, a annoncé le Parlement européen. Chaque audition durera trois heures. La commission des affaires juridiques du Parlement se réunira le 12 novembre pour évaluer les déclarations d’intérêts financiers des candidats, précise le Parlement. La Conférence des présidents des commissions évaluera le résultat des auditions le 14 novembre. Un vote en plénière est prévu le 27 novembre. La nouvelle Commission européenne présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen prendra ses fonctions le 1er décembre.
Thierry Breton, désigné par la France après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard, et les deux autres commissaires proposés par la Hongrie et la Roumanie, seront auditionnés le 14 novembre, a annoncé le Parlement européen. Chaque audition durera trois heures.
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance dans la zone euro, avec désormais une croissance du PIB des 19 pays à 1,1% en 2019 et 1,2% en 2020 puis en 2021, contre plutôt 1,2% cette année et de 1,4% l’an prochain annoncés en juillet. Le PIB de l’ensemble de l’Union européenne devrait progresser de 1,4% en 2019, 2020 et 2021, la prévision pour 2020 ayant été réduite de 0,2 point de pourcentage. Elle a revu à la baisse ses prévisions de croissance 2020 pour les trois principales économies de la zone euro : à 1,0% pour l’Allemagne (contre 1,4% prévu en juillet), à 1,3% pour la France (contre 1,4%) et à 0,4% pour l’Italie (contre 0,7%).
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance dans la zone euro, avec désormais une croissance du PIB des 19 pays à 1,1% en 2019 et 1,2% en 2020 puis en 2021, contre plutôt 1,2% cette année et de 1,4% l’an prochain annoncés en juillet. Le PIB de l’ensemble de l’Union européenne devrait progresser de 1,4% en 2019, 2020 et 2021, la prévision pour 2020 ayant été réduite de 0,2 point de pourcentage. L’exécutif communautaire explique s’attendre à une période difficile pour les prochaines années : «L’environnement extérieur est devenu beaucoup moins favorable et les incertitudes sont grandes (…). L'économie européenne semble donc aller vers une période prolongée de moindre croissance et de très faible inflation.»
Ursula von der Leyen, future présidente de la Commission européenne, a choisi l’eurodéputée Adina Valean pour représenter la Roumanie au sein de son équipe, où elle sera chargée des transports, a annoncé mercredi un porte-parole. Le nouveau gouvernement roumain du centriste Ludovic Orban avait auparavant présenté sa candidature et celle de Sigfriend Muresan, un autre député européen. La candidature sera soumise le 14 novembre au Parlement européen, dont l’approbation est nécessaire. Le nouvel exécutif européen devait prendre ses fonctions le 1er novembre, mais l'échéance a été repoussée d’un mois après le rejet des candidatures française, hongroise et roumaine.
La France a trouvé son nouveau candidat à la Commission européenne. La Présidence de la République a annoncé ce matin la candidature de Thierry Breton, PDG d’Atos et ex-ministre de l’Economie. « Je suis très honoré de la confiance qui m’est accordée par le président de la République M. Emmanuel Macron et par la présidente élue de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen », a indiqué Thierry Breton dans une déclaration écrite tranmise à l’AFP. « Je mesure, pour l’Europe et pour tous nos concitoyens européens, l’importance des enjeux associés à ce portefeuille pour l’avenir de notre continent », a-t-il ajouté.
Pour la première fois, la Commission européenne a infligé mercredi des mesures provisoires dans une affaire de concurrence visant le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom. Les services de Margrethe Vestager, commissaire à la concurrence et au numérique, ont ordonné à Broadcom «de cesser d’appliquer certaines clauses figurant dans ses contrats conclus avec six de ses principaux clients. Ces mesures permettront d'éviter un préjudice grave et irréparable à la concurrence susceptible d'être causé par le comportement de Broadcom qui, à première vue, enfreint les règles de concurrence de l’UE». Ces mesures provisoires n’avaient pu être obtenues dans les affaires Google Shopping et Android, au grand dam de certains plaignants.
La nouvelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen ne devrait probablement entrer en fonction que le 1er décembre, avec un mois de retard du fait du rejet des candidatures de Sylvie Goulard et de deux autres commissaires, a indiqué Reuters lundi soir. L’Espagnol Josep Borrell, appelé à prendre en charge les affaires étrangères, a déclaré à des journalistes à Luxembourg qu’il était «raisonnable» de tabler sur un report. Cela permettrait à la France, à la Hongrie et à la Roumanie de proposer de nouveaux candidats pour les postes de commissaires qui leur reviennent, leur premier choix ayant été retoqué lors des auditions au Parlement européen. Le calendrier précis est «entre les mains des gouvernements de ces trois pays et du Parlement européen», a souligné un responsable européen. De tels reports étaient intervenus en 2004 puis en 2010.