L’action UniCredit cédait plus de 3% ce jeudi à la mi-séance après que la presse italienne a rapporté que la banque transalpine pourrait comptabiliser 8 à 9 milliards d’euros de provisions sur des prêts douteux. Il Sole 24 précise que la banque italienne étudierait un montage de titrisation de prêts non performants similaire à celui de Monte dei Paschi pour un montant d’environ 20 milliards d’euros. Le mécanisme pourrait inclure un partenaire financier et être approuvé dès la semaine prochaine. Le journal ajoute par ailleurs que la potentielle augmentation de capital d’UniCredit de 13 milliards d’euros que se profile pourrait inclure une offre de conversion volontaire de dette en capital.
L’agence publique NL Financial Investments (NFLI) a annoncé jeudi qu’elle avait bouclé pour le compte de l’Etat néerlandais la cession ce mercredi de 65 millions d’actions ABN Amro, par la voie d’une procédure accélérée de construction du livre d’ordres. L’opération a été finalisée à 20,4 euros par action, soit un produit de cession de 1,32 milliard d’euros, et donnera lieu à une période de lock-up de 90 jours à partir de la livraison des titres le 21 novembre. L’Etat néerlandais, qui avait procédé à l’IPO en novembre dernier de la banque nationalisée en 2008, voit sa participation baisser de 77% à 70%. L’action ABN Amro a enregistré une hausse d’environ 18% depuis son entrée en Bourse. La banque néerlandaise a par ailleurs annoncé mercredi matin 1.500 nouvelles suppressions de postes, pour pouvoir économiser 400 millions d’euros supplémentaires.
Quinze jours après l’épique assemblée générale du groupe de communication digitale, direction, créanciers et actionnaires sont parvenus en un temps record à trouver un nouvel accord. Si le principe du plan de restructuration n’a pas été modifié, les curseurs ont eté modifiés. Et pas seulement à la marge. Les actionnaires disposeront de 3 actions gratuites pour 2 actions détenues, au lieu de 1 action gratuite pour 1 détenue. Soit une amélioration de 50%. En revanche, les créanciers disposeront de moins de bons de souscription d’action (BSA). Au mieux 45 millions de BSA si aucun fonds n’est levé, au pire aucun BSA si l’augmentation de capital dépasse les 250 millions d’euros. Dans le projet initial, ils pouvaient espérer jusqu’à 155 millions de BSA.
Nationalisée pour 45,5 milliards de livres en 2008, la banque britannique va devoir négocier avec Bruxelles pour rester dans les clous des règles régissant les aides d’Etat.
La banque italienne a présenté son plan stratégique et donné davantage de détails sur l’assainissement de son bilan qu’elle doit lancer d’ici à fin 2016.
Banca Monte dei Paschi di Siena (MPS) a annoncé mardi un plan de redressement assorti de suppressions d’emplois et intégrant une augmentation de capital de 5 milliards d’euros. La banque italienne a par ailleurs précisé qu’elle terminerait l’année 2016 sur une perte de 4,8 milliards d’euros en raison d’une hausse des dépréciations sur ses portefeuilles de créances. La banque toscane vise un bénéfice net de 1,1 milliard d’euros à la fin de son plan stratégique 2016-2019, ainsi qu’un ratio de solvabilité CET1 de 13,5%, contre 11% environ prévu cette année.
Après une première cession mi-juillet, la banque italienne a vendu une part supplémentaire de 20% de sa filiale online FinecoBank pour 552 millions d’euros.
Quaestio AM, le gérant du fonds de soutien aux banques italiennes Atlante, a annoncé hier soir la finalisation des due diligence sur le portefeuille de prêts non performants que Monte dei Paschi (MPS) s’apprête à céder en les titrisant. « Les résultats des due diligence confirment les hypothèses de prix dévoilées dans le memorandum au début du processus », souligne Quaestio AM, en référence à la décote à 33% de la valeur comptable annoncée le 29 juillet par MPS sur un portefeuille de 27,7 milliards d’euros.
Face à la stagnation de la demande sur les marchés développés, Ericsson a annoncé hier qu’il allait supprimer 3.900 emplois en Suède, ce qui revient à arrêter l’essentiel de la fabrication dans ce pays où il emploie environ 16.000 personnes. Il supprimera 3.000 postes dans la production, la R&D et les ventes, ainsi que 900 postes de consultants. L'équipementier télécoms suédois, dont l’action a chuté d’environ 25% cette année, cherche un nouveau patron depuis l'éviction en juillet de Hans Vestberg.
Face à la stagnation de la demande sur les marchés développés, Ericsson a annoncé mardi qu’il allait supprimer au total 3.900 emplois en Suède, ce qui revient à arrêter l’essentiel de la fabrication dans ce pays où il emploie environ 16.000 personnes. Il supprimera 3.000 postes dans la production, la R&D et les ventes, ainsi que 900 postes de consultants. L'équipementier en télécoms suédois, dont l’action a chuté d’environ 25% cette année, cherche un nouveau patron depuis l'éviction en juillet de son directeur général Hans Vestberg.
Le groupe espagnol d'énergies renouvelables a publié vendredi une perte semestrielle de 3,7 milliards d’euros, alors qu’il essaie de convaincre ses créanciers d’accepter la restructuration de sa dette. Abengoa a présenté en août un projet de refinancement qui doit être approuvé par 75% des créanciers pour lui éviter de devenir la plus grosse faillite de l’histoire du pays. La justice lui a donné jusqu'à fin octobre pour réunir les soutiens nécessaires à la mise en oeuvre du plan. Au premier semestre, son chiffre d’affaires a chuté de 63% à 1,2 milliard d’euros, en raison de la chute des nouveaux contrats et des retards accumulés par des projets en cours. Sa dette nette atteignait 5,6 milliards d’euros à fin juin, contre 2,6 milliards un an auparavant. Le plan de restructuration prévoit la conversion de 70% de l’encours de la dette en actions et le refinancement du solde sur six ans en échange de 40% du capital.
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré hier que l’activité ferroviaire serait maintenue sur le site de Belfort. Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, doit rencontrer demain matin à Belfort les syndicats et la direction d’Alstom afin de leur présenter ses propositions pour le sauvetage du site lors d’une réunion de travail. Un comité d’entreprise de groupe au niveau européen, qui devait avoir lieu le même jour pour examiner les projets de la direction et du gouvernement, a été reporté à une date ultérieure.
Commerzbank a annoncé ce matin son intention de supprimer de 9.600 postes, soit 20% de ses effectifs, et d’interrompre le versement de dividendes le temps de se restructurer, confirmant les rumeurs de pressedu début de semaine. La deuxième banque d’Allemagne banque a pour objectif d’améliorer sa rentabilité à l’horizon 2020. Elle a précisé dans un communiqué prévoir 1,1 milliard d’euros de charges de restructuration.