Ralph Lauren a annoncé mardi des suppressions d’emplois, des fermetures de boutiques et une réduction de ses actifs immobiliers dans le cadre d’un vaste plan de restructuration censé alléger sensiblement ses coûts et relancer sa croissance. La restructuration doit donner lieu à des charges pouvant atteindre 400 millions de dollars (352 millions d’euros), plus 150 millions de dollars liés à la procédure de réduction des stocks, des éléments qui seront principalement comptabilisés sur l’exercice en cours, a précisé le groupe de confection. Il espère dégager de toutes ces mesures des économies annualisées de l’ordre de 180 à 200 millions de dollars.
Latécoère a annoncé mardi la suppression de 10% de ses effectifs en France dans le cadre d’un projet de réorganisation qui vise à le positionner sur des segments à plus forte valeur ajoutée de l’industrie aéronautique. Son nouveau plan stratégique, baptisé «Transformation 2020» se traduira par la suppression nette de 236 emplois en France, sur un effectif de 2.356 personnes dans le pays et 4.964 dans le monde. Le groupe espère conclure début novembre la phase de consultation des instances du personnel sur son plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en France, qui sera accompagné d’un plan de départs volontaires. Il prévoit en parallèle d’investir environ 20 millions d’euros dans un nouveau site de production de plus d’une centaine de personnes dans la région toulousaine.
Désigné hier par le tribunal de commerce, le fonds est aux commandes depuis ce matin. Il engage notamment 70 millions d'euros de financements, dont 40 millions de fonds propres.
Banco Popolare et Banca Popolare di Milano (BPM) ont annoncé hier qu’elles supprimeraient 1.800 emplois et fermeraient 335 agences avant 2020 à l’issue de leur fusion qui doit créer cette année la troisième banque italienne. Les deux établissements ont convenu en mars de créer une nouvelle entité gérant 171 milliards euros d’actifs, au réseau de plus de 2.400 agences et aux effectifs de l’ordre de 25.000 salariés.
En contrepartie d'une augmentation de capital garantie de l'ordre de 40 millions d'euros, les banques ont décalé la maturité du prêt senior et revolving.
Le groupe New York Times a annoncé hier qu’il fermerait ses activités d'édition et de pré-impression à Paris liées à son édition internationale, ce qui devrait se traduire par la suppression ou la relocalisation de 70 postes. Il chiffre le coût de cette restructuration à 15 millions de dollars (13 millions d’euros). Pratiquement toutes les charges seront passées au deuxième trimestre et les fonctions concernées seront transférées à New York et Hong-Kong.
La banque sino-britannique Standard Chartered compte vendre un portefeuille de 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) d’actifs asiatiques, selon des sources citées par Bloomberg. La banque entend notamment céder 1,4 milliard de dollars de prêts concédés à une dizaine d’entreprises indiennes opérant dans les infrastructures et les industries énergétiques, qui s’ajouteront au milliard de dollars d’actifs indiens vendu l’an dernier.
GE Money Bank, une filiale du pôle financier de General Electric, a annoncé son intention d’introduire en Bourse une majorité de sa filiale tchèque. L’entité, qui possède 229 agences et sert 1,16 million de clients particuliers et professionnels, affiche un actif net tangible de 27,3 milliards de couronnes tchèques (1,01 milliard d’euros). Cette IPO « marquera une nouvelle étape vers l’objectif de GE de réduire ses actifs dans les services financiers, dans le cadre de notre stratégie de recentrage vers le développement des activités technologiques et industrielles », a indiqué Richard Laxer, le président et directeur général de GE Capital.
La banque sino-britannique Standard Chartered rechercherait à vendre un portefeuille de 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) d’actifs asiatiques, selon des sources citées par Bloomberg. La banque entend notamment céder 1,4 milliard de dollars de prêts concédés à une dizaine d’entreprises indiennes opérant dans les infrastructures et les industries énergétiques, qui s’ajouteront au milliard d’actifs indiens vendu l’an dernier. Alors que son exercice 2015 s’est soldé par la première perte du groupe depuis 1989, Standard Chartered a dévoilé en novembre son nouveau plan stratégique. Ce dernier vise notamment à vendre ou restructurer l’équivalent de 100 milliards de dollars d’actifs pondérés du risque d’ici 2018.
Connu pour ses marques Dunlopillo ou Treca, le groupe est en plan de liquidation. Trois industriels et trois fonds doivent déposer des offres au tribunal aujourd'hui.
A trois jours de la date limite fixée par le tribunal de commerce de Meaux, les repreneurs potentiels du groupe Cauval, connu pour ses marques de literie Dunlopillo ou Simmons, peaufinent leurs offres. Alors que le groupe portugais Aquinos a déjà officialisé son intérêt en fin de semaine dernière, le fonds Perceva est prêt à déposer une offre de reprise globale, comprenant les différents sites industriels en France et leurs 1.800 salariés, a appris L’Agefi. Perceva travaille avec d’anciens dirigeants du groupe de literie. Les besoins de l’entreprise sont estimés entre 50 et 70 millions d’euros, dont près des deux tiers pour restaurer le BFR et assurer la production. Les fonds Arcole et Verdoso regarderaient également le dossier. Le nom des industriels Hilding Anders, CEB ou Steinhoff (propriétaire de Conforama) sont également cités. En difficultés depuis plusieurs mois, Cauval a déposé le bilan début mars et a été directement placé dans une procédure de cession. Le montant de son passif social et fiscal est estimé à près de 150 millions d’euros.