Le projet de fermeture partielle du site Alstom de Belfort, qui met en jeu 400 emplois, est gelé dans l’attente du plan de sauvetage promis par le gouvernement, ont annoncé hier des responsables syndicaux à l’issue d’un comité central d’entreprise. Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, doit présenter dans les prochains jours des solutions pour éviter le transfert en Alsace de la production, souhaité par la direction.
Alstom va transférer d’ici à fin 2018 les activités de production de trains et de bureau d'études de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen, en Alsace, pour tenir compte de la baisse des commandes en France, a appris Reuters mercredi auprès d’un porte-parole du groupe. Il n’y aura aucun départ contraint sur cette période de deux ans, pendant laquelle les 400 salariés concernés se verront proposer un reclassement dans un autre site d’Alstom en France. Le site de Belfort compte 480 salariés, tandis que Reichshoffen en a près de 900. L’activité à Belfort sera recentrée sur la maintenance et la réparation.
Le plan de restructuration de la dette proposé par le groupe conduit à une décote de 70% de la valeur de près de 9 milliards d'euros de dette obligataire.
Credit Suisse a annoncé ce lundi la nomination d’Alexandre Zeller au poste de président du conseil d’administration de son entité juridique suisse à compter du 1er octobre 2016. Président depuis fin mai 2013 du conseil d’administration de Six Group, la Bourse suisse, Alexandre Zeller sera épaulé par Peter Derendinger. Fondateur et directeur général de la société de gestion Alpha Associates, ce dernier deviendra président du comité des risques du conseil d’administration.
Le groupe de nucléaire souhaite transférer sa dette obligataire vers sa nouvelle structure opérationnelle, évitant ainsi aux obligataires de rester exposés au chantier OL3.
Areva a lancé hier sa restructuration en engageant le transfert de ses actifs dédiés au combustible nucléaire vers une nouvelle entité baptisée NewCo dont les perspectives financières ont été revues à la baisse. Le projet de transfert, dévoilé en juin, doit être approuvé lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée le 3 novembre tandis que les porteurs d’obligations seront réunis le 19 septembre. La marge brute de la nouvelle entité, pénalisée selon le groupe par la pression sur les prix de l’enrichissement, est désormais attendue entre 22% et 25%, contre 25% anticipé en juin dernier. Sa rentabilité opérationnelle est estimée à plus de 8%, contre plus de 10% auparavant. Standard & Poor’s a attribué une note provisoire B+ à la nouvelle entité, en ligne avec celle d’Areva SA. Deux augmentations de capital sont prévues pour un montant total de 5 milliards d’euros, réparties à hauteur de 2 milliards au niveau d’Areva SA et de 3 milliards d’euros pour NewCo.
Office Depot a annoncé hier la fermeture de 300 magasins supplémentaires sur les trois prochaines années dans le cadre d’une restructuration visant à réduire ses coûts de 250 millions de dollars (223 millions d’euros) d’ici à fin 2018. Le distributeur de fournitures de bureau, qui a dû renoncer en mai à son projet de fusion avec Staples en raison de l’opposition des autorités antitrust, avait déjà fermé 400 points de vente aux Etats-Unis lors des derniers mois. Le groupe affiche une baisse de 6,5% de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, à 3,22 milliards de dollars, en ligne avec les attentes. Il s’agit du septième trimestre consécutif de recul de ses ventes, provoqué par la concurrence du e-commerce et de la grande distribution. Il prévoit de revoir à la baisse ses dépenses d’approvisionnement et de gestion et annonce son intention d’explorer des « alternatives stratégiques » pour ses activités européennes.
Commerzbank a l’intention de supprimer des emplois dans sa division «Mittelstandsbank» en raison de la contraction de la demande de crédit de la part des petites et moyennes entreprises, rapporte Reuters de trois sources proches du dossier. L’ampleur des réductions d’effectifs n’a pas encore été décidée mais, selon le Süddeutsche Zeitung, les salariés craignent que les suppressions de postes touchent jusqu'à 25% des 6.000 employés de la branche. La Mittelstandsbank, traditionnelle vache à lait de Commerzbank, a vu son résultat chuter de 43% à 209 millions d’euros au premier trimestre.
Commerzbank a l’intention de supprimer des emplois dans sa division « Mittelstandsbank » en raison de la contraction de la demande de crédit de la part des petites et moyennes entreprises, rapporte Reuters de trois sources proches du dossier. L’ampleur des réductions d’effectifs n’a pas encore été décidée mais, selon le Süddeutsche Zeitung, les salariés de Commerzbank craignent que les suppressions de postes touchent jusqu'à 25% des 6.000 employés de la branche. La Mittelstandsbank, traditionnelle vache à lait de Commerzbank, a vu son résultat chuter de 43% à 209 millions d’euros au premier trimestre.
Le conglomérat allemand envisage une nouvelle refonte de sa branche industrielle, qu’il a entrepris de restructurer pour s’adapter à la faiblesse de la demande, dans un contexte de faiblesse des cours du pétrole et des matières premières. Jens Michael Wegmann, président du directoire de cette unité, a déclaré que la branche industrielle - dont les activités vont de la construction navale à la technologie minière en passant par l’ingénierie automobile - cherchait à porter la part de ses ventes de son activité de services, la plus rentable, de 13% actuellement à environ un tiers, sans fixer de calendrier.
Coulé par 17 milliards d'euros de dette, l’opérateur de télécoms s’est placé sous la protection de la loi brésilienne sur les faillites. Les pertes sur les obligations pourraient atteindre 75%.
La division camions de Daimler va supprimer encore 2.000 emplois au Brésil, portant le total à 5.000 postes éliminés dans ce pays depuis l’an dernier, a annoncé mercredi son président Wolfgang Bernhard. Ces suppressions de postes s’ajoutent à 1.240 autres annoncées mardi aux Etats-Unis et au Mexique. Lors d’une présentation aux investisseurs à Stuttgart, Wolfgang Bernhard a dit ne pouvoir exclure d’autres réductions d’effectifs aux Etats-Unis si la contraction du marché est supérieure à celle de 15% que prévoit le constructeur. Daimler Trucks emploie actuellement 13.700 personnes aux Etats-Unis et 11.500 au Brésil.
Ralph Lauren a annoncé hier des suppressions d’emplois, des fermetures de boutiques et une réduction de ses actifs immobiliers dans le cadre d’un vaste plan de restructuration censé alléger sensiblement ses coûts et relancer sa croissance. Ceci entraînera des charges pouvant atteindre 400 millions de dollars (352 millions d’euros), plus 150 millions de dollars liés à la procédure de réduction des stocks, éléments qui seront principalement comptabilisés sur l’exercice en cours. Le groupe de confection espère ainsi dégager des économies annualisées de l’ordre de 180 à 200 millions de dollars.