Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Donald Trump a demandé à son homologue chinois Xi Jinping de l’aider à être réélu, lors d’une réunion à huis clos en juin 2019, affirme son ancien conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, dans un livre dont les bonnes feuilles sont publiées mercredi par le Wall Street Journal. Cet ouvrage fait souffler un vent de panique à la Maison blanche où l’on cherche à tout prix à l’empêcher de paraître. Selon les avocats de l’ancien conseiller de Donald Trump, il paraîtra le 23 juin prochain. Le président américain a brutalement limogé John Bolton le 10 septembre dernier sur fond de désaccords sur la gestion de plusieurs dossiers comme la Corée du Nord et la Russie. Comme le veut la procédure lorsque des informations couvertes par le secret peuvent être en jeu, le manuscrit a été transmis à la Maison blanche pour validation.
Le Fianna Fail, le Fine Gael et les Verts ont conclu ce lundi un accord pour former une nouvelle coalition gouvernementale en Irlande, qui doit encore être ratifié par leurs membres. Le poste de Premier ministre reviendra dans un premier temps à Micheal Martin, chef de file du Fianna Fail, qui transmettra fin 2022 le pouvoir à Leo Varadkar, dirigeant du Fine Gael et Premier ministre sortant. Les élections législatives organisées en février dernier n’ont pas permis de dégager de majorité claire.
Les dirigeants de l’Union européenne et le Premier ministre Boris Johnson sont prêts à donner « un nouvel élan » aux négociations post-Brexit actuellement dans l’impasse, à six mois de la date butoir, selon un communiqué commun publié après une visioconférence d’une heure à laquelle participaient, outre Boris Johnson, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, Charles Michel, le président du Conseil européen, David Sassoli, le président du Parlement, et le négociateur de l’UE Michel Barnier. C’est la première fois depuis le départ du Royaume-Uni, le 31 janvier, que Boris Johnson s’impliquait personnellement dans les discussions. Vendredi, le Royaume-Uni a formellement signifié à l’UE son refus de prolonger la période de transition au-delà du 31 décembre 2020.
Les dirigeants de l’Union européenne et le Premier ministre Boris Johnson sont prêts à donner « un nouvel élan » aux négociations post-Brexit actuellement dans l’impasse, à six mois de la date butoir. « Un nouvel élan est nécessaire » pour trouver un accord d’ici fin 2020 sur la future relation entre Londres et l’Union, ont indiqué les deux parties dans un communiqué commun publié après une visioconférence d’une heure à laquelle participaient, outre Boris Johnson, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, Charles Michel, le président du Conseil européen, David Sassoli, le président du Parlement, et le négociateur de l’UE Michel Barnier.
Le Fianna Fail, le Fine Gael et les Verts ont conclu ce lundi un accord en vue de former une nouvelle coalition gouvernementale en Irlande, qui doit encore être ratifié par leurs membres. Le poste de Premier ministre reviendra dans un premier temps à Micheal Martin, chef de file du Fianna Fail ; il accomplira un demi-mandat avant de transmettre fin 2022 le pouvoir à Leo Varadkar, dirigeant du Fine Gael et Premier ministre sortant, pour la deuxième moitié du quinquennat.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, doit s’entretenir ce lundi avec Charles Michel, le président du Conseil européen, et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, pour tenter de relancer le processus. Vendredi, la Grande-Bretagne a annoncé qu’elle ne prolongera pas la période de transition au-delà de la fin de l’année. Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant cette transition qui court jusqu'à la fin de l’année, le temps que les deux parties s’entendent sur leur relation future. Les négociations patinent depuis des mois, faisant courir le risque d’un Brexit brutal en 2021.
Le gouvernement britannique étudie les options dont il dispose pour faire évoluer les règles de la quarantaine de deux semaines qu’il impose aux voyageurs entrant au Royaume-Uni, a déclaré dimanche le ministre britannique des Finances Rishi Sunak à la BBC. « Nous voulons tous voir les déplacements s’ouvrir à nouveau, bien entendu, et comme partout ailleurs nous voulons nous assurer que nous avons les bonnes mesures au bon moment, informés par la science et par tout ce qu’il nous faut prendre en compte », a-t-il dit. Le gouvernement britannique est sous la pression de plusieurs secteurs de l'économie, notamment les transports et le tourisme, à cause de la politique de quarantaine qu’il a introduite la semaine dernière. Selon les compagnies aériennes, ces restrictions vont détruire de nombreux emplois.
Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir une accélération du déconfinement dès ce lundi afin de relancer une économie mise à genoux par la crise sanitaire liée au coronavirus. « Dès (aujourd’hui), tout le territoire à l’exception de Mayotte et de la Guyane où le virus circule encore activement, passera dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler la zone verte ce qui permettra notamment une reprise plus forte du travail et la réouverture des cafés et restaurants en Île-de-France », a-t-il déclaré. Pour accélérer le retour au travail de la population, le président a annoncé la réouverture intégrale des crèches et des établissements scolaires, dans le primaire et le secondaire, pour « tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normales » dès le 22 juin. Emmanuel Macron a rappelé que le gouvernement a mobilisé près de 500 milliards d’euros pour l’« économie, les travailleurs, les entrepreneurs mais aussi pour les plus précaires ». Il a assuré que les impôts n’augmenteront pas pour rembourser la hausse de la dette publique.
La Grande-Bretagne ne prolongera pas la période de transition au-delà de la fin de l’année, a déclaré vendredi le ministre du Bureau du cabinet britannique, Michael Gove, ajoutant que les délais étaient de toute façon dépassés.
Le nombre de décès causés par le coronavirus aux Etats-Unis pourrait grimper à 200.000 au cours du mois de septembre, a prévenu mercredi sur CNN l’expert Ashish Jha, qui dirige l’institut de santé mondiale de Harvard, notamment si aucune mesure drastique n'était prise. «Même si les cas n’augmentent pas, même si nous stabilisons les choses, il est raisonnable de s’attendre à 200.000 décès à un moment donné. Et la pandémie ne s’arrêtera pas en septembre», a-t-il ajouté, très inquiet.
Ethiques, citoyens, durables ou responsables, l’économie et ceux qui la financent ont collectionné depuis quelques décennies les épithètes annonciatrices d’un monde meilleur. La crise actuelle ne déroge pas à la règle. Voilà l’approche ESG confirmée dans son rôle de boussole, avec une mention spéciale à sa dimension sociétale, qui se trouvait reléguée derrière les aspects environnementaux et de gouvernance jusqu’à ce que l’importance de la santé ou de l’inclusion saute aux yeux des investisseurs. Pour ceux qui voient le verre à moitié plein, le coronavirus achèvera de reconnecter la finance à l’économie grâce à la notion d’impact positif. Les tenants du verre à moitié vide, eux, diront qu’il reste beaucoup à faire pour que les opinions publiques cessent d’opposer ces deux mondes.
Le Royaume-Uni veut une relation commerciale avec l’Union européenne (UE) trop proche de celle réservée à ses Etats membres, ce que le bloc communautaire ne peut pas accepter, a déclaré hier le négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier. «La vérité, c’est que dans de nombreux domaines, la Grande-Bretagne exige beaucoup plus de l’UE que le Canada, le Japon ou d’autres partenaires», a déclaré le diplomate français lors d’un forum à Bruxelles. «Dans de nombreux domaines, elle essaie de conserver les bénéfices (attachés au statut) d’Etat membre sans les contraintes qui vont avec», a-t-il poursuivi.
Le procureur de la République de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une enquête préliminaire sur la gestion de la crise sanitaire en France portant notamment sur les chefs de «mise en danger de la vie d’autrui» et «non-assistance à personne en péril». Dans un communiqué, Rémy Heitz précise qu’il a saisi lundi l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Le parquet de Paris précise avoir a été, à ce jour et depuis le 24 mars dernier, destinataire de 62 plaintes ou signalements liés à l'épidémie de coronavirus.
La Grande-Bretagne a déclaré mardi que la déclaration politique conclue en octobre dernier avec l’Union européenne ne constitue pas un traité, et ouvre donc la voie à différentes interprétations. Le Royaume-Uni et l’UE ont approuvé l’an dernier un accord sur le Brexit accompagné d’une déclaration politique de 31 pages qui définit l’orientation de leurs futures négociations. Cette déclaration n’est pas juridiquement contraignante. Le Royaume-Uni a quitté officiellement l’UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires actuelles lors d’une période de transition qui court normalement jusqu'à la fin de l’année. Mais les négociations lancées sur ce que sera cette relation future piétinent.
Le procureur de la République de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une enquête préliminaire sur la gestion de la crise sanitaire en France portant notamment sur les chefs de «mise en danger de la vie d’autrui» et «non-assistance à personne en péril». Dans un communiqué, Rémy Heitz précise qu’il a saisi lundi l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).
La Grande-Bretagne a déclaré mardi que la déclaration politique conclue en octobre dernier avec l’Union européenne ne constitue pas un traité, et ouvre donc la voie à différentes interprétations. Après des mois de négociations sur le Brexit, le Royaume-Uni et l’UE ont approuvé l’an dernier un accord sur le Brexit accompagné d’une déclaration politique de 31 pages qui définit l’orientation de leurs futures négociations. Cette déclaration n’est pas juridiquement contraignante.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a menacé vendredi de quitter l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’agence des Nations Unies avait averti les gouvernements latino-américains du risque que représente la levée des mesures de confinement avant d’avoir réussi à ralentir la propagation de l'épidémie de coronavirus dans la région. Jeudi, un nouveau record de décès a fait passer le Brésil devant l’Italie en terme de nombre de morts. Cependant, Jair Bolsonaro continue de demander une levée rapide des mesures d’isolement ordonnées, affirmant que le coût économique de l'épidémie est supérieur aux risque sanitaire.
Alexis Ohanian, cofondateur de la plateforme de discussion Reddit et mari de Serena Williams, a démissionné du conseil d’administration vendredi et demandé à l’entreprise d’embaucher un candidat noir pour le remplacer, dans une vidéo postée sur Twitter, alors que les États-Unis connaissent une vague de mobilisation contre le racisme après la mort de George Floyd, asphyxié par un policier blanc. Ses futurs dividendes sur les actions Reddit seront mis au service de la communauté noire, notamment pour «lutter contre la haine raciale». Le réseau social Reddit a été fondé il y a 15 ans, comme un grand forum, sur le principe de la liberté d’expression sans garde-fous.
La Banque d’Angleterre (BoE) a rappelé hier au secteur financier britannique qu’il devait se préparer au risque d’un Brexit sans accord avant la fin de la période de transition fixée cette année. Un «no-deal» constitue «l’un des nombreux résultats auxquels les banques britanniques doivent se préparer», a indiqué l’institution dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, Sky News s’est fait l'écho d’une conférence téléphonique organisée mardi entre Andrew Bailey, le nouveau gouverneur de la BoE, et des dirigeants de banques britanniques, durant laquelle le banquier central a exhorté ces derniers à accélérer leurs préparatifs en vue d’un Brexit sans accord.