Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Andrzej Duda peut fêter sa victoire en compagnie de sa femme et de sa fille. Le président polonais a été réélu dimanche au deuxième tour avec un peu plus de 51 % des voix. Si la fonction est largement honorifique, le résultat de l’élection permettra au parti nationaliste au pouvoir Droit et Justice (PiS) d’appliquer son programme de réformes judiciaires sans craindre d’opposition. L’adversaire malheureux d’Andrzej Duda, le maire libéral de Varsovie Rafal Trzaskowski, se posait en effet en défenseur des minorités et promettait de bloquer tout projet de loi qui mettrait en péril le respect des règles de droit. Voilà qui promet entre l’Union européenne et la Pologne des relations tendues au moins jusqu’aux prochaines élections législatives, en 2023.
Citant la nouvelle loi de sécurité nationale imposée par la Chine à Hong Kong le mois dernier, Donald Trump a signé mardi un décret présidentiel destiné à mettre fin au traitement économique spécial qui a contribué à faire de la ville l’un des principaux pôles financiers mondiaux.
Le Japon accuse la Chine de faire avancer ses revendications territoriales en marge de la pandémie, indique-t-il dans son rapport annuel sur la défense, approuvé mardi par le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe. Le document décrit des intrusions «incessantes» dans des eaux entourant un groupe d'îlots revendiqués par les deux pays en mer de Chine orientale, qui porte des noms distincts au Japon et en Chine. Il dénonce aussi la création par Pékin d’entités administratives en mer de Chine méridionale autour d’archipels contestés. Les critiques formulées par le Japon font écho à des commentaires similaires effectués aux Etats-Unis, lesquels mènent comme la Chine des manoeuvres militaires en mer de Chine méridionale et rejettent les revendications territoriales de Pékin.
Le président sortant Andrzej Duda, allié du parti nationaliste au pouvoir Droit et Justice (PiS), était donné dimanche soir en tête avec une légère avance du second tour de l'élection présidentielle par un sondage de sortie des urnes. L’issue de cette élection, qui voit le président sortant opposé au maire libéral de la capitale, Rafal Trzaskowski, va influer sur les futures relations de Varsovie avec Bruxelles, tendues depuis trois ans du fait des craintes du bloc communautaire sur le respect de la règle de droit dans le pays.
Les dirigeants européens seront sous les projecteurs la semaine prochaine pour tenter de trouver un accord sur le plan de relance massif de l'économie européenne. Dans un contexte sanitaire toujours préoccupant, en particulier aux Etats-Unis, les banques centrales seront également au menu des marchés, tandis que le calendrier des publications d’entreprises commencera à s'étoffer avec l’entrée en piste des banques américaines.
L’Irlandais Paschal Donohoe a été élu hier soir à la présidence de l’Eurogroupe pour succéder au Portugais Mario Centeno, au détriment de la ministre de l’Economie espagnole Nadia Calviño. Le ministre irlandais des Finances a battu la vice-présidente du gouvernement de coalition de gauche espagnol, qui était donnée favorite et aurait pu devenir la première femme à la tête de cette institution, qui rassemble les ministres des Finances des pays de la zone euro. Le troisième candidat en lice, le Luxembourgeois Pierre Gramegna, s’est retiré après le premier tour de scrutin. Paschal Donohoe, élu pour un mandat de deux ans et demi, jusqu'à fin 2022, prendra ses fonctions lundi prochain.
«Nous pourrions avoir un gros problème. Le risque d’une crise serait inévitable si aucune solution n'était trouvée au cours de la semaine prochaine», a prévenu jeudi dans une interview à La Repubblica, le vice-ministre des Transports italien Giancarlo Cancelleri (Mouvement 5 Etoiles, M5S), à propos du dossier Atlantia, dont la filiale Autostrade per l’Italia est impliquée dans l’effondrement du pont Morandi de Gênes en 2018.
Le plan de suppressions de postes en France annoncé en juin par Nokia est «inacceptable en l'état», a déclaré mercredi, sur Twitter, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie Agnès Pannier-Runacher, à l’issue d’une manifestation des salariés de l'équipementier télécoms finlandais à Paris. Nokia a annoncé le mois dernier son intention de supprimer 1.233 emplois dans sa filiale française Alcatel-Lucent International, soit un tiers des effectifs. Ces suppressions de postes concernent la R&D et les fonctions centrales mais pas les trois filiales françaises Radio Frequency Systems (RFS), Nokia Bell Labs France (NBLF) et Alcatel Submarine Networks (ASN), a précisé le groupe dans un communiqué. Nokia affirme être libéré des engagements pris, notamment en termes d’emplois, lors du rachat d’Alcatel-Lucent en 2015.
Guillaume Poupard, le dirigeant de l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (Anssi), a déclaré aux Échos que les opérateurs utilisant les équipements 5G du constructeur chinois Huawei recevraient des autorisations d’exploitation limitées dans le temps. «Les opérateurs qui n’utilisent pas Huawei, nous les incitons à ne pas y aller, car c’est un peu le sens naturel des choses», a-t-il déclaré. Interrogé sur les autorisations que l’Anssi doit délivrer dans la 5G aux trois équipementiers télécoms, Nokia, Ericsson et Huawei, le patron du gendarme français de la cybersécurité a indiqué que les opérateurs français ayant opté pour le géant chinois vont recevoir des autorisations d’exploitation comprises entre trois et huit ans. Cette déclaration a été critiquée lundi par le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, qui a appelé la France à garantir un environnement «équitable et non discriminatoire» à ses entreprises.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances dans le gouvernement d’Edouard Philippe, conserve les rênes de Bercy. A l’occasion de l’annonce du remaniement ministériel ce lundi soir, il a été nommé ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance du gouvernement de Jean Castex, le nouveau Premier ministre. De quoi assurer une continuité dans le «paquebot» alors que l'été et la rentrée économique s’annoncent particulièrement chargés, entre plans sociaux à répétition et plan de relance d’une économie sinistrée par le confinement.
Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont repoussé à mardi la reprise de leurs négociations, prévue ce lundi, visant à surmonter les divergences importantes qui persistent sur leur relation post-Brexit, avec un calendrier de plus en plus serré pour éviter un no deal risqué économiquement.
L'écologiste Michèle Rubirola, 63 ans, a été élue samedi maire de Marseille grâce au ralliement de la sénatrice ex-PS Samia Ghali, au terme d’une semaine de tractations, aucune liste ne pouvant prétendre seule à la majorité absolue au conseil municipal. La tête de liste du Printemps marseillais devient la première femme à devenir maire de la deuxième ville de France. Elle l’a emporté au deuxième tour de scrutin avec 51 voix contre 41 pour Guy Teissier, candidat de la droite LR qui était son seul adversaire encore en lice. Le scrutin de samedi a eu lieu sans les 9 élus du Rassemblement national du sénateur Stéphane Ravier, battu dans le VIIe secteur qu’il détenait depuis 2014, qui n’ont pas présenté de candidat et n’ont pas participé au vote en quittant l’hémicycle avant le scrutin.
Les livres écrits par les personnalités du mouvement pro-démocratie à Hong Kong ne sont plus proposés dans les bibliothèques publiques, quelques jours seulement après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de sécurité imposée par Pékin. Cette loi, entrée en vigueur mardi, est destinée, selon le gouvernement chinois, à lutter contre les activités sécessionnistes, subversives et terroristes ainsi que les ingérences étrangères. Elle a été adoptée en réponse aux manifestations pro-démocratie qui ont secoué l’an dernier l’ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997. Une journée après l’entrée en vigueur de la loi, un homme de a été interpellé pour avoir porté le drapeau en faveur de l’indépendance de Hong Kong.
Jean Castex est le nouveau Premier ministre français, a annoncé l’Elysée vendredi en fin de matinée. Il remplace Edouard Philippe qui avait présenté la démission de son gouvernement un peu avant. Coordonnateur national chargé de la stratégie de déconfinement lors de la crise sanitaire liée au coronavirus, Jean Castex, 55 ans, énarque, a été secrétaire général adjoint de l’Elysée lors de la présidence de Nicolas Sarkozy, entre 2011 et 2012. Il avait auparavant travaillé avec Xavier Bertrand comme directeur de cabinet au ministère du Travail (2007-2008) et au ministère de la Santé (2006-2007). Jean Castex est maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales depuis 2008, sous l’étiquette Les Républicains (parti qu’il a quitté vendredi). La composition du nouveau gouvernement pourrait être connue ce lundi.
Jean Castex est le nouveau Premier ministre français. Sa nomination a été annoncée par l’Elysée en fin de matinée. Il remplace Edouard Philippe qui avait présenté la démission de son gouvernement un peu plus tôt dans la journée.
La Chambre des représentants américaine a approuvé hier à l’unanimité un texte, déjà adopté la semaine passée par le Sénat, qui prévoit des sanctions automatiques contre les responsables chinois qui violent les obligations internationales de la Chine concernant l’autonomie de Hong Kong. Cette loi bipartisane doit permettre de sanctionner notamment les dirigeants responsables de l’imposition de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong mais aussi les banques qui mèneraient des transactions avec ces personnes. Ce texte étant légèrement différent de celui déjà approuvé par le Sénat, il sera soumis à un nouveau à son vote dès jeudi. Il devra ensuite être promulgué par le président Donald Trump.
Après la Croatie, au premier semestre, l’Allemagne a pris, ce mercredi pour six mois, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, avec un agenda particulièrement chargé, dont dès ce mois-ci les discussions sur le plan de relance commun de 750 milliards d’euros. Ce plan n’est pas le seul défi auquel la chancelière allemande va devoir faire face puisqu’elle devra aussi affronter la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE et les tensions commerciales avec les Etats-Unis, cela dans un contexte économique inédit depuis la Seconde guerre mondiale
Lors d’un référendum, plus de 70% des électeurs ont voté pour la réforme de la Constitution que le chef du Kremlin a lancée il y a six mois, selon les premiers résultats venant de l’est du pays. Ce vote est étalé sur une semaine du 25 juin au 1er juillet. En outre, la commission électorale nationale a déjà estimé la participation à 55 %. Cela permettra à Vladimir Poutine, au terme de son mandat en 2024, après un quart de siècle au pouvoir, de rempiler jusqu’en 2036. Beaucoup d'électeurs sont allés aux urnes pour les divers amendements sociaux et sociétaux, dont l’indexation des retraites.
Après la Croatie, au premier semestre, l’Allemagne prend, à compter de ce mercredi pour six mois, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, avec un agenda particulièrement chargé, dont dès ce mois-ci les discussions sur le plan de relance commun de 750 milliards d’euros.