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La désignation officielle de Joe Biden pour les démocrates lance l’élection présidentielle américaine sur fond de tensions avec la Chine, de coronavirus et de discussions sur un nouveau plan de relance.
Le patron de la poste américaine Louis DeJoy, proche de Donald Trump, a annoncé mardi dans un communiqué sa décision de repousser après l'élection présidentielle du 3 novembre des réformes accusées d’entraver la bonne marche du vote par correspondance. Ces réformes censées redresser la trajectoire financière de ce service public, ont pour effet de ralentir le courrier. L’opposition démocrate y voit la main du président Donald Trump pour empêcher le vote par correspondance, le soupçonnant de favoriser son adversaire démocrate Joe Biden.
Le patrimoine de Donald Trump est estimé à 1,7 milliard de dollars pour l’année 2019, selon sa déclaration au «United States Office of Government Ethics» fin juillet, relève Les Echos. Ce document de 73 pages livre des fourchettes de valorisations pour l’ensemble de ses actifs (immobilier commercial et résidentiel, golfs, hôtels, placements financiers, etc.). Son patrimoine est ainsi estimé entre 1,4 et 2 milliards de dollars. L’essentiel du patrimoine global du président américain est investi en immobilier résidentiel et commercial. En 2019, plus de 50 millions de dollars de cessions ont été réalisées à Beverly Hills (Californie), Las Vegas et New York. Ses placements financiers dans des fonds représentent une infime partie de son patrimoine, moins de 1%, soit quelques millions de dollars. Ils sont gérés par la banque JPMorgan.
Le secrétaire général de la Maison blanche, Mark Meadows, a déclaré lundi que l’administration Trump était disposée à soutenir une augmentation des crédits alloués au US Postal Service, la poste fédérale, à condition qu’elle s’accompagne d’un accord sur un nouveau plan de soutien à l'économie. Il parlait à des journalistes à bord d’Air Force One, l’avion officiel du président des Etats-Unis, selon Reuters. Le financement de l’US Postal Service (USPS), lourdement déficitaire, fait l’objet de vifs débats aux Etats-Unis depuis plusieurs semaines, le camp démocrate reprochant à Donald Trump de vouloir freiner le vote par correspondance en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre, ce que dément ce dernier.
Les Etats-Unis envisagent de déclencher dans les prochains jours un retour automatique à l’ensemble des sanctions internationales contre l’Iran, selon Kelly Craft, l’ambassadrice américaine aux Nations unies. Cette annonce a été faite après le rejet par le Conseil de sécurité de l’Onu d’une proposition américaine visant à prolonger, sans limitation de durée, l’embargo sur les ventes d’armes à l’Iran. Il doit expirer en octobre. Washington avait prévenu qu’en cas de mise en échec de son projet de résolution, il pourrait tenter de déclencher le snapback prévu par l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, un mécanisme permettant ce retour au régime de sanctions qui prévalaient auparavant.
Au moins 200.000 Biélorusses se sont rassemblés dimanche à Minsk pour accentuer la pression sur le président Alexandre Loukachenko, réélu il y a une semaine au terme d’un scrutin jugé truqué par les opposants. Alexandre Loukachenko, à la tête de la Biélorussie depuis 26 ans, s’est une nouvelle fois entretenu dimanche avec son homologue russe Vladimir Poutine. Il a nié tout trucage de l'élection présidentielle et rejeté la tenue d’une nouveau scrutin. Le Kremlin a indiqué que la Russie était prête à fournir une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre des accords de défense qui lient les deux pays, si nécessaire. Les Etats-Unis ont indiqué samedi être en contact avec l’Union européenne (UE) sur la situation en Biélorussie. L’UE se prépare à imposer de nouvelles sanctions à la Biélorussie.
Les grandes entreprises américaines ayant des activités en Chine craignent les conséquences de la décision de l’administration Trump d’interdire toute transaction avec le réseau social WeChat, propriété du chinois Tencent, une mesure qui selon eux risque de nuire à leur compétitivité dans la deuxième économie mondiale. Ce décret entrera en vigueur à la fin du mois prochain. Plus d’une dizaine de multinationales américaines ont ainsi fait part de leurs inquiétudes, lors d’un entretien téléphonique avec des responsables de la Maison-Blanche, selon le Wall Street Journal. Apple, Ford, Walmart, Procter & Gamble, Walt Disney mais également les banques Goldman Sachs et Morgan Stanley ont participé à cet entretien.
Etoile montante du parti et détractrice de la politique migratoire de Donald Trump, la première femme noire à avoir été élue sénatrice de Californie, a été choisie hier comme colistière par Joe Biden en vue de la présidentielle de novembre. Kamala Harris s'était présentée à la primaire démocrate avant de jeter l'éponge et d’apporter son soutien à Joe Biden. Elue pour la première fois au Sénat en 2016, Kamala Harris, âgée de 55 ans, est la fille de parents nés en Jamaïque et en Inde. Les deux candidats feront leur première apparition publique aujourd’hui à Wilmington, dans le Delaware, Etat dont Joe Biden a longtemps été sénateur.
Le Parti social-démocrate (SPD) allemand a proposé hier qu’Olaf Scholz, le ministre des Finances qui est son responsable le plus populaire dans les sondages, soit son candidat à la succession d’Angela Merkel à la chancellerie l’an prochain. Ce choix confirme le retour au premier plan de l’ancien maire de Hambourg, grand perdant l’an dernier de la bataille pour la direction du SPD face à un duo de l’aile gauche du parti formé par Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans. On ignore pour l’instant qui sera le candidat de la CDU-CSU, l’alliance conservatrice allemande, pour succéder à Angela Merkel au terme de son quatrième mandat de quatre ans.
Les représailles de la Chine à l’égard des Etats-Unis n’ont pas tardé. La Chine a imposé des sanctions à l’encontre de onze citoyens américains, dont des parlementaires. Elle réagit ainsi à la décision de Washington de sanctionner onze dirigeants chinois et hongkongais, dont la cheffe de l’exécutif à Hong Kong Carrie Lam, après l’adoption début juillet de la loi de sécurité nationale que les Etats-Unis jugent comme une attaque contre les libertés publiques de l’ancienne colonie britannique. Parmi les personnalités visées par Pékin figurent les sénateurs Ted Cruz, Marco Rubio, Tom Cotton, Josh Hawley et Pat Toomey ainsi que le représentant Chris Smith, mais aussi des membres d’organisations de défense des libertés. La Chine les accuse de s’être comportés de manière choquante sur les questions relatives à Hong Kong. La nature des sanctions n’a pas été précisée.
Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a annoncé hier la démission de son gouvernement, six jours après l’explosion meurtrière qui a détruit une partie de Beyrouth et exacerbé une grave crise politique, économique et sociale dans le pays. Lors d’une allocution télévisée, Hassan Diab a déclaré que cette explosion était «le résultat d’une corruption endémique» et s’est dit aux côtés de ceux qui réclament que les responsables de ce «crime» soient traduits en justice. Dimanche, les donateurs internationaux du Liban ont promis d’envoyer rapidement près de 253 millions d’euros d’aide à Beyrouth. Mais ils ont précisé que la poursuite de leur soutien dépendrait de la mise en oeuvre de réformes institutionnelles.
La France a réclamé lundi le respect des libertés fondamentales et des droits démocratiques en Biélorussie, au lendemain de la victoire contestée du président Alexandre Loukachenko, reconduit pour un sixième mandat. A l’échelle de l’Union européenne, l’élection biélorusse a été entachée «d’une violence d’Etat disproportionnée et inacceptable contre des manifestants pacifiques», ont de leur côté déploré le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères, Josep Borrell, et le commissaire à l’Elargissement, Oliver Varhelyi.
Les USA ont ouvert un nouveau chapitre de leur querelle avec la Chine en ciblant les groupes de technologie ByteDance et Tencent et les autorités hongkongaises.
La France et l’Allemagne ont quitté les pourparlers sur la réforme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), frustrés par la volonté des Etats-Unis de diriger les négociations malgré la décision de Washington de quitter l’organisation, rapportait vendredi Reuters de trois sources officielles. Cette décision représente un revers pour Donald Trump car Washington, qui assure la présidence tournante du G7, espérait délivrer une feuille de route commune pour une refonte en profondeur de l’OMS en septembre, deux mois avant l'élection présidentielle aux Etats-Unis.
Le bilan de l’explosion qui a dévasté mardi le port de Beyrouth s’est alourdi à 135 morts et près de 5.000 blessés, a annoncé hier le ministre libanais de la Santé cité par la chaîne de télévision Al Manar. Plusieurs dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur cette explosion qui a fait 21 blessés de nationalité française, selon un premier décompte. «Au titre de sa compétence en matière de faits commis à l'étranger, le pôle accidents collectifs du parquet de Paris diligente ce jour une enquête des chefs de blessures involontaires», précise son communiqué.
L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos, visé par une enquête du Tribunal suprême espagnol pour des soupçons de corruption lors de l’attribution d’un contrat de train à grande vitesse par l’Arabie saoudite en 2011, a informé son fils, le roi Felipe, qu’il comptait quitter l’Espagne, a annoncé hier la maison royale dans un communiqué. La Tribune de Genève avait rapporté en mars que Juan Carlos aurait reçu 100 millions de dollars de feu le roi d’Arabie saoudite Abdallah en 2008.
Facebook a annoncé samedi avoir bloqué au niveau mondial des comptes contrôlés par des partisans du président brésilien Jair Bolsonaro, visés par une enquête de désinformation présumée, après avoir été condamné la veille à verser une amende pour ne pas avoir respecté une décision de justice en ce sens. Un porte-parole de Facebook a déclaré que cette exigence de la justice était «extrême» et que le groupe allait faire appel de cette décision, mais qu’il avait accepté de s’y soumettre. Un juge de la Cour suprême brésilienne a infligé vendredi une amende de 1,92 million de réaux (312.100 euros) à Facebook.
Le ministre russe de la Santé prépare une campagne de vaccination de masse contre le nouveau coronavirus pour le mois d’octobre, rapportaient samedi des agences de presse locales, après qu’un candidat vaccin a fini ses essais cliniques. Mikhail Murashko a indiqué que l’Institut Gamaleya, structure de recherche d’Etat située à Moscou, avait terminé ses essais et que la documentation nécessaire à son enregistrement était en cours de préparation. Il a ajouté que les médecins et les enseignants seraient les premiers à bénéficier de cette vaccination. Cette rapidité a conduit certains médias occidentaux à se demander si Moscou ne plaçait pas la question du prestige national avant les questions de sécurité.