Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le ministère belge des Affaires étrangères a ajouté mercredi Paris à sa liste des destinations européennes qui ne sont plus autorisées, à moins de se soumettre au retour à un dépistage du coronavirus et à une période d’isolement. La Roumanie, certaines régions bulgares et croates, une grande partie de l’Espagne et trois départements français (Bouches-du-Rhône, Guyane, Mayotte) étaient déjà classés en «zone rouge». Y ont été ajoutés mercredi Paris et les départements limitrophes de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ainsi que ceux de la Sarthe (centre-ouest), de l’Hérault et des Alpes-Maritimes (sud), selon le site du ministère.
Des entreprises technologiques menacent de quitter la Biélorussie après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko, se disant notamment choquées par la répression menée par le régime et les coupures d’Internet. C’est le cas notamment de PandaDoc, un éditeur américain de logiciel, d’EPAM Systems, basé aux Etats-Unis et fondé par deux Biélorusses en 1993, à l’origine d’un programme de reconversion permettant aux salariés abusivement licenciés pour avoir soutenu l’opposition de débuter une carrière dans l’informatique. Ou encore de Viber, filiale du groupe japonais Rakuten, qui a déclaré au site d’information Forbes.ru que le groupe pourrait suspendre ses investissements dans le pays, deux salariés de la messagerie ayant été placés en détention. Le parc informatique de Minsk représentait en 2019 6,1% du produit intérieur brut du pays.
Les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Ce rapport appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corollaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
Les dirigeants des principaux groupes politiques du Parlement européen ont affirmé mercredi vouloir conditionner l’octroi de fonds européens au respect de l’Etat de droit par les pays qui en bénéficieront. Dans le collimateur des eurodéputés, même s’ils ne les nomment pas, la Hongrie et la Pologne, qui touchent des subventions massives provenant du budget de l’UE mais ignorent les appels de Bruxelles à respecter l’indépendance de la justice, la liberté des médias et les droits des minorités. Leur lettre est adressée à la chancelière allemande Angela Merkel – dont le pays assure la présidence semestrielle de l’UE – ainsi qu'à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui gère le budget pluriannuel de l’UE (2021-2027).
Alors que Donald Trump et certains républicains restent réticents sur cette question, les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Le rapport de 200 pages appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corolaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
L’Italie et la Chine doivent resserrer leurs liens, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, au risque de froisser Washington, qui dénonce régulièrement les ambitions internationales de Pékin. Luigi Di Maio s’exprimait après un entretien avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui entamait à Rome une tournée en Europe prévoyant des étapes aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne. L’Italie est le premier grand pays occidental à avoir rejoint le projet chinois de «nouvelles routes de la soie» en signant l’an dernier avec Pékin une série d’accords. Ils n’ont pour l’instant pas débouché sur des retombées importantes. L’Italie n’a à ce jour imposé aucune restriction aux activités du groupe de télécoms chinois Huawei, régulièrement pointé du doigt par les Etats-Unis.
Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio, a été officiellement déclaré, mardi, «éradiqué» du continent africain par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants. «Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) (organisme de certification de l’OMS, NDLR) déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue» en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke. Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, des milliardaires et philanthropes nigérians, ainsi que Bill Gates.
L’Italie et la Chine doivent resserrer leurs liens, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, au risque de froisser Washington, qui dénonce régulièrement les ambitions internationales de Pékin. Luigi Di Maio s’exprimait après un entretien avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui entamait à Rome une tournée en Europe prévoyant des étapes aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne.
La conseillère du président des Etats-Unis Donald Trump, Kellyanne Conway, a annoncé dimanche soir dans un communiqué qu’elle quitterait son poste à la Maison blanche à la fin du mois, expliquant avoir besoin de se consacrer à sa famille. Elle avait été la troisième directrice de la campagne de Donald Trump en 2016, et a été l’une des porte-paroles les plus ferventes des choix politiques du président républicain. Elle quitte l’administration Trump à un peu plus de deux mois de l'élection présidentielle du 3 novembre. Dans un communiqué distinct diffusé sur Twitter, son époux George, avocat conservateur co-fondateur du «Lincoln Project» qui réunit des Républicains anti-Trump, a annoncé qu’il se mettait en retrait de cette plate-forme.
Le président américain Donald Trump a obtenu lundi suffisamment de voix au premier jour de la convention du Parti républicain pour être à nouveau son candidat à l'élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis. Lors de cette convention à Charlotte (Caroline du Nord), les quelque 330 délégués du Grand Old Party ont désigné le président comme leur candidat. Cette grand-messe du Parti républicain est majoritairement virtuelle pour cause de coronavirus. Le seuil des 1.276 voix nécessaires pour décrocher la nomination a été franchi dans l’après-midi. Dans la matinée, le vice-président Mike Pence avait également été à nouveau désigné par son parti comme candidat à la vice-présidence.
La conseillère du président des Etats-Unis Donald Trump, Kellyanne Conway, a annoncé tard dimanche soir dans un communiqué qu’elle quitterait son poste à la Maison blanche à la fin du mois, expliquant avoir besoin de se consacrer à sa famille. Elle avait été la troisième directrice de la campagne de Donald Trump en 2016 et a depuis été l’une des porte-paroles les plus ferventes des choix politiques du président républicain. Elle quitte l’administration Trump à un peu plus de deux mois de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déclaré lundi avoir repassé des tests médicaux dans un hôpital de Tokyo, pour la deuxième fois en huit jours, relançant les rumeurs sur une altération possible de son état de santé. Il a promis de donner plus de précisions à une «autre occasion». La chaîne Nippon TV, citant des sources proches de sa formation politique, le Parti libéral-démocrate (PLD), a affirmé qu’il aurait reçu lundi dernier un traitement pour une maladie dont il avait déjà souffert par le passé, au lieu de passer un simple contrôle médical.
La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, a adopté samedi un texte visant à apporter 25 milliards de dollars (21 milliards d’euros) aux services postaux américains, un sujet au coeur d’un bras de fer avec Donald Trump au sujet du vote par procuration lors de l'élection présidentielle du 3 novembre prochain. La Maison blanche a annoncé dès vendredi qu’elle opposerait son veto à ce texte, que le Sénat, où les républicains sont majoritaires, devrait également rejeter. Plus d’une vingtaine de représentants républicains ont toutefois joint leurs voix à celles des démocrates lors de l’adoption de ce texte par la Chambre. Alors que le vote par courrier devrait être une option privilégiée par les Américains pour l'élection présidentielle du fait de la crise sanitaire, Donald Trump affirme - sans preuve - que l’envoi de bulletins par la poste favorisait la fraude.
Facebook envisage de suspendre la diffusion de publicités politiques après les élections américaines du 3 novembre afin de lutter contre la désinformation post-électorale, indiquaient le New York Times et Reuters vendredi. Selon une source de Reuters, la direction du réseau social a des discussions avec des spécialistes sur plusieurs scénarios en vue du scrutin du 3 novembre et de ses suites, dont l’un pourrait conduire à empêcher Donald Trump d’utiliser Facebook pour contester les résultats. Le New York Times a rapporté que le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et plusieurs dirigeants du groupe participaient à des réunions quotidiennes sur ce sujet, et qu’ils avaient envisagé de bannir toutes les publicités politiques après le scrutin.
Le département d’Etat américain a informé Hong Kong de la suspension ou de l’annulation de trois accords bilatéraux, en réponse à l’instauration début juillet, à l’initiative de la Chine, d’une nouvelle loi de sécurité nationale. Dans un communiqué, le département d’Etat américain a fait savoir que les accords concernés couvraient «la remise de délinquants fugitifs, le transfert de personnes condamnées et des exonérations fiscales réciproques sur des revenus provenant de l’exploitation internationale de navires». Pékin n’a pas tardé à répliquer, le ministère chinois des Affaires étrangères ayant déclaré quelques heures plus tard que l’ancienne colonie britannique suspendrait certaines coopérations judiciaires avec les Etats-Unis.
Olaf Scholz, le ministre des Finances et candidat du SPD à la chancellerie, estime que l’Allemagne ne pourra pas respecter la règle d’or budgétaire en 2021.
Steve Bannon, conseiller clé de la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, a été mis en examen pour détournement de fonds dans le cadre d’une campagne de financement participatif de la construction d’un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, a annoncé jeudi la justice américaine. Il avait été limogé de son poste à la Maison Blanche en 2017 après avoir exprimé publiquement son désaccord avec la politique de l’administration Trump sur la Corée du Nord. Il encourt une peine maximale de 40 ans de détention. Le projet de construction d’un mur le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, promesse phare de la campagne de 2016, censé freiner l’immigration illégale, s’est heurtée depuis à des contestations judiciaires.
Les organisateurs du coup d'État militaire au Mali ont annoncé mercredi qu’ils prévoyaient de mettre en place un gouvernement civil de transition chargé d’organiser de nouvelles élections dans un délai «raisonnable», et de rétablir la stabilité du pays. Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a annoncé tard mardi soir qu’il démissionnait et qu’il dissolvait le parlement, à la suite de son arrestation plus tôt dans la journée par des soldats mutins, aggravant la crise dans un pays déjà confronté à une insurrection djihadiste. Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné la mutinerie en cours, en appelant les militaires qui y participent à libérer les responsables qu’ils détiennent et à regagner leurs casernes.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie en charge des PME, Alain Griset, a indiqué mercredi sur BFMTV qu’il y aura des contrôles sur le port du masque en entreprise, qui devient obligatoire à partir du 1er septembre. Son application relève de la responsabilité de l’employeur, qui devra fournir les masques. En cas de refus du port du masque, «considéré comme une faute», un salarié «pourra recevoir un avertissement», a souligné le ministre. Il a affirmé «qu’il y aura des contrôles» réalisés par l’inspection du travail pour s’assurer de la bonne application des règles par l’entreprise.