Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le projet de loi britannique sur le marché intérieur, l’Internal Market Bill, présenté la semaine dernière par le gouvernement Johnson, doit faire l’objet d’un premier vote ce lundi à la Chambre des communes. Ce texte contredit plusieurs points de l’accord conclu avec Bruxelles pour encadrer la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, et notamment l’avenir en Irlande du Nord. Londres reconnaît qu’il transgresse en partie le droit international mais le Premier ministre le justifie par la nécessité, a-t-il dit, de protéger la province nord-irlandaise des «ambiguïtés» présentes dans les textes déjà conclus avec Bruxelles. Boris Johnson dispose de 80 voix de majorité aux Communes. Mais il est confronté à une fronde grandissante dans ses rangs.
Yoshihide Suga, secrétaire général du gouvernement japonais et proche allié du Premier ministre sortant Shinzo Abe, a été très confortablement élu lundi à la direction du Parti libéral démocrate (PLD) et s’apprête à prendre la tête de l’exécutif. A 71 ans, il a obtenu 377 voix, devançant largement l’ex-ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida (89 voix) et l’ex-ministre de la Défense Shigeru Ishiba (68 voix). Le vote pour la succession à la tête du gouvernement de Shinzo Abe, qui a annoncé fin août sa démission pour raisons de santé, est programmé ce mercredi à la chambre des représentants. Avec sa large victoire dans la primaire interne au PLD, qui détient la majorité, plus rien ne semble s’y opposer. Il reviendra à Yoshihide Suga d’aller au terme du mandat de son prédécesseur à la tête du PLD, en septembre 2021. Lors d’un débat la semaine dernière face à ses deux rivaux, il s’est engagé à maintenir le cap de la politique économique de Shinzo Abe, les «Abenomics», privilégiant la croissance économique au redressement des finances publiques.
L’homme d’affaires Michael Bloomberg, qui a englouti un milliard de dollars (840 millions d’euros) dans sa candidature infructueuse à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2020, va offrir 100 millions au moins pour soutenir la campagne de Joe Biden en Floride. La décision du milliardaire a été annoncée à 51 jours du scrutin du 3 novembre. L’avantage financier dont le président sortant bénéficiait au début de la course à la Maison blanche s’est amenuisée, les républicains ayant dépensé sans compter.
Bruno Le Maire a plaidé vendredi pour une accélération du travail au sein de l’OCDE sur la taxation des géants du numérique, car ils sont les «seuls gagnants de la crise actuelle». «Je pense que c’est une raison supplémentaire pour accélérer le travail que nous faisons au sein de l’OCDE pour avoir une taxe équitable sur le numérique», a déclaré le ministre de l’Economie à son arrivée à Berlin, pour une réunion informelle avec ses homologues de l’Union européenne (UE). Si aucun consensus n’est trouvé au niveau de l’OCDE sur le sujet d’ici à la fin de l’année, il souhaite une solution européenne pour la taxation numérique début 2021.
Le géant de l’informatique Microsoft a révélé ce jeudi avoir détecté des cyberattaques venant de Russie et de Chine et visant des personnes et organisations politiques liées à la préparation de l'élection présidentielle américaine. Des hackers ont ciblé les équipes de campagne du président républicain Donald Trump et du candidat démocrate Joe Biden, a précisé Microsoft sur son blog. L’entreprise précise avoir détecté 200 attaques liées à des groupes de pirates russes. Des tentatives de piratage, sans succès, venant de Chine ont, elles, visé directement des personnalités politiques comme Joe Biden ou une personnalité «autrefois associée» à l’administration Trump, selon Microsoft.
Les sept pays euroméditerranéens (Med7) réunis à Ajaccio ont réaffirmé jeudi leur volonté de relancer le dialogue avec la Turquie, tout en brandissant la menace de nouvelles sanctions si Ankara s’y opposait. Les tensions entre Athènes et Ankara se sont aggravées depuis le lancement en août d’une campagne turque de prospection gazière dans une zone contestée de Méditerranée orientale riche en hydrocarbures. Grèce, France et Italie ont procédé récemment à des manœuvres militaires dans ce secteur. A l’ouverture du sommet, Emmanuel Macron avait estimé que la Turquie n'était «plus un partenaire» en Méditerranée orientale, tout en exprimant son «souhait profond» de réengager un «dialogue fécond» avec Ankara, malgré ses activités de forage «inacceptables».
La commission Environnement du Parlement européen a adopté ce jeudi un objectif contraignant de réduction de 6% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, plus ambitieux que la fourchette promise par la Commission et élément clé du Pacte vert européen. Cet objectif devra encore être validé par l’ensemble du Parlement en séance plénière début octobre. L’amendement inscrivant cet objectif a été adopté par les eurodéputés à une majorité de trois voix, selon une source parlementaire, citée par l’AFP. Cet objectif devra encore être validé par l’ensemble du Parlement en séance plénière début octobre.
L’Union européenne pourrait intenter une action en justice si la réunion d’urgence ce jeudi entre le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic et le ministre britannique Michael Gove ne rassure pas Bruxelles sur le fait que la loi sur le marché intérieur présentée hier par le gouvernement de Boris Johnson ne rompra pas les engagements pris dans le cadre de l’accord de divorce, notamment sur la question de l’Irlande. L’accord de retrait prévoit un mécanisme de règlement des différends.
Les présidents biélorusse et russe, Alexandre Loukachenko et Vladimir Poutine, vont discuter en Russie de la coopération énergétique entre leurs deux pays et des conflits régionaux en Europe, a annoncé aujourd’hui le Kremlin. Alexandre Loukachenko, confronté à une crise politique sans précédent à la suite de sa réélection contestée du 9 août, doit se rendre en Russie le 14 septembre, selon l’agence de presse RIA. Des troupes russes et serbes sont par ailleurs attendues à Minsk pour des manœuvres militaires conjointes du 10 au 15 septembre.
L'équipe de Donald Trump et la direction du Parti républicain ont annoncé mercredi que 210 millions de dollars (178 millions d’euros) avaient été collectés au mois d’août pour financer la campagne électorale du président sortant, loin des 365 millions de dollars levés sur la même période par son rival démocrate Joe Biden. Outre la convention du Parti démocrate, les équipes du candidat démocrate ont également bénéficié de la nomination de la sénatrice californienne Kamala Harris, que Joe Biden a choisie le 11 août pour être sa colistière. Dans la dernière livraison du sondage Reuters/Ipsos, Joe Biden devance Donald Trump de 12% dans les intentions de vote au niveau national, à 52% contre 40%.
Les présidents biélorusse et russe, Alexandre Loukachenko et Vladimir Poutine, vont discuter en Russie de la coopération énergétique entre leurs deux pays et des conflits régionaux en Europe, a annoncé aujourd’hui le Kremlin. Alexandre Loukachenko, confronté à une crise politique sans précédent à la suite de sa réélection contestée du 9 août, doit se rendre en Russie le 14 septembre, selon l’agence de presse RIA. Des troupes russes et serbes sont par ailleurs attendues à Minsk pour des manœuvres militaires conjointes du 10 au 15 septembre.
Le gouvernement britannique a marqué à sa manière mardi la reprise des discussions avec l’Union européenne, en reconnaissant qu’il envisageait d’enfreindre «de manière limitée» le droit international. L’accord sur le Brexit prévoit des dispositions spéciales pour l’Irlande du Nord afin d'éviter le rétablissement d’une frontière physique avec l’Irlande. Boris Johnson veut toutefois que l’Irlande du Nord reste une partie intégrante de l’espace douanier du Royaume-Uni. Ce regain de tension entre le Royaume-Uni et l’UE, qui fait courir le risque d’un échec des pourparlers à moins de six semaines de l'échéance, a déjà eu entraîné la démission du principal conseiller juridique du gouvernement de Boris Johnson, Jonathan Jones, et la baisse continue de la livre sterling. Les dirigeants britanniques assurent qu’ils peuvent se contenter de relations avec l’UE encadrées pour l’essentiel par les règles communes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le gouvernement britannique a marqué à sa manière mardi la reprise des discussions avec l’Union européenne, en reconnaissant qu’il envisageait d’enfreindre «de manière limitée» le droit international, après les informations sur sa volonté de remettre en cause certains volets du traité de séparation conclu avec Bruxelles.
Donald Trump a déclaré lundi face à la presse que les entreprises qui externalisent en Chine seraient exclues des contrats fédéraux aux Etats-Unis. Le président américain a par ailleurs évoqué la possibilité d’une séparation, ou «découplage», des deux premières puissances économiques de la planète, ajoutant qu’un tel processus n’aboutirait pas à des pertes monétaires. «Nous perdons des milliards de dollars, et si nous ne faisions pas d’affaires avec eux (ndlr, les Chinois), nous ne perdrions pas des milliards de dollars», a-t-il déclaré. «Ça s’appelle le découplage, donc on va commencer à y penser», a poursuivi Donald Trump, en campagne en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Des dizaines de milliers de Biélorusses ont de nouveau défilé dimanche à Minsk à l’appel de l’opposition qui réclame le départ du président Alexandre Loukachenko, malgré l’impressionnant déploiement des forces de l’ordre et de l’armée dans la capitale. Le chef de l’Etat de 66 ans, au pouvoir depuis 26 ans et dont la réélection du 9 août est contestée, continue lui d’exclure tout dialogue et recherche le soutien de Moscou. L’ONG de défense des droits de l’Homme Viasna a fait état de 75 manifestants interpellés. D’autres manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays. Les étudiants ont multiplié les actions et se sont mis en grève après la rentrée du 1er septembre.
Le manque d’action de l’Union européenne (UE) vis-à -vis de la Biélorussie sape la crédibilité de sa politique étrangère, estime le ministre lituanien des affaires étrangère Linas Linkevicius dans une interview au Financial Times publiée dimanche. L’Union européenne doit encourager la démocratie et contrer l’influence de la Russie en Biélorussie, poursuit Linas Linkevicius. Il dit qu’il aurait souhaité voir l’UE adopter des sanctions à l’image de celles prises par les Etats baltes. Fin août, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ont annoncé des restrictions de déplacement à l’encontre d’une trentaine de responsables biélorusses, dont le président Alexandre Loukachenko. Ce dernier est à la tête de la Biélorussie depuis 1994.