Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
La biotech française Innate Pharma, spécialisée dans le traitement des cancers, a annoncé ce matin le lancement de son introduction en bourse sur le Nasdaq Global Market sous réserve des conditions de marché. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une augmentation de capital de 10.666.666 actions nouvelles au maximum (hors option de surallocation) dont la souscription est réservée à une catégorie de personnes.
Le fabricant d’emballage en verre affichait une hausse de plus de 5% à la mi-journée, puis de 4,07% à 28,10 euros, vendredi en clôture. Le prix de son introduction avait été fixé à 27 euros par action, dans le bas de la fourchette indicative de 26,50 à 29,50 euros. Au cours actuel, la capitalisation de Verallia se monte à 3,33 milliards d’euros. La cotation de Verallia constitue l’opération d’introduction à la bourse de Paris la plus importante depuis l’introduction d’ALD en juin 2017.
Le fabricant d’emballage en verre affichait une hausse de plus de 5 % à la mi-journée, à plus de 28 euros. Le prix de son introduction avait été fixé à 27 euros par action, dans le bas de la fourchette indicative de 26,50 à 29,50 euros. Au cours actuel, la capitalisation de Verallia se monte à 3,34 milliards d’euros. La cotation de Verallia constitue l’opération d’introduction à la bourse de Paris la plus importante depuis l’introduction d’ALD en juin 2017.
C’est le nombre de candidats à la Bourse emmenés par Euronext en cette rentrée, dans le cadre de Techshare. Le programme propose aux jeunes sociétés de se préparer à une IPO prévue dans les deux ou trois ans, avec ateliers techniques et présentation de conseils et de spécialistes. La promotion 2019 compte 35 entreprises françaises. Lancé il y a cinq ans, Techshare comptait 30 recrues à son premier millésime. Elle se déploie dans neuf pays contre 4 au départ.
IPO Verallia a dévoilé les modalités de son introduction en Bourse, une des principales opérations de l’année 2019 sur la place financière de Paris. Le fabricant d’emballages en verre a fixé sa fourchette d’introduction entre 26,50 euros et 29,50 euros par action. Soit une capitalisation de 3,1 milliards à 3,5 milliards d’euros, conduisant à une valeur d’entreprise de 4,9 milliards à 5,3 milliards d’euros. Le prix de l’offre fixé le 3 octobre, les négociations débuteront le lendemain. Fin juin, le groupe affichait un endettement net de 1,69 milliard d’euros. Sur la base de son anticipation d’Ebitda de 610 millions pour cette année, Verallia se valorise – en milieu de fourchette – sur un ratio valeur d’entreprise sur Ebitda 2019 de 8,4 fois, contre 5,9 fois pour l’américain Owens-Illinois (O-I) et 9,6 fois pour l’espagnol Vidrala, ses principaux concurrents.
Le groupe de ciment décarboné prévoit de lever environ 55 millions d’euros sur Euronext Growth à Paris pour construire deux nouvelles usines en France.
Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a présenté ce matin en conseil des ministres l’ordonnance réformant la régulation des jeux d’argent et de hasard. La nouvelle Autorité nationale des jeux (ANJ), effective au 1er janvier 2020, régulera l’ensemble des jeux d’argent et de hasard, hormis les casinos, qui resteront sous la tutelle du ministère de l’Intérieur.
Après l’annonce mi-septembre de son projet de mise en Bourse, Hoffmann Green Cement a lancé ce matin cette opération sur Euronext Growth à Paris. La société française de ciment décarboné prévoit de lever environ 55 millions d’euros en retenant le prix médian d’une offre comprise dans une fourchette indicative de 15,66 à 19,14 euros par action. Il a ainsi l’intention de financer la construction de deux nouveaux sites de production lui permettant d’atteindre une capacité de production de 550.000 tonnes de ciment par an. Le règlement-livraison de l’offre à prix ouvert et du placement global est attendu le 18 octobre pour une première cotation des titres débutant le 21 octobre.
Airbnb, qui a officialisé la semaine dernière vouloir entrer en Bourse en 2020, prévoirait de le faire via une cotation directe. Cette solution, déjà utilisée par Spotify ou Slack, est considérée comme plus simple qu’une introduction en Bourse classique (IPO). Elle consiste à vendre directement sur le marché des actions, laissant le jeu de l’offre et de la demande fixer le prix de référence. La cotation directe permet d'économiser une grande partie des frais d’introduction et d'éviter d’imposer des lock-up aux actionnaires existants, qui les empêchent de vendre leurs actions pendant une période donnée.
Airbnb, qui a officialisé la semaine dernière vouloir entrer en Bourse en 2020, prévoirait de le faire via une cotation directe. Cette solution, déjà utilisée par Spotify ou Slack, est considérée comme plus simple et plus rapide qu’une introduction en Bourse classique (IPO). Elle consiste à vendre directement sur le marché des actions, laissant le jeu de l’offre et de la demande fixer le prix de référence.
Le fabricant italien de yachts de luxe se valorise sur des multiples de 14 à 20 fois son Ebitda 2018. Il prévoit une augmentation de capital de 100 à 150 millions d’euros.
Les dirigeants de WeWork font finalement marche arrière. La maison-mère de WeWork, The We Company, a indiqué lundi qu’elle allait demander le retrait de son introduction en Bourse (IPO), une semaine après la démission forcée de son poste de PDG d’Adam Neumann, le fondateur de la société de location d’espaces de bureaux partagés. «Nous avons décidé de reporter notre IPO pour nous concentrer sur notre coeur de métier», ont indiqué lundi les nouveaux co-dirigeants de WeWork, Artie Minson et Sebastian Gunningham. «Nous avons la ferme intention de faire fonctionner WeWork comme une société cotée, et nous avons hâte d'étudier de nouveau son introduction en Bourse à l’avenir», ajoutent-ils.
Boostheat, spécialiste des chaudières plus écologiques et plus économiques, s’apprête à se coter sur le marché réglementé d’Euronext Paris. Le groupe offre ses titres dans une fourchette de 14 à 17 euros jusqu’au 8 octobre. Le prix sera fixé le même jour pour un début des négociations le lendemain. La société compte lever 39 millions d’euros, voire 51 millions avec la clause d’extension et l’option de surallocation, sur la base du prix médian de 15,50 euros par action. Cette augmentation de capital est déjà garantie à hauteur de 20,6 millions d’euros par des engagements de souscription par compensation de créances obligataires par des actionnaires actuels, dont le suisse Holdigaz et les fondateurs. Holdigaz envisage en outre de participer à hauteur de 10 millions d’euros en numéraire, sous réserve de ne pas franchir le seuil de 30% du capital et des droits de vote. Les montants levés seront consacrés au déploiement commercial international (60%), à la R&D (30%) et à l’augmentation de la capacité de production (10%).
Deux mois après une première tentative avortée, le premier brasseur mondial a levé environ 5 milliards de dollars (4,55 milliards d’euros) dans le cadre de l’introduction en Bourse (IPO) de ses activités en Asie-Pacifique à Hong Kong. Cette opération est la deuxième plus importante IPO de l’année à l’échelle mondiale après celle d’Uber Technologies, qui a levé 8,1 milliards de dollars en mai sur le New York Stock Exchange.
Après Ferretti Group, Sanlorenzo, un autre fabricant italien de yachts de luxe, veut entrer à la Bourse de Milan, a-t-il indiqué lundi. Le groupe, contrôlé par Massimo Perotti, prévoit de coter jusqu'à 35% de son capital à la Bourse de Milan d’ici à la fin de l’année, en émettant de nouvelles actions et en cédant des titres existants. Les fonds levés serviront à «accélérer la croissance et saisir des opportunités», explique Sanlorenzo. Le groupe vise un chiffre d’affaires compris entre 430 et 456 millions d’euros en 2019, contre 355 millions en 2018, avec un Ebitda de 62 à 66 millions (38 millions en 2018).