Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Le Qatar, troisième actionnaire de Volkswagen, va désigner une femme pour le représenter au conseil de surveillance du constructeur automobile allemand, rapporte mardi Reuters de deux sources informées du projet. Cette initiative doit permettre à Volkswagen de respecter les quotas désormais en vigueur outre-Rhin, qui imposent depuis janvier aux grandes entreprises d’attribuer 30% des sièges dans leurs conseils non-exécutifs à des femmes. Aucune femme ne préside le directoire de l’une des 30 sociétés du Dax, l’indice phare de la Bourse de Francfort.
Dans un communiqué diffusé mardi soir, Patrick Thomas, administrateur indépendant et président du comité des rémunérations de Renault, indique que ce dernier, ainsi que le conseil, ont respecté et appliqué les dispositions du Code Afep-Medef. Alors que l’assemblée générale de Renault a voté vendredi à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d’euros de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d’administration l’a confirmée. Patrick Thomas estime que les actionnaires ont été entendus et que «des évolutions utiles de la structure de rémunération pour l’année 2016 et les suivantes» seront proposées. Le ministre de l’Economie Emmnanuel Macron a demandé de son côté au PDG Carlos Ghosn de prendre ses responsabilités et a menacé de légiférer.
Alexandre Bompard devrait toucher 11 millions d’euros de bonus en 2016. Le 24 mai, les actionnaires devront valider l’entrée de Vivendi au capital et au conseil.
Emmanuel Macron a demandé au PDG de Renault, Carlos Ghosn, de prendre ses responsabilités sur sa rémunération à compter de cette année, après le passage en force du conseil d’administration du constructeur automobile concernant l’exercice 2015. Alors que l’assemblée générale de Renault a voté vendredi à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d’euros de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d’administration l’a confirmée.
Les groupes les plus vertueux offrent une allocation du capital équilibrée entre investissements, croissance externe et retour aux actionnaires, selon Oddo.
Fort de ses 17% au capital, le groupe de médias envisage de recomposer le conseil d'administration de l'éditeur de jeux vidéo. Ubisoft crie à la prise de contrôle rampante.
Deutsche Bank, confrontée à un début d’année difficile (voir par ailleurs), a annoncé hier soir que Georg Thoma, responsable du comité d’intégrité au sein du conseil de surveillance, a décidé de démissionner. La banque allemande précise dans son communiqué que le conseiller juridique, dont le mandat courait jusqu’en 2018, démissionne avec effet immédiat du comité d’intégrité et qu’il quittera ses autres fonctions le 28 mai après un préavis d’un mois.
Priceline a annoncé hier la démission immédiate de son directeur général Darren Huston à la suite d’une relation avec une employée, contraire au code de conduite du groupe. Darren Huston était DG de la maison-mère de Booking.com depuis janvier 2014. «Cela n’a pas de conséquence sur les annonces financières de la société, ses comptes ou ses contrôles internes relatifs à ses finances», a assuré un porte-parole de Priceline. Le président du groupe et ex-directeur général, Jeffery Boyd, occupera la direction par interim le temps de trouver un successeur. En 2011, le directeur général de HP, Mark Hurd, avait également démissionné suite à une affaire personnelle.
L’assemblée générale des actionnaires de Suez a renouvelé hier pour quatre ans les mandats d’administrateurs de Gérard Mestrallet et de Jean-Louis Chaussade, respectivement président du conseil d’administration et directeur général du groupe. Les actionnaires du numéro deux mondial de la gestion de l’eau et des déchets, derrière Veolia, ont en outre modifié les statuts de la société pour porter de 68 à 70 ans la limite d'âge du président du conseil. Gérard Mestrallet, 67 ans, assure par ailleurs les fonctions de PDG d’Engie, qui détient encore quelque 33,4% du capital de Suez.
L’assemblée générale des actionnaires de Suez a renouvelé jeudi pour quatre ans les mandats d’administrateurs de Gérard Mestrallet et de Jean-Louis Chaussade, respectivement président du conseil d’administration et directeur général du groupe. Les actionnaires du numéro deux mondial de la gestion de l’eau et des déchets, derrière Veolia, ont en outre modifié les statuts de la société pour porter de 68 à 70 ans la limite d'âge du président du conseil. Gérard Mestrallet, 67 ans, assure par ailleurs les fonctions de PDG d’Engie, qui détient encore quelque 33,4% du capital de Suez.
Le groupe d’internet a annoncé hier la nomination à son conseil d’administration de quatre représentants de Starboard Value, le fonds activiste qui milite depuis plusieurs mois pour un changement de gouvernance et de stratégie chez Yahoo. Le directeur général de Starboard, Jeffrey Smith, fera son entrée au conseil avec effet immédiat, en compagnie de trois autres administrateurs qu’il proposait, Tor Braham, Eddy Hartenstein et Richard Hill. Deux administrateurs indépendants de Yahoo, Lee Scott et Sue James, ne se représenteront pas lors de la prochaine assemblée générale. Starboard menaçait de renverser la direction lors de l’AG s’il n’obtenait pas gain de cause.
Le fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), au centre d’un scandale de corruption, s’est déclaré hier incapable de verser les intérêts sur 1,75 milliard de dollars d’obligations qu’il avait émises. Le fonds, créée en 2009 par le Premier ministre malaisien, Najib Razak, toujours président de son comité consultatif, est au bord de l’effondrement. Dans un communiqué, 1MDB se déclare «à présent en défaut de paiement» après n’avoir pu acquitter 50 millions de dollars d’intérêts, mettant en cause un différend avec le fonds souverain d’Abou Dhabi, International Petroleum Investment Co (Ipic). Ce dernier, qui avait co-garanti les obligations en question, a accusé la société publique malaisienne d’avoir omis de lui rembourser un prêt d’un milliard de dollars, dernière en date d’une série d’accusations de malversations financières visant 1MDB dans plusieurs pays.
Le fabricant de composants électriques a accepté de soumettre au vote de son assemblée générale du 11 mai le projet de résolution proposé par son actionnaire Nobel, un fonds de Weinberg Capital Partners, dont l’objet est sa nomination en tant que membre du conseil d’administration ou, le cas échéant, du conseil de surveillance. Cette AG doit se prononcer sur le changement du mode de gouvernance de Mersen vers une structure à conseil d’administration. Nobel a été constitué en septembre 2015. Sa participation au capital de Mersen s'élevait mi-avril 2016 à 1,14% et le nom du représentant appelé à entrer au conseil n’a pas été précisé.
Mersen a accepté de soumettre au vote de son assemblée générale du 11 mai le projet de résolution proposé par son actionnaire Nobel, un fonds de Weinberg Capital Partners, dont l’objet est sa nomination en tant que membre du conseil d’administration ou, le cas échéant, du conseil de surveillance. «Le conseil de surveillance et le directoire ont considéré que les compétences et l’expérience des dirigeants de Nobel pouvaient être un atout pour la société et recommanderont donc l’approbation de cette résolution», explique le fabricant de composants électriques.