L’exécutif souhaite que «l’ensemble» des salariés au Smic bénéficient d’une «augmentation substantielle de cent euros», a expliqué mardi à l’Assemblée Édouard Philippe en défendant les annonces d’Emmanuel Macron en réponse à la colère des gilets jaunes.
Les gilets jaunes ont abattu un des piliers de la stratégie économique et diplomatique d’Emmanuel Macron : le maintien du déficit public sous la limite de 3% du PIB. L’impact des mesures annoncées sur la trajectoire des finances publiques reste à préciser mais le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a cité mardi devant le Sénat le chiffre de 10 milliards d’euros, soit 0,5 point de PIB, en intégrant l’annulation de la hausse de la taxe carbone.
La production industrielle de la France a rebondi de 1,2% en octobre en France, grâce à un redémarrage dans la quasi-totalité des secteurs, selon l’Insee. Ce rebond de la production industrielle en octobre - le plus marqué depuis février - fait suite à un recul révisé à 1,6% en septembre. Mais ce redressement d’octobre risque de ne pas se poursuivre en novembre, mois notamment marqué par la mobilisation des «Gilets jaunes», dont les actions de blocage ont pu entraîner des problèmes d’approvisionnement pour certains secteurs, ainsi que par une semaine de grève dans certaines raffineries de Total.
La production industrielle de la France est repartie en nette hausse en octobre après son fléchissement de septembre, rebondissant de 1,2%, grâce à un redémarrage dans la quasi-totalité des secteurs, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Ce rebond de la production industrielle en octobre - le plus marqué depuis février dernier - fait suite à un recul révisé à 1,6% en septembre (contre -1,8% en première estimation). Il s’avère nettement supérieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur +0,7%.
Les mises en chantier de logements se sont repliées de 3,6% sur trois mois à fin octobre après un sursaut de 0,6% les trois mois précédents, selon le ministère de la Cohésion des territoires. La baisse à fin octobre se traduit dans la construction de logements collectifs (-4,4% après +3,5%) mais aussi dans l’individuel, où le recul des mises en chantier s’atténue néanmoins (-2,3% après -3,5%). Sur un an, 419.500 logements ont été mis en chantier en France, contre 414.400 l’année précédente, en hausse de 1,2%. Mais le nombre de permis de construire a reculé de 6,4%, à 470.600, le plus bas niveau depuis février 2017.
Les mises en chantier de logements se sont repliées de 3,6% sur les trois mois à fin octobre après avoir enregistré un sursaut de 0,6% les trois mois précédents, selon les données corrigées des jours ouvrables et des variations saisonnières publiées mercredi par le ministère de la Cohésion des territoires. La baisse à fin octobre se traduit dans la construction de logements collectifs (-4,4 % après +3,5%) mais aussi dans l’individuel, où le recul des mises en chantier s’atténue néanmoins (-2,3 % après -3,5 %).
La croissance de l'économie française a accéléré moins que prévu au troisième trimestre, malgré un rebond de la consommation des ménages et un investissement toujours dynamique des entreprises, selon l’Insee. Le produit intérieur brut (PIB) de la période a augmenté de 0,4%, soit deux fois plus que les 0,2% enregistrés aux premier et au second trimestres. Mais les économistes l’anticipaient en hausse de 0,5%. L’objectif de 1,7% du gouvernement nécessitera un PIB en hausse de 0,8% au 4e trimestre pour être atteint, selon les calculs de Reuters. La consommation des ménages français en biens a chuté de 1,7% en septembre, sous l’impact de la baisse des achats d’automobilee, selon les données CVS-CJO. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un recul limité à 0,4%. Sur l’ensemble du troisième trimestre, elle affiche une progression de 0,6%, la première depuis l'été 2017.
La croissance de l'économie française a accéléré moins que prévu au troisième trimestre malgré un rebond de la consommation des ménages et un investissement toujours dynamique des entreprises, selon la première estimation publiée mardi par l’Insee. Le produit intérieur brut de la période a augmenté de 0,4%, un rythme deux fois plus fort que celui de 0,2% enregistré au premier comme au deuxième trimestres, qui constituait un point bas depuis l'été 2016.
Le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois dans le secteur privé, hors intérim, a progressé de 2,7% au troisième trimestre et a atteint un niveau record, indiquait hier l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). 2,14 millions d’embauches ont été recensées sur la période juillet-septembre. Sur un an, les déclarations progressent de 6,0%. Au deuxième trimestre, 2,08 millions d’embauches de plus d’un mois dans le privé avaient été déclarées à l’Acoss. La progression du troisième trimestre s’est manifestée au même rythme sur tous types de contrats, avec une hausse de 2,6% des embauches en CDI, et de 2,8% des embauches en CDD.
Le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois dans le secteur privé, hors intérim, a progressé de 2,7% au troisième trimestre et a atteint un niveau record, selon les données publiées mercredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Au total, 2,14 millions d’embauches ont été recensées sur la période juillet-septembre, un nouveau plus haut depuis le lancement de cette statistique au début des années 2000. Sur un an, les déclarations progressent de 6,0%. Au deuxième trimestre, 2,08 millions d’embauches de plus d’un mois dans le privé avaient été déclarées à l’Acoss, avec une hausse limitée à 0,3%.
Des cotisations jusqu'à 10.000 euros de revenus mensuels, avec prise en compte des primes des fonctionnaires, et des pensions majorées dès le premier enfant: le gouvernement a dévoilé mercredi les «premiers grands principes» de sa future réforme des retraites. Après des mois de concertation, le Haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a présenté aux partenaires sociaux une quinzaine de lignes directrices, reprenant en partie les engagements d’Emmanuel Macron.
Rabais. Groupe PSA, Veolia Environnement et Danone dominent la deuxième édition du classement EcoAct des entreprises du CAC 40 les plus performantes en matière de reporting environnemental. L’étude intègre cette année les performances des entreprises du FTSE, de l’Ibex 35 et du Dow Jones, pour une mise en perspective. Si Microsoft (94 %), BT Group (91 %) et Marks & Spencer (89 %) sont les meilleurs élèves au niveau international, la moyenne des entreprises françaises reste en pointe par rapport aux entités anglaises, américaines et espagnoles. « Nous ne pouvons que nous réjouir des bons résultats des entreprises du CAC 40. Néanmoins, la neutralité carbone doit devenir la priorité des acteurs privés, aussi bien en réduisant leurs émissions qu’en mettant en place des mécanismes de compensation », a déclaré Thierry Fornas, président du groupe EcoAct. Un objectif que BNP Paribas a été le seul groupe à atteindre en France en 2017.
Le coq gaulois trônant fièrement au sommet de la grille des jardins de l’Elysée, la bien-nommée Grille du Coq, n’a qu’à bien se tenir. Car voilà qu’un autre prétendant au symbole national fait son entrée au Palais : le Slip Français. Pas le sous-vêtement éponyme de cette marque bien de chez nous, mais ses sacs cabas siglés « Président » à 19 euros ou ses t-shirts brodés « Première dame » à 55 euros. Des « goodies » figurant parmi une soixantaine tous « made in France » et de diverses marques (Montre Lip, verre Duralex, Stylo Bic, etc.) sur les étals de la toute nouvelle boutique en ligne de l’Elysée. Dont l’intégralité des bénéfices sera affectée à la restauration du Palais. Financer des travaux à son domicile en soutenant la production française, coup double.
La Banque de France a revu une nouvelle fois en baisse ses prévisions de croissance pour l'économie française, à 1,6% en 2018 et en 2019, soit 0,2 et 0,1 point de moins respectivement que dans ses précédentes estimations, tenant compte du ralentissement du premier semestre. «Au-delà des éléments de court terme, l'élan est un peu moindre en 2019, du fait de l’environnement international moins porteur, avec en particulier une révision à la baisse de la demande adressée à la France», estime-t-elle, anticipant une croissance trimestrielle de 0,4% à partir de mi-2018.
La Banque de France a revu une nouvelle fois en baisse ses prévisions de croissance pour l'économie française, à 1,6% en 2018 et en 2019, soit 0,2 et 0,1 point de moins respectivement que dans ses précédentes estimations, tenant compte du ralentissement du premier semestre. «Au-delà des éléments de court terme, l'élan est un peu moindre en 2019, du fait de l’environnement international moins porteur, avec en particulier une révision à la baisse de la demande adressée à la France», estime-t-elle, anticipant une croissance trimestrielle de 0,4% à partir de mi-2018.