La consommation des ménages français en biens a accusé une baisse de 1,9% en janvier, après avoir déjà reculé de 1,2% en décembre, sous l’effet d’une chute de la consommation d'énergie et d’un repli des achats de matériels de transport, selon l’Insee. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne sur une hausse de 0,4% des dépenses de consommation le mois dernier.
Edouard Philippe annoncera aujourd’hui des mesures pour enrayer la dégradation de la balance commerciale de la France, alors que l’exécutif considère le déficit commercial comme le « gros point noir » des indicateurs économiques. L’an dernier, le déficit commercial a atteint 62,3 milliards, au plus haut depuis 2012. Pour améliorer l’accompagnement à l’export, les différents acteurs, notamment Business France et les Chambres de commerce et d’industrie, proposeront à l’avenir une offre commune. Le financement sera simplifié et la place de Bpifrance comme point d’entrée unique pour le financement public sera renforcée, afin qu’elle propose davantage ses services aux PME et ETI. Des annonces sur la formation sont également attendues.
L’emploi salarié a crû de 1,3% en 2017 dans le privé en France, avec la création nette de 253.500 postes, selon l’estimation flash publiée hier par l’Insee. Au quatrième trimestre, il a augmenté de 0,3%, comme aux deux trimestres précédents. Le total des emplois dans le secteur privé s'élevait à 19,27 millions fin 2017, contre 19,02 millions un an plus tôt. Les services marchands ont créé 223.500 postes, dont 45.500 dans l’intérim, la construction et l’agriculture 21.300 et 5.800 respectivement chacune, et l’industrie en a détruit 10.100. Dans un communiqué distinct, l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale fait état d’une hausse du salaire moyen par tête de 0,1% au 4e trimestre et de 1,3% en 2017, un rythme légèrement supérieur à l’inflation (+1,1% hors tabac).
L’emploi salarié a crû de 1,3% l’an passé dans le secteur privé en France, avec la création nette de 253.500 postes sur les douze mois à fin décembre, selon l’estimation flash publiée ce matin par l’Insee. Sur le seul quatrième trimestre, il a augmenté globalement de 0,3%, soit au même rythme que pour les deux trimestres précédents, avec la création nette de 53.300 postes (contre 49.600 au 3e trimestre).
Le nombre de créations d’entreprises a progressé de 7% en France l’an dernier pour s'établir à 591.000, au plus haut depuis 2010, selon les données publiées hier par l’Insee. En excluant les micro-entrepreneurs (ex-auto-entrepreneurs), les seules créations d’entreprises classiques, avec un total de 349.000 l’an passé, atteignent leur plus haut niveau depuis le début de cette série statistique en 1987.
L’agence d'évaluation financière Fitch a maintenu vendredi la note souveraine de la France à AA et sa perspective à stable. Fitch a souligné dans un communiqué «l’ambitieux programme de réforme structurelle lancé par le président français Emmanuel Macron», conjugué à la reprise économique en France et, plus largement, au sein de la zone euro. L’agence a en revanche pointé du doigt le ratio de dette publique rapportée au produit intérieur brut du pays, qui devrait continuer à augmenter pour atteindre 97% en 2019. Un niveau élevé qui limite «la capacité de la France à absorber des chocs futurs», estime Fitch.
Le nombre de défaillances d’entreprises a poursuivi son reflux en 2017 en France pour s’inscrire à 55.175, soit 4,6% de moins qu’en 2016, selon un rapport du cabinet Altares publié jeudi. Mais ce bilan, le meilleur depuis dix ans, est à tempérer par un rebond de 5,7% le mois dernier par rapport à décembre 2016. «2016 avait fait sauter le verrou des 60.000 défaillances d’entreprises, inviolable depuis 2008. 2017 consolide le reflux de la sinistralité», souligne Altares. Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés par les procédures collectives est tombé sous le seuil des 200.000 pour la première fois en 10 ans, atteignant 166.500. Par secteur, la baisse de 2017 a été forte dans la construction (-10%), plus modérée dans l’industrie (-5%), exception faite du textile-habillement (+10%). L’hébergement accuse une hausse de 19%.
Le nombre de défaillances d’entreprises a poursuivi son reflux en 2017 en France pour s’inscrire à 55.175, soit 4,6% de moins qu’en 2016, selon des données du cabinet d'études Altares publiées jeudi. Mais ce bilan, le meilleur depuis dix ans, est à tempérer par un rebond de 5,7% le mois dernier par rapport à décembre 2016, un mois à la sinistralité particulièrement faible. «2016 avait fait sauter le verrou des 60.000 défaillances d’entreprises, inviolable depuis 2008. 2017 consolide le reflux de la sinistralité», souligne Altares, en notant que leur nombre revient au niveau des onze premiers mois de 2008.
Le montant des dépenses publiques éligibles pour l'émission d'éventuelles obligations «vertes» de l’Etat français s'élèvera à huit milliards d’euros pour l’année 2018, a annoncé hier l’Agence France trésor (AFT). Dans un communiqué, l’AFT précise que ces dépenses vertes incluent un reliquat de trois milliards de l’exercice 2017 et cinq milliards de dépenses nouvelles sur 2018. La France a procédé en janvier 2017 à une première émission d’obligations vertes. L’encours de cette OAT, de coupon 1,75% et d'échéance juin 2039, s'élève pour l’instant à 9,7 milliards.
Le montant des dépenses publiques éligibles pour l'émission d'éventuelles obligations «vertes» de l’Etat français s'élèvera à huit milliards d’euros pour l’année 2018, a annoncé ce matin l’Agence France trésor (AFT). La France a procédé en janvier 2017 à une première émission d’obligations vertes. L’encours de cette OAT, de coupon 1,75% et d'échéance juin 2039, s'élève pour l’instant à 9,7 milliards. Dans un communiqué, l’AFT précise que les 8 milliards d’euros de dépenses vertes identifiées pour être adossées à nouvelles émissions éventuelles cette année incluent un reliquat de trois milliards de l’exercice 2017 et cinq milliards de dépenses fiscales et budgétaires nouvelles sur 2018.
L’optimisme prévaut en ce début d’année 2018 chez les dirigeants des grandes entreprises, qui s’attendent à des effets favorables des principales mesures gouvernementales, selon le baromètre Eurogroup consulting pour BFM Business et L’Express publié hier. Pour la première fois depuis sept ans, tous les indicateurs de cette enquête sont à la hausse, autant en France qu'à l’international. Au total, 90% des dirigeants interrogés se déclarent optimistes pour l’année qui s’ouvre (contre 80% en 2017) et 75% d’entre eux prévoient une croissance de leur activité (après 61%). Ils sont 47%, soit quatre points de plus qu’en 2017, à envisager un accroissement de leurs effectifs sur les 12 mois à venir.
L’optimisme prévaut en ce début d’année 2018 chez les dirigeants des grandes entreprises, qui s’attendent à des effets favorables des principales mesures gouvernementales, selon le baromètre Eurogroup consulting pour BFM Business et L’Express publié lundi. Pour la première fois depuis sept ans, tous les indicateurs de cette enquête sont à la hausse, autant en France qu'à l’international, souligne la société de conseil dans un communiqué.
Les dix milliards d’euros de dotation initiale du fonds pour l’innovation de rupture ont été mis à sa disposition ce lundi, a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Il a également précisé lors de la présentation de ses vœux aux forces économiques et à la presse qu'«à terme, la dotation du fonds reposera exclusivement sur des cessions d’actifs et sur des produits de privatisation». A cet effet, «les cessions d’actifs et les privatisations seront autorisées par la loi Pacte» (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), la loi sur les entreprises prévues pour le printemps, a-t-il déclaré.
La Banque de France a revu en hausse ses prévisions de croissance de l'économie française, à 0,6% sur le quatrième trimestre 2017 et à 1,9% sur l’ensemble de l’année écoulée, a annoncé hier le gouverneur de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau sur LCI, à la veille de la publication de l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France pour décembre. Cette enquête mensuelle auprès des chefs d’entreprise est «très bonne», en particulier dans l’industrie, a-t-il précisé.
La France émettra l’an prochain 195 milliards d’euros de dette à moyen et long terme nets des rachats pour couvrir les besoins de financement de l’Etat, a annoncé ce matin l’Agence France Trésor, confirmant les chiffres publiés à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances fin septembre. Ce montant est en hausse de 10 milliards d’euros par rapport à celui qui devrait être réalisé cette année. Ce programme, qui sera complété par 7,7 milliards d’autres ressources, servira à financer un déficit budgétaire prévisionnel de 85,8 milliards d’euros et à rembourser 116,6 milliards de dette à moyen et long terme arrivant à échéance. L’organisme chargé de la gestion de la dette de l’Etat français précise qu’il a émis pour 213,1 milliards d’euros brut de dette à moyen et long terme cette année, répartis entre 193,1 milliards d’euros d’obligations à taux fixe (OAT) et 20 milliards d’obligations indexées sur l’inflation (OATi et OAT€i).
En France, le climat de confiance des affaires calculé par l’Insee est à 111, à son plus haut depuis janvier 2008. Il se situe au niveau d’avant-crise dans plusieurs grands secteurs, tels que l’industrie, le commerce de détail et de gros, et le bâtiment.
Les députés français ont adopté hier par 463 voix contre 74 le projet de loi de ratification des cinq ordonnances réformant le Code du travail, première grande réforme d’Emmanuel Macron. Après l’Assemblée, le Sénat s’en emparera en janvier. Plusieurs amendements de la commission des Affaires sociales ont été entérinés comme celui qui donne la possibilité pour le conseil d’entreprise (CE) de négocier l’ensemble des accords d’entreprise. Le gouvernement a fait adopter un amendement qui vise à renforcer l’attractivité de la place financière de Paris en prévoyant notamment d’exclure les bonus des traders du calcul des indemnités de licenciement.
Les députés français ont adopté mardi par 463 voix contre 74 le projet de loi de ratification des cinq ordonnances réformant le Code du travail, première grande réforme d’Emmanuel Macron. Le Parlement avait habilité début août le gouvernement à prendre des ordonnances afin de réformer le droit du travail. Elles ont été signées en septembre par le chef de l’Etat et sont entrées progressivement en vigueur. Elles doivent maintenant être ratifiées par le Parlement sous peine de devenir caduques. Après l’Assemblée, le Sénat s’en emparera en janvier.
L’Agence des participations de l’Etat (APE) a démenti hier avoir pris une décision, voire même choisi une orientation, concernant d'éventuelles évolutions du capital du Groupe ADP et de la Française des Jeux (FDJ). Le quotidien Les Echos écrit que l’APE a choisi Crédit suisse pour préparer la privatisation d’ADP, dont l’Etat détient 50,6%, tandis que Le Figaro indique de son côté que l’agence a retenu BNP Paribas pour l’ouverture du capital de la FDJ, dont l’Etat possède 72%. «Contrairement aux déclarations parues dans la presse, aucune orientation ni a fortiori aucune décision n’a été prise par le gouvernement sur d'éventuelles évolutions du capital de FDJ ou ADP», a déclaré une porte-parole de l’APE à Reuters. «Il s’agit donc de rumeurs infondées», a-t-elle ajouté, disant ne pas confirmer non plus le nom des banques citées.